Diabète Sucré Flashcards
Différents types de diabète (*5)
- type I : auto-immune avec anticorps contre les cellules bêta. Mortalité par IRC. 90% des diabètes de l’enfant
- type II : profil de Sd métabolique. Mortalité par Mdie CV.
- monogéniques : MODY (anomalie génétique fonction C bêta)
- Type LADA : DT1 lent. Non insulino-requérant.
- diabètes secondaires
- Diabète cétosique de l’africain : Type IB idiopathique ou type III, avec insulino-requérance et décompensations cétosiques.
PS : syndromes génétiques complexes pouvant comporter un diabète :
- T21
- Turner
- Klinefelter
- Steinert
- Ataxie de Friedreich
Définition biologique diabète
- GAJ N < 1.10 g/l
- hyperglycémie modérée si [1.10 à 1.26] = FDR diabète
- diabète si
GAJ > 1.26 à deux reprises (car seuil d’apparition de la microangiopathie)
Ou > 2g/l glycémie aléatoire et signes cliniques d’hyperglycémie
Auto-Ac circulant dans DT1
- ICA (Islet Cells Antibody) = anti-îlots
- anti-GAD
- anti-IA2
- anti-insuline
- anti-ZnT8
⚠️️n’ont pas de rôle pathogène direct !!
La destruction est liée à l’action de l’immunité cellulaire (LT) = insulite : symptomatique qd 85% des îlots détruits
Il existe une susceptibilité génétique au DT1 : complexe majeur d’histocompatibilité classe II = HLA.
HLA à risque = DR3-DR4
Association DT1 à d’autre MAI
Surtout PEAI type 2 (Addison, Hashimoto)
Trois formes particulières du DT1
- LADA : type 1 lent, tardif et progressif, voisin du DT2 (faussement diagnostiqué tel quel 10%) mais avec des Ac POSITIFS. Insuline dans 2 à 10ans.
- Révélé par une acido-cétose. Surtout chez l’enfant par méconnaissance Sd cardinal.
- Formes NON-insulindépendantes : surtout la “rémission” ou “lune de miel” du DT1 à la suite du diagnostic après une insulinothérapie intensive. Par persistance quelques cellules sécrétrices. Équilibrer alors avec doses très faibles d’insuline voire arrêt transitoire.
- Diabète cétosique du sujet noir : non auto-immun !! Ac négatifs. Cétose avec décompensation puis insuline et arrêt dans 50%.
Affirmer le type 1 du diabète
- CLINIQUE SI : triade amaigrissement / <35 ans / cétose.
- si un critère manque : dosage ANTICORPS.
- si sont négatifs, DT1 écarté, éliminer :
.MODY (arbre généalogique avec hérédité prédominante, recherche MODY 1-6
.histoire de diabète NÉONATAL. Recherche mutations de SUR1, Kir6.2 et de l’insuline.
.Mitochondriopathie si associé à surdité, dystrophie maculaire, cardiomyopathie, transmission maternelle.
.Diabetes secondaires chez le sujet d’âge moyen, pancréatiques, hémochromatose, muco, médocs (CTC, tacro/ciclospoA…, neuroleptiques)
Doser l’insulinemie et le peptide C avant insulinothérapie, utile en cas de diabète non AI ou d’évolution atypique
Cinétique DT1 trois phases
1 : préclinique avec mécanismes immuns détruisant C bêta
2 : diagnostic clinique = destruction > 85% masse C bêta
3 : clinique séquellaire, quelques C restantes amenées à disparaître.
Objectif HbA1c DT1
< 7% chez l’adulte en dehors d,une grossesse
7.5 à 8.5 % si <6ans
< 8% si pré-pubère
< 7.5% si 13-19 ans
< 8% si hypo sévères, sujet âgé, espérance réduite, complications vasculaires avancées et comorbidités graves
Objectifs HbA1c chez le DT1 non âgé
Nombre d’auto- contrôle
Le matin à jeun = 1-1.20
Pré-prandial = 0.80 - 1.20
2h post-prandial = < 1.80
au coucher ~ 1.20
À 3h matin = > 0.80
HbA1c <= 7%
Hypoglycémie modérées < 5/semaine
Hypo sévère = 0
Nombres d’auto-contrôle : 3 à 6/jour
Nombres d’injections : 3-5 ou pompe
Surveillance biologique pour dépistage des complications
- EAL, créat, microalbu 1/an
- ECG 1/an
- FO 1/an pour le dépistage
- consult cardio 1/an si symptomatique, SA, longue durée d’évolution, complications
- dentiste 1/an
Différents types d’insuline.
Schémas
- humaine recombinante : Actrapid.
Visée prandiale ou correction rapide hyperglycémie - analogues rapides de l’insuline : structurellement modifiés pour une forme monomérique. Délai 15min, pic à 30-90 min. Visée PRANDIALE.
Humalog, Novorapid, Apidra.
IDÉAL pour les POMPES. - formes lentes d’insuline humaine.
Ralentie par protamine ou zinc.
Insulines NPH = action intermédiaire (9-16h). - analogues lents de l’insuline.
Modif du point isoélectrique de la molécule.
Action prolongée (16-40h), sans pic d’activité.
1 à 2 injections à heure fixe. SC slmt.
PS : penser que si vasodilatation (par activité musculaire) sur point d’injection : l’insuline diffusera plus rapidement.
Complications = lipodystrophies
Pompes à réserver aux échecs de l’insulinothérapie optimisée.
Schémas : basal-bolus avec 1 à 2 injections d’analogies lents (doses = environ 0.35 U/kg) puis analogues rapides de l’insuline (ratios d’unité par unité de 10g de glucides)
Correction hyperglycémie avec 1U diminue de 0.40 g/L la glycémie.
Effets secondaires insulinothérapie
Hypo
Prise de poids
Lipoatrophies (immunologiques)
Lipohypertrophie (répétition piqûres)
Risque lors de la réanimation des épisodes de décompensation cétosiques de l’enfant
⚠️️⚠️️Risque d’œdème cérébral ⚠️️⚠️️accru en cours de réanimation des épisodes, se méfier d’une correction trop rapide de la glycémie au cours de la réanimation .
Du en fait à une correction trop rapide d’une hypernatrémie sur déshydratation intracellulaire.
FDR œdème cérébral lors PEC acidocétose :
. Âge < 5 ans
. Hydratation > 4L/m2 par jour
. Diminution de la glycémie > 1g/L par heure
. Lors d’une découverte de diabète
Insulinoresistance DT2
Muscles / tissu adipeux
Foie
Effet biologique hyperinsulinisme
Lipolyse accrue adipocytes
Défaut captation musculaire glucose et diminution clairance TG
Augmentation production glucose hépatique + augmentation VLDL.
Hyperglycémie provoqué glucotoxicité et lipotoxicité (augmentation "Seuil sensor" des C bêta) Hyperinsulinisme : .HTA .augmentation LDL .augmentation TG .diminution HDL
Syndrome métabolique
Obésité androïde +
- hyperTG (>2g/l soit 2.3mmol)
- HDLc diminués (<0.35 g/l)
- HTA
- hyperglycémie à jeun ou diabète
Profil à haut R CV
Dépistage diabète
GAJ
- si signes cliniques évocateurs
- si >45 ans : tous les 3 ans si pas de FDR
- 1/an si 1 ou plusieurs FDR
- non caucasien ou migrant
- avec Sd métabolique, atcds familial diabète premier degré, atcd perso DG, diabète induit temporaire.
Diabètes secondaires médicamenteux
CTC Hormones thyroïdiennes Ago beta-adrénergique (NAD, adrénaline) Thiazidiques Phenytoïne Interféron gamma Neuroleptiques
ADO : insulinosensibilisateurs ?
= BIGUANIDES
Efficacité sur l’insulinoR
PAS de prise de poids. PAS d’hypo.
Première intention.
PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE
Réduit de 1% HbA1c.
EI : digestifs (prendre pdt repas) / ACIDOSE LACTIQUE
CI :
- IR –> pleine dose jusqu’à 60 de DFG, demi-dose max entre 30-60 et CI TOTALE <30
- Ice hépatique
- hypoxie tissulaire
- Ice respiratoire
ADO : insulinosécréteurs ?
- SULFAMIDES : Réduit 1% HbA1c Risque d'HYPO. Interaction Mts. Allergie. CI : .GROSSESSE/allaitement .Ice hépatique sévère .association au myconazole
- GLINIDES Seulement jusqu'à 75 ans. PAS de CI RÉNALE ! Couvre le repas. Hypo mais moindre/sulfamides CI : GROSSESSE/allaitement. Ice hépatique. Réduit de 1%
- GLIPTINES (inhib. DPP-4) DPP-4 = enzyme detruisant le GLP-1 Ok si SA. Amélioration glycémies post-prandiales. PAS de prise de POIDS. OK IR jusque 30 CI : IR modérée et sévère. Ice hépatique : surveillance ASAT <3N. IC. Couple "combos" avec la Metformine.
- INHIB.DE L'ALPHA-GLUCOSIDASE Ok SA Ok IR jusque 25! Ok Ice hépatique ! Attenuentle pic post-prandial. Troubles digestifs. CI : maladies digestives.
Analogues du GLP-1
SC.
Augmentent l’activité GLP1 et augmentation insulinosécrétion.
Surtout post-prandiale.
PAS D’HYPO. (Sauf si association avec autres insulinoS)
PERTE DE POIDS.
Amélioration dyslipidemie, HTA.
CI :
.IR
.atcd PANCRÉATOPATHIE !!!
.enfant
Diminue de 1 à 1.5% Hba1c