Éléments de psychanalyse Flashcards

1
Q

Pourquoi s’intéresser à la psychanalyse?

A

L’objectif est de comprendre l’être humain et ses comportements. La construction de vos pensées et celles des autres…

  • Déjà une indication de prudence et d’humilité???

L’objectif de prédiction… C’est possible? Ça sert à prévenir ou à soulager quoi? À protéger (soi, l’autre, la société)? Être mieux? Mieux comment?

Il fallait bien commencer quelque part et avoir le courage de commencer. Parler de l’autre entraîne le risque de se faire critiquer et de s’autocritiquer. Est-ce une source d’angoisse???

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2
Q

Qu’est-ce que la fenêtre de Johari?

A

Ça nous fait nous questionner sur si on est vrm conscient.

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3
Q

Qu’est-ce que la psychanalyse?

A

Une théorie de l’esprit humain

Une pratique thérapeutique ( Sigmund Freud entre 1885 et 1939)

Elle a 4 grands domaines d’application:

  1. Théorie de la façon dont fonctionne l’esprit
  2. Méthode de traitement des problèmes psychiques
  3. En tant que méthode de recherche
  4. Comme une façon de voir les phénomènes culturels et sociaux comme la littérature, l’art, les films, les spectacles, la politique, les groupes, le travail.
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4
Q

Quelles ont été les grandes découvertes de Freud?

A

Freud et patients hystériques: les symptômes incarnaient un sens qui était simultanément caché􀀀 et révélé

  • Mind = body, corps = esprit???

Tous les symptômes névrotiques étaient des messagers portant un contenu psychique refoulé􀀀 - donc inconscient

Freud a donc développé la «talking cure», (cure par la parole); qui a révolutionné l’interaction entre le patient et le thérapeute

  • Freud voyait ses patients six jours par semaine, alors qu’ils étaient allongés sur un divan
  • Les patients étaient invités à dire ce qui traversait leur esprit; ses patients ont conduit Freud, avec les associations libres, les rêves, les lapsus, les actes manqués
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5
Q

Quels sont les nouveaux concepts de la psychanalyse?

A

L’inconscient: la vie psychique va au-delà de ce dont nous sommes conscients, au-delà􀀀 de ce qui est préconscient i.e. que nous pourrions en prendre conscience lorsque nous avons esssayé de penser à elle.

Donc, une grande partie de notre esprit est inconsciente, et cette partie est accessible uniquement avec la psychanalyse

Les expériences de la petite enfance sont un amalgame de fantasmes et de réalité. Elles sont caractérisées par des souhaits passionnés, des pulsions « sauvages », et des angoisses infantiles. Ainsi, les premiers désirs et les craintes se traduisent par des conflits qui, là où ils ne peuvent pas être résolus, sont réprimés et deviennent inconscients.

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6
Q

Quelles sont les particularités de l’insconscient?

A
  • Son noyau est constitué par des représentants de la pulsion qui veulent décharger leur investissement, donc par des motions de désir
  • Dans l’inconscient il n’y a « ni négation, ni doute, ni degré dans la certitude »
  • Ces notions ne sont introduites, dit Freud, que « par le travail de la censure entre Inconscient et Préconscient
  • C’est le processus primaire qui règne dans l’inconscient
  • Déplacement et condensation sont les mécanismes principaux qui y sont à l’oeuvre
  • Les processus inconscients sont « intemporels, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas ordonnés dans le temps, ne sont pas modifiés par l’écoulement du temps, n’ont absolument aucune relation avec le temps »
  • Ces processus ne sont soumis qu’au principe de plaisir, et n’ont aucun égard à la réalité
  • Au total
    • L’inconscient est structuré comme un langage
    • « Absence de contradiction, processus primaire (mobilité des investissements), intemporalité et substitution à la réalité extérieure de la réalité psychique ».
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7
Q

En quoi consiste le principe du plaisir?

A

C’est le guide du fonctionnement de l’appareil psychique. On cherche le plaisir et à éviter le déplaisir. On nait avec ce principe.

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8
Q

En quoi consiste le principe de réalité?

A

La capacité d’ajourner la satisfaction pulsionnelle.

L’origine du Principe de Réalité se retrouve dans la déception, la contrariété. Le Principe de Réalité ne remplace pas le principe de plaisir, il en est la continuité.

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9
Q

Que sont les rêves?

A

Les rêves sont des accomplissements de souhaits.

Le plus souvent ils expriment l’accomplissement de désirs ou de fantasmes sexuels infantiles. Parce qu’ils apparaissent déguisés (comme des scènes absurdes, étranges ou incohérentes), ils nécessitent une analyse pour révéler leur signification inconsciente. Freud appelait l’interprétation des rêves la voie royale vers l’inconscient

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10
Q

Qu’est-ce qu’un lapsus?

A

C’est un mot inattendu, qui surgit de la bouche d’un individu tout à fait par surprise. Il n’est pas le mot que consciemment il avait prévu de dire et trahit le désir inconscient du sujet.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un acte manqué?

A

C’est un acte ou action inattendus, qui vient contrarier l’acte ou l’action que consciemment l’on avait projeté de faire. Exemple :

  • rater le train que l’on avait prévu de prendre pour un voyage auquel on tenait beaucoup.
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12
Q

Qu’est-ce que la libre association?

A

Ça dé􀀀crit l’émergence de pensées, sentiments et fantasmes quand ils sont désinhibés par des restrictions via la peur, la culpabilité et la honte

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13
Q

Qu’est-ce que le refoulement?

A

La force qui maintient les fantasmes inconscients « dangereux » liés à des parties non résolues propres aux conflits de l’enfance.

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14
Q

Qu’est-ce que la sexualité infantile?

A

La sexualité, au sens freudien du terme, est à distinguer de la génitalité à entendre comme liée à l’effectuation de l’acte sexuel. Ce sont différentes fonctions liées au plaisir qui prendraient dans un second temps une valeur sexuelle et qui expliquent le refoulement affectant la représentation de la pulsion.

La sexualité infantile est une sexualité établie par Freud à partir des reconstructions proposées par les cures d’adultes

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15
Q

Qu’est-ce que la pulsion?

A

La pulsion n’est pas l’instinct. Pour Freud c’est un concept-limite entre le psychique et le somatique. Elle se définit par un certain nombre de caractéristiques :

  1. La poussée
    • « le facteur moteur » qui fait que « toute pulsion est un morceau d’activité »
  2. Le but
    • C’est toujours la satisfaction, à savoir la diminution de l’état d’excitation. Des voies diverses peuvent y conduire
  3. L’objet
    • C’est « ce en quoi ou par quoi la pulsion peut atteindre son but. Il est ce qu’il y a de plus variable dans la pulsion, il ne lui est pas originairement lié ».
    • Ce peut être un objet étranger, une partie du corps propre, il peut être remplacé à volonté. Lorsque objet et pulsion sont particulièrement liés, on parle alors de fixation.
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16
Q

Qu’est-ce que la névrose?

A

Pour Freud, la névrose n’est ni une tare héréditaire, ni un signe de dégénérescence, ni un effet du vice.

C’est l’expression de conflits inconscients qui empêchent celui qui en est le sujet de vivre normalement.

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17
Q

Qu’est-ce que le complexe d’OEdipe?

A

Le complexe de base de toutes les névroses.

L’enfant de quatre à six ans devient conscient de la nature sexuelle de la relation entre les parents, dont il est exclu. Sentiments de jalousie et de rivalité surviennent et doivent être triés, ainsi que les questions de savoir qui est mâle et femelle, qui peut aimer et se marier à qui, comment sont faits les bébés et comment ils naissent, et ce que peut faire ou non l’enfant par rapport à l’adulte.

La résolution de ces questions difficiles va façonner le caractère de l’esprit des adultes et le surmoi.

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18
Q

Qu’est-ce que la compulsion de répétition?

A

Au niveau de la psychopathologie concrète, processus incoercible et d’origine inconsciente, par lequel le sujet se place activement dans des situations pénibles, répétant ainsi des expériences anciennes sans se souvenir du prototype et avec au contraire l’impression très vive qu’il s’agit de quelque chose qui est pleinement motivé dans l’actuel.

(Comme c’est arrivé à mon père… à ma mère…Pourtant, je m’étais dit que ça ne m’arriverait pas.)

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19
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A

La tendance omniprésente de l’esprit humain à voir et à identifier de nouvelles situations dans les modèles d’expériences antérieures.

En psychanalyse, le transfert se produit quand un patient appréhende l’analyste comme une figure parentale, avec qui il peut revivre les grands conflits infantiles ou les traumatismes, comme s’il s’agissait de la relation originaire enfant- parent.

20
Q

Quels sont les 3 points de vue de Freud par rapport au psychisme?

A

Les 3 points de vue sont étroitement liés, fonctionnent ensemble. L’appareil psychique agit sur l’énergie (e.g. libido) qui le traverse par un jeu de forces et de conflits.

  1. Topique (le psychisme s’organise en territoires et en systèmes)
  2. Economique (il y a une énergie psychique qui circule)
  3. Dynamique (c’est l’étude des forces et des conflits psychiques)
21
Q

En quoi consiste la “première topique” selon Freud?

A

Conscient:

  • chargé d’enregistrer les informations venant du monde extérieur et de percevoir les sensations intérieures de plaisir ou déplaisir;
  • le lieu des processus de pensée ou processus secondaires (raisonnement, souvenirs). Il obéit au principe de réalité.

Inconscient:

  • réservoir des pulsions.
  • Les pulsions sont libres et très mobiles (processus primaires). Elles tendent à faire irruption dans la conscience et à se décharger dans des conduites;
  • obéit au principe de plaisir.

Préconscient:

  • contient des représentations qui ne sont pas présentes à la conscience mais peuvent le devenir.

Il existe une frontière entre les différents territoires, une censure qui empêche l’énergie et les représentations de circuler librement. Ne laisse passer les désirs inconscients qu’après les avoir transformés ou déguisés. Sinon, elle les refoule.

22
Q

En quoi consiste la deuxième topique de Freud?

A

Il y a 3 instances: Moi, Ça, et Surmoi, soient 3 entités qui rentrent en conflit à l’intérieur du psychisme.

Ça

  • correspond à l’inconscient, c’est le lieu des pulsions (de vie, de mort ou pulsions sexuelles), « la partie obscure, impénétrable de notre personnalité »
  • Régit par les processus primaires et le principe de plaisir, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas la logique, ni la contradiction, ni la négation;
  • le temps n’existe pas pour lui et il ignore les jugements de valeur, le bien, le mal, et la morale

Moi

  • doit composer entre les exigences pulsionnelles du ça, les contraintes de la réalité extérieure et les exigences du surmoi.
  • sorte de médiateur chargé d’assurer la stabilité et de l’identité de la personne.
  • Il regroupe le Conscient et le Préconscient (de la première topique). Mais le moi a aussi une partie inconsciente

Surmoi

  • se construit à partir des exigences et des valeurs parentales. Il se met en place au moment du complexe d’OEdipe.
  • Il a une fonction de morale et de censure. Il a aussi une fonction d’autoconservation et d’Idéal.
  • Surmoi = tu dois… (Sinon sentiment de culpabilité). Idéal du moi = tu devrais… (Sinon sentiment d’infériorité)
23
Q

En quoi consiste le point de vue économique de Freud?

A

L’appareil psychique est traversé par une énergie. Cette énergie provient du ça où elle circule librement (processus primaire). La quantité d’énergie présente s’appelle aussi l’affect. Il existe plusieurs types d’énergies psychiques, avec des qualités différentes.

L’énergie qui régit les phénomènes psychiques de la vie sexuelle (au sens large) s’appelle la libido. Pour accéder au système Préconscient et Conscient, l’énergie doit être liée à une représentation (processus secondaire). La représentation, c’est l’élément de base des composants de l’appareil psychique. Elle désigne les traces mnésiques issues d’un refoulement et dont les affects liés continuent vraisemblablement d’être actifs, car ils en sont séparés, constituant ainsi les symptômes du refoulement.

Freud distingue les représentations de chose des représentations de mots. Si les premières sont actives dans l’inconscient ou le préconscient sous forme d’images essentiellement, elles doivent, pour être rendues inactives, être verbalisées, donc transformées en représentations de mots.

L’objet :

  • La personne (réelle ou imaginaire) vers laquelle se dirige l’amour et le désir. C’est la personne visée par les pulsions d’une autre. L’objet peut-être réel ou fantasmatique.

La relation d’objet :

  • est la relation qu’entretient une personne (un sujet) avec son entourage. Cette relation d’objet est en grande part fantasmatique (imaginaire), c’est-à-dire faite de représentations qui modifient l’appréhension de la réalité et du lien à l’autre. (Ex. la relation au médecin).

La libido peut donc se fixer, se retirer ou passer d’un objet à un autre (ou d’une représentation à une autre). On parle d’investissement libidinal. (C’est qui nous fait mal quand notre blonde ou notre chum nous laisse…)

24
Q

En quoi consiste le point de vue dynamique de Freud?

A

La pulsion :

  • une tension qui prend sa source dans le corps et qui a pour but un objet apportant une satisfaction.
  • La pulsion se transforme en une excitation pour le psychisme qui doit la réduire et l’éteindre pour retrouver son équilibre (ex. vérification obsessionnelle).
  • Les objets de la pulsion sont multiples et ne se limitent pas à la recherche d’un partenaire sexuel.

On distingue les pulsions de vie (Eros) qui visent la conservation de la vie, du plaisir. Les pulsions de mort (Thanatos) qui tentent de détruire le travail des pulsions de vie. Tournées vers l’intérieur elles visent l’autodestruction (suicide, anorexie), tournées vers l’extérieur elles visent la destruction et l’agression.

Tout le monde possède en soi ces pulsions et l’équilibre de la personnalité va dépendre de l’équilibre entre les poussées pulsionnelles et la réponse de l’appareil psychique.

Le refoulement :

  • Il permet d’éviter un conflit entre le Moi et le Ça en rejetant dans l’inconscient la pulsion inacceptable.

Ces éléments refoulés peuvent revenir sous diverses formes comme les lapsus, les actes manqués, les rêves, mais aussi sous forme de symptômes (angoisses, obsessions…). Ils nécessitent d’être analysés en psychothérapie pour que le souvenir dont ils sont issus revienne à la conscience de manière à ne plus être douloureux pour le sujet.

Le symptôme :

  • En médecine, le symptôme est signe révélateur de la maladie et de découvrir ce dont souffre le malade, puis essayer de le guérir. En psychanalyse, le symptôme révèle un conflit psychique inconscient.
  • Il ne s’agit donc pas d’éradiquer le symptôme mais d’en comprendre le sens car il vient parler à la place du sujet. Sous l’effet de la psycho-analyse, le symptôme va se modifier de sorte à ne plus être source de douleur.
25
Q

Quelles sont les indications de la psychanalyse?

A
  • Problèmes psychiques récurrents qui entravent leur potentiel de connaître le bonheur avec leurs partenaires, familles et amis aussi bien que les succès et l’accomplissement dans leur travail et les tâches ordinaires de la vie quotidienne
  • Angoisses, inhibitions et dépressions souvent les signes de conflits intérieurs.
  • Difficultés dans les relations
  • Racines de ces problèmes vont souvent plus loin que la conscience normale

Une fois venus à la conscience, ces conflits ont pu être analysés, et les symptômes se sont alors dissous.

  • Procédé de l’association libre est devenu non seulement une méthode puissante de traitement, mais aussi un outil efficace pour l’étude de la psyché humaine, conduisant à l’élaboration d’une théorie psychanalytique toujours plus sophstiquée sur la façon dont fonctionne l’esprit. Au cours des dernières année, des études conjointes et comparatives ont vu le jour dans le nouveau domaine de la neuro-psychanalyse
  • 4-6 rencontres par semaine sur plusieurs années
26
Q

Quels sont différentes formes de traitements psychanalytique?

A

La psychanalyse est appliquée sous diverses formes. Le traitement psychanalytique classique conçu pour accueillir au mieux les capacités d’un patient né􀀀vrotique adulte qui est raisonnablement bien adapté􀀀 aux exigences de la vie et du travail.

  • Également appliquable à une gamme plus large de la psychopathologies (champ élargi), par exemple, les graves troubles de la personnalité narcissique et borderline, les dépendances…
27
Q

Qu’est-ce que la psychothérapie psychanalytique?

A
  • Plus brève (1-2 ans)
  • 1-2 rencontres par semaine
  • Accent sur les focus
  • Objectifs limités
  • Si Thérapies brèves (6-8 séances), on n’entre pas dans l’analyse du transfert…
28
Q

Qui est Alfred Adler?

A

Adler, fondateur de la psychologie individuelle, l’inventeur du complexe d’infériorité

Il voit dans le sentiment social un phénomène ayant des racines biologiques qui se développe à la naissance dans la relation mère-enfant pour s’étendre ensuite aux autres membres de la famille et à la société. Il ne s’agit donc pas d’une socialisation de la libido Il propose une « théorie organique de l’infériorité et de la surcompensation »

29
Q

Qui est GG Jung?

A

Jung, le grand rival de Freud, attiré par le surnaturel, fondateur de la psychologie analytique. Jung distinguait autant de complexes qu’il y a de situations traumatisantes, de troubles et de gènes possibles pour l’individu. Jung réhabilite la notion d’« âme », qui chez lui désigne la psyché. Jung appelle « soi »

C’est un conflit actuel entre des motions opposées (vouloir et ne pas vouloir) qui est responsable des troubles que connaît le sujet : la libido (énergie psychique) régresse et va activer des contenus psychiques infantiles et des représentations universelles (des archétypes)

Deux mots latins animus (« esprit ») et anima (« âme ») pour désigner respectivement la part masculine de la femme et la part féminine de l’homme

  • « persona » le masque social. Il est dangereux pour un individu de s’identifier à sa persona.
  • Utilise les termes extraverti ou introverti…
30
Q

Qu’est-ce que l’ego-psychologie?

A

Anna Freud (1895-1982), et d’autres ont centré leur attention sur le fonctionnement du Moi conscient et inconscient, sur son rôle particulier dans les défenses inconscientes et leur effet inhibiteur sur les processus psychiques.

31
Q

Quelles sont les 2 principales classifications des mécanismes de défense?

A

Deux principales classifications ont été proposées

1) La première classe les mécanismes de défense en fonction de leurs effets plus ou moins adaptatifs

  • La classification la plus habituelle distingue les défenses matures, les défenses névrotiques ou intermédiaires et les défenses immatures en fonction de leur niveau adaptatif
    • Les défenses matures contribuent à la santé psychique et physique
    • Les défenses névrotiques d’abord liées aux névroses où elles sont prédominantes sont maintenant plutôt appelées défenses intermédiaires car elles sont utilisées par chacun d’entre nous
    • Les défenses immatures, quand elles prédominent, sont liées aux troubles de la personnalité, aux troubles psychiatriques, comme les dépressions graves ou les psychoses

2) La seconde les classe en fonction de leur cible principales, les émotions ou les pensées

32
Q

Quels sont des exemples de mécanismes de défense?

A

Répression

opération psychique qui tend à faire disparaître de la conscience un contenu déplaisant ou inopportun : idée, affect, etc. En ce sens, le refoulement serait un mode particulier de répression

Refoulement

opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (pensées, images, souvenirs) liées à une pulsion

Déni

mode de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d’une perception traumatisante

Formation réactionnelle

Attitude ou habitus psychologique de sens opposé à un désir refoulé, et constitué en réaction contre celui-ci (pudeur s’opposant à des tendances exhibitionnistes par exemple)

Projection

opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments , dans le but de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle

Idéalisation

l’opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu’un d’autre ses propres sentiments , dans le but de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle

Rationalisation

permet à la personne de tolérer des attitudes émotives et des expériences pulsionnelles (qu’il/elle redouterait ordinairement) chaque fois qu’il/elle peut les justifier comme « raisonnables » logiquement ou acceptables moralement, ou les deux à la fois

Clivage

le mécanisme de clivage répond au besoin de maîtriser l’angoisse par deux réactions simultanées et opposées, l’une cherchant la satisfaction, l’autre tenant compte de la réalité frustrante

Identification projective

le fait de projeter sur un objet des caractéristiques du soi pour s’y reconnaître. Peut devenir pathologique re: consiste à prendre posssession de cet objet (qui peut être une personne) dans une tentative de contrôle et d’annihilation de cet objet dont les caractéristiques propres sont alors niées

33
Q

Qui est Mélanie Klein?

A

Mélanie Klein (1882-1960) conceptualise la petite enfance comme débutant avec les pulsions primitives qui sont expérimentées dans les relations à l’objet

La pulsion de mort dirigée vers l’intérieur est vécue comme une force attaquante, provoquant angoisses de persécution et peur de l’anéantissement, qui est située (projetée) hors de soi et conduit à des pulsions destructrices dirigées vers l’objet frustrant (mauvais sein) suivies par la crainte de représailles. En revanche, l’objet satisfaisant (bon sein) est idéalisé, et par protection, clivé du mauvais objet.

Cette première phase est appelée la position schizo-paranoïde, “SchP”, caractérisée par le clivage, le déni, l’omnipotence et l’idéalisation ainsi que par la projection et l’introjection. La capacité d’intégration croissante du Moi conduira aux angoisses dé􀀀pressives.

Les pulsions destructrices ont endommagé le bon objet / sein, et susciteront le désir de réparation. Cette deuxième phase est appelée position dépressive, “D”

Les kleiniens contemporains ont reconnu que ces phases ne sont pas limitées à la petite enfance, mais elles forment une dynamique continue dans l’esprit, le circuit alternatif SchP⇔D

34
Q

Qui est Jacques Lacan?

A

Jacques Lacan (1901- 1981), et ses idées (l’importance de lu langage, le phallus, le désir et l’autre, et ses concepts de l’imaginaire, du symbolique et du réel[inaccessible] )

L’appel pour un retour à Freud a lancé un sérieux débat sur l’élaboration des concepts de base de Freud, et a établi le rôle primordial de la métapsychologie freudienne dans la compréhension de la psyché humaine

  • Promotion d’une nouvelle conception de la théorie de la séduction, l’accent mis sur les pulsions de vie ou de mort, et la théorie du narcissisme dans ses diverses fonctions.
  • La reconnaissance de l’importance de la théorie des pulsions a mis l’accent sur la sexualité, la subjectivité􀀀, le langage du désir et la fonction structurelle du complexe d’OEdipe, en particulier en ce qui concerne la position du tiers et de la tiercité. Cela a conduit à l’idée d’un processus tertiaire, dans lequel les processus inconscients (primaires) et conscients (secondaires) coexistent et sont combinés de façon créative
35
Q

Quelles sont les caractéristiques de la théorie de l’attachement?

A

Il y a un lien existant entre l’enfant et le parent (« bonding »), et ce lien est indépendant de la satisfaction des besoins.

Il y a une valeur de survie de l’espèce

Précurseurs de ce lien

  • Chez l’enfant
    • Développement des sens à la naissance… e.g. le bébé reconnaît les phonèmes…
    • Intérêt visuel / Focus visuel
  • Disponibilité chez le parent (caring… re: « Il est beau le bébé… Oui, il est beau…)
    • Intérêt
    • Exagération des expressions

Ce lien est recherché en situation de besoin.

  • Exploration = Normalité
  • Besoin= Sécurité / Survie
  • Rapprochement = Sécurité

Le besoin de sécurité implique une recherche du réconfort auprès du parent. La présence du parent entraîne sécurité si prévisibilité / Disponibilité / Sensibilité / constance de l’objet

  • Besoin réel de l’enfant / Disponibilité réelle du parent / Réaction physiologique

Un lien dans la réalité

Cela amène la création d’une base de sécurité: 1) Protection; 2)Socialisation. Ça créer aussi une référence « interne » favorisant la réassurance en cas d’insécurité.

Évaluation de comportement caractérisé entre 12 et 18 mois

  • Strange situation test d’Ainsworth
36
Q

Quels sont les 3 critères pour repérer une figure d’attachement?

A
  1. Personne qui prend soin physiquement et émotionnellement de l’enfant
  2. A une présence importante et régulière dans sa vie
  3. L’investit émotionnellement (investissement réciproque enfant-adulte?)
37
Q

Quel est le lien entre l’attachement-sécurité et la personnalité?

A

L’attachement contribue à la survie de l’enfant en assurant sa protection par des adultes (On verra avec les Stades d’Erickson…). Il a un rôle majeur dans la régulation de son fonctionnement psychophysiologique (re: axe du stress)

Développement optimal de la mentalisation, centrale dans les relations sociales. L’attachement facilite le développement des compétences personnelles du petit grâce au phénomène de base de sécurité.

38
Q

Quels sont les éléments activateurs ou extincteurs du système d’attachement?

A

Éléments activateurs:

  • Toutes conditions indiquant un danger ou entraînant un stress
  • Facteurs internes: fatigue, douleur, émotions négatives
  • Facteurs externes: p.ex. lieu étranger, situation nouvelle, solitude)

Éléments extincteurs :

  • Terminaison de l’activation du système i.e. avec la proximité de la figure d’attachement ou à son accessibilité
39
Q

Quels sont les 4 principaux styles d’attachement?

A

1. Sécure (B)

  • Équilibre entre recherche de proximité de la « base de sécurité » et l’exploration de l’environnement (objets, pairs, etc)

Insécure

2. Évitant-Insécure (A): évitement, hostilité

3. Ambivalent-Insécure (anxieux) (C): résistance, ambivalence, colère, agrippement excessif et non rassurant

4. Désorganisé-Insécure (D): désorganisation

40
Q

Quels sont les exploits de Franz Gabriel Alexander?

A

Il croit en une identité évolutive entre processus psychiques et physiologiques et cherche à comprendre l’articulation organique du psychique et du somatique.

Les recherches de l’École de Chicago n’ont pas véritablement abouti, dû à une hypothèse qui voulait rapporter des syndromes psychosomatiques à des conflits spécifiques (re: Holy 7)

Franz Gabriel Alexander met néanmoins l’accent sur le lien structurel entre maladie et organisation psychique que l’École de Paris (Marty et de M”Uzan) affinera avec les notions de fonctionnement mental et de somatisation

41
Q

En quoi consiste la psychologie du self de Heinz Kohut?

A
  1. Elle focalise sur le sens du soi de l’individu en particulier à l’égard de l’élaboration et de la régulation du narcissisme.
  2. Elle souligne le rôle nécessaire du parent donneur des soins (et plus tard de l’analyste) à refléter avec empathie les états du self de l’enfant et de permettre ainsi des transferts idéalisés de type alterego / gémellité􀀀, portant l’enfant (le patient plus tard) comme un objet-soi, jusqu’à ce que l’enfant ait intériorisé ses fonctions de régulation.
  3. Les troubles narcissiques correspondaient à un arrêt de développement et non à une forme pathologique du narcissisme. L’attitude empathique du thérapeute pourra permettre le dé􀀀veloppement du narcissisme i.e. de se poursuivre et de dépasser les fixations issues des expériences de l’enfance.

Le Self :

Ensemble des représentations de soi contenues dans le Moi. Contenu de l’appareil psychique, plus proche de l’expérience que ne l’est l’Ego (le Moi)

Narcissisme :

Investissement des représentations de soi (et non pas investissement du Moi).

Le narcissisme est une relation d’objet, distincte de l’amour d’objet. C’est l’investissement d’un objet au statut particulier, appelé selfobjet, à savoir un objet au service du self.

Le narcissisme prend deux configurations (plus tard, Kohut dira deux composantes) :

  1. Le Self grandiose
  2. L’Imago parentale idéalisée

Kohut découvre que le narcissique opère un transfert, et est donc un candidat à l’analyse psychanalytique, mais ce transfert est spécifique par son mode et par son statut.

Ce transfert narcissique a deux formes possibles :

  1. Le transfert idéalisant (« Tu es parfait, et je fais partie de toi »)
  2. Le transfert en miroir (« Je suis parfait et j’ai besoin que tu le confirmes »).
    • Il existe trois formes du transfert en miroir :
      • Transfert fusionnel
      • Transfert en alter ego
      • Transfert en miroir proprement dit

On peut comprendre l’impact sur le contre-transfert…

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Q

Qui est Otto F. Kernberg?

A

Le concept de relations d’objet est aussi au coeur des travaux d’Otto F. Kernberg sur l’organisation de la personnalité, ses troubles et ses traitements.

Pour Kernberg, les relations d’objet constituent les fondements mêmes (les building blocks) des structures psychiques qui déterminent profondément les comportements humains ; elles sont composées d’une représesentation de soi et d’une représentation d’autrui (l’objet), les deux étant liées par un affect, un désir ou une pulsion. Une relation d’objet forme donc un composite complexe de perceptions, de pensées, de sensations, de fantaisies, de dé􀀀sirs et d’émotions qui s’activent automatiquement pour interpréter et déterminer les comportements et attitudes relationnels.

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Q

Qui est Peter Fonagy?

A

Il travaille avec pts TPL et découvre les difficultés de l’approche psychanalytique avec cette clientèle. Il s’intéresse donc au travail de Mélanie Klein et de Winnicott sur la relation d’objet et l’attachement. Cela l’amène à conceptualiser l’importance de la mentalisation et la relation patient-thérapeute.

Il créer le Mentalization-Based Treatment (MBT) des pts avec TPL. Avec Bateman, il développe l’approche pour personnalité antisociale, abus de substances, TCA, et mères à risque… Re: problème au niveau du soi social (social self) et des relations avec l’environnement social.

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Q

Quelles sont les 8 étapes du développement humain selon Erickson?

A
  1. Confiance versus Méfiance fondamentale. De 0 à 1 an.
  2. Autonomie versus Honte et Doute. De 1 à 3 ans.
    • Pendant cette étape, l’enfant acquiert l’autonomie pour se déplacer d’un endroit à un autre. Taper ou pleurer sont son langage pour obtenir ce qu’il veut.
  3. Initiative versus Culpabilité. De 3 à 6 ans.
    • S’il y a bien quelque chose qui distingue un enfant à ce moment, c’est l’initiative. Surtout pendant les jeux, il découvre les rôles les plus significatifs pour lui et il les représente.
  4. Travail versus infériorité. De 6 ans à l’adolescence.
  5. Identité versus confusion de rôle. Pendant l’adolescence.
  6. Intimité versus isolement. Le jeune adulte.
  7. Générativité versus stagnation. Le désir à l’âge mûr de fonder et de guider les nouvelles générations.
  8. Intégrité versus désespoir. L’ultime âge de la vie…
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Qui est Aaron Temkin Beck?

A

C’est un psychiatre américain. Il est considéré comme le père de la thérapie cognitive comportementale

Triade dépressive:

Les facteurs alimentant de la dépression majeure, soit des idées négatives sur soimême (1), le monde (2) et le futur (3).

Il décrit les schémas cognitifs qui sont des représentations mentales abstraites qui résument de façon structurée des événements, des objets, des situations ou des expériences semblables. Il est psychanalyste de formation initiale.

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Qui est Albert Ellis?

A

C’est un psychologue américain. Il développe l’Approche Émotivo-Rationnelle. Celle-ci nécessite que le thérapeute aide son patient à comprendre et à agir selon cette compréhension que sa philosophie personnelle contient des croyances qui sont source de ses souffrances émotionnelles. Le tx travaille à changer activement les croyances et comportements limitants du patient en démontrant leurs irrationalités et leurs rigidités. Il rattache les problèmes à des croyances de base.

Il a aussi une formation de base comme psychanalyste.