Cours #9. Psychoéducation à l'aidant familial Flashcards
Quels sont les 2 conceptualisation de la famille dans le modèle de vulnérabilité/stress de la schizo ?
- Famille en tant que source soutien (facteur de protection)
- Famille en taut que source de stress (émotions exprimées)
Ou se situe la psychoéducation dans les 3 niveaux d’accessibilité et intensité du soutien offert à la famille.
1- Soutien = soutien minimal = Bibliographie.
2- Psychoéducation = soutien intermédiaire = Stratégie de psychoéducation pour répondre à de problèmes/besoins ( risque de fardeau familial, besoin de consolider les stratégies de résilience dans la famille, gestion du trouble mental)
3- Programmes d’interventions familiales = soutien intensif = pratique basées sur résultats probants.
Quels sont les différents constats d’évaluation d’évaluations dans le volet des tiers dans le dossier du patient par rapport à l’aidant familial ? (4)
- Risque de fardeau familial chez l’aidant familial.
- Besoin de consolider les stratégies de résilience chez l’aidant familial.
- Difficulté de l’aidant familial dans la gestion de comportement problématiques (délires, hallucinations, sx négatif, perte d’Estime de soi, idées suicidaires)
- Besoin de prévenir les rechutes du trouble mental.
Nommer des interventions possibles par rapport au constat ou problème: Risque de fardeau familial chez l’aidant familial. (9)
- Vérifier auprès de l’AF sa compréhension des critères diagnostiques de la schizophrénie et la mettre à jour s’il y a lieu.
- Vérifier auprès de l’AF sa compréhension des causes de la schizophrénie et offrir de l’enseignement sur le modèle de vulnérabilité stress en insistant sur le rôle actif du proche et de la famille dans la gestion optimale du trouble mental.
3- Aider l’AF à éviter de se culpabiliser pour l’apparition et les rechutes du TM en revenant sur le modèle de vulnérabilité stress.
4- Transmettre à l’AF un message d’espoir sur l’évolution du TM en l’encourageant à prendre connaissance de témoignages de personnes qui se sont rétablies qui mène une vie plaisante.
5- Avoir recours à de l’écoute active et démontrer de l’empathie pour aider l’AF à s’Exprimer sur les difficultés qu’il rencontre.
6- Offrir de l’enseignement à l’AF sur la méthode de résolution de problèmes qu’il peut appliquer aux problèmes qu’il rencontre.
7- Soutenir l’AF dans l’allègement du fardeau en lui offrant de l’ensignement sur les techniques de respiration et de relaxation.
8- Féliciter l’AF pour tous les efforts.
9- Vérifier le niveau de détresse psychologique chez l’AF
NomNommer les interventions possibles pour le constat ou problème : Besoin de consolider les stratégies de résilience chez l’aidant familial. (7)
1- Aider l’AF à prendre conscience des côtés positifs qui ressortent de son expérience de soutien au proche (à découvrir sur lui-même, découvrir sur sa façon d’être en relation avec les autres)
2- Promouvoir l’actualisation des forces de caractère chez l’AF (inventaires de ses forces)
3- Encourager l’AF à rédiger un journal, à chaque jour pendant une semaine pour y consigner des moments agréables vécus dans la journée.
4- Recommander à l’AF d’avoir un moment de détente à chaque jour en insistant sur l’importance qu’il prenne soin de lui.
5- Explorer l’importance de la spiritualité/religion chez l’AF et l’encourager à avoir recours à ses croyances et à ses pratiques s’il y a lieu.
6- Encourager l’AF à cultiver les relations avec les amis qui l’Estiment et lui apportent le soutien dont il a besoin en insistant sur l’importance de prendre du temps pour échanger avec eux.
7- Vérifier auprès de l’AF son intérêt à s’impliquer comme aidant auprès d’autres familles.
Nommer les interventions possibles pour le constat ou problème : Difficulté dans la gestion de comportements problématiques (délires, hallucinations) (7)
1- S’assurer que l’AF conçoit les idées délirantes et les hallucinations du proche comme des sx positifs.
2- Vérifier la perception de l’AF à l’égard de la médication (un outil de gestion des sx positifs, les effets indésirables)
3- Suggérer à l’AF de dire au proche qu’il ne croit pas en de telles choses ou ne perçoit pas de telles choses mais qu’il reconnaît que pour lui c’est la réalité.
4- Suggérer à l’AF de parler avec le proche de choses concrètes et discuter de fait réels.
5- Aider l’AF pour qu’il apprenne à refléter au proche les émotions sous-jacentes aux idées délirantes ou hallucinations.
6- Accentuer l’importance auprès de l’AF d’encourager le proche à utiliser des stratégies cognitives et comportementales pour gérer les voix.
7- Recommander à l’AF de féliciter le proche pour tout les efforts qu’il fait pour gérer les sx positifs.
Nommer les interventions possibles pour ce constat: Difficultés dans la gestion de comportements problématiques (symptômes négatifs) (7)
1- Aider l’AF à établir des liens entre le manque d’entrain et le manque d’activités chez le proche d’une part et les sx négatifs tu TM d’autre part.
2- Vérifier auprès de l’AF si le proche prend des médicaments de la 1ière génération et l’informer que ces médicaments peuvent entraîner un ralentissement psychomoteur pouvant être confondu avec le maque d’entrain et le manque d’activité du proche.
3- Recommander à l’AF d’encourager le proche à avoir une routine pour les jours et de la semaine et une autre pour la fin de semaine.
4- Encourager l’AF à identifer avec le proche ce que ce dernier pourrait faire comme activités pour participer aux tâches ménagères.
5- Suggérer à l’AF de faire part au proche de ce que le proche aimait faire comme activités de loisirs dans le passé et d’identifer avec le proche une activité qu’il pourrait faire,
6- Informer l’AF de l’importance de stimuler le proche dans la performance des activités.
7- Recommander à l’AF de féliciter le proche pour tous les effors qu’il fait pour gérer les sx négatifs.
Nommer des interventions possibles pour ce constat : Difficultés dans la gestion de comportements problématiques (découragement, perte d’estime de soi) (6)
- Encourager l’AF à avoir des échanges avec le proche pour aider le proche à s’exprimer sur le découragement et la perte d’estime de soi qu’il peut ressentir
- Souligner à l’AF que le proche a des forces même s’il est vulnérable à des rechutes et encourager l’AF à discuter avec le proche de ses forces, dont celles que l’AF perçoit chez lui.
- Informer l’AF de groupes d’entraide pour les usagers qui peuvent aider le proche à échanger son vécu dont le découragement et la perte d’estime de soi.
- Informer l’AF de témoignages de personnes ayant des troubles mentaux qui se sont rétablies et qui mènent une vie plaisante et enrichissante malgré le TM.
- Suggérer à l’AF d’identifier avec le priche une activité qui aiderait le proche à se valoriser.
- Recommander à l’AF de féliciter le proche pour tous les efforts.
Nommer les interventions possibles pour se constat : Difficultés dans la gestion de comportements problématiques (idées suicidaires) (5)
- Insister auprès de l’AF pour qu’il encourage le proche à parler de ce qui l’amène à avoir des idées suicidaires.
- Informer l’AF de l’importance de vérifier si le proche a un plan éventuel pour se suicider en ayant recours au COQ (comment, ou, quand).
- Recommander à l’AF de procurer un environnement sécuritaire au proche si le proche présente des idées suicidaires.
- Renseigner l’AF sur les mesures légales qu’il peut prendre pour que son proche reçoive des services dans l’éventualité ou il refuse de consulter.
- Informer l’AF qu’il peut contacter le Centre de prévention de suicide, que ce soit pour l’obtention de soutien pour son proche ou bien pour lui même.
Nommer les interventions possibles pour ce constat: Besoin de prévenir les rechutes du trouble mental. (5)
- Offrir un enseignement à l’AF sur le modèle de vulnérabilité stress en insistant sur le rôle actif du proche dans la prévention de rechutes et qui renvoie à diverses stratégies à promouvoir chez le proche: prendre médication telle que préscrite, éviter la consommation d’alcool et de drogues)
- Encourager l’AF à demander au proche de complèter le Questionnaire sur les signes avant-coureurs pour déterminer son profil de signe avant courreurs
- Recommander à l’AF de discuter avec le proche de stratégies que le proche peut mettre en place pour surveiller ses signes avant-courreurs.
- Recommander à l’AF de féliciter le porche pour tous les efforts qu’il fait pour prévenir une rechute du TM.
- Suggérer à l’AF d’établir une liste de ressources qu’elle peut contacter en cas d’urgence et qu’elle garde à portée de main.
Quels sont les indices d’un risque de fardeau familial? (14)
- Soucis financier suite aux dépenses pour le proche.
- Absences au travail ou à l’école à cause du proche.
- Difficulté à se concentrer.
- Changement de plans personnels à cause du proche.
- Réduction du temps réservé au activités de loisir de l’AF.
- Routine de vie de la famille de l’AF dérangée.
- Négligence des besoins des autres membres de la famille de l’AF.
- Présence de friction entre membre de la famille, voisin, amis..
- Se sentir embarrassé par le comportement du proche.
- Se sentir coupable de ne pas en faire assez pour le proche.
- Se sent érrité à cause des nombreuses demande du proche.
- Se sentir peiné par le fait que le proche n’est plus la personne qu’il était avant sa maladie.
- Se sentir coincé dans le rôle d’aidant.
- Se sentir offencée par les préjugés que certaines personnes ont face aux maladies mentales.