Adénome Hypophysaire Flashcards

1
Q

Clinique syndrome tumoral hypophysaire

A
  • céphalées rétro-orbitaires
  • troubles visuels (atteinte du champ visuel avec quadranopsie temporale sup et plus tardivement hémianopsie bitemporale)
  • tableau d’apoplexie hypophysaire : début brutal avec céphalées violentes / syndrome méningé / POM (compression N crâniens sinus caverneux) / confusion voir coma
  • > nécrose ou hémorragie adénome
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2
Q

Micro/macro adénome IRM

A
  • micro-adénome : hypointense en T1 spontanément et apres injection par rapport au parenchyme sain.
  • macro-adénome : hyperintense avant et après injection, >10mm, dépasse l’hypophyse saine.
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3
Q

Diagnostic différentiel adénome hypophysaire sur l’imagerie

A
  • craniopharyngiome intra-sellaire (hétérogène à composantes multiples)
  • méningiome intra-sellaire (prise de contraste intense+++)
  • infiltration (sarcoïdose, histiocytose, BK, hypophysite auto-immune)
  • métastases
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4
Q

Étiologies hyperprolactinemie

Stratégie diagnostic

A
  • adénome hypophysaire à prolactine
  • adénome hypophysaire autre avec hyperprolactinemie de déconnexion hypothalamo-hypophysaire (= diminution tonus hypothalamique dopaminergique inhibiteur par compression tige pituitaire par tumeur ou par diminution des stocks de dopamine (ex Mts)

Diagnostic :

1) éliminer macroprolactine (par agrégats de PRL) 2)éliminer une grossesse, des médicaments hyperPRL, une hypothyroïdie périphérique, une insuffisance rénale
3) IRM hypophyse =
- microadenome (<10mm), PRL souvent 30-100 neg/mL
- T volumineuse hypothalamo-hypophysaire : si PRL>200 = macroprolactinome ; si <200 macroprolactinome moins probable, plutôt hyperPRL de déconnexion.

—–> toujours évaluer jattes fonctions hypophysaires

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5
Q

Clinique hyperprolactinemie

A

Hypogonadisme :

Femme : galactorrée (impose dosage PRL), aménorrhée ++ (par inhibition gêne KISS1 pour sécrétion GnRH) idem imposé dosage PrL, tr règles

Homme : galactorrhée, gynécomastie, troubles sexuels

Dans les 2 sexes = ostéoporose

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6
Q

Test sous agonistes dopaminergiques dans l’hyperprolactinemie avec adénome hypophysaire

A

L’évolution de la masse tumorale sous ago DOPA peut aider à faire la distinction entre un prolactinome et une tumeur non prolactinique

  • > tumeur sensible et diminuera de taille si Prolactinome
  • > si tumeur non prolactinique hypophyse ou de l’hypothalamus avec déconnexion : PAS d’influence de l’agoniste dopaminergique sur la taille.
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7
Q

Acromégalie clinique
Complications
Diagnostic

A

Clinique
- syndrome dysmorphique (progressif) : Extrémités élargies, prognathisme, cyphose dorsale, sternum en avant (si les deux = double bosse aspect de polichinelle)
- signes généraux :
Sueurs malodorantes, céphalées, paresthésie mains voire canal carpien
Asthénie
Syndrome dépressif

Complications :

  • CARDIOVASCULAIRES : hypertrophie myocardique avec troubles diastolique (compliance) et hyperkinesie. IC congestive. 1ère cause MORTALITÉ.
  • Arthropathie avec osteophytes, ossifications tendineuses. Ta His : spondylite d’Erdheim (coulées osteophytiques ant et lat corps vertèbre).
  • DIABÈTE ou intolerance glucose.
  • SAS
  • GMHN
  • Polypes colon

Diagnostic
Sécrétion GH variable journée donc dosage GH avec diagnostic sur une absence de freinage au test d’HGPO (reste >0.4)
+ dosage IGF-1 augmentée

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8
Q

Clinique Syndrome de Cushing

A

Effet catabolique avec :
Amyotrophie (ceinture, abdo, MI)
Atrophie cutané et sous-cut
Ecchymoses moindre choc
Vergetures pourpres larges horizontales sur flancs
Visage erythrosique, congestif, telangiectasies
Répartition facil-tronculaire graisse, prise de poids
Comblement creux sus-claviculaire avec bosse de bison

Symptômes d’hyperandrogenie avec hirsutisme
Parfois OMI

Hypogonadisme avec baisse libido homme, aménorrhée ferme,
OSTÉOPOROSE

HTA

Troubles psy (dépression, insomnie, rare psychose hallucinatoire aiguë et TS)

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9
Q

Anomalie bio Cushing

A
  • intolérance glucose (GAJ >1.10 et HGPO >1.40)
  • NFS pfs hyperPNN avec lymphopenie relative
  • Alcalose métabolique hypokaliémique
  • hypercalciurie modérée, pfs lithiases
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10
Q
Diagnostic bio Cushing 
quelle mise en évidence par 
- clu 
- cortisol a minuit 
- freinage minute 

Test de référence de confirmation Sd de Cushing

A
  • CLU : mise en évidence de la sécrétion excessive de cortisol
  • cortisol a minuit : mise en évidence de la rupture du rythme circadien (Sd affirmé si > 72nmol/L)
  • Freinage minute : perte du rétrocontrôle des glucoCTC sur l’ACTH (test de dépistage)
    1 mag de Dexa à 23h et dosage cortisol à 8h le lendemain. Seuil de cortisol de 18ng/mL.

REF = test de freinage faible standard :
Mesure CLU pendant 48h puis 2mg/j de Dexa pendant 48h avec mesure CLU.

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11
Q

Diagnostic maladie de Cushing

A

= ACTH

Si augmenté : adénome corticotrope (Cushing, >1cm) ou sécrétion ectopique d’ACTH non hypophysaire.

Différence par IRM. ATTENTION microadenomes parfois non vus. Idem si tumeur neuro-endocrine hypophysaire sécrétante.

Maladie de Cushing si réponse partielle aux tests :
Freinage fort (8mg de Dexa/j pendant 48h, cortisol et CLU diminuent), test à la CRH explosif (ACTH et cortisol s’élèvent), test à la dDAVP (Minirin).
Absence total de réponse si cellules paranéoplasique/ACTH-like.
En cas de doute : KT sinus pétreux inférieurs couplé à l’injection de CRH =gradient pétri-périphérique pour Mdie de Cushing.

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12
Q

Pseudo Cushing

Test pour orientation

A

Par hypercorticisme fonctionnel :

  • OH
  • stress intense
  • dépressions sévères
  • psychoses

= résistance relative et réversible aux glucorticoïdes .

-» test d’HYPOGLYCEMIE insulinique avec réponse de l’axe corticotrope dans les pseudo-syndromes contrairement au Cushing.

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13
Q

Aspect clinique du panhypopituitarisme

A

Faciès pâle

HYPOANDROGENIE surrenalienne et gonadique :
Depigmentation aréoles mammaires et OGE. Peau fine. Froide.
Dépilation complète aisselles et pubis.

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14
Q

Déficit corticotrope

Anomalie cliniques et biologiques

A

Asthénie
HYPOTENSION

Hypoglycémie par réduction néoglucogenèse hépatique

ATTENTION pas de déficit sévère en aldosterone (SRAA préservé) donc pas d’hyperkaliemie

–>Mais SIADH (hypoNa de dilution à volemie normale) car perte du rétrocontrôle du cortisol/ACTH sur l’ADH.

–> perte de la réponse vasopressive au stress donc R de collapsus cardiovasculaire vasoplegique si facteur de décompensation (trauma, inf..) + R hypoglycémie et hyponatremie.

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15
Q

Déficit thyréotrope diagnostic bio

A

Carence hormones thyroïdiennes moindre que si hypothyroïdie périphérique, moins sévère.

Origine hypothalamo-hypophysaire :
diagnostic pas possible par là TSH qui peut être faussement normale, inadaptée.
Donc :
T4L + TSH (diminution t4 sans élévation TSH)

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16
Q

Diagnostic déficit gonadotrope

A

Surtout clinique !

Femme :
Avant ménopause : oestradiol BAS et gonadotrophine non élevées
Apres ménopause : dosage basal de gonadotrophine qui sont basses alors que normalement élevées chez la femme ménopausée

Homme : troubles sexuels + testostérone basse sans élévation des gonadotrophines

17
Q

Déficit antehypophysaire le plus fréquent et moyen diagnostic

A

C’est le déficit en GH car est présent dès que une hormone antehypophysaire est déficiente.

Adulte pas de conséquence clinique mais surmortalité CV, hypoglycémie majorée si déficit corticotrope associé,
Enfant : retard de croissance, accidents hypoglycémiques+++

Confirmation seulement si supplementztion envisagée : test d’HYPOGLYCEMIE insulinique ou test à la GHRH (avec arginine ou clonidine).

18
Q

Diagnostic insuffisance corticotrope

A
  • HYPOGLYCÉMIE insulinique jusqu’à 2.2mmol/L (CI si insuffisance coronarienne ou épilepsie)
  • Test à la Metopirone (pas d’élévation du composé S qui est le dernier précurseur avant cortisol final = composé F).
  • test Synacthène : affirme l’intégralité axe corticotrope si cortisol > 200ng/mL
  • Test à la CRH : normal si cortisol >200