Dépression 3 Flashcards

1
Q

Comment les facteurs neurobiologiques affectent - ils la dépression? S’agit-il d’une cause ou d’une conséquence de la dépression?

A

La dépression est associée à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.

Cependant, il est bien difficile de comprendre le rôle étiologique de ces marqueurs et surtout, de savoir si les changements sont une cause ou une conséquence du problème.

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2
Q

Comment les facteurs hormonaux peuvent-ils jouer un rôle dans la dépression?

A

Le système hormonal joue un rôle dans la régulation physiologique du stress par l’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
En effet, chez les personnes avec une dépression, il est souvent hyperactif, donc il y a un taux élevé de cortisol, une diminution de l’hypocampe et une inflammation du cerveau.

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3
Q

Quel est le rôle des antidépresseur?

A

Ils servent à rééquilibrer les neurotransmetteur (dopamine, sérotonine et noradrénaline).

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4
Q

Quels sont les faits en lien avec les antidépresseur (4)?

A

Plusieurs ne répondent pas aux antidépresseur.

Pas beaucoup d’études ont examiné l’efficacité de la pharmacologie sur les jeunes et les résultats sont mitigés.

Il faut aussi tenir compte des effets secondaires des antidépresseurs chez les jeunes, notamment en ce qui concerne les comportements suicidaires (plus d’énergie pour passer à l’acte dans le premier mois).

Ils devraient être réservés pour les troubles dépressifs récurrents et chroniques associé à d’autres interventions.

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5
Q

Quels sont les facteurs de risques psychologiques en lien avec la dépression (2)?

A

L’attachement et certaines comportements parentaux.

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6
Q

Qu’est-ce que la théorie de John Bowlby?
Quelle expérience est impliquée dans cette théorie.

A

C’est la théorie de l’attachement qui postule que la qualité des relations d’attachement impact son adaptation future sociale.

Implique la situation étrange de Mary Ainsworth.

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7
Q

Quels sont les 4 types d’attachement et leurs caractéristiques?

A

Attachement sécurisant (60%): Parents sensibles au besoin de leur enfant et répondent de façon cohérente et appropriée (interactions soutenantes et structurantes). L’enfant apprend qu’il peut explorer son environnement en toute confiance.

Attachement insécurisant évitant : Parents envahissants, peu sensibles, peu chaleureux. Conduites parentales prévisibles mais peu réconfortantes. La manifestation d’émotions traduisant la vulnérabilité et la détresse suscite le rejet de la part du parent. L’enfant évite la figure d’attachement pour gérer sa détresse.

Attachement insécurisant ambivalent: Interaction P-E se distingue par le manque de prévisibilité et de cohérence. Parents contrôlants et intrusifs. Parents peuvent être sensibles aux besoins de leur enfant, mais leurs réponses reflètent une mauvaise perception des signaux (surprotectrices).

Attachement désorganisé: Stratégies relationnelles évitantes et ambivalentes.

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8
Q

Quel type d’attachement est un facteur de risque et pourquoi?

A

 Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives;

 Il donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle)

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9
Q

Comment l’enfant vit-il un style d’attachement insécure?

A

 Caractère imprévisible du comportement parental amène
l’enfant à se représenter sa figure d’attachement comme
n’étant pas disponible de façon stable dans les moments de
détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations
persistantes).
 L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse
pour assurer une réponse du parent. Déficit sur le plan des
habiletés d’autorégulation.
 L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son
environnement.

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10
Q

Qu’est-ce que l’attachement insécurisant permet de prédire? De quoi cela dépend aussi?

A

 Troubles anxieux
 Dépendance à l’adulte
 Difficultés d’intégration sociale
 Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur

Il est probable que les difficultés d’attachement augmentent de manière globale le risque de psychopathologie, la spécificité du trouble variant d’un enfant à l’autre en fonction d’effets transactionnels complexes (interaction avec caractéristiques personnelles).

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11
Q

Quels sont les trois dimensions du comportement parental qui agissent comme un facteur de risque?

A

 Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité

 Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence

 Un niveau faible d’affectivité positive

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12
Q

Qu’est-ce que la perspective cognitives indique sur les troubles psychopathologique?

A

Les théories cognitives cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale.

Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces évènements (cognitions agissent comme médiateurs).

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13
Q

Qu’est-ce que le modèle d’Aaron Beck?

A

Postulat: La dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels (dépressogènes).

Ils sont considérés comme des structures de pensées relativement stables qui s’activent quand stress.

Présence de distorsions cognitives (Erreurs systématiques dans leur façon de penser).

Schèmes qui déclenchent apparition dépression:
- auto dévalorisation (perspective négative de soi-même)
- Vision négative des expériences de vie
- Vision pessimiste du futur.
- Interprètent les évènements de façons critique et négative.
- Généralisent expériences négatives à outrance
- Conclusion non-objectives.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un schème cognitif?

A

Ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions (pensées automatisée, langage intérieur répétitif, non-volontaire et difficilement contrôlable.)

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15
Q

Quelles perspectives négatives sont présentes chez les personnes dépressives (3)?

Aaron Beck

A

 Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités nécessaires au bonheur. (Je suis grosse et laide)

 Le monde: exigences et obstacles apparaissent insurmontables (Il n’y a pas de place dans ce monde pour les gens comme moi)

 L’avenir: (Faire un effort? À quoi bon? Rien ne vas changer?)

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16
Q

Quelles sont les erreurs de pensées au niveau du traitement de l’information des personnes avec une dépression?

Aaron Beck

A

 Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien)

 Généralisation à outrance

 Filtre sélectif

 Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives)

 Catastrophiser ou minimiser

17
Q

Qu’est-ce que le modèle de Martin Seligman?

A

Les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise (learned helplessness).

 Ces expériences, qu’elle soient réelles ou perçues comme telles, conduisent la personne à s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.

 Les expériences répétées d’impuissance acquise mènent au développement d’un style d’attribution dépressif (biais attributionnels).

 Les évènements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui encourage le pessimisme, la passivité et le repli.

18
Q

Qu’est-ce que l’impuissance acquise?

A

La croyance que rien de ce qu’on peut faire ne va modifier ce qu’il nous arrive

19
Q

Quels sont les modes styles d’attribution qui jouent un rôle dans l’impuissance acquise?

Martin Seligman

A

 Interne/externe: L’évènement est-il causé par moi-même ou par des choses extérieures à moi?

 Stable/instable: La cause de l’évènement est-elle là pour longtemps (ou toujours) ou est-elle passagère?

 Global/spécifique: La cause de l’évènement est-elle impliquée dans beaucoup d’autres domaines ou spécifique à cet événement?

20
Q

Quels sont les styles d’attribution dans les situations suivantes?

(a) Pourquoi j’ai perdu mon emploi?
(1) Je ne suis pas compétent:
(2)Le patron a pris une mauvaise décision:

(b) Pourquoi ai-je une bonne note à mon examen?
(1) J’ai été chanceux, l’examen était facile:
(2) Je suis doué pour les études:

A

(a1) interne, stable et global (pessimiste)

(a2) externe, instable et spécifique (optimiste).

(b1) externe, instable et spécifique (pessimiste)

(b2) interne, stable et global (optimiste)

21
Q

Nommes les impacts des styles d’attributions pessimistes (8).

A

 est lié à un sentiment de contrôle moins grand (lieu de contrôle externe);

 est lié à une moins grande persévérance dans la résolution du problème (stratégie d’évitement);

 est lié à une plus faible estime de soi (sentiments de compétence moins grande pour faire face au problème);

 est lié à un effritement des relations de soutien social;

 est lié au fait de rencontrer plus d’évènements négatifs dans sa vie;

 mène plus facilement au découragement;

 mène l’individu à ressentir plus de stress (sécrétion plus forte de cortisol);

 est lié à un moins bon fonctionnement du système immunitaire.

22
Q

Que confirment les recherches en lien avec la théorie cognitiviste sur les enfants et adolescents ayant une dépression?

A

Les recherches confirment que les enfants et les adolescents dépressifs ont des modes de pensée automatisés qui favorisent une appréciation négative de soi, du monde et du futur, et attribuent les évènements négatifs à des causes internes, stables et globales sur lesquels ils n’ont que peu ou pas de contrôle.