Dépression 4 Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux limites des modèles cognitifs?

A

 Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas????? Implications majeures pour les approches thérapeutiques cognitives!

 La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables cognitives. S’agit-il simplement que d’un marqueur (épiphénomène) des symptômes dépressifs? Contribuent-ils à l’émergence du problème ou plutôt à son maintien? Les schèmes cognitifs dépressogènes devraient précéder l’émergence des troubles dépressifs. Ils devraient également persister après la rémission du problème.

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2
Q

Que peut-on résumer du modèle cognitif?

A

 Les modes de pensées dépressogènes constituent des facteurs de vulnérabilité importants qui interagissent avec les évènements de vie stressants pour rendre compte des différences individuelles liées aux sentiments dépressifs.

 Modèles non spécifiques aux troubles de l’humeur.

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3
Q

Qu’est-ce que la perspective comportementale?

A

Les théories comportementales cherchent l’étiologie des troubles de l’humeur dans la nature des relations interpersonnelles que l’enfant entretient avec les membres de son entourage (famille et pairs).

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4
Q

Selon la perspective comportementale, de quoi résulte la dépression?

A

Manque d’expériences positives et gratifiantes + prévalence élevée d’expériences relationnelles négatives.

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5
Q

Quels sont les facteurs, selon la perspective comportementale qui influence la dépression? Quelles en sont les conséquences?

A

 Rejet et victimisation par les pairs

 Difficultés sur le plan du rendement scolaire

 Peu d’implication et de soutien social des parents

 Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)

Cette réalité est en partie tributaire de certains déficits sur le plan des habiletés sociales, sociocognitives et socioaffectives.

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6
Q

Nommes des exemples d’adversité social. Est-ce qu’une minorité ou une majorité des enfants avec dépression vivent dans des situations sociales ou familiales non problématiques?

A

Une minorité des enfants et adolescents avec un trouble dépressif majeur vivent dans une situation familiale ou sociale non problématique (14%, Dugas, 1997)

 Trouble mental et déviance chez un parent

 Maltraitance et négligence des parents

 Conflits conjugaux, divorce

 Décès d’un parent

 Pauvreté, chômage

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7
Q

Qu’est-ce que l’on doit développer pour mieux comprendre les troubles psychopathologiques de l’enfance? Donne un exemple.

A

Il est important de développer un modèle étiologique intégré, spécifique à l’enfance et à l’adolescence, qui tient compte à la fois des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

Approche bio-psycho-sociale: ex.: Modèle de Cicchetti

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