Cours 9 Memoire de Travail Flashcards

1
Q

Que fait le tampon visuel :

A

imagerie mentale/visuelle

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Q

Imagerie visuelle

A

v Habileté à recréer le monde visuel dans notre esprit, en l’absence d’un stimulus physique (en l’absence d’un stimulus perceptuel)

v Question principale: est-ce que l’imagerie visuel sert à quelque chose (lorsqu’il y a un problème lié à l’imagerie visuel je l’utilise VS il y a pleins de fonctions dans le corps humains alors ça ne sert pas à grand-chose) (puisque difficile à répondre de façon finale à cette question, on va plutôt se demander :) et est-ce que l’imagerie imite la perception visuelle? (Dans le cerveau, l’imagerie utilise les mêmes parties que la perception)
Utilisation de mesure objective dans les études présentées

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3
Q

Transformations mentales: Rotation mentale (coglab)

A

v Shepard & Metzler (1971):
Mental rotation of three-dimensional objects
Quand on crée des image dans notre tête, statique ou dynamique, est-ce qu’elles ont les mêmes limitation/fonctionne de la même façon que si j’avais les objets devant moi
Difficulté des personnes de garder l’image claire en mémoire. = limitation

v Buts
v Déterminer si imagerie visuelle fonctionne comme la perception
v Étudier les limites de l’imagerie visuelle
v Matériel
v Paires d’images représentant figures 3D de
10 cubes connectés
v Structure ressemblant à un « bras » avec trois « coudes » à angle droit
v Tâche
v Déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D

v Variable-clé: Temps de réaction (TR)

v Conditions (participants informés avant chaque essai)
v Rotation sur le plan de l’image (ex : tu prends une feuille de papier et tu la retourne 180* = seulement 2 dimensions (pas de profondeur impliqué) on voit toujours les mêmes composantes de l’image)
v Rotation en profondeur (3ieme dimension) certaines composantes de l’image sont cachés)

La question est : est-ce que je suis capable de faire des rotations en 3D?

v Différence angulaire: (la différence d’angle entre l’original et la nouvelle image)
v 0/20/40/60/80/100/120/140/160 degrés de rotation

v Hypothèse:
v Plus grande différence angulaire implique plus grand TR
Est-ce que ça fonctionne dans ma tête aussi? Si oui, plus l’angle entre les deux images est grand, plus ça va me prendre du temps pour dire que c’est la même image = les gens essaient de faire de la rotation mentale qui respecte les caractéristiques de la perception mentale

v Résultats (paires « Même »)
v Forte relation linéaire entre la différence angulaire et le temps de réaction
v Approx. 45 à 60 degrés par seconde (pas capable d’aller plus vite que 45/60*par secondes) limitation physique ex : j’ai un objet dans les mains, y’a une limite à quel point je peux tourner l’objet dans mes mains) limitation mentale = semblable à celle physique.
v Pas d’impact du « type de rotation » sur les TR (ça ne semble pas avoir un coup supplémentaire de déterminer la 3ieme dimension des deux premières. Dans mon esprit je suis capable de créer des images mentales en 3 dimensions)
Mon imagerie mentale semble respecter les caractéristiques utilisées par la perception visuelle dans le vrai monde
v Paires différentes: 1+ sec. plus lents que la moyenne
v Rotation complète, puis ensuite, décision

Interprétation
v Robustesse dans la linéarité des résultats (lien fort entre l’angle et le TR)
v Cohérent avec proposition selon laquelle les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les objets congrus/identiques
v Processus analogue peut être réalisé à un taux limite maximal de rotation (40/60* par seconde)
v Participants performent opérations mentales en 3D analogues (interprétation la 3ieme dimension + faire la rotation)
v Même si on leur montre des images 2D
v Soutien pour représentations figuratives (analogues) (depictive) (les images mentales (imaginées) traités respecte les limitations et le fonctionnement de la perception visuelle dans le vrai monde)

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4
Q

Balayage mental

A

v Kosslyn (1973): Scanning visual images: some structural implications.
v Si l’imagerie est semblable (analogue) à la vision, est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet imaginé? (Encore perception visuelle VS imagerie visuelle)

Plus long d’identifier le point rouge sur le devant du bateau si on est très proche (il va falloir se déplacer et regarder) que si on est loin et qu’on peut voir the bigger picture (tout voir en même temps)
- On veut savoir si en imagerie visuelle c’est la même chose

v Tâche: apprendre les différentes caractéristiques des images (vertical ou horizontale)
v Phase 1 (Étude)
v Regarder dessins de contours
v Réussir à reproduire les dessins
Assez simple, on veut que les composantes soient à la bonne place (ex. pétale en haut, feuille et ensuite terre et racine. Ex. horloge au milieu, toit en haut et porte en bas)

v Phase 2 (Test) les yeux fermés
v Entendre nom d’un objet: bateau
v Imaginer
v Condition 1: Objet complet (bateau au complet)
v Condition 2: Focus sur une extrémité spécifiée (imagine le bateau, imagine-toi que t’es à l’arrière et fait un focus sur l’arrière du bateau)
v Entendre nom de partie/Partie est-elle sur l’objet? (ex : élis = oui ou non)

v Mesure: Temps de réaction

Dans notre tête, il n’y a pas de limitation physique et on n’a pas besoin d’utiliser l’image pour faire la tâche. On pourrait utiliser une autre façon de faire la tache = pas trop de différence entre regarder l’image au complet ou focaliser sur une partie en particulier (avant/arrière)

v Hypothèses: Équivalent au traitement visuel
v Si on regarde objet complet, TR moyen ne dépendra pas de la position de la partie sur l’objet
v Si on doit se concentrer sur une partie (ou « zoomer »), TR sera fonction de la distance entre emplacement de l’extrémité (où est ce que j’ai demandé de se placer dans ma tête) et propriété testée (l’emplacement de la composante que je vais tester)
Si on est capable de montrer ça on va pouvoir montrer encore une fois que mon imagerie mentale respecte les caractéristiques de la façon dont je fais du traitement visuel lorsqu’il y a des objets devant moi
Les deux confirmé

v Résultats
Ce qu’on se rend compte c’est que si je demande aux gens de se tenir à une distance égale de toutes les parties du bateau ou de l’avion ou de la fleur dans leur tête, peu importe si je teste une composante qui était une extrémité ou qui est au centre de l’objet, ça ne fait pas de différence dans le temps que ça prend pour répondre à savoir si la composante est là ou non.

Tandis que si je demandais aux gens de zoomer sur une partie de l’objet, clairement pour pouvoir répondre, si je teste une composante qui est à l’endroit où ils ont zoomer, c’est vraiment rapide, si je test par exemple une composante au milieu du bateau, qui est à l’arrière du bateau, ça veut dire qu’il faut qu’ils se déplacent dans leur tête vers le milieu du bateau = il y a un coût de déplacement comme ça serait dans la vraie vie. Si je teste un objet ou une composante à l’autre extrémité = ça prend encore plus de temps pour se déplacer dans sa tête et ça va être encore plus long
Une démonstration ici de l’imagerie visuelle qui respecte la façon dont la perception visuelle fonctionne alors qu’il n’y a pas de raison théorique pour qu’il y ait ce genre de limitation là ou ce genre de proportion

v Soutien pour représentations figuratives

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5
Q

Critiques de Pylyshyn (1973)

A

« Je suis capable de me faire des images dans ma tête, mais elles ne servent à rien. Il y a des moyens plus efficaces de résoudre à des problèmes. Vous ne pourrez jamais prouver que j’ai tort, et je ne pourrai jamais prouver que j’ai raison »
v Introspection n’est pas fiable (introspection analytique : tu fais des études, les participants te disent ce que tu veux entendre)
v Participant(e)s pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre
v Ne veut pas dire qu’il s’agit d’un phénomène courant
v Impénétrabilité cognitive
v Humains conscients de peu de processus mentaux (ce n’est pas parce que tu as l’impression que tu fais un processus mental que c’est ça que tes en train d’utiliser pour résoudre un problème)
v Faire l’expérience de l’image ne signifie pas nécessairement utiliser l’image
v Image pourrait être un épiphénomène (coïncidence : image apparait mais elle ne sert à rien)
v Autre type de représentation/Processus est non-spatial/non-visuel
v Image pourrait être produite après le traitement (simulation post-décision : peut-être que j’ai une autre façon de résoudre un problème qui est plus efficace, mon cerveau test l’image (la théorie) avant de répondre)

Ex. je cherche à savoir si MTL est plus proche de QC ou TOR. Je peux faire dans ma tête une image de vol d’oiseau et regarder la distance : manière visuelle de la faire
Ou je peux utiliser mes connaissances et me dire : l’année passée je suis allé à TOR et ça a pris 6h vs QC 3h. représentation propositionnelle. Image qui s’est créer en même temps pour « confirmer » ou pour rien

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6
Q

Critiques de Pylyshyn (2003)
Hypothèse de connaissance tacite (implicite: Utilise connaissance sans nécessairement savoir que j’utilise ses connaissances)
(Tacit knowledge hypothesis)

A

v Utilise savoir déjà acquis à propos de l’environnement pour accomplir tâche
v Mémoire de la structure des objets/du monde réel
v Relations entre parties d’objets
v Distances entre monuments/villes
v Pas besoin de m’imaginer les objets pour répondre. Peut-être que je suis capable d’expliquer les temps de réaction que j’ai obtenus sans faire appel à un processus qui utilise l’analyse d’une image

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7
Q

Représentation alternative

A

v Représentations propositionnelles (une phrase, un fait)
v Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent objets et relations entre objets)
v Représentations propositionnelles pourrait expliquer le balayage mental
Peut-être qu’au lieu de d’utiliser une image, j’ai une liste de faits organisés de façon non imagée, non visuelle, mais qu’au lieu d’avoir une image du bateau j’ai juste une liste de faits qui dit l’hélice d’un bateau est en bas du moteur, le moteur d’un bateau est derrière la roue, la proue du bateau est derrière la cabine, la cabine est derrière la poupe…

Selon Pylyshyn tu n’as pas besoin d’utiliser une représentation visuelle pour résoudre le problème et la façon dont il explique c’est que si je me déplace sur le bateau c’est plus long si j’ai une plus grande distance à faire mais ça dépend vraiment comment la connaissance est organisée dans ton esprit.
En gros si t’es situé dans ma tête à l’hélice en arrière du bateau et que la partie que je teste c’est est-ce qu’il y a une cabine sur le bateau. Peut-être qu’au lieu d’une image j’ai juste des faits par rapport au bateau qui sont organisés d’une manière x j’ai juste besoin d’aller récupérer le fait que je pars à l’hélice. L’hélice est sous le moteur, le moteur est derrière la porte qui est l’arrière du bateau, la poupe est derrière la cabine… donc je suis allée chercher 3 faits ça m’a pris un temps x, j’ai répondu à la question : est ce qu’il y a une cabine sur le bateau où j’étais situé. Si on essaie d’expliquer pourquoi ça prend x temps pour se rendre de l’hélice à la cabine, selon Pylyshyn, on est allé chercher 3 faits, ça a pris un temps x tandis que si on demande aux gens part de l’hélice puis après ça on pose la question est-ce qu’il y a une autre sur le bateau, je peux me souvenir des faits suivants l’hélice est en dessous du moteur le moteur est derrière la poupe la poupe est derrière la cabine la cabine est derrière la proue l’encre sous la proue là il a fallu que j’aille chercher 5 faits avant de me rendre à la réponse et ça va être plus long de traiter les 5 faits que tu as traité les 3 faits et ça va me prendre plus de temps pour répondre ce qui veut dire que mon hypothèse, soit que j’utilise l’image et que je me déplace dessus ou que j’utilise des faits sans du tout créer l’image ou sans utiliser l’image juste des faits organisés d’une certaine façon, je suis quand même capable de prédire les temps de réaction qu’on a obtenus dans l’expérience qui veut dire que selon Pylyshyn, les résultats classiques là démontrent pas une propension naturelle garantie à utiliser les images

Représentations propositionnelles
Exemple

v Exemple 1: hélice  cabine (3 propositions)
v L’hélice est sous le moteur
v Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)
v La poupe est derrière la cabine
v La cabine est derrière la proue (devant du bateau)
v L’ancre est sous la proue

v Exemple 2: hélice  ancre (5 propositions)
v L’hélice est sous le moteur
v Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)
v La poupe est derrière la cabine
v La cabine est derrière la proue (devant du bateau)
v L’ancre est sous la proue
v # de propos. utilisées explique temps de réaction
v Aucune image nécessaire!

On ne peut pas conclure que les participants n’ont pas utiliser, hors de tout doute, leur connaissance mentale des objets

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8
Q

Balayage mental
v Kosslyn, Reiser, & Ball, 1978 (Expérience 2):
Visual images preserve metric spatial information…

A

On ne va pas laisser le temps aux participants d’apprendre les faits par rapport à la tâche. Donc si relation linéaire qu’on trouve, faut que ça sout baser sur l’utilisation de l’imagerie visuelle
v But
v Déterminer si l’information spatiale métrique (distance) est préservée dans la mémoire de stimuli visuels
v Procédure
v Paradigme de balayage mental
v Se « promener mentalement » sur l’image
v Variable-clé: Temps de réaction

Méthodologie
On demande aux participant(e)s de mémoriser et redessiner la carte (à gauche) en se concentrant sur sept endroits-clés: une hutte, un arbre, un puits, un lac, une plage, un rocher, et un champ. (Ne pas apprendre par cœur les endroits)
Ils ont 5 minutes pour apprendre la carte

v Procédure:
v Les participant(e)s doivent s’imaginer la carte complète
v Ils/elles entendent un mot dénotant un lieu sur la carte et doivent se concentrer sur ce lieu
v 5 secondes plus tard, un autre nom de lieu est diffusé
v Ils/elles doivent balayer la carte et indiquer lorsqu’ils atteignent le 2e lieu
v « Point » se déplaçant en ligne droite le plus vite possible

Rationnel/Hypothèses
v Rationnel
v Si l’image mentale de l’île est réellement une copie analogue (ou figurative), cette copie devrait préserver les relations en termes de distance. Si oui, on a utilisé l’image et celle-ci respecte les distance donc représentation figurative (parce que on pense que si on apprend les endroits, on n’apprend pas nécessairement les relations entre mettons la plage et l’arbre donc la distance exacte. Ça ne fait pas de sens qu’on puisse apprendre 250 faits en 5 min. (ex. si on apprend les distances))
v Hypothèses
v  distance entre deux cibles =  temps de réaction
v Relation linéaire entre distance et TR causé par représentation figurative

v Résultats
v Temps de balayage augmente linéairement vs. distance
v Corrélation quasi-parfaite entre distance et temps de réaction lorsque les deux objets sont présents (relation linéaire forte : 0,97 = on peut pratiquement prédire 100% du temps)

v Interprétation
v Distances métriques représentées de la même façon que lorsque carte visuellement perçue
v Soutien pour représentations figuratives

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9
Q

Analyse structurelle
v Kosslyn (1975):
Information representation in visual images

A

v « Si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une image. » (Traduction libre, p.343)
v Exemple: Taille
v Objets plus gros = Plus détaillés perceptuellement
Si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classer une partie d’une perception
Le concept à la base de cette expérience là (une analyse structurelle) c’est le fait que lorsque les objets sont plus près de nous, par définition ils sont plus gros. Quand ils sont plus gros ils sont plus détaillés et quand ils sont plus détaillés ils sont plus faciles à analyser. Plus gros = plus rapide à traiter

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10
Q

Overflow (ou « Dépassement ») dans le champ visuel
Kosslyn (1975) Expérience 1

A

Overflow: l’éléphant est trop proche donc il ne rentre pas completement dans notre champ visual
v Tâche
v Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche
v Imaginer second animal (ex: lapin) à côté (sans overflow) dans l’espace restante. Pas beaucoup de place qui reste, donc il va être tout petit = équivalent à s’il était loin, donc moins détaillé.
v Juger si une propriété est appropriée ou non pour le second animal (oreille pointue? Si mon animal est « plus loin », ça va prendre plus de temps l’analyser)
v Mesure
v Temps de réaction 2e animal

v Variable d’intérêt
v Taille relative entre animaux
v Ex. Si mon premier animal est une mouche, c’est sûr que je n’ai pas de overflow. Donc plus de place pour quand je dois rajouter le lapin, donc celui-ci est plus proche, plus gros, plus de détail

v Prédiction
v 1er animal plus gros  Laisse moins de place au 2e
v Donc 2e animal plus petit  Plus lent à juger

v Résultats
v Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété
v Si éléphant = 1er animal
v 2e animal (ex.: lapin) prend moins de place
v Jugement plus lent
v Si mouche = 1er animal
v 2e animal (ex.: lapin) prend plus de place
v Jugement plus rapide (car lapin plus gros)
v Soutien pour représentations figuratives (connaiss. tacite n’explique pas l’effet!) si je ne me sert pas de l’image il n’aurait pas de différence

Différence entre vrai et faux : recherche sérielle auto-terminante
Si t’utilise l’image et que la composante est sur l’image, tu vas finir par tomber sur elle, mais si faux non = plus long

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11
Q

Imagerie visuelle conclusion

A

v Composante très importante en mémoire de travail (assez pour qu’on postule qu’une composante s’en occupe *tampon visuel)
v Utilisée dans le tampon visuel dans la tablette visuospatiale
v Représentations figuratives
v Imagerie mentale « imiterait » la perception visuelle
v Préservent les caractéristiques physiques des stimuli qui les génèrent
v Distance/Taille
v Relation entre parties
v Pourrait donc expliquer
v Transformations mentales
v Balayage mental
v Analyse structurelle

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12
Q

Faire appel au cerveau pour résoudre le débat représentationnel

A

Grande importance de l’imagerie :
- Est-ce que l’imagerie respectent les mêmes caractéristiques que la perception visuelle dans le vrai monde.

Représentations figuratives
- Vision et imagerie utilisent les mêmes composantes dans le cerveau de façon indifférencier

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13
Q

v Existence de neurones pour l’imagerie (Kreiman et al., 2000) – Simple présentation

A

v Neurones uniques communs pour perception et imagerie (correspondance imparfaite!)

Barre grise = mesure après présentation de la dame
Barre noire = mesure après présentation de la balle de baseball.
Blanc = rien
Lorsque les gens ont les yeux ouvert et qu’on leur présente visuellement l’image de la dame, le neurone est à peu près pas activé. L’activation est très base. Ce neurone-là n’est pas spécifique, n’est pas associé au visage de la dame. mais quand on présente l’image de la balle de baseball visuellement, là le neurone est très actif. on a donc trouvé un neurone qui est fortement associé à l’image de la balle de baseball. est-ce que ces caractéristiques-là du neurone sont reproduites si je ne présente pas l’image mais je demande à la personne d’imaginer l’objet que je viens de présenter?. (Partie du bas : les barres grises c’est quand je demande à la personne d’imaginer la dame, les barres noires c’est quand je leur demande d’imaginer la balle de baseball.) On se rend compte que quand je demande d’imaginer la dame, il n’y a à peu près pas d’activité dans ce neurone-là, qui est un neurone du cortex visuel je vous rappelle, mais lorsque je demande aux gens de fermer les yeux et d’imaginer la balle de baseball, ce même neurone là est activer. Pas autant que lorsque je le présente visuellement, mais on voit il y a quand même une relation très forte entre l’activation de la balle de baseball pour ce neurone là au niveau visuel puis au niveau de l’imagerie mais la correspondance entre les 2 est pas totalement parfaite. La correspondance est toujours imparfaite dans le même sens, c’est-à-dire que les parties du cerveau ou les neurones sont fortement activées lorsque c’est une présentation visuelle sont toujours un peu moins activée lorsque c’est une activation en imagerie.

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14
Q

v Mesure de l’activation dans le cortex visuel primaire (Le Bihan et al. 1993) – Simple présentation

A

v Aires cérébrales communes pour perception et imagerie (encore correspondance imparfaite)

Mesure avec potentiel évoqué (gel dans les cheveux et électrode = mesure signal électrique au niveau du scalpe) ne mesure pas les neurones uniques, mais bien des aires cérébrales.
On peut remarquer que lorsqu’on retire le stimulus, il y a une baisse d’activation. Imagine le même stimulus : la même partie de l’aire va être activé. Corrélation forte pour l’aire activé entre vision et imagerie, mais l’imagerie active un peu moins que la perception

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15
Q

v Mesure de l’activation dans le cerveau entier (Ganis et al., 2004) – Présentation + Questions

A

v Aires cérébrales communes pour perception et imagerie (occipital: moins de correspondance)

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16
Q

Utilisation de la méthode soustractive.

A

Lorsqu’on présente les images et lorsqu’on demande d’imaginer, ça active les mêmes aires. Lorsqu’on soustrait l’activation l’un de l’autre, ça nous donne la différence entre la perception de l’imagerie et vous voyez qu’au cortex frontal il n’y a pas vraiment de différence, la correspondance est vraiment parfaite.
Pour vous expliquer comment ils font la tâche pour essayer de mesurer ceci, ils font la tache de la façon suivante : il donne un ensemble d’objets aux gens avec des images comme ça, puis vous voyez ces images qui sont très pâles parce qu’on ne veut pas suractiver dans le scanner. Par exemple, l’image d’un arbre. Si on est dans un essai de perception, on va dire le mot arbre on va leur montrer l’image de l’arbre puis là on va leur poser une question. Par exemple est-ce que l’arbre est plus large que haut? là faut qu’il réponde par rapport à l’arbre. Puis là on va regarder l’accélération cérébrale. Si on veut comparer l’imagerie, mais ils savent déjà de quoi a l’air l’arbre parce qu’on leur a fait apprendre plus tôt, en mode imagerie, on va juste dire le mot arbre et là ça c’est un essai d’imagerie donc ils se ferment les yeux ils imaginent cet arbre là et l’on pose la question est-ce que l’arbre est plus larges que hauts ils doivent répondre. La seule différence entre les 2 conditions, ils font la même tâche, juste est ce que l’image a été présentée ou est-ce que l’objet a été imaginé, c’est vraiment la seule différence entre les deux. Au niveau frontal où ce que la mémoire la correspondance est pratiquement parfaite par la perception imagerie. Au niveau occipital c’est encore pratiquement parfait et comme dans les autres études qu’on a vu avant au niveau occipital c’est là qu’il y a une différence et que la perception active plus le cortex occipital que l’imagerie. Et honnêtement ça fait du sens parce que le cortex occipital c’est ce qui traite c’est les aires visuelles V1 et V6, ça traite les objets qui sont présentés aux yeux, puis quand vous êtes en imagerie n’y a rien qui est présenté à vos yeux parce que vous avez des yeux fermés. C’est certain qu’au cortex occipital même si on essayait de montrer une correspondance parfaite entre la vision et l’imagerie on va jamais réussir à le faire

Bref, on va voir des exemples qui traite des systèmes communs et d’autre non
Ne pas apprendre les résultats de ses études par cœur (6)
Il va falloir retenir les concepts dit à la fin
(Choix multiple) Il va y avoir des cas fictifs, il va falloir me dire lesquels des cas qui sont décrits montre que la perception et l’imagerie utilise des mécanismes cérébraux communs ou utilise des mécanismes cérébraux distincts. Donc on va voir une logique en arrière qui il y a certains concepts que je lisais après il va falloir connaître pour répondre à la question

17
Q

Lésions cérébrales Similarités
v Tâche de « marche mentale » (Farah et al. ,1993)

A

v Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel)
Je marche jusqu’à mon cheval, lorsque j’arrive là distance minimale avant un overflow, j’évalue la distance entre moi et mon cheval
Tache = évaluer la distance

Tâche de marche mentale
(Imagerie visuelle)

18
Q

Lésions cérébrales Similarités
v Tâche de « marche mentale » (Farah et al. ,1993)

A

v Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel)
v Retrait d’une partie du lobe occipital droit (aire visuel) pour traiter un cas sévère d’épilepsie
v Mesure des distances avant et après l’opération
Viens rétrécir notre champs visuel l’ablation lorsqu’on a les yeux ouverts.
Si la dame fait la tache de marche: pour pas qu’il y ait d’overflow, elle doit reculer.
Si la dame fait la tache de marche mentale : est ce qu’elle doit aussi reculer pour pas qu’il y ait d’overflow?
Réponse : oui.

19
Q

Lésions cérébrales Similarités
v Tâche de « marche mentale » (Farah et al. ,1993)

A

v Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel)
v Retrait d’une partie du lobe occipital droit pour traiter un cas sévère d’épilepsie
v Mesure des distances avant et après l’opération
v Résultat: Retrait du cortex visuel rétrécit le champ visuel ET imaginatif et augmente taille relative de l’objet (comparativement au champ total) en vision et imagerie
La distance est plus grande après l’ablation en vision et en imagerie = mécanisme cérébraux commun
Le concept à retenir : c’est quoi de la marche mentale

20
Q

v Étude de la perception des couleurs en vision (perception visuelle) et en imagerie (DeVreese, 1991)

A

v Perception – Agnosie visuelle (ne pas reconnaître objets avec les yeux ouverts)
v Patients ont de la difficulté à nommer des couleurs présentées visuellement (pas un problème relié à la rétine, mais bien au cerveau car ils peuvent dire que c’est deux couleurs différentes, il ne peuvent juste pas dire quelle couleur)
v Patients ont de la difficulté à nommer les couleurs d’objets courants (tâche verbale)
v Pas un déficit au niveau sensoriel. Ex: Défaut de la rétine
v Capable de différencier les couleurs
v Imagerie
v Tâches: ne peut nommer des objets d’une certaine couleur, comparer la couleur d’objets, pâle vs. foncé
v Patients montrent des déficits dans toutes les tâches liées aux couleurs dans l’imagerie
v Patiente incapable d’imaginer des couleurs
La perception des couleur et l’imagerie est atteinte donc même système cérébrale
Le concept à retenir : agnosie visuelle

21
Q

Héminégligence (Unilateral neglect)

A

v Ignorance d’un côté
v Perceptuelle
v Ne tient pas compte des objets dans une moitié du champ visuel
v Pas un déficit au niveau visuel (vision 20/20)
v Ex: Manger nourriture moitié gauche assiette
v Motrice
v Ne tient pas compte d’un côté de son corps
v S’habille à moitié, se coiffer d’un côté seulement
v Problèmes d’hygiène (se raser/laver d’un côté seulement)
v Problèmes de déplacement
v Fonce dans des objets/meubles/coins de mur du côté ignoré…

Le concept à retenir : Héminégligence

22
Q

Étude d’héminégligence (Bisiach et Luzatti, 1978)
Est-ce que la personne a perdu la moitié de l’image visuelle aussi?

A

v Perception
v Patient montre syndrome d’héminégligence
v Dommage au lobe pariétal
v Ignore la moitié du champ visuel et même du corps
v Ex. si je te demande de me décrire une rue, tu vas ignorer le côté gauche de la rue
v Ex. si on fait 180*, il va nous décrire l’autre côté (anciennement droit)
v Imagerie
v Même chose
v On demande au patient de s’imaginer à un endroit connu et de décrire les objets présents dans l’image
v Patient ignore les objets qui sont situés à sa gauche et nomme ceux à sa droite

23
Q

Lésions cérébrales Différences
Habileté à dessiner (Farah et al., 1988)

A

v Habileté à dessiner (Farah et al., 1988)
v Perception
v Patient peut identifier les bonnes couleurs pour les objets
v (Colorier les images avec le bon crayon)
v Patient peut recopier les objets présentés
Pas de problème avec la perception visuelle

v Imagerie
v Patient ne peut dessiner des objets de mémoire (il ne s’en souvient pas) ex. dessine une maison = pas capable
v Patient a de la misère à répondre à des questions qui demandent un haut niveau d’imagerie (haut niveau : qu’est ce qui est plus gros, un pamplemousse ou un melon d’eau? Haut niveau car facilité à imaginer les deux choses et générer une réponse) (inversement les questions à bas niveau d’imagerie : difficile de se faire une image de la réponse : quels sont les trois branches du gouvernement américains? = plus abstrait) quelqu’un qui n’est pas capable de répondre aux questions de haut niveau vs bas niveau
v Si pas capable de répondre à des questions de haut niveau : déficit

24
Q

Lésions cérébrales différentes
v Reconnaissance d’objets (Behrmann et al., 1994)

A

v Perception
v Difficulté à nommer les objets en 3D (mais peut le faire en les touchant)
v Incapacité à reconnaître des objets dessinés (line drawings)
v Incapacité à dire quel objet est le plus gros
v Difficulté à discriminer entre diff. lettres/reconnaître
v Imagerie
v Capable de nommer la couleur des objets en mémoire
v Capable de dire quel objet est plus gros de mémoire
v Capable de répondre à des questions « haute imagerie »
v Capable de décrire des lettres de l’alphabet de mémoire
v Peut dessiner des images d’objets

25
Q

v Étude d’héminégligence (Guaraglia et al., 1993)

A

v Perception
v Patient testé pour héminégligence perceptuelle ou motrice
v Résultats aux tests: négatif (aucune héminégligence)
v Imagerie
v S’imaginer sur une piazza (place) connue en Italie où il est allé souvent
v On demande face à quel bâtiment il se trouve
v Doit rapporter autres bâtiments, ne rapporte que ceux à droite
Donc contredit
On se rappel de :
- Marche mentale
- Amnésie visuelle
- Héminégligence perceptuelle visuelle ou imagerie
- Haut/bas niveau d’imagerie

26
Q

Critique la plus récente de Pylyshyn (2003)

A

v Résultats en neuroimagerie ne sont pas clairs
v Correspondance entre perception et imagerie n’est pas parfaite
v Exemples de phénomènes visuels qui n’apparaissent pas en imagerie mentale

Cube de Necker : deux interprétations possibles, mais lorsqu’on ferme les yeux, on peut juste interpréter d’une façon.
La rotation : réinterprétation impossible en imagerie (si j’ai vu l’oiseau je ne vais pas réinterpréter)

Résultats en neuroimagerie ne correspond pas

Conclusion
v Soutien énorme pour représentations figuratives (mentale, qui peuvent régler des problèmes de la vraie vie)
v Pourrait ne pas tout expliquer
v Dissociations neuropsychologiques ne sont pas parfaites
v Plusieurs phénomènes visuels impossibles à reproduire
v Pylyshyn (1981): Participant(e)s pourraient utiliser de multiples sources de connaissance pour résoudre problème dans expériences d’imagerie
v Peut-être qu’on utilise les deux en même temps représentations figuratives ET propositionnelles
v Behrmann et al. (1994): Mécanismes de perception/imagerie correspondent dans le cerveau, mais partiellement
v Expliquerait la plupart des différences

27
Q

Mémoire à long terme
Le modèle modal de mémoire
d’Atkinson et Shiffrin (1968)

A

• Capacité illimitée (en fait, incommensurable)
• Très longue durée (quasi-permanent)
• Oubli dû à interférence
• Connaissances abstraites

2 questions pour la MLT :
- Est-ce que la répétition est le processus de transfert principal de répétition
- Est-ce que c’est des systèmes entièrement indépendants

28
Q

Rappel: Tâche de rappel libre

A

v Explication de la courbe…
v Items entrent dans la MCT
v Items sont répétés
v Quand item est assez répété, transféré (encodé) en MLT, sinon, perdu
v Plus item est répété, plus sa trace est solide en MLT, plus il est facile à récupérer
v Les derniers items entendus sont encore en MCT

29
Q

Si je veux démontrer une double dissociation entre les deux systèmes, je vais devoir trouver quelque chose qui va affecter l’effet de primauté sans l’effet de récence (et vice versa)

L’importance de la répétition pour la MLT
v Rundus (1971) Exp. 1:
Analysis of rehearsal processes in free recall

A

v But: Étudier la relation entre répétition et primauté/récence
v Rationnel: Répétition devrait être seulement reliée à performance en MLT
v Corrélé avec effet de primauté, mais pas avec effet de récence
v Procédure:
v Tâche de rappel libre (20 mots peu reliés)
v Présentation visuelle – 5 secondes par mot
v Participants doivent répéter à voix haute
v On compte nombre de répétitions pour chaque mot lors d’un essai
Si j’ai répété un mot, meilleur je vais être en mesure de m’en rappeler mais seulement pour les premiers mots de la liste. Je ne l’ai pas mis à la fin parce que c’est la répétition va revenir avec l’effet de recense.
L’effet primauté contenu dans la mémoire à long terme, le gros bon sens c’est qu’on répète. Les premiers mots peuvent être répétés plus souvent donc avoir une performance élevée
Plus on va répéter souvent un mot à voix haute dans notre boucle, plus on a de chance de s’en rappeler, comme c’est une bonne mesure de la force de la mémoire à long terme.
Tandis que l’effet de récence comme c’est le contenu de la mémoire à court terme on n’a pas le temps d’aller répéter mais on a quand même une performance élevée pour les 5-6 derniers mots qu’on appelle l’effet de récence donc y aura pas de lien

Hypothèses
v Effet de primauté: Contenu de la MLT
v « Gros bon sens »: Répétition a lieu
v Premiers mots peuvent être répétés plus souvent
v Performance élevée pour premiers mots
v # de répétitions (voix haute) prédit performance de rappel pour les premiers mots (primauté)
v Effet de récence: Contenu de la MCT
v Pas le temps de répéter, mais performance élevée quand même
v # de répétitions (voix haute) non-reliée à performance pour derniers mots

Résultats
v Probabilité de rappel pour début de la courbe directement liée au nombre de répétitions
v Montre que répétition a un effet sur la « force » de la trace en MLT, et donc c’est un processus nécessaire (mais à la fin, y’a absolument aucune corrélation car je n’ai pas le temps de répété mais quand même performance élevé pour MCT)
v Pas de relation pour fin de la courbe…
v Pas besoin de répéter, les items sont encore en MCT

C’est la répétition avec l’organisation subjective qui encourage la force de la trace en MLT

Interprétation
v Répétition (avec organisation subjective):
Processus principal utilisé par participant(e)s
v Nécessaire pour maintenir l’effet de primauté
v Donc répétition renforce traces mnésiques en MLT
v Taux de répétition→mesure de force de la trace
v Alors, pour rappel, récupération doit venir de MLT
v Pas de répétition nécessaire pour effet de récence
v Fin de liste→mots généralement non répétés
v Donc les mots sont déjà disponibles pour rappel parce qu’ils sont dans la MCT
v Différence entre MCT et MLT

30
Q

Montrer l’indépendance des systèmes avec une double dissociation

A

v Utiliser effets de primauté/récence pour montrer existence et indépendance de deux systèmes
v Rappel…
v On peut montrer que deux processus cognitifs A et B dépendent de systèmes cognitifs/aires cérébrales indépendants s’il est possible d’influencer le processus A sans affecter le processus B ET d’influencer le processus B sans affecter le processus A
v = Double dissociation
v But général
v Trouver conditions ayant un effet sur chaque partie de la courbe (primauté/récence) séparément

v Glanzer et Cunitz (1966):
“… des expériences ont été effectuées pour tester l’hypothèse selon laquelle la courbe de position sérielle bimodale est le produit des items provenant de deux mécanismes d’enregistrement: à court terme et à long terme. (p.351, Traduction libre)”
v But: Prouver la relation entre
v effet de récence et MCT
v effet de primauté et MLT
v Proposition de conditions pour satisfaire la logique des doubles dissociations

Glanzer & Cunitz:
Exp. 1 (Délai)
v But: Éliminer effet de récence, maintenir effet de primauté
v Rationnel: Si effet de récence dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre fin de liste et indice de rappel devrait réduire l’effet
v Procédure:
v Tâche de rappel libre (15 mots)
v 3 conditions: Standard (présentation de liste, on voit un numéro mais il ne sert à rien et on doit ensuite faire le rappel libre) /Avec délai (2) (présente la liste de mots, vous voyez un chiffre, tu dois compter à voix haute à partir du chiffre présenter pendant 10/30s. et après rappel libre.)

Interprétation
Pas de différence entre les 3 conditions pour l’effet de primauté, mais plus le délai est long plus ça diminue l’effet de récence, pu d’avantage systématique
v En demandant aux participants de compter entre fin de la liste et rappel
v Non-disponibilité, alors items en MCT sont oubliés
v Effet de récence + faible (10 sec.) ou absent (30 sec.)
v Premiers items sont bien rapportés
v Car transférés dans un entrepôt plus permanent (MLT) suite à répétition suffisante
v Effet de primauté inchangé
v Dissociation entre MCT et MLT

Glanzer & Cunitz:
Exp. 2 (Espacement)
v But: améliorer l’effet de primauté, maintenir effet de récence (sans y toucher)
v Rationnel: Si effet de primauté dû à des ressources de mémorisation supplémentaires (i.e., répétition) pour mots initiaux, alors lire la liste plus lentement améliorera l’effet
v On veut démontrer que si on répète plus les mots, on va avoir un meilleur effet de primauté (on va donc espacer les mots de plusieurs secondes)

v Procédure:
v Tâche de rappel libre (15 mots)
v 3 conditions: Standard(3s. entre chaque mots)/Espacé (2) (un mot au chaque 6/9s.)

Moins d’effet de primauté si 1mot/3s. que si 1mot/6s. et encore moins que 1mot/9s.
Interprétation
v Présentation plus lente (« espacement ») augmente capaciter de rappel
v Affecte effet de primauté (MLT), mais pas effet de récence (MCT)
v Parce que répétition non utilisée pour matériel récent
v Reflète seulement capacité courante
v Dissociation entre MCT et MLT

Conclusion

v Double dissociation obtenue
v Preuves supportant le principe de deux systèmes de mémoire indépendants

Le délai avant le rappel vient annuler l’effet de récence.
Ralentir le taux de présentation vient améliorer l’effet de primauté
On vient de démontrer officiellement une double dissociation entre les systèmes de MCT et MLT
2 systèmes qui sont indépendant

31
Q

Taxonomie des systèmes de MLT
(circa 1981)

A

Avant, la mémoire c’était des souvenirs d’évènements.
Fait et évènement sont différents
v Mémoire explicite
v Ce que l’on veut dire par « mémoire »
v Capacité de rappel conscient des faits et événements
v La partie de la mémoire qui est affecté en amnésie (rétrograde vs antérograde)
v Permet comparaison et contraste du matériel remémoré en conscience
v Supporte l’encodage en termes de relations entre de multiples items/événements
v Représentationnelle
v Façon de modéliser le monde externe (on peut se les représenter dans notre mémoire sous plein de forme ex. imagerie)
v Modèle peut être testé: Vrai ou Faux (est-ce vraiment arrivé)

32
Q

Épisodique vs. Sémantique
Tulving (1983, 1985)

A

Épisodique Sémantique
Événements spécifiques
Faits généraux/signification

Expérience personnelle unique Non lié à l’expérience (émotions/pensées/sensat.)
Événements concrets Connaissance abstraite
Encodé avec contexte
(Spécificité de l’encodage) Extrait du contexte
Acquis immédiatement
(ici et maintenant)
Acquis progressivement dans de multiples contextes (j’ai appris un peu là et un peu là)

Permet « voyage dans le temps mental » (conscience)
Info temporelle
Relations spatio-temporelles Ne le permet pas
Se souvenir (je me souviens) Savoir
La différence principale entre les deux: la solidité et la durée du matériel
Les deux vont disparaitre avec le temps. La mémoire épisodique est beaucoup plus fragile

33
Q

Se souvenir vs. Savoir
v Knowlton et Squire (1995):
Remembering and knowing: two different expressions of declarative memory

A

v But: Montrer une différence dans l’oubli pour
v la mémoire épisodique (se souvenir)
v la mémoire sémantique (savoir)
v Tâche: Étudier 36 mots (2 secondes chacun) pour être testé(e) plus tard
v Test: Tâche de reconnaissance
v 36 mots vus/36 mots non-vus
v 2 réponses possibles: Se souvenir vs. Savoir
v 2 tests: après 10 minutes/après une semaine
Dis-moi si le mot présenté fait partie de la liste présenté et appris avant? Je sais que ce mot-là fait partie de la liste mais je n’ai pas plus de détails VS ah je me rappelle que ce mot fait partie de la liste car j’adore ce mot et j’ai vécu une émotion en le lisant, je me rappelle du mot qui le suivait…

Knowlton et Squire (1995)
v Résultats
Le fait d’avoir répondu après 10 min « je sais »/ « je me souviens », est-ce que ça l’a un effet une semaine plus tard
Après 10 min. beaucoup plus de chance qu’ils répondent qu’ils s’en souviennent qu’il le sache
Après 1 semaine, baisse beaucoup plus drastique pour les souvenir que pour le savoir : avec le temps, ce qui rend les souvenirs spéciaux (le contexte…) va disparaitre en premier et les fait sont beaucoup plus solide en mémoire à long terme
v Baisse de discriminabilité plus marquée pour les réponses « Se souvenir » que « Savoir »

Conclusion
v Les réponses « Se souvenir » (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses « Savoir » (mémoire sémantiqueplus robuste) (deux système distinct)
v Indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (quantité d’oubli)

34
Q

Se souvenir vs. Savoir (2)
v Petrican et al. (2010):
Recollection and familiarity for public events in neurologically intact older adults…

A

Tester des évènements a la place de mots
v But: Montrer une différence dans l’évolution de
v la mémoire épisodique (se souvenir)
v la mémoire sémantique (savoir)

v Participants: divisé en 2 groupes
v Personnes moins âgées (58-69 ans)
v Personnes plus âgées (74-85 ans)

v Tâche: 150 événements réels (entre 1952-2001)
v Réponses possibles
v Se souvenir
v Savoir (familier avec l’évènement)
v Ne pas savoir
Comment savoir que les gens ne mentent pas : on rajoute des évènements qui ne se sont jamais produit

Petrican et al. (2010)
v Résultats
Les personnes moins âgées ont tendance à donner plus de réponse de se souvenir (épisodique) que les gens plus âgée (entre 70-75ans, la partie du cerveau qui s’occupe de la mémoire épisodique dégénère (hippocampe), donc on perd la mémoire des évènements, mais une augmentation des évènements savoir)
v On « se souvient » de moins en moins
v Mémoire épisodique (Dégénérescence)
v On « sait » de plus en plus avec l’âge
v Mémoire sémantique
(Accumulation de faits et « sémantisation »)

Conclusion
v Les deux types de réponse demandés évoluent différemment avec l’âge
v Moins de mémoire épisodique (dégénérescence)
v Plus de mémoire sémantique (plus de fait car plus de connaissances à cause de l’âge)
v Un type de réponse est sensible à la dégénérescence de l’hippocampe et du cortex frontal (se souvenir – mémoire épisodique)
v Autre indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (évolution avec l’âge)