Exam respiratoire, VRS, Poches, Gourme Flashcards
1
Q
Approche diagnostique de base :
- Anamnèse
- Examen physique
- Auscultation thoracique
A
- Anamnèse
- Signalement
- SC et chronicité
- État des autres Eq
- Régie
- Transport récent
- Vx
- Tx reçus et réponse - Examen clinique
- Patron et FR, dilatation naseaux
- Jetage nasal, toux
- Posture
- Bruits respiratoires
- Hypertrophie des muscles obliques externes
- Évalue symétrie colonnes d’air
- Percussion des sinus
- Palpe larynx et trachée - Auscultation thoracique
- Au repos, endroit calme, chaque EIC + trachée
- Idéal = ausculte au sac (ré-inspire CO2 augmente amplitude respiration) : induit toux? tolérance sac? temps récupération?
- Percussion thorax = détecte zone hypo-hyper-résonance et pleurodynie
- Anomalies = sifflements (épaiss bronches ex: asthme), crépitements (bronches collapsés), bruits bronchovésiculaires, zones sourdes (effusion), friction pleurale (inflammation)
2
Q
Endoscopie
- VRS
- VRI
A
- VRS = Rhinoscopie
- Évalue passages nasaux, ethmoides, pharynx, larynx, poches gutturales
- Idéalement sans sédation
- Évalue au repos ou exercice - VRI
- Limite trachée et bronches principales
- Évalue sécrétions trachée et apparence bronches
- Permet lavage trachéaux et bronchoalvéolaires
3
Q
Échographie thoracique :
- Technique
- Lésions
- Se
A
- Technique = évaluation de la surface pleurale entre chaque côte avec sonde linéaire ou convexe
- Lésions = irrégularités pleurales, consolidation, abcès, effusion, pneumothorax
- Très Se détecter fx côte
4
Q
Échographie laryngée/pharyngée : Indications
A
- Présence d’enflure pharyngée (identifier un CÉ, une lymphadénomégalie
- Caractériser une hémiplégie layngée (asymétrie des muscles cricoaryténoidiens dorsaux)
- Évaluer l’apparence interne des cartilages aryténoïdes lors de chondrite
5
Q
Échographie endobronchique : Utilisation
A
- Échographie transendoscopique à 360° de la paroi bronchique
- Utilisation en recherche pour évaluer le remodelage bronchique
6
Q
Radiographies :
- Pulmonaires
- VRS
A
- Pulmonaires
- Évalue parenchyme pulmonaire
- Seule vues latéro-latérales possibles adultes
- Appareil puissant
- Besoin 4-5 vues pour évaluation complète - VRS
- Utile pour évaluer sinus (tomodensitométrie = meilleure méthode)
- Détecte masses, empyème des poches gutturales
7
Q
Échantillons de sécrétions respiratoires :
- Lavage trachéal
- Lavage bronchoalvéolaire
- Échantillons respiratoires
A
- Lavage trachéal
- Vue d’ensemble a/n pulmonaire (utile si suspicion pneumonie bact)
- Technique transcut ou endoscopie (éviter contaminer flore normale)
- Utilisé pour cyto et culture bact aérobe et anaérobe et culture fongique - Lavage bronchoalvéolaire
- LBA = une petite portion du poumon = utile pour évaluer processus diffus
- Technique endoscopique à l’aveugle
- Utilisé pour dx processus inflammatoire non infectieux grâce à la cyto (asthme) - Échantillons respiratoires
- Écouvillon nasal ou lavage nasopharyngé (dx maladies virales)
- Sinusocentèse (culture et cyto)
- Liquide pleural = thoracocentèse, cyto et culture
- Lavage des poches gutturales = endoscopie à l’aveugle, culture/PCR pour gourme
8
Q
Évaluation sanguine :
- Gaz sanguins artériels
- H/B
A
- Gaz sanguins artériels
- Évalue PaO2 et PaCO2
- Sites = a.faciales et temporales pour adultes et a.métatarsiennes pour poulains
- Bon pour suivi clinique des patients et déterminer besoin O2
- Permet calcul ratio PaO2/FiO2 pour dx lésions pulmonaires aigues et syndrome détresse respiratoire aigue - H/B
- Utile pour foyer inflammatoire = leucocytose neutrophilique ou leucopénie, hyperfibrine, hyperglobuline = suspecte bactérien
- Lymphopénie = formule stress ou passage viral
- Suivi des enzymes hépatiques et fonction rénales lors de tx
9
Q
Fonction respiratoire : Utilité et techniques
A
- Surtout utilisée en recherche pour l’étude de l’asthme
- Évaluation de la résistance et de la compliance pulmonaire
- Différentes techniques
- Mécanique respiratoire standard
- Oscillométrie pulsée
- Pléthysmographie
10
Q
Histopathologie :
- Biopsie pulmonaires
- Biopsie a/n nasopharynx
- Biopsie endobronchiques
A
- Biopsie pulmonaires
- Rarement effectuées (risque d’hémorragies)
- Cibler des lésions avec l’échographie
-Transcutanée ou thoracoscopique - Biopsie a/n nasopharynx
ex : masse néoplasique, granulomes fongiques - Biopsie endobronchiques
- Utilisé en recherche pour évaluer remodelage bronchique
11
Q
Pharyngite (hyperplasie lymphoide laryngée) :
- Quoi
- Étiologie
- Trouvaille
- Lésions
- SC
- Dx
- Tx
- Px
A
- Inflammation non Sp des follicules lymphoides dans le pharynx
- Étiologie : réponse immun locale aux AG inhalés/ingérés. Peut être secondaire à patho des VRS
- Trouvaille fortuite très fréquente des jeunes chevaux <5ans
- Caractérisée par oedème, érythème et hyperplasie des follicules pharyngés
- SC
- Gen aucun
- Sévère grade 4/4 = douleur déglutition, jetage nasal, lymphadénopathie sous mandibulaire, toux, bruits inspiratoire - Dx
- Rhinoscopie
• Grade 1 = discrets follicules sur la surface dorsale du pharynx
• Grade 2 = Follicules sur les surfaces dorsales et latérales du pharynx
• Grade 3 = follicules étendus diffusément dans le pharynx (incluant le palais)
• Grade 4 = larges follicules (pouvant former des structures semblables à des polypes), s’étendant jusque dans les poches gutturales.
- Imagerie médicale (échographie et radiographie) pour exclure la présence d’une pathologie primaire (masse, CÉ, etc.) - Tx
- Aucun nécessaire en absence de signes cliniques
- Traiter la cause primaire le cas échéant
- Si SC :
• Solution pharyngée (glycérine, DMSO +/ dexaméthasone) via cathéter intra nasal BID TID
• AINS
• Alimentation en soupes
• Repos quelques semaines - Pronostic : excellent (généralement auto limitant)
12
Q
Sinusite :
- Distribution
- Primaire
- Secondaire
- Pathogénie
- SC
A
- Généralement unilatéral
- Sinusite primaire : inflammation des sinus paranasaux, le plus souvent secondaire à une infection bactérienne, virale ou rarement fongique de l’épithélium sinusal.
- Bactéries les plus fréquemment impliquées : Strep . zooepidemicus et Strep . equi equi - Sinusite secondaire : inflammation/infection des sinus secondaire à un processus sous jacent
- Maladies dentaires (infection périapicale ); le plus souvent la 1 ère molaire
- Kyste sinusal
- Néoplasie
- Fractures faciales - Pathogénie
a) L’inflammation et les sécrétions obstruent le canal nasomaxillaire → accumulation de sécrétions dans les sinus
b) Les différents sinus communiquent entre eux → l’infection peut s’étendre dans l’ensemble des cavités sinusales - SC
- Jetage nasal purulent +/ nauséabond, +/ sanguinolent ipsilatéral
- Épiphora , conjonctive ispilatéral
- Lymphadénopathie sous mandibulaire
- Déformation faciale dans les cas chroniques
- Réduction de la colonne d’air du côté affectée
- Signes reliés à de la douleur dentaire (anorexie, mastication anormale)
13
Q
Sinusite :
- Dx
- TX
- Px
A
- DX
a) Examen clinique
- Résonance des sinus lors de la percussion manuelle
- Évaluation des colonnes d’air
b) Endoscopie (rhinoscopie)
- Sert surtout à l’identification de la provenance du jetage nasal
- Lors de sinusite → sécrétions provenant du canal nasomaxillaire s’ouvrant dans le méat moyen
- Peut identifier une compression dans les passages nasaux
c) Radiographies
- Opacification et lignes de liquide dans les sinus affectés
- Infection des racines dentaires
- Les radiographies de tête sont difficiles à interpréter chez l’espèce équine étant donné la superposition de nombreuses structures anatomiques.
d) Tomodensitométrie = méthode de choix pour l’évaluation des pathologies sinusales
- Permet une évaluation de chaque racine dentaire et une meilleure visualisation des structures anatomiques superposées dans les radiographies.
- Inconvénients : nécessite une anesthésie générale (sauf dans les rares institutions faisant des scans debout) + coûts
e) Examen dentaire
- Peut déceler des fractures, maladie parodontale, malocclusion, diastème, etc.
- Est souvent normal lorsque seulement la racine est affectée
f) Cytologie/culture par sinusocentèse
g) Sinusoscopie
- Permet la visualisation de plusieurs structures sinusales
- Mini sinusoscopie récemment décrite - TX
a) Traitements de base
- Lavage et drainage des sinus (avec aiguilles ou trépanation)
- Antibiotiques systémiques (idéalement basés sur une culture et antibiogramme)
- Un débridement chirurgical peut être nécessaire lors de cas chroniques et en présence d’abcès
- AINS au besoin pour le confort
b) Si sinusite secondaire
- Le traitement est adapté en fonction de la cause primaire
- Exemples : extraction dentaire lors d’infection périapicale , curetage chirurgical d’un kyste sinusal, etc. - Px
- Favorable si primaire
- Variable si secondaire (selon cause)
- Peu de chance de succès avec tx mx seul si chronique
14
Q
Hématome de l’ehtmoide :
- Quoi
- Étio
- Distribution
- Qui
- SC
- Dx
- Tx
- Px
A
- Masse angiomateuse non néoplasique originant de l’épithélium ethmoïdal
- Étiologie inconnue, peu commun
- Bilatéral dans 30 50% des cas
- Peut toucher les chevaux de tout âge et race, mais possible prédisposition chez :
- Chevaux > 8 ans
- Races Pursang Anglais, Arabes, Warmbloods
- Hongres - SC
- Jetage nasal sanguinolent, unilatéral ou bilatéral
- Bruit respiratoire, surtout à l’exercice
- Réduction de la colonne d’air du côté affecté
- Déformation faciale dans les cas avancés - DX
a) Rhinoscopie
- Masse de taille et de couleur variables (rouge mauve à vert brun) au niveau des volutes de l’ethmoïde
- L’entièreté de la masse n’est pas nécessairement visible (si invasion des sinus par exemple)
b) Radios
- Observation d’une masse homogène originant des volutes de l’ethmoïde
- Effet de masse dans le pharynx
c) Tomodensitométrie
- Évaluation plus approfondie de l’origine de la masse
- Indentification d’une invasion dans les sinus ou d’une proximité avec la plaque cribriforme
d) Histopathologie
- Permet un diagnostic définitif (masse fibreuse avec évidence de saignements +/ récents, +/-inflammation)
- Des biopsies ne sont généralement pas nécessaires étant donné l’apparence typique - TX
a) Retrait chirurgical par sinusotomie
- Différentes techniques (curetage, laser, cryochirurgie)- Risque de saignement significatif
b) Injection intralésionnelle de formaldéhyde 4% par endoscopie
- Résulte en la nécrose (jetage nasal) dans les jours suivant la procédure
- Répétition de la procédure peut être nécessaire - Px
- Pronostic vital très bon, mais récurrence jusqu’à 50% des cas
- Complications possibles = Sinusite, Infection fongique secondaire, Atteinte de la plaque cribriforme
15
Q
Chondrite des arythénoides :
- Étiologie
- Qui
- SC
- DX
- Tx
- Px
A
- Étiologie suspectée : traumatismes répétés de la muqueuse des cartilages aryténoïdes suivis d’une infection secondaire
- Race Pursang Anglais prédisposée
- Signes cliniques
- Intolérance à l’exercice
- Bruit inspiratoire
- Potentielle détresse respiratoire (obstruction VRS) - DX
a) Rhinoscopie
- Inflammation, épaississement, ulcérations et granulomes sur les cartilages aryténoïdes
- Possible incapacité d’abduction durant l’inspiration
b) Échographie
- Permet d’évaluer l’aspect interne des aryténoïdes - TX
a) Médical
- Si cas aigu et non compliqué
- Antibiothérapie large spectre
- AINS et solution pharyngée pour diminuer l’inflammation
b) Chirurgical
- Aryténoïdectomie partielle
- Une trachéotomie temporaire peut être nécessaire. - Pronostic réservé si atteinte chronique et bilatérale