endo 3) Hypothalamus Et Hypophyse Flashcards
1. Lors d’une section traumatique de la tige pituitaire, peut-on s’attendre à une élévation des taux plasmatiques d’une ou de plusieurs hormones hypophysaires ? Expliquer votre réponse en dessinant une boucle de rétrocontrôle.
La sécrétion de la majorité des hormones hypophysaires est stimulée par les hormones hypothalamiques (TRH, CRH, GHRH…).
La tige pituitaire relie l’hypothalamus à l’hypophyse, en cas de section de celle-ci, empêche donc le transfert des informations de l’hypothalamus vers l’hypophyse, on empêche l’hypophyse de sécréter des hormones hypophysaire => les taux plasmatiques des hormones hypophysaires concernés vont donc diminuer.
Les deux sécrétions hypothalamiques ayant un effet inhibiteur sont la SST et la dopamine.
La sécrétion de PRL est inhibée de façon tonique par la dopamine (libérée par les neurones dopaminergiques hypothalamiques). Il n’y a pas de régulation de l’axe par une hormone périphérique (pas de libération d’hormone périphérique au niveau du tissu cible). La PRL entraine alors un feedback négatif sur sa propre production.
Il y a une modulation de sécrétion de PRL par différents facteurs provenant de l’environnement et du milieu interne : en particulier élévation des œstrogènes, stress, succion.
Ainsi, lors d’une section traumatique de la tige pituitaire (déconnection hypothalamo-hypophysaire), la prolactine augmente. Il en est de même lors de la prise de médicaments à effet anti-dopaminergique. (Chlorpromazine)
2. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de : GHRH?
Effet sur GHRH : GHRH stimule la libération de GH et SST inhibe la libération de GH. Il y a un rétrocontrôle négatif par IGF-1 et GH via : inhibition (ou stimulation) des facteurs stimulateurs et stimulation (ou inhibition) des facteurs inhibiteurs. En cas de section de la tige pituitaire, le GHRH ne subit plus de rétrocontrôle inhibiteur, sa sécrétion est donc augmentée. Il n’y aura pas d’effet stimulateur donc il va juste s’accumuler.
2a. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de : prolactine?
Effet sur les taux de prolactine : La sécrétion de PRL est inhibée de façon tonique par la dopamine (libérée par les neurones dopaminergiques hypothalamiques). Il n’y a pas de régulation de l’axe par une hormone périphérique (pas de libération d’hormone périphérique au niveau du tissu cible). La PRL entraine un feedback négatif sur sa propre production. Il y a une modulation de sécrétion de PRL par différents facteurs provenant de l’environnement et du milieu interne : en particulier élévation des œstrogènes, stress, succion. Ainsi, lors d’une section traumatique de la tige pituitaire (déconnection hypothalamo hypophysaire), le taux de prolactine augmente. Il en est de même lors de la prise de médicaments à effet anti-dopaminergique.
2b. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de : TSH?
Effet sur TSH : TRH stimule la libération de TSH et SST inhibe la libération de TSH. Rétrocontrôle négatif par les hormones thyroïdiennes via : inhibition (ou stimulation) de facteurs stimulateurs et stimulation (ou inhibition) des facteurs inhibiteurs. Inhibition de la libération de TSH par dopamine et taux élevés de glucocorticoïdes. En cas de section de la tige pituitaire : la libération de TSH n’est plus stimulée par TRH, ni inhibée par SST. Il est encore inhibé en cas d’augmentation des hormones thyroïdiennes.
2c. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de : PTH?
Effet sur PTH : L’axe hypothalamo-hypophysaire ne régule pas la sécrétion de PTH, le taux de PTH est donc inchangé en cas de section de la tige pituitaire.
2d. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de ADH?
Effet sur ADH : L’ADH est préfabriquée au niveau de l’hypothalamus puis stockée et sécrétée au niveau de l’hypophyse postérieure. Une section traumatique de la tige pituitaire entrainera une absence de libération d’ADH par l’hypophyse postérieure. L’absence de libération d’ADH peut entrainer un diabète insipide central.
2e. Quel sera l’effet chez un adulte, d’une section traumatique de la tige pituitaire sur les taux de IGF-1?
Effet sur IGF-1 : GHRH stimule la libération de GH et SST inhibe la libération de GH. Il y a un rétrocontrôle négatif par IGF-1 et GH via : inhibition (ou stimulation) des facteurs stimulateurs et stimulation (ou inhibition) des facteurs inhibiteurs. En cas de section de la tige pituitaire, il n’y a plus de sécrétion cyclique (rythme circadien) et pulsatile (surtout nocturne) de GH qui était principalement contrôle par GHRH et SST. Le GHRH ne peut plus stimuler la libération de GH qui ne peut donc pas stimuler la libération dIGF-1. Le taux d’IGF-1 est donc diminué.
- Expliquer par une boucle de rétrocontrôle les différents niveaux de régulation de la concentration plasmatique d’IGF-1 / du cortisol / des hormones thyroïdiennes. Indiquer le niveau d’intervention des principaux facteurs inhibiteurs.
IGF-1
- IGF-1 a un effet inhibiteur et stimulateur sur l’hypothalamus et inhibiteur sur l’hypophyse.
- Une baisse d’IGF-1 entraine une augmentation de GH et GHRH et en même temps une baisse de la stimulation de SST qui provoque un retour à la normale.
- Une augmentation d’IGF-1 entraine une baisse de GH et GHRH et augmentation de la stimulation de SST qui provoque un retour à la normale.
Cortisol
- Le cortisol inhibe la sécrétion d’ACTH et de CRH pour maintenir stable sa concentration plasmatique. Il n’a pas d’effet stimulateur.
Hormones thyroïdiennes
- Les hormones exercent un effet inhibiteur sur l’hypothalamus et l’hypophyse. Si leur concentration plasmatique baisse cela entraine une augmentation de TSH et TRH et une baisse de stimulation de la SST.
- Si la concentration augmente, cela entraine un effet inhibiteur sur la TSH et TRH et un effet stimulateur de la SST.
3a. Expliquez par une boucle de rétrocontrôle les différents niveaux de régulation de la concentration plasmatique d’IGF-1 . Indiquez le niveau d’intervention des principaux facteurs inhibiteurs.
Régulation de la concentration plasmatique d’IGF1 : GHRH sécrétée par l’hypothalamus stimule la libération hypophysaire de GH (et SST inhibe sa libération). GH stimule la production hépatique d’IGF-1. Cette dernière permet la régulation de GH et de GHRH. Une augmentation de la concentration de IGF induit une inhibition de la synthèse de GH et de GHRH qui va alors inhiber la production de IGF-1. La sécrétion hypothalamique de GHRH est également inhibée par l’hyperglycémie et les acides gras libres. Elle est par
contre stimulée par la dopamine, les catécholamines, l’hypoglycémie, les hormones thyroïdiennes, le stress, le sommeil et l’arginine.
3b. Expliquer par une boucle de rétrocontrôle les différents niveaux de régulation de la concentration plasmatique du cortisol . Indiquer le niveau d’intervention des principaux facteurs inhibiteurs :
Régulation du cortisol : L’hypothalamus sécrète la CRH, qui va
stimuler au niveau de l’hypophyse antérieure la sécértion
d’ACTH. ACTH stimule à son tour la sécrétion de cortisol au
niveau de la zone fasciculée du cortex surrénalien, et inhibe la
sécrétion de CRH. Le cortisol inhibe la sécrétion d’ACTH (au
niveau de l’hypophyse) et de la CRH (au niveau de
l’hypothalamus) pour maintenir stable sa concentration
plasmatique. La stimulation de la sécrétion d’ACTH se fait par le
stress physique (chirurgie, traumatisme, infection, hémorragie),
stress psychologique (émotions), l’hypoglycémie, les cytokines pro- inflammatoires. L’ADH stimule la libération d’ACTH.
3c. Expliquer par une boucle de rétrocontrôle les différents niveaux de régulation de la concentration plasmatique des hormones thyroïdiennes. Indiquer le niveau d’intervention des principaux facteurs inhibiteurs :
Régulation des hormones thyroïdiennes : L’hypothalamus sécrète TRH qui va stimuler la libération hypophysaire de TSH. TSH va stimulée au niveau de la glande thyroïde la sécrétion des hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Le rétrocontrôle négatif se fait par le hormones thyroïdiennes qui vont inhiber la synthèse de TRH et TSH, permettant le maintient d’une concentration stable des hormones thyroïdiennes. La TSH est également inhibée par la dopamine, et des taux élevés de glucocorticoïdes.
4. Un individu sans antécédents médicaux particuliers est victime d’un traumatisme cérébral à l’issu duquel il développe une polyurie. Comment expliquer une telle situation ? Quelles sont les valeurs attendues de l’osmolalité plasmatique et de l’osmolalité urinaire ? Quelle est la valeur attendue de la natrémie sachant que le centre de la soif est préservé ?
La polyurie est un des signes cliniques correspondant au diabète insipide central dont une des causes se trouve être les traumatismes cérébraux par atteinte de l’hypophyse antérieure.
La valeur de l’osmolalité plasmatique peut être normale ou légèrement élevée (max 150mEq/L) et celle l’osmolalité urinaire va être diminuée car la concentration de l’urine est impossible.
La natrémie va rester normale ou augmenter légèrement car le centre de la soif étant préservé et fortement stimulé, il va compenser les pertes urinaires. Remarque : la balance du sodium étant préservée, le LEC aura un volume normal.
L’hypothalamus (forme la partie ventrale du diencephale) est un centre…
… d’intégration qui reçoit les différents signaux (internes/environnementaux/du SNC)
Il peut être considéré comme un relais entre SNC et syst endocrine
Intervient dans l’homéostasie de l’organisme (régule système endocrinien → cplx hypothalamo-hypophysaire).
NB: les neurones magnocellulaires hypothalamiques synthétise ADH et ocytocine→ hypophyse post
L’hypophyse est une glande…
… endocrine, sous le contrôle de l’hypothalamus.
Avec deux parties à origine embryologique différentes:
-
hypophyse antérieure (origine épithéliale):
- trois lobes (distal/intermédiaire/tubéral)
- hormones:
- GH et PRL
- POMC → ACTH…
- TSH, FSH, LH
-
hypophyse postérieure (origine neurale):
- trois parties (lobe nerveux/tige pituitaire/éminence médiane)
- (stockage) hormones:
- ADH
- ocytocine
V/F L’hypophyse postérieure n’est pas une glande endocrine
VRAI
Il s’agit plutôt d’un site de stockage et de libération de neurohormones préfabriquées au niveau hypothalamique (ADH et Ocytocine : petides de 9AA)
Les neurones magnocellulaires sont…
… des neurones hypothalamiques (neurone supraoptique et paraventriculaires) responsables de la synthèse hypothalamique d’ADH et d’ocytocine.
Les axones des neurones magnocellulaires forment l’hypophyse postérieur (et dès lors le tractus hypothalamo-hypophysaire-