Développement socioaffectif 3-6 ans Flashcards

1
Q

L’enfant de 3-6 ans a bien développé son concept de soi, mais de quoi est-il question maintenant ? Qu’est-ce qu’il regroupe ?

A

Le concept de l’enfant regroupe l’image de soi, l’estime de soi et le soi idéal. Son concept de soi s’enrichit encore beaucoup.

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2
Q

Comment se construit le concept de soi de l’enfant de 3-6 ans ?

A

Il se construit selon ce que l’entourage dit à l’enfant et selon son type d’attachement

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3
Q

L’enfant se fait une représentation très concrète de lui-même, mais qu’est-ce que cela veut dire ?

A

Il se décrit avec son physique principalement ; cheveux bruns, yeux bruns. Il se décrit aussi positivement. Il n’aborde pas encore les traits de personnalité et les valeurs.

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4
Q

Comment se forge une bonne estime de soi ?

A

Avec un attachement sécurisant et une régulation mutuelle positive

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5
Q

Est-ce que l’estime de soi est innée ?

A

Non, les bases de l’estime de soi commencent à se former.

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6
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

A

C’est le niveau de conscience que l’enfant a de sa propre valeur. C’est la partie évaluation du concept de soi, l’enfant porte un jugement sur lui-même. Entre 3-6 ans, elle est peu nuancée, c’est noir ou blanc.

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7
Q

Quelles sont les 4 composantes de l’estime de soi ?

A
  1. Le sentiment de sécurité
  2. L’identité positive
  3. Le sentiment d’appartenance
  4. Le sentiment de compétences
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8
Q

Au niveau des émotions, les enfants développent les concepts d’identification et de différenciation, mais qu’est-ce que cela signifie ?

A

Il devient capable d’identifier les émotions qui le traversent et devient capable de les différencier. D’un autre côté, il est également plus capable de comprendre les expressions faciales des autres.

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9
Q

L’enfant apprend à maîtriser ses émotions. Il devient meilleur à s’apaiser et à trouver lui-même des solutions. Quel concept explique ces phénomènes ?

A

L’autorégulation émotionnelle

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10
Q

L’enfant intériorise davantage ses émotions par le biais du développement cognitif et langagier. Dans une situation de la vie réelle, qu’est-ce que ça permet de faire à l’enfant ?

A
  • (cogn) L’enfant comprend plus la cause/effet, il analyse plus les situations, il a des jugements critiques.
  • (lang) Avoir plus de vocabulaire permet à l’enfant de nuancer ce qu’il veut dire pour expliquer une situation.
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11
Q

Freud énonce que l’enfant de 3-6 ans est dans le stade phallique, mais qu’est-ce que cela signifie ?

A
  • les organes génitaux deviennent la zone érogène
  • l’enfant expérimente avec la manipulation, la masturbation, certaine curiosité sexuelle
  • l’enfant est capable de différencier les sexes anatomiquement
  • complexe d’Oedipe : désir inconscient envers le parent du sexe opposé
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12
Q

Erikson annonce que l’enfant 3-6 ans est dans le stade initiative vs culpabilité, mais qu’est-ce que cela signifie ?

A
  • l’enfant devient capable de planifier ses actions et de les réaliser. Il prend de plus en plus d’initiatives.
  • il n’est pas encore conscient de ses limites et cela entraîne un sentiment de culpabilité car certaines actions sont désapprouvées par les parents.
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13
Q

L’approche cognitive annonce que l’enfant 3-6 ans a des comportements liés à ses habiletés cognitives, mais qu’est-ce que cela signifie ?

A

La personnalité de l’enfant est liée à son mode de réactions émotionnelles et comportementales.
- Lien avec la théorie de l’esprit : la capacité à se mettre à la place de l’autre

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14
Q

Pourquoi les amis sont importants pour l’enfant de 3-6 ans ?

A
  • les amis sont un contexte pour apprendre
  • nouveaux modèles sur qui se fier
  • aide à la résolution de conflit
  • source de bonheur et de bien-être
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15
Q

Décrit-moi les premières amitiés des enfants 3-6 ans.

A
  • ce sont des amis réguliers, que l’on voit souvent
  • ce sont des amis avec qui on fait des activités plaisantes
  • relation avec des pairs de même sexe et même âge
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16
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la prosocialité chez l’enfant ?

A
  • les parents prosociaux, le type d’attachement avec les parents
  • les pairs, les enfants prosociaux attirent également des enfants de ce type, ils s’interinfluencent positivement
  • la culture, les émissions écoutées peuvent favoriser les comportements prosociaux
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17
Q

Pourquoi c’est bien qu’un enfant développe des comportements prosociaux ?

A
  • ça favorise les relations sociales
  • aide à un développement harmonieux
  • aide à la réussite scolaire
  • les comportements prosociaux des autres enfants seront également réciproques (je te partage –> il me partage)
18
Q

Quels sont des types de comportements prosociaux que l’on veut observer chez notre enfant ?

A
  • altruisme
  • serviabilité
  • réciprocité dans les comportements
  • le partage
  • le respect
19
Q

Comment l’enfant réduit son agressivité instrumentale ?

A

Il apprend à la remplacer par le langage.

20
Q

Pourquoi ce n’est pas bénéfique si l’enfant continue d’utiliser l’agressivité pour arriver à ses fins ?

A

Parce que rendu à l’école, ça va être plus difficile au niveau comportemental et au niveau social

21
Q

Pourquoi certains enfants sont plus agressifs que d’autres ? Quels sont les facteurs en jeu ?

A
  • facteurs biologiques : tempérament, histoire prénatale
  • facteurs relationnels et sociaux : statut socioéconomique, comportement des parents et entourage, attachement
  • les modèles et l’apprentissage social
  • autres : violence, discipline stricte, insuffisance émotionnelle/soutient
22
Q

Pourquoi il est important que les parents soutiennent les relations interpersonnelles de leur enfant ?

A
  • ça va les aider à la résolution de conflit, trouver des solutions eux-mêmes
  • aide dans l’expression des émotions (soutient via l’autorégulation)
  • va les aider à entrer en relation avec les autres, en renforçant surtout leurs comportements prosociaux
  • soutient de l’enfant dans ses jeux, les jeux de coopération surtout
23
Q

Pourquoi il est important que les parents soutiennent l’estime de soi de leur enfant ?

A
  • pour amener leur enfant à avoir davantage confiance en eux-mêmes, plus d’espoir dans leurs capacités et développe plus d’autonomie
  • ça prévient les difficultés d’adaptation et d’apprentissage
24
Q

L’une des composante de l’estime de soi est le sentiment de sécurité, mais qu’est-ce qu’il signifie ? Qui participe au développement de ce sentiment ?

A
  • c’est le fait d’offrir un environnement stable à l’enfant, d’éviter les gros changements, car amène plus d’exploration et développe des compétences dans son estime
  • le parent doit établir des règles qui correspondent aux besoins de l’enfant
  • le parent participe à la création de ce sentiment, il respecte le rythme de l’enfant et ses besoins
25
Q

L’une des composante de l’estime de soi est l’identité positive, mais qu’est-ce qu’il signifie ?

A
  • c’est d’accepter l’enfant tel qu’il est, dans ses défauts et ses qualités
  • le parent doit reconnaître et accepter le tempérament de son enfant
  • il faut souligner les forces, parler des défauts, reconnaître les émotions que l’enfant peut vivre et l’aider à les comprendre
26
Q

L’une des composante de l’estime de soi est le sentiment d’appartenance, mais qu’est-ce qu’il signifie ? Un exemple ?

A
  • c’est de faire vivre à l’enfant des situations relationnelles stables et riches, qu’il apprenne sur lui-même lorsqu’il est avec les autres
  • l’adulte est un modèle important dans le développement des comportements prosociaux, l’enfant les adopte et s’intègre plus facilement au groupe
  • les noms de groupe à la garderie, les routines collectives renforcent l’appartenance
27
Q

L’une des composante de l’estime de soi est le sentiment de compétence, mais qu’est-ce qu’il signifie ?

A
  • amener l’enfant à expérimenter et explorer, il va voir ce qu’il est capable de faire, de voir les responsabilités qu’il peut avoir
  • la communication non violente d’un parent, les échecs sont constructifs
  • ce sentiment est un facteur de motivation pour expérimenter encore et encore
28
Q

Comment les parents ou éducatrices (en donnant des exemples) peuvent-ils soutenir l’estime de soi de leur enfant ?

A
  • en reconnaissant les mérites et les faiblesses de façon bienveillante
  • en l’encourageant dans ses initiatives, ses essais-erreurs et sa créativité
  • en respectant ses choix, ses besoins et en l’aidant à s’exprimer sans jugement
  • en ayant confiance en ces capacités
29
Q

Comment les parents ou éducatrices (en donnant des exemples) peuvent-ils soutenir l’autonomie de leur enfant ?

A
  • en laissant l’enfant choisir ; ses habits, activités
  • en donnant des responsabilités (arroser plantes, mettre la table)
  • en aménageant l’espace pour que l’enfant ne passe pas par l’adulte
30
Q

Pourquoi dit-on que l’identité de genre est socialement construit ?

A

Parce qu’il influence nos façons d’interagir. C’est également un sentiment d’appartenance au sexe. Il y a des variations psychologiques, sociales et culturelles.

31
Q

On observe 4 composantes qui peuvent décrire certaines différences dans les genres; physique, cognitive, comportementale et socioaffective, détaille-moi les avec des exemples.

A
  • physique : anatomie des organes génitaux
  • cognitive : très peu de différences, mais on remarque plus de densité neuronale chez les femmes et plus de matière grise chez les hommes
  • comportementale : plus d’agressivité observée chez les garçons
  • socioaffective : l’enfant adapte son comportement en fonction des rôles que son sexe a dans la société
32
Q

L’identité de genre se construit en suivant 4 étapes, quelles sont-elles ?

A
  1. Conscience du genre
  2. Identification du genre
  3. Stabilisation du genre
  4. Consolidation du genre
33
Q

Qu’est-ce que la conscience du genre (1r étape) ?

A

C’est lorsque l’enfant commence à comprendre que son monde se divise en 2 : masculin ou féminin. C’est intuitif comme feeling. L’enfant peut faire mention de jeux de filles et de jeux de gars.

34
Q

Qu’est-ce que l’identification du genre (2e étape) ?

A

C’est lorsque l’enfant est capable d’identifier son sexe et celui des autres. Il se base sur des critères physiques et visuels, c’est sa première compréhension des rôles sociaux associés au sexe. MAIS, ne comprend pas encore la permanence du genre.

35
Q

Qu’est-ce que la stabilisation du genre (3e étape) ?

A

C’est lorsque l’enfant reconnaît la permanence et l’irréversibilité de l’appartenance à son sexe. Encore limitée à l’apparence physique et confusion sur pourquoi ça reste toujours comme ça.

36
Q

Qu’est-ce que la consolidation du genre (4e étape) ?

A

C’est lorsque l’enfant a développé un sentiment d’appartenance à un sexe aussi bien au niveau physique qu’au niveau psychologique et y a associé certains rôles liés à son genre.

37
Q

Quelles sont certaines influences sur le développement de l’identité de genre ? Donne-moi des exemples réels.

A
  • influences biologiques : génétique, neurone, hormone (mais difficile de séparer de l’environnement)
  • rôles et stéréotypes sexuels : rester à la maison, douce, rose (renforce l’importance des rôles et de l’identité de genre)
  • milieux de vie et entourage : encourager l’enfant à se déguiser sans jugement
  • culture et médias : influences dans les films et émissions qui peuvent être beaucoup genrées
38
Q

Comment se développe l’identité de genre selon Freud (psychanalytique) ?

A

L’enfant s’identifie à son parent de même sexe.

39
Q

Comment se développe l’identité de genre selon Kohlberg (développementale cognitive) ?

A

L’enfant va adopter des comportements en fonction des données qu’il va recueillir. Il va compiler ce que les enfants du même sexe font.

40
Q

Comment se développe l’identité de genre selon Bandura (sociale cognitive) ?

A

L’enfant va observer, se faire renforcer des comportements par l’environnement. Les renforcements seront aussi en fonction du genre.

41
Q

Comment se développe l’identité de genre selon Bem (schème de genre) ?

A

L’enfant organise et catégorise les informations dans des schèmes culturels de genre. L’enfant a des schèmes tels que : gars = bleu, camions, agressif et fille = rose, poupée, douce