Espaces préhilbertiens Flashcards
Définition d’un produit scalaire
Forme bilinéaire, positive (∀x∈E, (x|x) ≥ 0), définie et symétrique
En pratique, on montre une linéarité et la symétrie (au lieu de la bilinéarité et de la symétrie)
Produit scalaire usuel sur Mn(ℝ)
(A|B) = tr( tA*B )
Inégalité de Cauchy-Schwarz
(x|y) | ≤ ||x|| * ||y||
avec ||x|| = √(x|x)
Cas d’égalité : x et y sont linéairement dépendants
|| x + y ||²
|| x + y ||² = ||x||² + ||y||² + 2(x|y)
(Fᵢ)ᵢ famille orthogonale de sev de E (2 conséquences)
⊕Fᵢ (les Fᵢ sont en somme directe orthogonale)
∀i∈[|1; p|], xᵢ ∈ Fᵢ
Alors Σ||xᵢ||² = || Σxᵢ ||²
(F₁ , … , Fᵣ) sev de E
Équivalence avec ⊕Fᵢ
Cas de F₁⊕F₂
∀(x₁, _ , xᵣ) ∈ F₁ × … × Fᵣ , Σxᵢ = 0 => ∀i ∈[|1; r|], xᵢ = 0
F₁⊕F₂ <=> F₁∩F₂ = {0}
p projecteur : une équivalence et une implication
lien rang et trace
<=> pop = p
=> Im p ⊕ Ker p = E
=> rg p = tr p
p projecteur sur F parallèlement à G
q projecteur sur G parallèlement à F
qop = poq = 0
p + q = id
F sev de E tq E = F⊕(F⊥)
y ∈ E, x ∈ E : y = pF(x) (2 équivalences)
<=> y ∈ F et ∀z ∈ F, (x|z) = (y|z)
<=> y ∈ F et ∀z ∈ F, ||x-z|| ≥ ||x-y||
F sev de E tq E = F⊕(F⊥)
Distance de x à F
d(x, F) = || x - pF(x) ||
F sev de dim finie de E
(ε₁, _ , εᵣ) base orthonormale de F
Projection sur F de x ∈ E
pF(x) = Σ (x|εᵢ)εᵢ
(xᵢ)ᵢ orthogonale tq ∀i ∈ I, xᵢ ≠ 0 : conséquence
(xᵢ)ᵢ est libre
Orthonormalisation de Gram-Schmidt
(e₁, _ , eᵣ) famille libre de E (ε₁, _ , εᵣ) tq ε₁ = e₁ / ||e₁|| et ∀k ∈ [|2; r|], εk = ek - Σ( ek | εᵢ )*εᵢ / || ek - Σ( ek | εᵢ )*εᵢ || (on somme sur i de 1 à k-1) est orthonormale
F sev de dim finie de E
Deux implications avec F⊥
E = F⊕(F⊥) F = (F⊥) ⊥
Inégalité de Bessel
(eᵢ)ᵢ orthonormale, x ∈ E
La série Σ(eᵢ | x)² converge et la somme Σ(eᵢ | x)² ≤ ||x||²
Définition d’une suite totale
(un)n suite d’éléments de E est totale si E = Vect (un)n
u endomorphisme de E (euclidien) est (un automorphisme) orthogonal (définition + 3 équivalences)
u conserve le produit scalaire : (u(x) | u(y)) = (x|y)
<=> u conserve la norme ||u(x)|| = ||x||
<=> il existe B une base orthonormale tq (u(B)) soit orthonormale
<=> pour toute base orthonormale B, (u(B)) est orthonormale
M ∈ Mn(K) orthogonale (définition + 2 équivalences)
tM*M = In
<=> (C1, _ , Cn) est une base orthonormale de ℝⁿ
<=> il existe B et B’ deux bases orthonormales de E (euclidien de dim n) tq M soit la matrice de passage de B vers B’ (M = MB(B’))
Définition du produit mixte de (x₁, _ , xᵣ)
[x₁, _ , xᵣ] correspond au déterminant de (x₁, _ , xᵣ) dans une base orthonormale directe (il ne dépend pas de la base orthonormale directe choisie)
O(2)
SO(2)
O(2) = {Rθ, θ∈ℝ} ∪ {Σθ, θ∈ℝ} SO(2) = {Rθ, θ∈ℝ} Rθ = (cosθ -sinθ ) (sinθ cosθ ) Σθ = (cosθ sinθ ) (sinθ -cosθ )
Rθ * Rθ’
Σθ * Σθ’
Rθ * Rθ’ = R(θ+θ’)
Σθ * Σθ’ = R(θ-θ’)
M = MB(u) ∈ SO(3)
avec B une base orthonormale directe
Éléments caractéristiques de u
→ choisir ε₁ unitaire tq u(ε₁) = ± ε₁
- si -1 ∈ Sp(u)
→ tr u = 1 + 2cosθ
→ [ε₁, ε₂, u(ε₂)] = sinθ
ε₂ est choisi unitaire et orthogonal à ε₁
=> u rotation d’axe orienté par ε₁ et d’angle θ
F sev de E (euclidien), u ∈ O(E)
F stable par u
Alors (F⊥) est stable par u
E euclidien de dim r+1
x₁, _ , xᵣ) est libre (équivalence
x₁ ∧ _ ∧ xᵣ ≠ 0
E euclidien de dim r+1
(x₁, _ , xᵣ) est orthonormale
(x₁, _ , xᵣ, x₁ ∧ _ ∧ xᵣ) est une base orthonormale directe de E
u ∈ L(E) symétrique (définition)
E euclidien
∀(x, y) ∈ E², (u(x), y) = (x, u(y))
u ∈ L(E) symétrique (E euclidien)
F sev de E stable par u
Alors (F⊥) est stable par u
p projecteur
Équivalence avec p symétrique
<=> p projecteur orthogonal
Théorème spectral
E euclidien
u ∈ L(E) symétrique
Alors E est la somme directe orthogonale des sous espaces propres de u ( E = ⊕⊥[Eλ(u)], λ ∈ Sp(u) )
De plus il existe une base orthonormale propre pour u
Conséquence du premier point : u diagonalisable
Théorème spectral matriciel :
A ∈ Mn(ℝ) symétrique
Alors ∃P∈O(n) et D diagonale tq A = PDP⁻¹ = PD(tP)
Attention : la matrice est réelle
p projecteur orthogonal (définition + 1 propriété)
Si F admet un supplémentaire orthogonal alors c’est la projection sur F parallèlement à son supplémentaire
||x||² = || pF(x) ||² + || x - pF(x) ||²
u ∈ O(E) : conséquence pour Sp(u)
Sp(u) ⊂ {-1;1}
F, G deux sev de E supplémentaires
Symétrie par rapport à F parallèlement à G
∀x∈E, ∃(f,g)∈ FxG, x = f + g
s(x) = f - g
s∈L(E) symétrie : équivalence
<=> sos = id
Dans ce cas s est la symétrie par rapport à Ker(s-id) parallèlement à Ker(s+id)