Épanchement pleural Flashcards
Physiopathologie d’un EP ?
Liquide pleural = 5-20cc/j permet le glissement des feuillets pleurax l’un contre l’autre.
Résorbé par les stromas lymphatiques de la plèvre pariétale et médiastinale.
Si déséquilibre = pleurésie.
Différence transudat Exsudat ?
TRANSSUDAT = PAUVRE en protéines : < 25g/L
Anomalie mécanique (déséquilibre de pression hydrostatique et oncotique)
EXSUDAT = riche en PROTEINES, > 35g/L
Atteinte de la plèvre par agression inflammatoire infectieuse ou néoplasique
Entre 25 et 35g/L on utilise quels critères ?
Les critères de LIGHT =
si LDH > 200 UI/L c’est un EXSUDAT
sinon c’est un transsudat.
Décrire la clinique d’un EP ?
DT latérothoracique, dépendante de la respiration, exacerbée par le respiration ou la toux.
Dyspnée
Toux sèche au changement de position
Hyperthermie si aigue ou PAC
Syndrome pleural liquidien =
- silence auscultatoire
- matité à la percussion
- abolition des vibrations vocales
- souffle pleurétique à la partie haute des épachements abondants
Si pleurésie de < 500ml = examen physique normal.
Aspect à la RP ?
Opacité dense, homogène, non systématisée, effaçant les contours des éléments de
voisinage, non rétractile, limitée par une ligne bordante concave en haut et en dedans
Opacité totale d’un hémithorax si épanchement de grande abondance.
Le diagnostic différentiel avec une atélectasie pulmonaire se fait sur les signes de déviation
médiastinale :
–> vers l’opacité en cas d’atélectasie,
–> vers le côté sain en cas de pleurésie
(l’atelectasie ça aspire !)
Place du TDM ?
N’est pas indispensable en urgence pour affirmer le diagnostic.
Grand intérêt pour le repérage des poches cloisonnées.
Recherche de lésions associées orientant le diagnostic étiologique des exsudats.
- plaques pleurales
- nodule(s) ou masse(s) du parenchyme pulmonaire
Place de l’écho pleurale ?
Permet d’affirmer l’existence d’un épanchement liquidien : image anéchogène
Permet le repérage précis de l’épanchement, surtout quand il est cloisonné
Guide la ponction
Citer 3 cause de TRANSSUDATS ?
Insuffisance cardiaque G : bilatéral et symétrique.
Cardiomégalie, surcharge, comblement alvéolaire.
Cirrhose: unilatéral droit ou prédominance droite.
Indolore bien toléré
Syndrome néphrotique : bilatéral et symétrique.
diminution de la pression oncotique.
Citer les principales causes d’exsudat ?
- Néoplasique
- Infectieux
- Non tumoraux et non infectieux: embolie pulmonaire, pleurésie bénigne liée à l’amiante, liée à une maladie de système (lupus, PR)
Quels sont les 2 cas où on ne recommande pas la ponction pleurale DIAGNOSTIQUE en première intention ?
- Pleurésie de faible abondance (rapport B/R pas bon)
- insuffisance cardiaque gauche on ponctionne que si : épanchement unilatéral ou asymétrique, douleur ou fièvre, absence de modification après diurétiques)
Comment ponctionner ?
- orientée par l’examen clinique + repérage échographique
- patient confortablement installé, assis le dos rond
- en pleine matité
- au bord supérieur de la côte inférieure de l’espace intercostal
- trajet perpendiculaire à la paroi thoracique
- progression le « vide à la main » afin de repérer immédiatement l’entrée dans la cavité pleurale et d’arrêter la progression de l’aiguille
Quand ponctionner ?
En urgence si :
- épanchement fébrile -> la ponction est à visée étiologique et parfois évacuatrice si
épanchement parapneumonique
- mauvaise tolérance clinique -> la ponction est à visée évacuatrice
Rapidement dans les autres cas
Tout épanchement qui n’est pas franchement citrin et clair est a priori exsudatif : V ou F ?
VRAI
Que faire si pleurésie d’aspect hémorragique macro ?
Ne signe pas toujours un hémothorax car une quantité de sang relativement faible suffit à donner un aspect hémorragique
- dans un contexte post-traumatique : impose la mesure de l’hématocrite pleural
- en dehors d’un contexte post-traumatique : évoque en 1ère hypothèse un épanchement néoplasique
Vers quoi oriente une pleurésie lactescente ?
orientant vers un chylothorax (présence de chyle dans la plèvre, souvent due à une
rupture du canal thoracique).