discipline infirmière Flashcards
1
Q
Période de développement des savoirs en soins infirmiers dans le monde occidental
A
- préhistoire: femme “care,” homme “cure”
- “guérison” folklorique, spirituelle, naturelle et religieuse
- Influence de Nightingale
- Modernité: science objective, performance et capitalisme
- postmodernité: enquête qualitative et critique, justice sociale -> critique de la condition moderne du soigné et de soignant
2
Q
Avant Nightingale [1 question]
A
- guérisseurs folkloriques, religieux, païens, “sorcières”
- ordres religieux de moines et de soeurs protestantes et catholiques effectuaient soins du corps et de l’âme
- être “soignant” est vu comme une punition dans certains pays de la jeune Europe
- recours et exploitation d’individus défavorisés de la société pour prodiguer le soin aux malades
3
Q
contribution fondamentale de Nightingale à l’essor de la profession infirmière (1850) [des questions]
A
- accent sur les tâches apparentées au soin du malade: observer, consigner, élaborer les soins, produire des statistiques sur patients/environnement/soins infirmiers puis enseigner ce qu’elle a découvert (examen)
- l’environnement est très important: espace, propreté, lumière, ventilation, poubelles, toilettes, chambres individuelles, isolement, architecture des hôpitaux (fenêtres, corridors)
- vers 1850, voit la nécessité de développer un savoir infirmier propre et des pratiques parallèles mais distinctes de la biomédecine (idée de discipline)
4
Q
arguments clés de la pensée de Nightingale [question]
A
- femmes formées dans les écoles d’infirmières devraient les contrôler et s’y établir pour favoriser l’art de la pratique infirmière (care, pratiques rigoureuses et statistiques)
- infirmières devraient avoir l’autorité sur leurs formations/pratique/gestion des hôpitaux et des soins aux malades (autonomie de pratique/savoir)
- la pratique des soins infirmiers est plus que du savoir/techniques c’est aussi disposition morale/éthique/responsabilité sociale/vision émancipatrice qui considère les contextes sociopolitiques
- besoins de hauts standards uniformisés de soins: formation et caractéristiques personnelles (féminité, humanisme, compassion, altruisme, rigueur, intégrité, érudition)
- voit les soins infirmiers comme une profession (examen)
5
Q
érosion du legs historique et professionnel de Nightingale (1930 et +) [questions]
A
- multiplications des écoles hospitalières et contrôle hospitalier de la pratique/enseignement des soins infirmiers par la biomédecine et des avantages capitalistes/bureaucratiques/technocratiques
- infirmières sont soumises/contrôlées
- monde paternaliste/condescendant/abusif
- dégradation honteuse du genre féminin/rôle de l’infirmière
- technicisation de l’art de pratique, fragmentation de la continuité des soins (spécialisation), déqualification
6
Q
influences sociales des années 1950
A
- rapports commandés par les gouvernements sur les hôpitaux/soins infirmiers (performance, capitalisme, efficience)
- guerres + développement des technologies biomédicales: industrialisation et bio médicalisation des “soins humains” qui deviennent des “traitements très techniques, curatifs” (du care éthique vers un cure déontologique donc humaniste/globale -> distant/instrumental)
- migration vers les villes = congestion urbaine (y compris hôpitaux)
- focus sur le contrôle des maladies infectieuses
- propagande de toutes sortes
7
Q
modernité (dès 1950) [examen]
A
- développement de la formation collégiale et universitaire (incluant maitrises + doctorat [1965+])
- naissance des “sciences infirmières” (psychologie, sociologie, sciences biomédicales, …)
- spécialisations cliniques
- développement des nombreux cadres conceptuel et théories infirmières
- éloignement souhaité du modèle biomédical (examen)
- La pensée infirmière axée sur les problèmes de santé (et leur gestion/administration) est partie intégrante des soins infirmiers et au centre de la “science infirmière”
8
Q
postmodernité (1990 et +)
A
- courant philosophique
- conception plus large des modes de développement des savoirs pour la pratique infirmière (Chinn et Kramer)
- théories spécifiques et à spectre modéré, appel à la substance et à la syntaxe infirmière
- croissance des méthodes qualitative/mixtes/critiques/poststructuralistes et justice sociale
- valorisation de méthodologies multiples et de la multidisciplinarité
- tendance vers des données probantes fondées sur la pratique
- conserve aspect empirique (s’appuie sur expérience/observation) de la modernité
- rupture avec buts modernité (capitalisme, bureaucratie, savoir technique, distant)
9
Q
discipline professionnelle (Pepin) [examen, faire distinction avec discipline]
A
- champs de savoir développé par un domaine académique spécifique. Se fonde sur théorie/recherche/pratique/politique/philosophie/…
- ses savoirs sont vérifiés et validés dans la pratique et découlent des expériences des praticiens/clients, de la politique et des environnements de travail (et des acteurs qu’on y retrouve)
- la discipline des sciences infirmières précise les domaines d’investigation, de pratique et la contribution spécifique aux soins et à la santé des personnes/populations
- infirmières devraient examiner et développer une compréhension des savoirs dont elles ont besoin pour exercer une pratique émancipatrice à travers des fondements éthiques et politiques (Chinn et Kramer)
- structure d’une discipline: substance (ensemble d’idées sur lesquelles se base le développement de la connaissance, “quoi”) et la syntaxe (ensemble des processus privilégiés pour développer la connaissance à l’intérieur de la substance, “comment,” “application” de la discipline en pratique)
- la substance: alimente le centre d’intérêt/concepts centraux (soin, santé, personne, environnement) d’une discipline et les théories/pratiques qui les articulent. Elle s’enrichit (plus complexe/englobante/cohérente/qualité/quantité)
- efforts de conceptualisation peuvent être utiles pour faire avancer les savoir pour la pratique/théorie/politique/égalité/justice sociale
10
Q
centre d’intérêt d’une discipline professionnelle
A
- centre d’intérêt (alimenté par savoirs/recherche) -> recherche porte sur concepts (soin, santé, environnement) -> auprès de (personnes, familles, communautés, population)
selon prof + d’autres auteurs (Pepin) le centre d’intérêt ne peut se limiter à 4 concepts centraux (SSPE et leur interactions). Manque l’infirmière + d’autres concepts comme le “caring,” éthique, action sociale, injustices sinon c’est trop limitatif + incohérent pour un domaine de pratique aussi vaste/complexe. Auto-dénigrement de l’infirmière sur le plan académique
11
Q
texte transdisciplinarité (Krol)
A
- Formation universitaire: Intégration de la formation infirmière à l’université dans les années 1960.
- Théories infirmières: Création de théories spécifiques pour affirmer l’autonomie de la discipline.
- Lacunes des TPI (théories proprement infirmières): Ces théories sont critiquées pour leur manque de pertinence pratique et concepts abstraits.
- Transdisciplinarité nécessaire: Depuis 1990, une approche transdisciplinaire est recommandée pour enrichir la pratique.
- Défis actuels: La profession fait face à des enjeux complexes (équité, inclusion) nécessitant des perspectives interdisciplinaires.
- Stagnation des TPI: Les TPI sont dépassées et ne répondent plus aux besoins contemporains.
12
Q
Chapitre (Pepin)
A
- Disciplines professionnelles : Les sciences infirmières sont définies comme des disciplines orientées vers la pratique, développant des connaissances pour guider la pratique, la recherche, la gestion, la formation et la politique.
- Connaissances infirmières : Ce que les infirmières savent est plus important que ce qu’elles font. Leurs connaissances définissent leur contribution à la santé des individus, des familles et des populations.
- Concepts centraux : Personne, santé, environnement et soin sont les concepts clés de la discipline infirmière, apparaissant de manière récurrente dans les écrits depuis le 19e siècle.
- Relation entre les concepts : La relation entre ces concepts (ex. : caring et santé) définit la perspective unique de la discipline infirmière, intégrant l’humain et son environnement dans des situations de santé.
- Transitions et soins infirmiers : Les soins infirmiers facilitent les transitions (ex. : changement de santé, rôle social, etc.) pour optimiser le bien-être des personnes.
- Pratique réflexive : Les infirmières sont invitées à réfléchir aux savoirs qui guident leur pratique, les remettre en question et contribuer au développement de nouvelles connaissances.
13
Q
substance infirmière et syntaxe infirmière [examen]
A
- savoirs: pas juste empirique
- syntaxe: constructions disciplinairement valides de “connaissance” et “savoirs” multiples. La discipline