cours 12.1 Flashcards
Concepts et catégories
❖ Goldstone et Kersten (2003):
–> Humains ont une tendance forte à voir toute « chose » comme « quelque chose »
–> Mettre des objets ensemble dans des groupes
organisés est un processus nommé « catégorisation »
–> Créer une représentation mentale pour une catégorie
spécifique est un processus nommé « apprentissage
de concepts »
❖ Solomon, Medin et Lynch (1989): « …une
représentation mentale utilisée pour une variété de
fonctions cognitives… »
❖ Murphy (2002): « …la colle qui tient ensemble le
monde mental d’un individu. »
❖ Smith (1989): « Un concept est une représentation
mentale d’une classe ou d’un exemplaire et est
concerné par ce qui est représenté et comment
cette information est typiquement utilisée durant la
catégorisation. »
Fonctions des concepts
- Filtrage
–> Fournit des façons informatives/diagnostiques de
structurer le monde naturel - Économie cognitive
–> Économie dramatique pour espace de stockage requis
–> Temps de réaction plus rapides en identification
d’objets - Prédiction
–> Nous permet de généraliser nos expériences avec
certains objets à d’autres objets de la même catégorie - Communication
–> Lorsque les gens partagent des concepts, communication plus facile à propos du monde naturel
Approche classique des concepts
(Bruner, Goodnow, et Austin, 1956)
❖ On pourrait avoir besoin d’une représentation
mentale descriptive des propriétés catégorielles
requises, pour savoir si ce nouvel objet peut être
pairé avec un concept donné
❖ Connu comme « approche classique » ou
« approche définitionnelle » des concepts
- Représentations sommaires
–> Représentation d’un concept est une description
sommaire d’une classe
entière (s’applique à tous les
exemplaires spécifiques
également)
ex: concept= oiseau
–>Descr. pour oiseaux en général
–> donc on mentionne pas les oiseaux spécifqiues comme le moineau ou rouge gorge
- Caractéristiques nécessaires
et suffisantes
–> Caractéristiques qui
représentent un concept
sont individuellement
nécessaires et conjointement
suffisantes (ET)
–> Concepts ne sont jamais
disjonctifs (OU)
ex: concept= carré
–>❖ Figure fermée
❖ 4 côtés égaux
❖ 4 angles égaux
Indiv. nécess.: besoin de tout
Conj. suff.: pas besoin de plus
- Inclusion des caractéristiques
dans les relations de sousensemble
–> Si concept X est un sousensemble de concept Y, alors les carac. définitoires de Y sont incluses dans X
ex: carré= rectangle + 4 côtés égaux
–>❖ Figure fermée
❖ 4 angles égaux
donc ici carré est sous-ensemble
Appr. par réseau sémantique hiérarch. (Collins et Quillian, 1969) (revoir) c’est quoi
❖ Approche classique sans des postulats restrictifs:
théorie très puissante et prédictive
Noeuds: Catégories
Liens: Relations
Caractéristiques
❖ Propriétés inspirées de l’approche classique
–> Inclusion
–> Si concept X est sous-ensemble de concept Y, alors
caractéristiques définitoires de Y sont dans X
❖ Caractéristiques nécessaires et suffisantes et
concepts conjonctifs
–> Différence: on peut « annuler » des caractéristiques
(dans description on peut mettre un * et dire unlike other birds this one cant fly)
❖ Ajouts par rapport à approche classique
–> Représent. hiérarchique des sous-ensembles
–> Avantage: Économie cognitive
–> Carac. stockées une seule fois et héritées
❖ Propagation de l’activation
–> Si un nœud est activé, activation se propage vers les nœuds associés
–> Explique amorçage sémantique
Approche par réseau
sémantique hiérarchique exp.
REVOIR
❖ Collins et Quillian (1969):
Retrieval time from semantic memory
❖ But: Montrer la validité de l’approche par réseau
sémantique
–> Hiérarchie & principe d’inclusion
–> Héritage
❖ Tâche: Technique de vérification de phrases
–> « X est un Y »/« X montre propriété P » (Oui/Non)
❖ Variable: Temps de réaction
❖ Postulat de base: Opérations dans le réseau sémantique prennent du temps
–> Récupérer une propriété pour un noeud
–> Monter/descendre d’un niveau dans la hiérarchie
pour déterminer l’appartenance
❖ Essais: 2 types de phrases
- Phrases Catégorie (C)
–> Déterminer que X est un Y
–> C0: « Un requin est un requin » REQUIN
–> C1: « Un requin est un poisson » POISSON
–> C2: « Un requin est un animal » ANIMAL - Phrases Propriété (P)
–> Déterminer si X montre propriété P
–> P0: « Un requin peut mordre » REQUIN
–> P1: « Un requin peut nager » POISSON
–> P2: « Un requin mange » ANIMAL
Prédiction: Temps de réaction sont additifs
- Phrases Catégorie (C)
❖ C0: « Un requin est un requin » = TR de base C0
❖ C1: « Un requin est un poisson » = TR de base C0 + « Un requin est un poisson »
❖ Monter un niveau
❖ C2: « Un requin est un animal » = TR de base C0 +
« Un requin est un poisson » + « Un poisson est un
animal »
❖ Monter deux niveaux - Phrases Propriété (P)
❖ P0: « Un requin peut mordre » = TR de base C0 +
« Un requin peut mordre »
+ Vérification propriété
❖ P1: « Un requin peut nager » = TR de base C0 +
« Requin est poisson » + « Poisson peut nager »
❖ Monter un niveau + Vérification propriété
❖ P2: « Un requin mange » = TR de base C0 + « Un
requin est un poisson » + « Un poisson est un
animal » + « Animal mange »
❖ Monter deux niveaux + Vérification propriété
Approche par réseau
sémantique hiérarchique exp.
Résultats/Interprétation
❖ Nombre de niveaux entre X et Y: facteur dans TR
❖ Vérifier une propriété (P) est toujours plus long que de déterminer l’appartenance catégorielle (C)
❖ Processus additif
–> Lignes « parallèles »
❖ Soutien pour approche hiérarchique en réseau
Propagation de l’activation exp.
❖ Meyer et Schvaneveldt (1971): Facilitation in recognizing pairs of words…
❖ But: Tester pour une dépendance pour l’accès à la
mémoire entre deux décisions sémantiques
❖ Tâche: Décision lexicale
–> Est-ce que paire d’items contient deux mots?
eX: fundt et glurb (pas des mots)
chair et money (oui! non-associés)
bread et wheat (oui! associés)
❖ Mesure: Temps de réaction
Propagation de l’activation exp. Prédiction/Résultats
❖ Prédiction: Si les mots font partie d’une organisation sémantique qui:
–> Associe mots ensemble selon le sens
–> Active les mots associés lorsqu’un mot est récupéré
—-> (Propagation de l’activation)
alors il sera plus rapide de juger si deux items sont
des mots lorsqu’ils sont sémantiquement associés
❖ Résultats
–> Prédiction confirmée
–> Soutien pour principe de
propagation de l’activation
Problèmes théoriques
pour l’approche classique
❖ Représentations sommaires sont trop restrictives
(Smith et Medin, 1981)
–> Existence d’exceptions pour la plupart des catégories
–> Certains sous-ensembles d’objets peuvent montrer
des caractéristiques distinctives
—> Rouge-gorge vs. Autruche
❖ Définitions avec caractéristiques suffisantes et
nécessaires sont difficiles à trouver
(Wittgenstein, 1953)
–> Exemple: qu’est-ce qu’un jeu?
❖ Concepts disjonctifs existent dans la vraie vie
(Rosch et al., 1976)
–> Exemple: Cuillères
–> Exemple: Prise (baseball)
Problèmes empiriques
pour l’approche classique expérience
❖ Rosch (1973): On the internal structure of perceptual and semantic categories
❖ But: Montrer que le postulat « tous les exemplaires
sont égaux » est erroné (approche classique)
–> Montrer le caractère plus flou des catégories
–>selon théorie la règle doit s’appliquer à tous les cas → soit ils ont 100% des caractéristiques définies ou elles ne font pas partie de la catégorie
❖ Tâche: Jugements de « typicité »
–> Liste de mots d’une catégorie spécifique
–> Doit indiquer à quel point chaque item est typique de
la catégorie sur une échelle de 1 à 7
–> (1 = très typique, 7 = peu typique)
❖ Rationnel
–> Selon l’approche classique, tous les exemplaires d’une catégorie devraient être également typiques…le sont-ils?
ex: mots de fruits → pommes et olives
→ olive sont pas «typiques d’une catégorie»
Problèmes empiriques
pour l’approche classique expérience RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
❖ Tous exemplaires ne
représentent pas
également le concept
❖ Structure catégorielle:
Floue au lieu de « tout-ou-rien »
❖ Appartenance catégorielle
serait basée sur
ressemblance globale ou
typicité au concept, et
non définitions strictes
❖ Ne peut être expliqué par
approche classique
si l’approche classique avait raison alors tous les membres auraient une score de 1
→ donc ma structure de catégorie c’est pas du tout ou rien
Effets de typicité et
approche par réseau sémant. hiérarch. EXP.
❖ Rips, Shoben & Smith (1973): Semantic distance and the verification of semantic relations
❖ But
–> Voir si les effets de typicité invalident la structure du
modèle hiérarchique par réseau sémantique
–> Déterminer si la structure mnésique est analogue à la
structure logique
❖ Tâche: Technique de vérification de phrases
–> « X est un Y »
❖ Catégories utilisées
Oiseaux/Animaux/Mammifères/Autos/Véhicules
❖ Oiseaux: Rouge-gorge/Geai bleu/Canard…
❖ Mammifère: Ours/Chien/Cochon…
ex:un chien est un mammifère oui ou non? un chien est un animal oui ou non?
Prédictions
❖ Oiseau vs. Animal
–> Prédiction Collins et al.
–> Temps réaction C1< C2
c1= oiseau (plus rapide dire que c’est oiseau que dire c’est animal)
❖ Mammifère vs. Animal
–> Prédiction Collins et al.
–> Temps réaction C1< C2
c1=mammifère
(plus rapide dire que c’est mammifère que dire c’est animal)
x rouge-gorge → c1 esque c un oiseau → c2 esque c’est un animal
→ devrait prendre plus de temps pour déterminer que c’est animal que pour déterminer que c’est oiseau
x ours → c1 mammifère → c2 animal
Effets de typicité et
approche par réseau sémant. hiérarch. EXP. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION
❖ Oiseau vs. Animal
❖ Temps réaction C1< C2
–>dire oiseau est plus rapide
❖ Mammifère vs. Animal
❖ Temps réaction C2< C1
–> dire animal est plus rapide que mammifère
Interprétation
❖ On voit les chiens et les cochons comme plus typiques des animaux que des mammifères
–> Résultats de jugement de typicité
❖ Effets de typicité ont une influence sur temps de
réaction pour catégorisation
–> Plus typique = catégorisation plus rapide
❖ Approche par réseau sémantique hiérarchique de
1ère génération (Collins et Quillian) est donc invalide
plus rapide dire que c’est oiseau qu’animal mais pour ours c’est plus rapide dire que c’est animal que mammifère
→ pourquoi? pocq on utilise peu la catégorie mammifère dans la vie de tous les jours, la catégorie animal tho oui
→ effet de typicité
Le problème du niveau de base explication
❖ Rosch et al. (1976):
Basic objects in natural categories
❖ But: Montrer la supériorité des catégories de base
dans des taxonomies organisées hiérarchiquement
❖ Trois niveaux de catégorie
1. superordonné: meuble
2. base: chaise
3. subordonné: chaise de cuisine
l’approche hiérarchique existe
le niveau de base qu’on utilise c’est le milieu → jme suis acheté une chaise à la place de dire meuble ou le modèle de chaise
Le problème du niveau de base EXPÉRIENCE 1 nommer des carctérstiques + RÉSULTATS
EXPÉRIENCE 1
❖ Exp. 1: Nommer des caractéristiques
–> À l’aide des noms de catégories, on doit lister un
maximum de caractéristiques en 90 secondes
❖ Rationnel: Si l’approche par réseau sémantique hiérarchique (RSH) a raison, participant(e)s devraient lister de plus en plus de caractéristiques en descendant dans le réseau
❖ Postulat d’héritage/Processus additif
ex:
animaux toutes les caract.
oiseaux donne toutes les caract.
rouge gorge toutes
→ au niveau superordonné un certain nombre de propriétés
→ base = carct. + celles dites au niveau subordonné
etc
–>donc plus on descend dans le réseau plus j’ai de caractéristiques
Résultats
❖ Superordonné: nombre plus bas de propriétés,
suivi du niveau de base (tel que prédit)
❖ Pas d’ajout d’information significatif entre niveau
de base et subordonné
à part pour les véhicules y’a pas vrm de différence entre nb de carct. dans niveau de base et niveau subordonné
→ comme si niveau de base est suffisant