Exam respiratoire, VRS, Poches, Gourme Flashcards
Approche diagnostique de base :
- Anamnèse
- Examen physique
- Auscultation thoracique
- Anamnèse
- Signalement
- SC et chronicité
- État des autres Eq
- Régie
- Transport récent
- Vx
- Tx reçus et réponse - Examen clinique
- Patron et FR, dilatation naseaux
- Jetage nasal, toux
- Posture
- Bruits respiratoires
- Hypertrophie des muscles obliques externes
- Évalue symétrie colonnes d’air
- Percussion des sinus
- Palpe larynx et trachée - Auscultation thoracique
- Au repos, endroit calme, chaque EIC + trachée
- Idéal = ausculte au sac (ré-inspire CO2 augmente amplitude respiration) : induit toux? tolérance sac? temps récupération?
- Percussion thorax = détecte zone hypo-hyper-résonance et pleurodynie
- Anomalies = sifflements (épaiss bronches ex: asthme), crépitements (bronches collapsés), bruits bronchovésiculaires, zones sourdes (effusion), friction pleurale (inflammation)
Endoscopie
- VRS
- VRI
- VRS = Rhinoscopie
- Évalue passages nasaux, ethmoides, pharynx, larynx, poches gutturales
- Idéalement sans sédation
- Évalue au repos ou exercice - VRI
- Limite trachée et bronches principales
- Évalue sécrétions trachée et apparence bronches
- Permet lavage trachéaux et bronchoalvéolaires
Échographie thoracique :
- Technique
- Lésions
- Se
- Technique = évaluation de la surface pleurale entre chaque côte avec sonde linéaire ou convexe
- Lésions = irrégularités pleurales, consolidation, abcès, effusion, pneumothorax
- Très Se détecter fx côte
Échographie laryngée/pharyngée : Indications
- Présence d’enflure pharyngée (identifier un CÉ, une lymphadénomégalie
- Caractériser une hémiplégie layngée (asymétrie des muscles cricoaryténoidiens dorsaux)
- Évaluer l’apparence interne des cartilages aryténoïdes lors de chondrite
Échographie endobronchique : Utilisation
- Échographie transendoscopique à 360° de la paroi bronchique
- Utilisation en recherche pour évaluer le remodelage bronchique
Radiographies :
- Pulmonaires
- VRS
- Pulmonaires
- Évalue parenchyme pulmonaire
- Seule vues latéro-latérales possibles adultes
- Appareil puissant
- Besoin 4-5 vues pour évaluation complète - VRS
- Utile pour évaluer sinus (tomodensitométrie = meilleure méthode)
- Détecte masses, empyème des poches gutturales
Échantillons de sécrétions respiratoires :
- Lavage trachéal
- Lavage bronchoalvéolaire
- Échantillons respiratoires
- Lavage trachéal
- Vue d’ensemble a/n pulmonaire (utile si suspicion pneumonie bact)
- Technique transcut ou endoscopie (éviter contaminer flore normale)
- Utilisé pour cyto et culture bact aérobe et anaérobe et culture fongique - Lavage bronchoalvéolaire
- LBA = une petite portion du poumon = utile pour évaluer processus diffus
- Technique endoscopique à l’aveugle
- Utilisé pour dx processus inflammatoire non infectieux grâce à la cyto (asthme) - Échantillons respiratoires
- Écouvillon nasal ou lavage nasopharyngé (dx maladies virales)
- Sinusocentèse (culture et cyto)
- Liquide pleural = thoracocentèse, cyto et culture
- Lavage des poches gutturales = endoscopie à l’aveugle, culture/PCR pour gourme
Évaluation sanguine :
- Gaz sanguins artériels
- H/B
- Gaz sanguins artériels
- Évalue PaO2 et PaCO2
- Sites = a.faciales et temporales pour adultes et a.métatarsiennes pour poulains
- Bon pour suivi clinique des patients et déterminer besoin O2
- Permet calcul ratio PaO2/FiO2 pour dx lésions pulmonaires aigues et syndrome détresse respiratoire aigue - H/B
- Utile pour foyer inflammatoire = leucocytose neutrophilique ou leucopénie, hyperfibrine, hyperglobuline = suspecte bactérien
- Lymphopénie = formule stress ou passage viral
- Suivi des enzymes hépatiques et fonction rénales lors de tx
Fonction respiratoire : Utilité et techniques
- Surtout utilisée en recherche pour l’étude de l’asthme
- Évaluation de la résistance et de la compliance pulmonaire
- Différentes techniques
- Mécanique respiratoire standard
- Oscillométrie pulsée
- Pléthysmographie
Histopathologie :
- Biopsie pulmonaires
- Biopsie a/n nasopharynx
- Biopsie endobronchiques
- Biopsie pulmonaires
- Rarement effectuées (risque d’hémorragies)
- Cibler des lésions avec l’échographie
-Transcutanée ou thoracoscopique - Biopsie a/n nasopharynx
ex : masse néoplasique, granulomes fongiques - Biopsie endobronchiques
- Utilisé en recherche pour évaluer remodelage bronchique
Pharyngite (hyperplasie lymphoide laryngée) :
- Quoi
- Étiologie
- Trouvaille
- Lésions
- SC
- Dx
- Tx
- Px
- Inflammation non Sp des follicules lymphoides dans le pharynx
- Étiologie : réponse immun locale aux AG inhalés/ingérés. Peut être secondaire à patho des VRS
- Trouvaille fortuite très fréquente des jeunes chevaux <5ans
- Caractérisée par oedème, érythème et hyperplasie des follicules pharyngés
- SC
- Gen aucun
- Sévère grade 4/4 = douleur déglutition, jetage nasal, lymphadénopathie sous mandibulaire, toux, bruits inspiratoire - Dx
- Rhinoscopie
• Grade 1 = discrets follicules sur la surface dorsale du pharynx
• Grade 2 = Follicules sur les surfaces dorsales et latérales du pharynx
• Grade 3 = follicules étendus diffusément dans le pharynx (incluant le palais)
• Grade 4 = larges follicules (pouvant former des structures semblables à des polypes), s’étendant jusque dans les poches gutturales.
- Imagerie médicale (échographie et radiographie) pour exclure la présence d’une pathologie primaire (masse, CÉ, etc.) - Tx
- Aucun nécessaire en absence de signes cliniques
- Traiter la cause primaire le cas échéant
- Si SC :
• Solution pharyngée (glycérine, DMSO +/ dexaméthasone) via cathéter intra nasal BID TID
• AINS
• Alimentation en soupes
• Repos quelques semaines - Pronostic : excellent (généralement auto limitant)
Sinusite :
- Distribution
- Primaire
- Secondaire
- Pathogénie
- SC
- Généralement unilatéral
- Sinusite primaire : inflammation des sinus paranasaux, le plus souvent secondaire à une infection bactérienne, virale ou rarement fongique de l’épithélium sinusal.
- Bactéries les plus fréquemment impliquées : Strep . zooepidemicus et Strep . equi equi - Sinusite secondaire : inflammation/infection des sinus secondaire à un processus sous jacent
- Maladies dentaires (infection périapicale ); le plus souvent la 1 ère molaire
- Kyste sinusal
- Néoplasie
- Fractures faciales - Pathogénie
a) L’inflammation et les sécrétions obstruent le canal nasomaxillaire → accumulation de sécrétions dans les sinus
b) Les différents sinus communiquent entre eux → l’infection peut s’étendre dans l’ensemble des cavités sinusales - SC
- Jetage nasal purulent +/ nauséabond, +/ sanguinolent ipsilatéral
- Épiphora , conjonctive ispilatéral
- Lymphadénopathie sous mandibulaire
- Déformation faciale dans les cas chroniques
- Réduction de la colonne d’air du côté affectée
- Signes reliés à de la douleur dentaire (anorexie, mastication anormale)
Sinusite :
- Dx
- TX
- Px
- DX
a) Examen clinique
- Résonance des sinus lors de la percussion manuelle
- Évaluation des colonnes d’air
b) Endoscopie (rhinoscopie)
- Sert surtout à l’identification de la provenance du jetage nasal
- Lors de sinusite → sécrétions provenant du canal nasomaxillaire s’ouvrant dans le méat moyen
- Peut identifier une compression dans les passages nasaux
c) Radiographies
- Opacification et lignes de liquide dans les sinus affectés
- Infection des racines dentaires
- Les radiographies de tête sont difficiles à interpréter chez l’espèce équine étant donné la superposition de nombreuses structures anatomiques.
d) Tomodensitométrie = méthode de choix pour l’évaluation des pathologies sinusales
- Permet une évaluation de chaque racine dentaire et une meilleure visualisation des structures anatomiques superposées dans les radiographies.
- Inconvénients : nécessite une anesthésie générale (sauf dans les rares institutions faisant des scans debout) + coûts
e) Examen dentaire
- Peut déceler des fractures, maladie parodontale, malocclusion, diastème, etc.
- Est souvent normal lorsque seulement la racine est affectée
f) Cytologie/culture par sinusocentèse
g) Sinusoscopie
- Permet la visualisation de plusieurs structures sinusales
- Mini sinusoscopie récemment décrite - TX
a) Traitements de base
- Lavage et drainage des sinus (avec aiguilles ou trépanation)
- Antibiotiques systémiques (idéalement basés sur une culture et antibiogramme)
- Un débridement chirurgical peut être nécessaire lors de cas chroniques et en présence d’abcès
- AINS au besoin pour le confort
b) Si sinusite secondaire
- Le traitement est adapté en fonction de la cause primaire
- Exemples : extraction dentaire lors d’infection périapicale , curetage chirurgical d’un kyste sinusal, etc. - Px
- Favorable si primaire
- Variable si secondaire (selon cause)
- Peu de chance de succès avec tx mx seul si chronique
Hématome de l’ehtmoide :
- Quoi
- Étio
- Distribution
- Qui
- SC
- Dx
- Tx
- Px
- Masse angiomateuse non néoplasique originant de l’épithélium ethmoïdal
- Étiologie inconnue, peu commun
- Bilatéral dans 30 50% des cas
- Peut toucher les chevaux de tout âge et race, mais possible prédisposition chez :
- Chevaux > 8 ans
- Races Pursang Anglais, Arabes, Warmbloods
- Hongres - SC
- Jetage nasal sanguinolent, unilatéral ou bilatéral
- Bruit respiratoire, surtout à l’exercice
- Réduction de la colonne d’air du côté affecté
- Déformation faciale dans les cas avancés - DX
a) Rhinoscopie
- Masse de taille et de couleur variables (rouge mauve à vert brun) au niveau des volutes de l’ethmoïde
- L’entièreté de la masse n’est pas nécessairement visible (si invasion des sinus par exemple)
b) Radios
- Observation d’une masse homogène originant des volutes de l’ethmoïde
- Effet de masse dans le pharynx
c) Tomodensitométrie
- Évaluation plus approfondie de l’origine de la masse
- Indentification d’une invasion dans les sinus ou d’une proximité avec la plaque cribriforme
d) Histopathologie
- Permet un diagnostic définitif (masse fibreuse avec évidence de saignements +/ récents, +/-inflammation)
- Des biopsies ne sont généralement pas nécessaires étant donné l’apparence typique - TX
a) Retrait chirurgical par sinusotomie
- Différentes techniques (curetage, laser, cryochirurgie)- Risque de saignement significatif
b) Injection intralésionnelle de formaldéhyde 4% par endoscopie
- Résulte en la nécrose (jetage nasal) dans les jours suivant la procédure
- Répétition de la procédure peut être nécessaire - Px
- Pronostic vital très bon, mais récurrence jusqu’à 50% des cas
- Complications possibles = Sinusite, Infection fongique secondaire, Atteinte de la plaque cribriforme
Chondrite des arythénoides :
- Étiologie
- Qui
- SC
- DX
- Tx
- Px
- Étiologie suspectée : traumatismes répétés de la muqueuse des cartilages aryténoïdes suivis d’une infection secondaire
- Race Pursang Anglais prédisposée
- Signes cliniques
- Intolérance à l’exercice
- Bruit inspiratoire
- Potentielle détresse respiratoire (obstruction VRS) - DX
a) Rhinoscopie
- Inflammation, épaississement, ulcérations et granulomes sur les cartilages aryténoïdes
- Possible incapacité d’abduction durant l’inspiration
b) Échographie
- Permet d’évaluer l’aspect interne des aryténoïdes - TX
a) Médical
- Si cas aigu et non compliqué
- Antibiothérapie large spectre
- AINS et solution pharyngée pour diminuer l’inflammation
b) Chirurgical
- Aryténoïdectomie partielle
- Une trachéotomie temporaire peut être nécessaire. - Pronostic réservé si atteinte chronique et bilatérale
Poches gutturales :
- Sites
- Division
- Structures importantes et fragiles
- Rôles
- Diverticule des trompes d’Eustache (tube auditif) situé entre l’oreille moyenne et le pharynx
- Les poches sont divisés en compartiment latéral et médial par l’os stylohyoïdien ; les deux compartiments médiaux sont apposés l’un contre l’autre
- Structures anatomiques importantes et fragiles
- Nerfs crâniens
- Artères majeures (carotide interne, branches des carotides externes) - Rôles
- Thermorégulation (refroidissement du sang des a.carotides internes se dirigeant vers le cerveau?)
Mycose des poches gutturales :
- Quoi
- Distribution
- Sites
- Conséquences
- Qui
- Étiologie
- Invasion de structures neurovasculaires par des fongi , le plus souvent Aspergillus fumigatus et Aspergillus nidulans
- Généralement unilatérale
- Affecte plus communément l’artère carotide interne, mais d’autres vaisseaux peuvent être touchés (maxillaire, carotine externe, …)
- L’érosion des artères majeures présentes dans les poches gutturales peuvent engendrer une hémorragie fatale.
- Pas de prédisposition d’âge, de sexe, ni de race
- Étiologie exacte inconnue (pas contagieux)
Mycose des poches gutturales :
- SC
- Dx
- DDX
- Tx
- Px
- SC
- Dépendent de la localisation de la plaque fongique et de l’atteinte des différentes structures neurovasculaires
A) Épistaxis
- Raison de consultation ≈75% des cas de mycose
- Généralement, une hémorragie fatale sera précédée par plusieurs saignements d’intensité variable
- Peut être bilatéral même si une seule poche est atteinte.
B) Dysphagie : secondaire à une atteinte des branches pharyngées des nerfs vagues ou glossopharyngiens
C) Autres : jetage nasal, douleur pharyngée, syndrome de Horner, bruits respiratoires. - DX
A) Endoscopie
- Du sang provenant d’une poche peut être observé dans le pharynx
- Visualisation d’une plaque jaunâtre grisâtre accolée sur la muqueuse de la poche gutturale, le plus souvent dans la région dorso caudale du compartiment médial
- Procéder avec délicatesse , car il est possible de déloger un thrombus et de réinitier un saignement
B) Confirmation de l’agent étiologique
- Cytologie, Culture fongique
C) Analyses sanguines : possible anémie et hypoprotéinémie lors de perte sanguine. - DDX
A) Épistaxis = Hémorragie pulmonaire induite à l’exercice, Trauma crânien, Hématome progressif de l’ethmoïde, Coagulopathie
B) Dysphagie = Obstruction oesophagienne, mégaoesophage, Empyème des poches gutturales, Botulisme, Myosite des masséters - TX
A) Médical
- Réponse au traitement médical variable et généralement insatisfaisante.
- Une combinaison d’antifongique systémique et topique peut être tentée.
- Un débridement délicat des lésions peut être effectué, mais est accompagné d’un risque de saignement ou de dommage aux nerfs.
B) Traitement de support
- Anti inflammatoires non stéroïdiens pour la gestion de la douleur et de l’inflammation
- Fluidothérapie, voire transfusion sanguine, au besoin
- Alimentation assistée lors de dysphagie = Le choix d’alimentation assistée dépend de la durée de la dysphagie. Intubation nasogastrique, oesophagostomie, alimentation parentérale
C) Chirurgical : généralement le traitement de choix
- Occlusion artérielle
• À effectuer le plus rapidement possible lors d’épistaxis
• L’identification précise des vaisseaux impliquées est nécessaire. Une occlusion proximalement et distalement à la plaque fongique est requise.
• Différentes techniques : embolisation par des coils , cathéter ballon,
- Ligature de l’artère carotide commune : peut être considérée lors de saignement majeur pour permettre un transport vers un centre de référence.
- Salpingopharyngostomie
• Technique récemment décrite visant à modifier le micro environnement des poches gutturales pour le rendre moins propice à la prolifération fongique
• Lors de dysphagie/atteinte nerveuse - Px
- Jusqu’à 50% de risque de mortalité lors d’épistaxis
- Pronostic bon si intervention chirurgicale rapide
- Dommages nerveux
• Dysphagie = Mauvais pronostic. Peut prendre plusieurs mois à se résoudre, mais risque de demeurer permanente. Facteur de risque de pneumonie bactérienne
• Hémiplégie laryngée demeure le plus souvent permanente
Tympanisme des poches gutturales :
- Quoi
- Étiologie
- Facteurs de risque
- SC
- SC
- Tx
- Px
- Distension unilatérale ou bilatérale des poches gutturales avec de l’air chez un poulain autrement en santé
- Causes potentielles (étiologie exacte inconnue) :
- Inflammation des VRS
- Toux persistante
- Malformation congénitale du pli salpingopharyngée - Facteurs de risque
- Sexe femelle
- Races Arabes, Paint Horses , Warmbloods - Signes cliniques : distension compressible non douloureuse au niveau du pharynx
- Diagnostic
- Endoscopie
• Compression du pharynx
• Décompression de la poche affectée permet de déterminer si la condition est uni ou bilatérale.
- Radiographie : extension caudale de l’espace occupé par la poche gutturale - TX
- Décompression manuelle peut permettre une correction temporaire. Ne pas utiliser des aiguilles transcutanées!
- Le traitement définitif requiert une correction chirurgicale (fenestration médiane entre les 2 poches gutturales (si unilatéral) +/ salpingopharyngostomie - Pronostic : bon
- Complications possibles : obstruction respiratoire, dysphagie, pneumonie
Empyème des poches gutturales
- Quoi
- Cause
- SC
- Dx
- Tx
- Infection uni ou bilatérale des poches gutturales suite à une pharyngite ou à une abcédation et rupture des noeuds lymphatiques rétro pharyngiens.
- Souvent une conséquence de la gourme
- Signes cliniques
- Jetage nasal
- Toux, lymphadénopathie , hyperthermie
- Difficulté à déglutir
- Détresse respiratoire
- Port de tête anormal - DX
- Endoscopie : présence de pus, d’irritation mucosale et possiblement de chondroïdes
- Prélèvement pour culture/antibiogramme et cytologie
- Radiographie du larynx : opacité et ligne de liquide dans les poches gutturales - TX
a) Irrigation délicate quotidienne avec de la saline (≈ 0.5 1L)
- Transendoscopique
- Via cathéter laissé dans la poche
b) Antibiothérapie selon culture et antibiogramme
c) Retrait des chondroïdes avec des instruments trans
endoscopiques
d) Soins de support
- AINS au besoin
- Nourrir au sol pour favoriser le drainage
- Trachéotomie si détresse respiratoire
Gourme :
- Quoi
- Déclaration
- Humains
- Transmision
- Pathogénie
- Virulence
- Qui
- Infection contagieuse des voies respiratoires supérieures par Streptococcus equi subsp equi (coque gram positif), affectant particulièrement les poches gutturales
- Maladie à notification annuelle (par les laboratoires)
- Zoonose très rare (personne immunosupprimée)
- Transmission directe entre chevaux, ou indirecte lors de contacts avec des surfaces contaminées
- Infection des cellules des follicules lymphoïdes de l’oropharynx et du nasopharynx –> translocation bactérienne aux noeuds lymphatiques sous-mandibulaires et rétropharyngiens –> formation d’abcès
- Facteurs de virulence (acide hyaluronique, protéine M SeM ]],
- Affecte surtout les jeunes (< 5 ans) et les vieux chevaux (> 20 ans)
Gourme :
- Excrétion nasale
- Durée
- Porteur
- L’excrétion nasale du pathogène débute 2 3 jours après l’apparition de la fièvre = On peut donc isoler les chevaux avant la transmission lorsqu’on monitore la température dans une éclosion à la ferme!
- Dure 2 3 semaines chez la majorité des chevaux, mais parfois plus long
- Statut de porteur
- Portage au niveau des poches gutturales (excrétion souvent intermittente)
- Jusqu’à 10% des chevaux infectés
Gourme :
- SC
- Dx
- Trouvailles endoscopes
- SC
- 1ers signes cliniques: fièvre et léthargie
- Pharyngite anorexie, port de tête anormal, jetage nasal, toux
- Lymphadénomégalie et abcédation des NL (sous mandibulaire, rétro pharyngiens, parotidiens, cervicaux crâniaux
- Potentielle dysphagie - DX
- Examen clinique et histoire de contagiosité
- Trouvailles hématologiques probables : foyer inflammatoire (leucocytose neutrophilique et hyperfibrinogénémie
- Rhinoscopie
- Détection du pathogène
- Sérologie
- Autres selon les signes cliniques (gourme bâtarde): radiographies pulmonaires, paracentèse abdominale, etc.
- Détection du pathogène :
A) Culture
- Prend minimalement 1-2 jours
- Recherche spécifique de S. equi equi
- Sensibilité variable selon le stade de la maladie
B) PCR
- Plus rapide et plus sensible que la culture
- Gold standard pour le diagnostic
- Généralement dirigé contre la protéine M ( SeM - Trouvailles endoscopiques
- Pharyngite
- Compression du pharynx peut être sévère au point d’obstruer les VRS
- Lymphadénomégalie rétro pharyngée abcédation et rupture → drainage dans les poches –> empyème des poches gutturales
- Empyème des poches gutturales
- Chondroïdes
Lors de gourme quand ces échantillons sont-ils utiles?
- Aspiration d’un abcès mature de NL
- Lavage des poches gutturales
- Meilleur échantillon pour dx cas clinique
2. Meilleur échantillon pour détecter un porteur chronique + inspection endoscopique des poches gutturales
Gourme : Utilités de la sérologie
- Détecter une infection récente ( de ≥ 4 fois du titre d’échantillons prélevés à au moins 10 jours d’intervalle)
- Supporter un diagnostic de purpura hémorragique (titre de ≥ 1 : 12 800)
- Supporter un diagnostic d’abcédation métastatique (titre de ≥ 1 : 12 800)
- Identifier les chevaux À NE PAS VACCINER, particulièrement la 1 ère année après une infection/exposition à S. equi (titre de ≥ 1 : 3
• Une infection procure généralement une immunité ≈ 5 ans
Gourme :
- Tx
- Px
- Tx
A) EQ AVEC SC CLASSIQUES
- Soins de support
• Repos au box
• Faciliter l’alimentation et la déglutition (servir des « soupes »
• AINS au besoin
• Trachéotomie lors de détresse respiratoire
- Favoriser la maturation des abcès (compresses
chaudes) et leur drainage
B)PORTEURS CHRONIQUE
- Lavage des poches et retrait des chondroïdes
- Antibiotique systémique ( 10 jours) et local (pénicilline en gel dans les poches, à répéter au besoin)
C) ATB
- Utilisation des antibiotiques controversée
• Retarderait la maturation des abcès et ainsi la résolution de la maladie
• Développement sous optimal de l’immunité?
- Indications d’un traitement antibiotique :
• Lors de SC aigus marqués, avant la formation d’abcès
• Lymphadénomégalie sévère entrainant une détresse respiratoire
• Lors de trachéotomie
• Purpura hémorragique
• Abcès métastatique (gourme bâtarde)
• État de porteur chronique
D) CHOIX ATB
- Antibiotique de choix : pénicilline
• 22,000 44,000 ui/kg IM q12h (dépocilline) ou;
• 22,000 44,000 ui/kg IV q6h (formulation sodique intraveineuse)
- Alternative possible si la compliance du cheval ne permet pas l’utilisation de pénicilline : ceftiofur longue action (6.6 mg/kg IM, nombre de doses selon l’évolution clinique)
- Ne pas utiliser de TMS même si l’antibiogramme indique une sensibilité, cet atb est inefficace in vivo - PX
- Taux de complication ≈ 20%
• Obstruction respiratoire «strangles»
• Neuropraxie -> hémiplégie laryngée, dysphagie
• Sinusite
• Pneumonie
• Abcès métastatique
• Purpura hémorragique
• Myosite
- Mortalité peut atteindre ≈ 8 10%
Gourme Abcédation métastatique :
- AKA
- Pathogénie
- Mortalité
- Forme appelée gourme bâtarde
- Dissémination via la circulation sanguine ou lymphatique les bactéries peuvent atteindre n’importe quel organe (colique et péritonite)
• Poumon
• Abdomen (mésentère)
• Foie
• Rein
• Rate
• Autres : cerveau, glande mammaire, gaine synoviale,… - Mortalité fortement augmentée
Gourme Purpura hémorragique :
- Quoi
- Prédisposition
- Causes
- SC
- Organes
- Dx
- Tx
- Px
- Vasculite secondaire à un dépôt de complexes immuns hypersensibilité de type III) s urvenant généralement 3 4 semaines après l’infection à Strep . equi
- Un titre sérologique élevé prédisposerait à cette condition ( (≥ 1 : 1600 1: 3 200)
- Plusieurs autres causes possibles :
• Vaccination contre S. equi
• Infection avec un autre pathogène
• Idiopathique - SC de vasculites
- Oedème sous cutané déclive
- Pétéchies /ecchymoses au niveau des muqueuses
- Abattement - Peut affecter d’autres organes
- TGI
- Poumon (toux, …)
- Muscle (douleur musculaire, boiterie) - Diagnostic
- Examens diagnostiques pour la gourme +
- Histopathologie de biopsies cutanées (lésions de vasculite
- Sérologie - TX
- Corticothérapie : Dexaméthasone 0.1 mg/kg initialement , avec diminution progressive de la dose sur 2 4 semaines
- Antibiothérapie pénicilline ) si la gourme est toujours active
- Soins de support : fluidothérapie , analgésie , faciliter l’alimentation , hydrothérapie , bandages des membres , gestion du décubitus - Pronostic
- Fatal si traitement tardif
- Mauvais si combiné à infarcti digestifs (colique)
Gourme : Vaccination
Utilité, contre-indications, effets adverses
- Absence de consensus sur l’utilité de vacciner contre cette maladie.
- Protection partielle
- Risque d’effets adverses - La vaccination doit être ciblée → protéger un cheval naïf (ex: changement d’écurie vers un endroit où la gourme est endémique)
- Contre indications
- Ne pas vacciner durant une épidémie active de gourme ( (↑ risque de complication immunologique)
- Chevaux ayant eu un épisode de gourme dans la dernière année ni les chevaux présentant des signes cliniques de la maladie risque de purpura hémorragique)
- Taux d’anticorps élevé contre la gourme - Effets adverses potentiels
A) Vaccin vivant atténué intra nasal
- Signes cliniques légers de gourme (signes potentiellement plus marqués chez les jeunes chevaux, ne pas utiliser chez les <1 an)
- Abcès à des sites d’injection ; ne pas administrer en même temps que d’autres vaccins ou autre procédure (castration, râpage dentaire, etc.)
- Purpura hémorragique
B) Vaccin intra musculaire (protéine M purifié)
- Possible abcès au site d’injection
- Purpura hémorragique
Gourme : Biosécurité
- Idéalement, quarantaine de 3 semaines de tout nouvel arrivant
- Lors d’une épidémie
• Isoler les chevaux malades
• Prendre la température des chevaux sains 2 fois par jour et isoler si présence de fièvre
• Lavage et désinfection systématiques ( S. equi est sensible à la plupart des désinfectants) de tous les équipements potentiellement contaminés
• Personnel dédié aux chevaux infectés
• Repos des pâturages potentiellement contaminés quelques semaines - Considérer les chevaux convalescents excréteurs pour 6 semaines après l’arrêt des signes cliniques
- Identifier et traiter les chevaux porteurs chroniques
• Vérifier la présence d’excrétion au plus tôt 3 semaines après l’arrêt des SC par endoscopie et prélèvements des poches gutturales chez tous les chevaux atteints et ceux en contact