Cours 9.2 Flashcards
Le modèle modal de mémoire
d’Atkinson et Shiffrin
MÉMOIRE À LONG TERME
❖ Capacité illimitée (en fait, incommensurable)
❖ Très longue durée (quasi-permanent)
❖ Oubli dû à interférence
❖ Connaissances abstraites
MÉMOIRE À COURT TERME
❖ Capacité limitée
❖ Courte durée
❖ Oubli dû à interférence
deux systèmes indépendants
Rappel: Tâche de rappel libre
❖ Explication de la courbe…
❖ Items entrent dans la MCT
❖ Items sont répétés
❖ Quand item est assez répété, transféré (encodé) en MLT,
sinon, perdu
❖ Plus item est répété, plus sa trace est solide en MLT, plus
il est facile à récupérer
❖ Les derniers items entendus sont encore en MCT
Donc
Avantage systématique pour
premiers items de la liste:
effet de primauté
et
Avantage systématique pour
derniers items de la liste:
effet de récence
début courbe–> Montre le
contenu de la MLT
Fin courbe: Montre le
contenu de la MCT
L’importance de la répétition
pour la MLT
❖ Rundus (1971) Exp. 1:
Analysis of rehearsal processes in free recall
❖ But: Étudier la relation entre répétition et
primauté/récence
❖ Rationnel: Répétition devrait être seulement reliée à
performance en MLT
–> Corrélé avec effet de primauté
–> Pas avec effet de récence
❖ Procédure:
❖ Tâche de rappel libre (20 mots peu reliés)
–> Présentation visuelle – 5 secondes par mot
–> Participant(e)s doivent répéter à voix haute
–> On compte nombre de répétitions pour chaque mot
lors d’un essai
Hypothèses
1. Effet de primauté: Contenu de la MLT
–> « Gros bon sens »: Répétition a lieu
–> Premiers mots peuvent être répétés plus souvent
–> Performance élevée pour premiers mots
–> # de répétitions (voix haute) prédit performance de
rappel pour les premiers mots (primauté)
- Effet de récence: Contenu de la MCT
–> Pas le temps de répéter, mais performance élevée
quand même
–> # de répétitions (voix haute) non-reliée à
performance pour derniers mots
L’importance de la répétition
pour la MLT RÉSULTATS et INTERPRÉTATION
❖ Probabilité de rappel pour début de la courbe
directement liée au nombre de répétitions
❖ Montre que répétition a un effet sur la « force » de la
trace en MLT, et donc c’est un processus nécessaire
❖ Pas de relation pour fin de la courbe…
–> Pas besoin de répéter, les items sont encore en MCT
(effet récence)
INterprétation
❖ Répétition (avec organisation subjective):
–>Processus principal utilisé par participant(e)s
❖ Nécessaire pour maintenir l’effet de primauté
–> Donc répétition renforce traces mnésiques en MLT
–> Taux de répétition → mesure de force de la trace
–> Alors, pour rappel, récupération doit venir de MLT
❖ Pas de répétition nécessaire pour effet de récence
–> Fin de liste → mots généralement non répétés
–> Donc les mots sont déjà disponibles pour rappel
parce qu’ils sont dans la MCT
❖ Différence entre MCT et MLT
Montrer l’indépendance des systèmes (MCT ET MLT)
avec…
❖ Utiliser effets de primauté/récence pour montrer
existence et indépendance de deux systèmes
❖ Rappel: On peut montrer que deux processus cognitifs dépendent de systèmes cognitifs/aires cérébrales indépendantes s’il est possible
d’influencer l’un des processus sans affecter l’autre
(ET vice-versa)
—> Double dissociation
❖ But général
–> Trouver conditions ayant un effet sur chaque partie
de la courbe (primauté/récence) séparément
❖ Glanzer et Cunitz (1966):
“… des expériences ont été effectuées pour tester
l’hypothèse selon laquelle la courbe de position
sérielle bimodale est le produit des items provenant
de deux mécanismes d’enregistrement: à court
terme et à long terme. (p.351, Traduction libre)”
❖ But: Prouver la relation entre
–> effet de récence et MCT
–> effet de primauté et MLT
❖ Proposition de conditions pour satisfaire la logique des doubles dissociations
Glanzer & Cunitz:
Exp. 1 (Délai)
❖ But: diminuer effet de récence, maintenir effet de primauté
❖ Rationnel: Si effet de récence dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre
fin de liste et indice de rappel devrait réduire l’effet
❖ Procédure:
–> Tâche de rappel libre (15 mots)
–> 3 conditions: Standard/Avec délai (2)
(standard= présentation liste, voir #, rappel libre)
(délai= présentation liste, voir #, compter voix haute 10s ou 30s, rappel libre)
Glanzer & Cunitz:
Exp. 1 (Délai) résultats et interprétation
–>Pas d’impact
sur primauté
–>Délai réduit/annule
récence
Interprétation
❖ En demandant aux participant(e)s de compter entre
fin de la liste et rappel
–> Non-disponibilité, alors items en MCT sont oubliés
–> Effet de récence + faible (10 sec.) ou absent (30 sec.)
❖ Premiers items sont bien rapportés
–> Car transférés dans un entrepôt plus permanent
(MLT) suite à répétition suffisante
–> Effet de primauté inchangé
❖ Dissociation entre MCT et MLT
Glanzer & Cunitz:
Exp. 2 (Espacement)
❖ But: ↑ effet de primauté, maintenir effet de récence
❖ Rationnel: Si effet de primauté dû à des ressources de mémorisation supplémentaires (i.e., répétition) pour mots initiaux, alors lire la liste plus lentement améliorera l’effet
❖ Procédure:
–> Tâche de rappel libre (15 mots)
–> 3 conditions: Standard/Espacé (2)
(standard= Présentation liste,
Espace de 3 sec., rappel libre)
(espacé= Présentation liste,
Espace de 6 ou 9 sec., rappel libre)
Glanzer & Cunitz:
Exp. 2 (Espacement) RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
–>Espacement
améliore primauté
–>Aucun effet
sur récence
Interprétation
❖ Présentation plus lente (« espacement ») augmente
capacité de rappel
–> Plus de possibilité de répéter les premiers mots
❖ Affecte effet de primauté (MLT),
–>mais pas effet de récence (MCT)
–> Parce que répétition non utilisée pour matériel récent
–> Reflète seulement capacité courante
❖ Dissociation entre MCT et MLT
Conclusion des deux expériences de Glanzer & Cunitz:
Délai avant rappel –> fuckup effet récence
Taux présentation
plus lent –> améliore effet de primauté
❖ Double dissociation obtenue
❖ Preuves supportant le principe de deux systèmes de mémoire indépendants
Taxonomie des systèmes de MLT
- Mémoire explicite
❖ Ce que l’on veut dire par « mémoire »
–> Capacité de rappel conscient des faits
et événements
–> Affecté en amnésie
explicite→ je peux fouiller dans ma mémoire et trouver
puisqu’elle peut etre ramenée à la conscience la mct, on peut aller chercher souvenirs ou connaissance par rapport à un fait et comparer avec d’autre informations ou mm d’autres mémoire
❖Permet comparaison et contraste du matériel remémoré
–> Supporte l’encodage en termes de relations entre de multiples items/événements
❖ Représentationnelle
–> Façon de modéliser le monde externe
❖ Modèle peut être testé: Vrai ou Faux
–> elle contient faits et évènements (sémantique et épisodique)
Épisodique vs. Sémantique
Épisodique
-Événements spécifiques
-Expérience personnelle
unique
-Événements concrets
-Encodé avec contexte
(spécificité de l’encodage
-Acquis immédiatement
(ici et maintenant)
-Permet « voyage dans le
temps mental » (conscience)
–>Info temporelle
–>Relations spatio-temporelles
-SE SOUVENIR
Sémantique
-Faits généraux/signification
-Non lié à l’expérience
(émotions/pensées/sensat.)
-Connaissance abstraite
-Extrait du contexte
-Acquis progressivement
dans de multiples contextes
-NE permet PAS le «voyage dans le temps mental »
–> SAVOIR
épisodique: “one shot learning” → il se passe qqchose et j’apprend ou jmen souvient → l’évènement
sémantique: on revoit les choses plusieurs fois, on étudie → le contexte d’acquisition doesn’t matter genre blc t’a appris telle matière quel jour quelle heure, ça sert à rien
épisodique: on peut se remémorer l’événement, le revivre dans notre tête mais pas pour la sémantique
Se souvenir vs. Savoir expérience 1 (l’oubli)
si je me souvenais dun évèn. genre épisode tv, jetais où quand jlai écouté etc
savoir: séparé de l’expérience d’acquisition ex: je sais que cette personne c’est une célèb kais jme rappelle pas que oh la première fois jai appris ça jtai sur mon cell dans mon lit etc..
❖ Knowlton et Squire (1995):
Remembering and knowing: two different expressions of declarative memory
❖ But: Montrer une différence dans l’oubli pour
–> la mémoire épisodique (se souvenir)
–> la mémoire sémantique (savoir)
❖ Tâche: Étudier 36 mots (2 secondes chacun) pour
être testé(e) plus tard
❖ Test: Tâche de reconnaissance
–> 36 mots vus/36 mots non-vus
–> 2 réponses possibles: Se souvenir vs. Savoir
–> 2 tests: après 10 minutes/après une semaine
Se souvenir vs. Savoir exp 1 (l’oubli) RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
Baisse de discriminabilité plus marquée pour les réponses « Se souvenir » que « Savoir »
on oublie bcp plus l’épisodique que le sémantique sur lapse d’une semaine
→ on perd rapidement l’information sur le contexte d’acquisition, on se rappelle plutôt des faits
Conclusion
❖ Les réponses « Se souvenir » (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses « Savoir » (mémoire sémantique → plus robuste)
❖ Indice selon lequel nous avons donc deux types de
mémoire explicite séparés avec des caractéristiques
différentes (quantité d’oubli)
Se souvenir vs. Savoir exp (2) évolution à travers l’âge
❖ Petrican et al. (2010):
Recollection and familiarity for public events in
neurologically intact older adults…
❖ But: Montrer une différence dans l’évolution de
–> la mémoire épisodique (se souvenir)
–> la mémoire sémantique (savoir)
❖ Participant(e)s:
–> Personnes moins âgées (58-69 ans)
–> Personnes plus âgées (74-85 ans)
entre le deux groupes d’âge → période de dégénérescence importante
❖ Tâche: 150 événements réels (1952-2001)
❖ Réponses possibles
1. Se souvenir
2. Savoir
3. Ne pas savoir