Cours 9.1 Flashcards
Transformations mentales:
Rotation mentale
Shepard & Metzler (1971):
Mental rotation of three-dimensional objects
❖ Buts
–> Déterminer si imagerie visuelle fonctionne comme la
perception
–> Étudier les limites de l’imagerie visuelle
❖ Matériel
–> Paires d’images représentant figures 3D de
10 cubes connectés
–> Structure ressemblant à un « bras » avec trois
« coudes » à angle droit
❖ Tâche
–> Déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D
❖ Variable-clé: Temps de réaction
❖Conditions (change à chaque essai)
1.Rotation sur le plan de
l’image –>comme si on dessine sur une feuille de papier pis on tourne la feuille → on voit toujours la mm face de l’objet
2.Rotation en profondeur→ ici on voit pas la mm face d’objet → ici traitement de la troisième dimension
Différence angulaire:
❖0/20/40/60/80/100/120/140/160 degrés de rotation
❖ Hypothèse:
–> Plus grande différence angulaire implique plus grand TR
Rotation mentale résultats
❖ Résultats (paires « Même »)
–> Forte relation linéaire entre la différence angulaire et
le temps de réaction
–> Approx. 45 à 60 degrés par seconde
❖ Pas d’impact du « type de rotation » sur les TR
–> Capacité naturelle de traitement de la profondeur en
imagerie –>on est capable de faire traitement 3d dans notre tête même si l’image en fait est 2d (on crée la profondeur dans notre esprit)
Interprétation
❖ Robustesse dans la linéarité des résultats
–> Cohérent avec proposition selon laquelle les
participant(e)s utilisent une version interne similaire à
une rotation externe pour rendre les objets
congrus/identiques
–> Processus analogue peut être réalisé à un taux limite
maximal de rotation
❖ Participant(e)s performent opérations mentales en
3D analogues (interprétation + rotation)
–> Même si on leur montre des images 2D
❖ Soutien pour utilisation de représentations
figuratives (depictive representations) en imagerie
soutien→ on fait des images dans notre tête pour faire des représentations
en somme:plus fort est l’angle, plus le temps de réaction est long
Balayage mental
Kosslyn (1973): Scanning visual images: some
structural implications
–> Si l’imagerie est semblable (analogue) à la vision,
est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un
objet imaginé?
❖ Tâche
–> Phase 1 (Étude)
❖ Regarder dessins de contours
❖ Réussir à reproduire les dessins
–> Phase 2 (Test)
❖ Entendre nom d’un objet
❖ Imaginer
—-> Condition 1: Objet complet
—-> Condition 2: Focus sur une extrémité spécifiée
❖ Entendre nom de partie/Partie est-elle sur l’objet?
❖ Mesure: Temps de réaction
objets sont soit verticaux ou horizontaux
→ regarder pendant un certain temps, on les nomme puis faut les redessiner de mémoire → esque tu met tt les composantes à la même place que sur l’image originale
phase 2
→ tester la présence ou l’absence d’une des composantes → esque cette composante fait partie de l’objet oui ou non (pendant que tu te l’imagine) (esque le bateau a un ancre)
→ esque le temps de regarder dans la vraie vie d’un côté de l’image à l’autre est pareil dans la tête genre comme si on voyait vrm dans la tête
❖ Hypothèses: Équivalent au traitement visuel
–> Si on regarde objet complet, TR moyen ne dépendra
pas de la position de la partie
–> Si on doit se concentrer sur une partie (ou « zoomer »),
TR sera fonction de la distance entre emplacement de
l’extrémité et propriété testée
Résultat: Soutien pour utilisation de représentations figuratives en imagerie
imagerie mental est équivalente au traitement visuel →
aucune changement dans le TR quand on regarde objet complet
plus en plus long quand focus sur composante en fonction de la distance ex: si on doit regarder l’avant du bateau pis on demande avant: plus court, si on demande derrière: plus long
Critiques de Pylyshyn sur le balayage mental
❖ Impénétrabilité cognitive
–> Humains conscients de peu de processus mentaux
–> Faire l’expérience de l’image ne signifie pas nécessairement utiliser l’image
❖ Introspection n’est pas fiable
–> Participant(e)s pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre
–> Ne veut pas dire qu’il s’agit d’un phénomène courant
–>peut etre quon utilise l’imagerie mentale pendant l’expérience mais pas dans la vraie vie
❖ Pourquoi y aurait-il une image?
–> Image pourrait être un épiphénomène aka→ pourrait être en fait pour rien, pis c’est comme une coïncidence
—–> Représentation/Processus non-spatial/non-visuel → la vraie résolution de problème c’est pas ça, on aurait image comme bonus mais pas comme système pour l’analyse
–> Image pourrait être produite après le traitement
(simulation post-décision)→ créer l’image pour être certain de notre analyse préalablement faite
❖ Hypothèse de connaissance tacite
(Tacit knowledge hypothesis)
–> Utilise savoir déjà acquis à propos de l’environnement pour accomplir tâche
–> Mémoire de la structure des objets/du monde réel
—-> Relations entre parties d’objets
—> ex: Distances entre monuments/villes
→ c’est des faits quon a dans mémoire et vient pas de l’image ex: esque ottawa est plus près de mtl que de toronto, on peut soit de l’imaginer sur google maps ou on l’a déjà fait en auto donc on se rappelle du temps que ça a pris
→ on se sert pas nécessairement de l’image si on a d’autres connaissances pour faire l’analyse
Représentation alternative au balayage mental (voir diapo 10)
❖ Représentations propositionnelles
–> Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent objets et relations entre objets)
–> Pourrait expliquer le balayage mental
liste de faits organisés d’une certaine façon
→ pourrait expliquer, se promener sur l’objet
sans image dans l’esprit ça se peut quon ait un ensemble de faits qui correspondent à la représentation, l’image
ex: le moteur est en arrière du bateau, etc c’est des faits connus
ex: esque y’a une cabine sur le bateau
→ récupération des faits suivants → pas de création d’image on est juste allé avec une liste de faits
→ plus de propositions plus c’est loin → donc temps de réaction plus long → donc on se fait pas une image mais la liste de faits est proportionnellement longue
→ explique la différence de temps selon où se positionne la composante quon veut connaitre
Balayage Mental scanning mental encore mais révisé pour pas que les gens puissent faire Représentations propositionnelles
Kosslyn, Reiser, & Ball, 1978 (Expérience 2):
Visual images preserve metric spatial information…
–>tâche ou y’A aucune chance ou les gens aient eu le temps de se faire une liste de faits par rapport a un objet
❖ But
–> Déterminer si l’information spatiale métrique est
préservée dans la mémoire de stimuli visuels
❖ Procédure
–> Paradigme de balayage mental
–> Se « promener mentalement » sur l’image
❖ Variable-clé: Temps de réaction
Méthodologie
–> On demande aux participant(e)s de mémoriser et
redessiner la carte (à gauche) en se concentrant sur sept endroits-clés: une
hutte, un arbre, un puits, un lac, une plage, un rocher, et
un champ. Les participant(e)s doivent s’imaginer la carte complète
–>Ils/elles entendent un mot
dénotant un lieu sur la carte
et doivent se concentrer sur
ce lieu
–> 5 secondes plus tard, un
autre nom de lieu est diffusé
–>Ils/elles doivent balayer la
carte et indiquer lorsqu’ils
atteignent le 2e lieu
→ faut connaitre environ la distance entre objets (dans notre tête pcq pas possible de faire connaissances de faits)
Rationnel/Hypothèses
❖ Rationnel
–> Si l’image mentale de l’île est réellement une copie
analogue (ou figurative), cette copie devrait préserver
les relations en termes de distance
❖ Hypothèses
–> aug distance entre deux cibles = aug temps de réaction
–> Relation linéaire entre distance et TR
–> Causé par représentation figurative
Balayage Mental scanning mental encore mais révisé pour pas que les gens puissent faire Représentations propositionnelles RÉSULTATS
❖ Résultats
–> Temps de balayage augmente linéairement vs. distance
–> Corrélation quasi-parfaite entre distance et temps de
réaction lorsque les deux objets sont présents
❖ Interprétation
–> Distances métriques représentées de la même façon
que lorsque carte visuellement perçue
–> Utilisation de représentations figuratives en imagerie
pas d’interprétation alternative possible !!!
–>veut pas dire qu’on utilise ça dans la vraie vie mais on est capable de le faire et on est bon à le faire
Analyse structurelle la rationnelle
Kosslyn (1975):
Information representation in visual images
–> « Si l’imagerie fonctionne comme la perception
visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la
facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une
image. » (Traduction libre, p.343)
❖ Exemple: Taille
–> Objets plus gros = Plus détaillés perceptuellement
→ les objets quand ils sont plus gros (ou plus proche) ils sont plus détaillés au niveau perceptuel
Overflow (ou « Dépassement »)
dans le champ visuel
→ quand on se promène dans le monde réel, si on est au vieux port pis on voit un bateau pis on se rapproche tlm quon voit pas le bateau au complet → overflow
→ existe aussi dans le champ d’imagerie visuelle (dans l’Esprit)
- si je suis a une bonne distance de l’éléphant je le vois au complet
- si je m’avance alors il va y avoir de l’overflow
Analyse structurelle expérience 1
❖ Tâche
–> Créer image mentale d’un
éléphant ou d’une mouche
–> Imaginer second animal
(ex: lapin) à côté
–> Juger si une propriété est
appropriée ou non pour le
second animal
❖ Mesure
–> Temps de réaction 2e animal
❖ Variable d’intérêt
–> Taille relative entre animaux
❖ Prédiction
–> 1er animal plus gros → Laisse moins de place au 2e
–> Donc 2e animal plus petit → Plus lent à juger
a chacun des essais on va dire soit elephant ou mouche, si elephant alors dans notre esprit faut imaginer éléphant a sa taille normale, ensuite on entend nom d’un autre animal genre lapin, l’image qui devrait pop up c’est elephant a la taille normale et le lapin qui prend le reste de l’espace dans notre champ visuel figuratif pour pas quil y ait de l’overflow
→ on nombbe une propriété de l’animal pis faut dire si cette propriété s’applique aux animaux
→ questions faciles
→ mesure tmps de reaction pour deuxieme animal
→ autres essais c’est un mouche à une taille normale, ell est plus petite donc quand on dit après lapin, il va etre plus gros que pour quand on disait elephant en premier pcq le lapin prend l’espace restat pis y’en a plus puisque mouche c’ets mini
→ donc plus de temps pour questions sur lapin quand c’est avec elephant et moins long avec mouche pcq avec mouche lapin est plus gros et donc plus détaillé donc plus facile
Analyse structurelle expérience 1 RÉSULTATS
❖ Résultats
–> Taille relative influence
temps nécessaire pour
juger de la présence
d’une propriété
❖ Si éléphant = 1er animal
–> 2e animal (ex.: lapin)
prend moins de place
–> Jugement plus lent
❖ Si mouche = 1er animal
–> 2e animal (ex.: lapin)
prend plus de place
–> Jugement plus rapide
❖ Soutien pour représentations figuratives
(connaiss. tacite n’explique pas l’effet!)
→ si on utilisait représentations propositionelles alors le temps de reaction changerait pas pcq peu importe la grosseur, les faits changent pas
→ donc démontre quon utilise représentations figuratives
→ mm si on a les représentation propositionnelles par rapport à l’animal on a utilisé représentations figuratives
Imagerie visuelle
❖ Représentations figuratives
–> Imagerie mentale « imiterait » la perception visuelle
–> Préservent les caractéristiques physiques des stimuli qui les génèrent
—> Distance/Taille
–> Relation entre parties
❖ Composante très importante en mémoire de travail
–> Serait utilisée dans le tampon visuel dans la tablette visuospatiale
Faire appel au cerveau pour résoudre le débat représentationnel (activation de neurone simple)
❖ Existence de neurones pour l’imagerie (Kreiman et al., 2000) – Simple présentation
❖ Neurones uniques communs pour perception et imagerie (correspondance imparfaite!)
études de microélectrodes
on a mesuré l’Activation d’un neurone quand on présente image du visage (barre grise) → très peu d’activation pour le neurone mais quand on montre la balle → neurone activé
esque le neurone associé à la balle de baseball, quand on ferme les yeux et on se l’imagine il sera encore activé
→ quand on le fait, visage active pas et la balle de baseball active mais moins d’activation
→ donc moins d’activaion quand on s’imagine l’objet
→ aussi correspondance imparfaite pcq c’est pas tt les neurones qui s’active avec vision et imagerie visuelle (imagination)
Faire appel au cerveau pour résoudre le débat représentationnel –>activation dans le cortex visuel primaire
❖ Mesure de l’activation dans le cortex visuel primaire
(Le Bihan et al. 1993) – Simple présentation
❖ Aires cérébrales communes pour perception et imagerie (encore correspondance imparfaite)
mesure du signal électrique dans cortex visuel → quand on prséente viseullement, active le cortex visuel primaire et quand on l’enlève réduit activation
quand on demande d’imaginer ça active mais moins qu’en perception
→ la mm aire s’active mais moins quand on s’imagine
Faire appel au cerveau pour résoudre
le débat représentationnel
–>activation dans le cerveau entier
❖ Mesure de l’activation dans le cerveau entier
(Ganis et al., 2004) – Présentation + Questions
❖ Aires cérébrales communes pour perception et
imagerie (occipital: moins de correspondance)
irm
méthode soustractive
on a présenté objets spécifiques puis on pose questions sur l’arbre (par ex)
→ esque l’arbre est plus large que gros
→ vous entendez le mot arbre, esque l’arbre que vous imaginez est plus large que gros
–> on soustrait et ce qui reste c’est ce qui correspond pas
correspondance presque parfaite sauf pour le système visuel où la perception utilise plus le système que l’imagerie