Cours 9 - MT et imagerie visuelle et MLT Flashcards

1
Q

Quelles sont les interprétations que nous pouvons tirées de l’expérience de rotation mentale qui consiste à indiquer si oui ou non deux images représentent le même objet?

A

Cela montre que les participants utilisent une opération mentale analogue à ce qu’ils feraient dans la vraie vie, c’est-à-dire qu’ils s’imaginent l’objet en 3D et le tournent dans leur tête à la même vitesse qu’ils le tournerait s’il était dans leurs mains!
–> Soutien pour représentations figuratives en imagerie

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2
Q

Vrai ou faux? On observe des temps de réaction plus élevés lorsqu’il faut effectuer une rotation en profondeur (3D) comparativement à une rotation sur le plan de l’image (2D).

A

Faux; les temps de réactions sont les mêmes. Ils augmentent à mesure que la différence angulaire augmente dans les deux conditions. Donc, nous avons une capacité naturelle de traitement de la profondeur en imagerie mentale.

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3
Q

Vrai ou faux? Si on doit se concentrer sur une partie de l’image (ou « zoomer »), les temps de réponse seront en fonction de la distance entre l’emplacement de de ce focus et la propriété testée.

A

Vrai; Plus on est rapproché de l’objet dans notre tête, plus ça prend du temps se rendre à la partie demandée. Comme dans real life (sauf que dans real life je joue pas à regarder des paquebots)

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4
Q

Pylyshyn fait son rabat-joie et critique les conclusions proposant qu’on utilise systématiquement des représentations figuratives pour résoudre des problèmes ou whatever. Quelles sont ses critiques?

A

1- Impénétrabilité cognitive; on est peu conscient de nos processus mentaux, on ne peut donc pas affirmer que c’est parce qu’on peut faire l’expérience d’image mentale visuelle qu’on les utilise nécessairement.
2- L’introspection n’est pas fiable, les participants peuvent juste dire ce que l’expérimentateur semble s’attendre d’eux.
3- L’image ne serait qu’un épiphénomène et serait produite après un traitement non-visuel/spatial (simulation post-décision).

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5
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite?

A

Pour Pylyshyn, on utilise notre savoir déjà acquis à propos de
l’environnement pour accomplir une tâche (ex; estimer distance entre des villes) au lieu de s’imagier des images dans notre tête.
–> On utilise plutôt des représentations propositionnelles

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6
Q

Comment les propriétés propositionnelles peuvent expliquer le balayage mental (temps de réponse différents selon distance entre parties d’un objet)?

A

Les propriétés des stimuli sont représentées
symboliquement, donc on doit tout de même passer par les différentes connaissances une a la fois pour se rendre à la partie de l’objet visée. En fonction du nombre de relations entre certains faits.

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7
Q

Quels sont les résultats de la tâche de balayage mental qui propose que si l’image mentale de l’île est réellement une copie
analogue figurative, elle devrait préserver les relations en termes de distance?

A

C’est effectivement ce qu’on retrouve. Le temps de balayage augmente de façon linéaire en fonction de la distane entre les deux points (la corrélation est presque parfaite). Donc, les distances métriques sont représentées de la même façon en imagerie mentale que lorsque la carte visuellement perçue. On utilise des représentations figuratives en imagerie.

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8
Q

Si je te demande de t’imaginer un ours dans ta tête, puis un écureuil à côté de l’ours, et que je te demande ensuite si on voit les dents de ton écureuil, le temps de réponse sera plus lent que si l’écureuil avait été imaginé à côté d’une mouche. Pourquoi?

A

La taille relative entre les animaux influence le temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété. Plus l’animal est grand comparé à l’autre dans le champ imaginatif, plus on a accès rapidement aux détails qui nous permettent de valider si oui ou non il possède X propriété.

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9
Q

Quels seraient les résultats de l’expérience de Kosslyn (imaginer 2 animaux et dire si le deuxième possède une certaine propriété) si on utilisait des représentations propositionnelles?

A

Peu importe la taille relative entre les deux animaux, on obtiendrait des temps de réponse égaux pour dire si oui ou non le deuxième animal possède la propriété, car on se fierait seulement sur nos connaissances et non sur l’image mentale.

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10
Q

Vrai ou faux? On retrouve des neurones uniques communs pour la perception visuelle et l’imagerie visuelle.

A

Vrai; Le même neurone s’active si on regarde une balle, par exemple, ou qu’on s’imagine la balle.

Cette correspondance est toutefois imparfaite

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11
Q

Qu’est-ce qui explique la correspondance imparfaite entre l’activation des aires cérébrales pour la vision et l’imagerie visuelle?

A
  • La vision utilise le cortex occipital pour traiter les entrées visuelles et ce n’est pas le cas pour les images qu’on se créer dans notre tête.
  • La création d’imagerie visuelle sollicite la mémoire à long terme, ce qui n’est pas le cas pour la vision.
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12
Q

Qu’est-ce que la tâche de marche mentale?

A

Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel).

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13
Q

Après une opération nécessitant le retrait d’une partie du lobe occipital chez une patiente épileptique, on remarque que le champ de vision est plus restreint qu’avant.
Est-ce que constate le même effet en imagerie mentale?

A

Oui; une tâche de marche mentale révèle le même effet en imagerie. Ce cas démontre une similarité entre la perception et l’imagerie mentale.

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14
Q

Quels cas de lésions cérébrales ont pu montrer des similarités entre la perception visuelle et l’imagerie visuelle?

A

1- Lésion cortex occipital= rétrécissement du champ visuel ET du champ “imaginatif”
2- Un patient atteint d’agnosie visuelle est incapable de nommer la couleur d’un objet présenté visuellement et il ne peut pas nommer des objets d’une certaine couleur lorsqu’on lui demande de se les imaginer non plus.
3- Un patient atteint d’héminégligence perceptuelle et motrice a également de la difficulté à décrire le côté gauche d’un endroit connu qu’on lui demande de s’imaginer.

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15
Q

Vrai ou faux? L’héminégligence affecte toujours la perception et l’imagerie mentale.

A

Faux; un patient dont on demande de s’imaginer devant un bâtiment dans une plaza en Italie et de décrire les bâtiments autours ne décrit que ceux situés à sa droite (héminégligence en imagerie). Par contre, des tests d’héminégligence perceptuelle et motrice ne révèle pas ce déficit.
Ceci et une évidence que ce n’est pas nécessairement toujours des mécanismes cérébraux communs.

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16
Q

Qu’est-ce que nous révèle la difficulté à répondre à des questions demandant un haut niveau d’imagerie?

A

La présence d’un déficit en imagerie mentale. En effet, ce type de questions oblige à s’imaginer un objet pour y répondre.

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17
Q

Vrai ou faux?

Josh est incapable de répondre à des questions à basse imagerie. Cela signifie qu’il a un gros déficit d’imagerie mentale car ces questions seraient supposées être faciles pour les personnes capables de s’imagier des objets dans leur tête.

A

Faux; les questions à basse imagerie sont plus abstraites et ne recquierent pas de s’imaginer quelque chose dans notre tête pour y répondre. Donc, elles ne nous révèlent rien quant à la capacité d’imagerie mentale d’une personne.

18
Q

Des études de cas sur à partir de patients lésés cérébraux soulèvent des différentes entre la perception et l’imagerie mentale. Quels sont ces résultats?

A

1- Habileté à dessiner des objets présentés visuellement, mais
pas de mémoire
2- Impossibilité de nommer des images d’objets, mais habileté à dessiner de mémoire
3- Héminégligence en imagerie mais pas en perception

19
Q

Quels phénomènes visuels n’apparaissent
pas en imagerie mentale?

A
  • L’ambiguité visuelle créée par le cube de Necker
  • La réinterprétation d’une image après une rotation
20
Q

Vrai ou faux? Le nombre de mots répétés à voix-haute corrèle avec le nombre de mots rapportés dans la tâche de rappel libre pour tous les mots de la liste.

A

Faux; la répétition a un effet sur le nombre de mots rappelés pour les premiers mots (effet de primauté) car plus on les répète, plus on renforce leur trace en MLT. Pas cet effet pour les derniers mots car moins de répétition et les mots restent dans la MCT. Donc, les derniers mots ont pas besoin de répétition mais répétition nécessaire pour transfert en MLT.

21
Q

Dans une première étape d’une double dissociation permettant de montrer que la MCT et la MLT sont deux systèmes indépendants, comment réussit-on à affecter l’effet de récence associé à la MCT sans affecter l’effet de primauté associé à la MLT?

A

On cherche à réduire l’effet de récence entre laissant un délai entre les derniers mots de la liste et l’indice de rappel. De sorte, on répète plus les premiers mots de la liste (effet de primauté reste) mais les derniers mots ont le temps de disparaître de la MCT et on en rapporte moins. Pour un délai de 30 secondes, on annule complétement l’effet de récence.

22
Q

Dans une deuxième étape d’une double dissociation permettant de montrer que la MCT et la MLT sont deux systèmes indépendants, comment réussit-on à affecter l’effet de primauté sans affecter l’effet de récence?

A

En laissant un espace variable entre la présentation des mots, on peut augmenter le nombre de répétition possible et donc améliorer l’effet de primauté. Comme la répétition n’est pas utilisée pour le matériel récent, cela n’affecte pas l’effet de récence.

23
Q

Double-dissociation

Laisser un délai avant le rappel libre a un impact négatif sur l’effet ___________ , sans affecter l’effet ________________.

A

de récence
de primauté

24
Q

Double-dissociation

Un taux de présentation plus lent dans une tâche de rappel libre améliore l’effet de _____________ sans affecter l’effet de _______________.

A

primauté
récence

25
Q

Vrai ou faux? C’est la mémoire explicite qui est affectée par l’amnésie.

A

Vrai

26
Q

On dit que la mémoire explicite est représentationnelle. Que cela signifie-t-il?

A

C’est la façon dont on modélise le monde externe selon nos connaissances, permettant aussi de tester ce modèle. Par exemple, en se demandant si un événement/un fait est vrai ou faux selon nos connaissances.

27
Q

Qui suis-je? Type de mémoire explicite faisant référence à des événements spécifiques reliés à nos expériences personnelles et donc encodé avec son contexte.

A

La mémoire épisodique (se souvenir)

28
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire sémantique selon Tulving?

A

Elle concerne les faits généraux qui sont non liés à une expérience/une émotion/une sensation. Les connaissances sont abstraites et hors contexte et acquises progressivement à travers différentes situations (ex; à l’école).

29
Q

Une expérience tente de montrer que la mémoire épisodique et la mémoire sémantique sont deux expressions distinctes de la mémoire explicite par leur différence concernant l’oubli. En quoi consiste la tâche et quels sont les résultats?

A

Les participants doivent étudier 36 mots et les rapporter 10 minutes après et 1 semaine après. On leur remontre des listes de mots et ils doivent dire s’ils se souviennent d’avoir étudier ce mot (mémoire épisodique ou s’ils savent qu’ils faisaient partie des mots à étudir (mémoire sémantique).
- Après 10 minutes, la capacité de discriminer les anciens items des nouveaux est meilleure et les participants rapportent davantage se souvenir de l’acquisition d’un mot.
- Après 1 semaine, on observe une baisse de discriminabilité plus marquée pour les réponses « se souvenir » que « savoir » –> on oublie davantage l’aspect épisodique d’u souvenir.

La quantité d’oubli différent est donc un indicateur que ces deux types de mémoires sont différentes.

30
Q

Une étude s’intéresse à la trajectoire des mémoires épisodique et sémantique avec l’âge; si l’évolution est différente, on a une preuve additionnelle que ce sont deux formes de mémoire différentes. On questionne des personnes âgées de deux groupes (un plus âgé que l’autre) sur des événements ayant réellement eu lieu dans pendant leur vécu (ex; tel personne comme président Américain) et elles doivent répondre si elles s’en souviennent, le savent ou ne savent pas.
Quels sont les résultats et que nos permettent-ils de conclure?

A
  • La mémoire épisodique continue de régresser, notamment avec la dégénerescence de l’hippocampe et de la sémantisation des souvenirs.
  • La mémoire sémantique s’améliore, notamment par une accumulation de plus de faits/connaissances avec l’âge.
    Donc, il y a une évolution différente pour ces types de mémoire avec l’âge, ce qui constitue un indice de plus pour dire qu’elles sont différentes.
31
Q

Manuel

Il est plus facile d’apprendre des paires de mots lorsqu’il s’agit de noms communs que des concepts plus abstraits. Par exemple, je me rappelle plus facilement du mot crayon lorsqu’il avait été associé avec “bateau” que s’il avait été associé avec “justice”. Pavio propose une hypothèse qui explique ce phénomème. Laquelle?

A

Conceptual peg hypothesis (les mots créent une image dans l’esprit, permet plus d’un endroit pour aller le rechercher ou something like that)

32
Q

Manuel

Qu’est-ce que le concept de mental chronometry?

A

Le temps pour compléter diverses tâches cognitives nous permet d’inférer sur celles-ci. Par exemple, une tâche de rotation mentale nous indique que c’est le même temps pour le faire en imagerie que dans la vraie vie (perception).

33
Q

Manuel

Les mécanismes propositionnels se basent sur le _____________ .

A

langage

34
Q

Manuel

Qu’est-ce qu’un épiphénomène?

A

Selon Pysylyn, les représentations spatiales accompagnent les représentations propositionnelles mais ne consituent pas le mécanisme en jeu.

35
Q

Manuel

Quelle technique consiste à associer des images avec des mots qui riment avec des chiffres et bla bla c’est compliqué à expliquer.
deux-feu –> imaginer un feu avec du parmesan (ce qu’on veut se rappeler).

A

La technique “pegword”

36
Q

Manuel

Quelle technique consiste à mettre une image sur des événements dont on veut se rappeler et placer ces images dans l’image d’un endroit qu’on connait, possiblement en ordre de rappel souhaité.

A

Méthode de Loci

37
Q

Manuel

Quel test permet de mesurer les différences entre les individus en imagerie spatiale?

A

Le test du papier plié (choisir à quoi le papier troué ressemblera lorsqu’on va le déplier).
Associé à un faible score au questionnaire de vividité d’imagerie visuelle, qui mesure l’imagerie d’objet.
-> imagerie spatiale et d’objet= 2 trucs distincts

38
Q

Manuel

Tâche d’imagerie dégradée= imagerie objet
Tâche rotation mentale= imagerie spatiale

A

ok cool

39
Q

Manuel

Le codage visuel, auditif et sémantique correspond à une approche __________ d’encodage tandis que la représentation d’un stimulus par l’activation de neurone correspond à une approche physiologique de l’encodage.

A

mentale

40
Q

Manuel

Quel type d’encodage est plus utilisé en mémoire à long terme?

A

Codage sémantique

jsp si c’est pertinent mais je le mets pareil