Cours 11 MLT Flashcards
Mémoire épisodique vs. Autobiographique
v Mémoire épisodique
v Mémoire pour expériences (en général) (épisode, que je n’ai pas nécessairement vécu)
v Mémoire autobiographique
v Mémoire pour des expériences spécifiques de notre propre vie, qui peuvent inclure des éléments épisodiques (on se rappel du contexte d’acquisition) et sémantiques (faits)
v Expérience que moi je suis impliqué
Pas capable de se souvenir des évènements qui me sont arrivé mais tout le reste oui après lésions cérébrales
Tous les souvenirs ne sont pas créés égaux!
v Bosse de la réminiscence (Reminiscence bump) (Rubin, Rahhal & Poon, 1998)
v Souvenirs entre 10 et 30 ans sont spéciaux
On pourrait croire que plus nos souvenirs sont ressent, plus qu’ils sont faciles à se rappeler = faux!
Bosse de la réminiscence
Durant une certaine période de notre vie, les souvenirs autobiographiques semblent être mieux souvenu que dans le reste de notre vie
Les vieux (+de 60 ans) : plus capable de se rappeler des souvenirs qui se sont produit entre 10 et 30 ans = bosse de réminiscence
Donc : ils vont plus rapporter des souvenirs qui se sont produit lorsqu’ils avaient 10-30 ans
Ex.
- Chanson préféré : 10-30 ans
- Évènement personnelle important : 10-30 ans
- Évènements généraux : 10-30 ans
- Les personnes qui commencent à faire de l’Alzheimer : les souvenirs qui restent clair le plus longtemps sont ceux entre 10 et 30 ans. Ils vont oublier ce qui est plus restant.
Bosse de la réminiscence:
3 Hypothèses en compétition qui tente d’expliquer pourquoi on se souvient plus des souvenirs autobiographiques entre 10-30ans que les autres âges :
v Image personnelle (Rathbone et al., 2008)
v Mémoire améliorée pour événements se produisant lorsque nous formons notre image de soi/identité personnelle
v Généralement entre adolescence et jeune adulte
v Lorsqu’on demande de lister événements définissant l’identité, les gens listent des événements de la bosse
v Graduation/Université/Mariage/Carrière/Premier-né
v Faire la validation de cette hypothèse : Feuille de papier, « je suis » écrire un rôle ex. une étudiante. Pour chacun des rôles, liste-nous des souvenirs qui ont rapport avec ce rôle. Ils se souvienne beaucoup des évènements juste avant le rôle et juste après. Ce qu’on réalise, la majorité des rôles sont acquis entre 10 et 30 ans.
v Au Bengladesh : à cause de la guerre, les gens obtiennent un nouveau rôle plus tard dans leur vie, soient à 40 ans, ce qui décale la bosse.
v Script de vie culturel (Bertntsen et al., 2004)
v Événements attendus selon la culture
v Sweet 16/Secondaire 5/Premier amour/CÉGEP/Mariage Enfants/Droit de vote/Première brosse
v Se déroulent durant la bosse
v Seulement les évènements idéaliser vont se retrouver dans la bosse (positif)
v Plus facile de se rappeler parce que cadrent dans le « script » pour la culture de laquelle nous provenons
v Cognitive (Schrauf et al., 1998)
v Périodes de changement rapide suivies de stabilité causent un encodage plus fort des souvenirs
v Adolescence = « Tourmente »
v Jeune adulte
v Changement relations/Statut familial/Éducation/Travail
v Et si changement rapide suivi de stabilité se produit + tard? Si oui = hypo valide
v Immigrant(e)s: Bosse existe, mais est déplacée et coïncide avec transition vers stabilité (ex. immigration à 40 ans et stabilité après)
v Soutien pour hypothèse cognitive
Débat en cours (à suivre!)… pas de bonne réponse. Examen : savoir les reconnaitres et les expliquer
Les sept péchés de la mémoire de Schacter (2001)
7 erreurs de bases qu’on fait avec notre mémoire
v Éphémérité: Accessibilité décroissante de la mémoire avec le temps
v Exemple: Commission Charbonneau et trous de mémoire…
v Distraction: Manques d’attention/Oublier de faire des choses (peut être à l’encodage ou récupération)
v Exemple: Oublier où sont vos clés…
v Blocage: Inaccessibilité temporaire d’info enregistrée
v Exemple: Sur le bout de la langue…
v Persistance: Souvenirs non-voulus que les gens sont incapables d’oublier
v Exemple: Trouble de stress post-traumatique
v Mésattribution (Erreur d’identification de source): Attribution de souvenirs à des sources incorrectes/croire que l’on a vu/entendu quelque chose mais ce n’est pas le cas
v Exemple: Identifier le mauvais suspect parce qu’il semble familier
v Biais: Distorsions rétrospectives produites par connaissances/croyances courantes
v Exemple: Insatisfaction présente avec relation peut mener à réinterprétation négative d’événements passés
v Suggestibilité: Incorporation d’info trompeuse en mémoire avec questions tendencieuses, tromperie ou autres
v Exemple: Avocats en cour
Mésattribution: Créer de faux souvenirs (interne)
v Roediger & McDermott (1995): Creating false memories: Remembering words not presented in lists
v But: Déterminer niveau de faux rappel et reconnaissance avec un paradigme d’apprentissage de liste (DRM)
v Matériel: 6 listes de 12 mots (associés à 6 mots critiques non présentés)
v Tâche: Rappel libre standard + Reconnaissance
- On donne à un groupe qui ne fera pas la tâche un mot critique (ex. chaise). Ce mot-là ne va jamais être présenter dans la tâche de rappel libre.
- On donne le mot chaise à un autre groupe et on leur demande de dire tous les mots qui leurs fonds penser à chaise/association.
- On présente la liste de mots associé lors de la tache de rappel libre : les 12 mots qui revenaient le plus souvent. On va faire ça avec 6 mots différents.
- Après le rappel libre, on fait une tache de reconnaissance : on montre un mot, tu me dis si tu la vue ou non sur une échelle de certitude (4 = vue vs 1 = nouveau)
- 42 mots montrer, 12 qui faisait partie des 6 listes (2 mots dans chacune) et 30 appâts (jamais été étudié)
On met - Les 6 mots critique ex. chaise
- 12 mots faiblement relié
- 12 mots complètement non-relié
Bref, Sommes-nous capables de distinguer
Résultats
Rappel libre
v Courbe de position sérielle classique
v Participant(e)s ont rapporté les mots critiques jamais présentés aussi souvent que les mots de la liste les moins rapportés
Milieu de la liste : les gens rapporte 40% du temps les mots critiques (chaise)
= 40% du temps on a créer un faux souvenir
Résultats
Reconnaissance
v Participant(e)s reconnaissent mots de la liste originale
v Reconnaissent aussi lorsque les mots n’ont pas été étudiés (appâts) et sont non-reliés
v Moins précis si mots faiblement associés
v Participant(e)s très inexacts pour reconnaître mots critiques comme étant nouveaux
- Si mot faisait partie de la liste (étudié) = 86% du temps les gens disent qu’ils l’ont déjà vue (vrai) vs 14% des gens disent qu’ils n’ont jamais vu.
- Si appât non relié : 98% du temps les gens sache que ce sont des nouveaux mots
- Si appât relié : 79% du temps les gens sache que ce sont des nouveaux mots
- Mot critique (forte sémantique) : 84% du temps les gens pensent qu’il l’on vu dans la liste, ce qui n’est pas vrai
Conclusion
v On peut produire de faux souvenirs en associant du nouveau matériel avec du matériel précédemment appris et sémantiquement relié
v Faux « Souvenirs » rappelés avec haut niveau de confiance (ex. erreur d’identification de source)
v Mésattribution (Schacter, 2001)
v Participant(e)s attribuent mémoire du mot à la présentation de la liste
Certains souvenirs peuvent être modifiés (externe): Suggestibilité
v Loftus, Burns et Miller (1978):
Semantic integration of verbal information into a visual memory
v But
v Vérifier comment l’info introduite après un événement influence le souvenir du témoin pour cet événement
v Après un évènement, on peut discuter, partager de l’évènement = il y a-t-il une influence?
v Rationnel
v Tendance à mettre en commun diff. expériences pour former nouveaux concepts/idées (Kant, 1987)
v Après témoignage d’un événement, on peut être exposé à de l’info influençant le souvenir
v Variable d’intérêt
v Cohérence entre événement réel et question tendancieuse
Groupe on montre un film de collision de deux voitures. Tous les participants voient le même film
Question dans le questionniare : devinez la vitesse des voitures lorsqu’elles se sont accrochées : 31,8mph
Devinez la vitesse des voitures lorsqu’elles se sont frappées : 34mph
Devinez la vitesse des voitures lorsqu’elles se sont heurtées : 38mph
Devinez la vitesse des voitures lorsqu’elles se sont démolies : 40,5mph
Le phraser change l’interprétation, ce qui fait que le souvenir n’est pas rapporté de la même façon.
Est-ce qu’il y avait du verre brisé? Sans avoir fait le questionnaire = 12% du temps oui
Verre brisé après avoir dit qu’elles se sont frappées : 14% oui
Démolie = 32 %
Expérience 2 :
30 Diapo qui montre un accident de voiture-piéton
2 conditions :
- Panneau d’arrêt dans l’image
- Panneau de cédez
Questionnaire :
Une autre auto a-t-elle dépassé la Datsun rouge pendant qu’elle était arrêtée au panneau arrêt/cédez (dépendamment de la condition)
- Conséquente : dans le même sens
- Inconséquente : Sens contraire
Reconnaissance :
Voir paire de diapo
Déterminer laquelle faisait partie du diaporama original
Est-ce que le fait d’voir donner la bonne info dans le questionnaire augmente les chances de choisir la bonne diapo
Est-ce que l’information trompeuse peut être intégrer dans le souvenir?
Prédiction/Résultats
v Quand participant(e)s exposé(e)s à information trompeuse post-événement
v Information integrée dans la représentation mnésique de l’événement
v Causant une reconstruction ou altération de la véritable info enregistrée en mémoire
v Résultats
v Information conséquente avec panneaux présentées dans diapo original 75%
v Information inconséquente avec panneaux présentés dans diapo original 41%
On pert 35% de performance à reconnaitre la bonne diapo
Est-ce que l’information trompeuse peut être intégrer dans le souvenir? OUI
Loftus, Burns & Miller (1978)
Expérience 3
v But: Déterminer si info introduite suite à un événement a un impact différent selon qu’elle est introduite immédiatement après l’événement vs. juste avant le test final
v Procédure générale
v Similaire à Exp. 1
v Variables d’intérêt
v Type d’information donnée à la Question 17
v Conséquente (même sens) /Trompeuse (sens inverse)/Neutre (on ne parle pas du panneau)
v Questionnaire immédiat ou avec délai
v Intervalle rétention (moment avant qu’on fasse reconnaissance): 0/20 min./1 jour/2 jours/1 sem.
Condition 1 :
- On vous montre la diapo, 50% cédez et 50% arret
- Questionnaire 20 question
- Question critique : conséquent/neutre/trompeuse
- Choisir les diapos après 0,20min.,1jour,2jours, 1 semaine
Résultats
v En moy., intervalle de rétention + long = ↓performance
v Éphémérité
v Information conséquente aide, information trompeuse nuit
v Suggestibilité
v Info trompeuse perd de l’influence avec le temps…
v Evénement/info trompeuse s’effacent toutes les deux
La probabilité de reconnaitre la bonne dispo : 50% du au hasard
Moyenne des 3 : les gens ont tendence à devenir moins performant avec le temps = éphémérité
Maintenant la question qui nous intéresse c’est si on essaie de vous tromper en vous donnant la mauvaise information dans le questionnaire, qu’est-ce qui se passe si vous voyez l’événement je vous donne la mauvaise information puis attendre de plus en plus longtemps avant de vous poser la question
c’est que entre le test immédiat puis attendre une semaine, plus on attend avant de vous tester sur la reconnaissance des diapos meilleur vous allez être vous allez passer de 40 à pratiquement 60% pourquoi parce que sur une semaine vous allez perdre l’information du diaporama mais vous allez aussi oublier tranquillement et perdre de la de l’accessibilité à la mauvaise information sur une semaine vous allez oublier mes informations trompeuses puis plus vous oubliez l’information trompeuse moins ça influence sur votre souvenir mieux vous allez performer c’est la même rouge pour bien reconnaître la diapo Qui est qui est la bonne qui était vraiment dans l’événement ou dans le tiroir sauf que ça veut dire en termes légaux c’est si vous êtes témoin d’un crime parce que là l’enquêteur est là qui essaye de comme pousser son hypothèse dans vos souvenirs plus on attend avant de vous amener en cours pour faire le témoignage moins ça va cette information-là va avoir de l’effet.
Condition 2 :
- Diapo
- Intervalle de rétention (avant de nous donner la mauvaise info)
- Questionnaire
- Reconnaissance (tout de suite après questionnaire)
Résultats
v En moy., intervalle de rétention + long = ↓performance
v Éphémérité
v Information conséquente aide, information trompeuse nuit
v Suggestibilté
v Info trompeuse gagne de l’influence avec le temps…
v Evénement s’efface (trace + faible, + facile à altérer), mais info trompeuse fraîche
20 % de reconnaissance après 1 semaine (technique de l’avocat)
Interprétation
v On peut modifier les souvenirs en utilisant de l’info trompeuse post-événement
v Si info trompeuse présentée tout de suite après l’événement…
v s’efface tranquillement, comme le souvenir original
v perd de son influence négative à mesure que l’on allonge l’intervalle de rétention avec le test de reconnaissance
v Si info trompeuse présentée tout de suite avant test de reconnaissance…
v gagne influence négative à mesure que l’événement original est plus « éloigné »
La mémoire épisodique
v La MLT n’est pas un « dictaphone » ou une « caméra »
v Tous les souvenirs ne sont pas créés égaux
v Bosse de la réminiscence, Mémoires flash (Ch. 8) (?)
v Certains souvenirs sont inventés ou modifiés durant l’encodage ou la récupération (interne)
v Certains souvenirs peuvent être modifiés lors de la récupération (externe)
v Il faut faire preuve de prudence lorsque l’on se fie à notre MLT!
v Mémoire à long terme
v Implicite (connaissance qu’on a mais on ne peut aller la chercher de facon cosnciente, on ne peut la verbaliser ni la communiquer, mais on peut démontrer que cette info existe dans notre espris (experimental) vs. Explicite (aller fouiller consciemment dans notre mémoire et verbaliser/communiquer des évenement ou des faits)
Les limites de la mémoire explicite
v Tulving, Schacter & Stark (1982): Priming effects in word-fragment completion…
v Buts
v Montrer un effet inexpliqué par propriétés de la mémoire explicite (épisodique ou sémantique)
v Montrer une dissociation claire entre ce nouvel effet de mémoire non-explicite et mémoire explicite
v Tâches
v Apprentissage: Étudier liste de mots qui seront testés plus tard (1 mot /5sec.)
v Pause de 1 h
v Test: Complétion de mot/Reconnaissance standard
v Rétention pendant 7 jours
v Test: Complétion de mot/Reconnaissance standard
Test 1 : 2 tâches :
- Complétion de fragments de mots : on montre un nbr de caractères et on doit compléter le mot ( 2 types de fragment et de mots : donne soit des mots qui n’était pas dans la liste ou oui). Le participant n’a pas d’intention d’apprentissage, on ne parle pas de rétention, c’est vrm premier mot qui te viens à l’esprit)
- Reconnaissance standard : mot qui n’était pas dans la liste ou oui (fouiller consciemment si j’ai vu ou non le mot)
Les gens ont appris les mots mais pas les associations entre les mots et les fragments, donc ne devrait pas avoir eu d’apprentissage. (Pas de mémoire explicite) puisqu’on a pas demander d’être conscient de la liste appris avant.
Si différence = pas mémoire explicite
Prédiction/Résultats:
Intervalle d’une heure
v Prédiction
v Si mémoire est strictement épisodique/sémantique (explicite), et que les fragments (et mots associés) n’ont jamais été mémorisés, aucune différence prévue (facilité) entre fragments de mots provenant de mots vus ou non
Résultat
v Après intervalle d’une heure: + facilité/probabilité de compléter un fragment en utilisant un mot vu dans la liste
Ne devrait pas avoir de différence parce que il n’y a pas eu d’association entre les mots et les fragments (parce qu’on a pas vu les fragments avant) et ça peut pas vraiment être explicite parce que je vous ai pas demandé d’aller consciemment fouiller dans votre mémoire à long terme !!! = indice comme quoi que les gens aient utilisés autre chose que la mémoire explicite (car on n’avait pas demander)
Interprétation
v Présence d’amorçage de répétition (repetition priming; Tulving, 1962) (la 2e fois que je vois le même matériel il est plus facile à traiter)
v Présentation d’un stimulus (l’amorce) a un effet qui continue même lorsqu’il n’est plus présent, facilitant la réponse lorsque le même stimulus réapparaît plus tard de façon identique ou incomplète (fragment)
v Amorçage de répétition ne peut être pas expliqué par mémoire explicite
v Une partie de la MLT n’est pas explicite (épisodique/sémantique)
v Interprétation alternative
v Participants utilisent quand même rappel conscient de mots de la liste pour compléter les fragments (explicite)
Maintenant peut-être que les participants ne nous ont pas écoutés peut-être que même si on ne leur a pas dit qui devait aller fouiller dans leur mémoire pour aller chercher des mots de la liste originale pour compléter les fragments peut-être qu’ils l’ont fait puis là dans ce cas-là, l’effet ça serait un effet de mémoire explicite
Pour prouver : comparaison de performance entre 1 heure et 7 jours.
7 jours : ils sont supposés oublié. (Explicite = oublie avec le temps)
- Reconnaissance standard = puisque tache explicite = après 7 jours on ne devrait plus être capable car oublie
- Si performance de complétion de fragment de mot baisse aussi, mémoire explicite, mais si non = autre type de mémoire
Prédiction/Résultats: Intervalle de 7 jours
v Prédiction
v On utilise mém. explicite pour tâches de reconnaissance
v On tend à oublier info épisodique (explicite)
v Si oubli est différent entre tâches, alors tâche de fragments de mots utilise autre chose que mém. explicite
Résultats
v Performance en reconnaissance baisse sur une période de 7 jours
v Mais pas la performance de complétion de mots = n’a pas utilisé la mémoire explicite!
Interprétation
v Effet d’amorçage de repetition est constant à travers le temps et ne dépend pas de la mémoire explicite
v Performance demeure équivalente même lorsque mémoire explicite se dégrade
v 1 manipulation expérimentale
v Intervalle de retention (1h / 7 jours)
v 2 tâches différentes hypothétiquement basées sur des systèmes différents
v Effet sur un système mais pas sur l’autre
v Dissociation entre mémoire explicite et un autre système non-explicite
Taxonomie des systèmes en MLT
(Squire, 1987, 2004)
Explicite : connaissance
Implicite : performance
Mémoire implicite
(Squire, 2004)
v Mémoire implicite
v Exprimée par performance (vs. récupération consciente)
v Modifications de systèmes de performance spécialisés (p.ex., systèmes moteurs)
v Souvenirs révélés par réactivation des systèmes utilisés à l’apprentissage (on ne peut pas les réactiver de façon consciente)
v Dispositionnelle: pas de représentation requise (séquence, disposition motrice/mentale, pas besoin de représentation mentale pour avoir accès à la connaissance)
v Formes
v Procédurale
v Habiletés motrices/perceptivo-motrices (musculaire) ex. vélo= apprentissage musculaire, ça s’apprend avec la pratique d’équillibre…
v Amorçage (priming)
v Répétition (repetition) si on l’a vu un fois, plus facile à se rappler/Conceptuel (semantic) (si on voit un stimulus qui est sémantiquement relié à un stimulus qu’on a déjà vu ce 2e là va être plus facile à traiter) ex. lire paire de mots et on mesure le Temps entre fini le premier et commencer le deuxième si lien sémantique = plus rapide ppour commencer le deuxième
v Simple conditionnement classique
v Apprentissage d’associations
v Apprentissage non-associatif (ou « autre »)
v Exemple: Apprentissage vicariant (Bandura)
Toute système séparé car toute prouvé pas dissociation
Classification des tests de mémoire (Neath, 1998)
2 facteurs : Instructions à l’apprentissage (intention d’apprendre) et instructions au test
Les instructions à l’apprentissage je veux vraiment qu’on comprenne c’est quoi mais il y a une confusion souvent là-dedans ce n’est pas ça qui définit si on teste votre mémoire explicite ou implicite c’est seulement ce qu’on va vous demander de faire lors de la récupération qui détermine qu’est-ce qu’on est en train de tester
Si on vous donne ce qu’on appelle des instructions au test direct (c’est-à-dire va fouiller consciemment dans ta mémoire pour trouver la réponse ça c’est une instruction directe) on est en train de tester votre mémoire explicite
Si on vous dit faites la tâche x mais qu’on ne mentionne jamais d’aller fouiller dans la mémoire pour aller chercher la réponse comme tout à l’heure (complète le mot le fragment de mot avec le premier mot qui vient à l’esprit) quand je dis pas aller fouiller concernant dans la mémoire c’est pas aller fouiller pour aller chercher la liste l’apprentissage, dans ce cas-là c’est instruction indirecte car on vous demande pas d’aller fouiller consciemment et ça reste la mémoire implicite
Instruction à l’apprentissage : incident vs intentionnel
Instruction direct ou indirect : ce qu’on vous demande de fouiller consciemment dans la mémoire ou non si oui on test explicite, sinon on test implicite
Test explicite : on demande d’accéder à la mémoire
Test implicite performance change à cause d’expositions préalables
Question d’examen : Voici une situation expérimentale que vous n’avez jamais vue voici les instructions à l’apprentissage voici les instructions au test c’est un paragraphe de 5 lignes après ça je vais vous demander dites-moi un est-ce que les instructions à l’apprentissage sont incidentes ou intentionnelles est-ce que les instructions aux tests sont directs ou indirects est-ce qu’on est en train de tester la mémoire explicite ou implicite.
Mémoire implicite vs. explicite
v Jacoby & Dallas (1981): On the relationship between autobiographical memory and perceptual learning
v But
v Montrer qu’une manipulation expérimentale peut avoir un effet différent sur les résultats de tests demandant une performance implicite vs. de la connaissance explicite
v Tâches
v Expérience de type « Niveaux de traitement »
v 3 tâches d’orientation différentes (de surface vs profonde)
v 2 tests différents (instruction indirecte qui test l’implicite et instruction directe qui test l’explicite)
La question : Tout dépendant de ce que je suis en train de tester mémoire explicite ou implicite est ce que je suis capable d’avoir un effet de la profondeur de traitement sur la mémoire explicite et sur la mémoire implicite ou juste l’un des 2
2 types de tache :
- Reconnaissance standard (incident et direct)
- Identification rapide : mot flaché à l’écran et on doit le nommer (pas de fouiller dans la mémoire) (incident et indirect)
Résultats/Interprétation
v Interprétation
v Relation forte entre profondeur et mémoire explicite
v Pas de relation entre profondeur et mémoire implicite
v Dissociation entre mémoire implicite et explicite
Donc là on a une situation où la profondeur de traitement influence la performance de tâches explicite mais n’influence pas la performance dans une tâche implicite donc on a une dissociation
Niveau de traitement influence la performance de reconnaissance mais n’influence pas la performance d’identification rapide
Amnésie
v Définition: Incapacité à récupérer/former souvenirs
v Rétrograde: oubli de souvenirs passés
v Antérograde: incapacité à former nouveaux souvenirs (accident cérébraulx)
v Déficits généraux connaissance explicite
v Rappel libre/Reconnaissance (Weiskrantz, 1982)
v Procédural peut être intact (Dissociation)
v Malgré amnésie profonde (tout genre)
v Exemple: Patient H.M. (il ne se rappelait jamais d’avoir rencontré le médecin à chaque jour mais il était capable d’apprendre des taches et il y avait une amélioration malgré qu’il ne sen rappelait pas le lendemain) = premier indice que l’amnésie touche explicite mais pas implicite
v Amélioration de performance avec temps (implicite)
v Résoudre labyrinthe tactile (Milner et al., 1968)
v Conditionnement classique (Weiskrantz et al., 1979)
v Lecture mots dans un miroir (Cohen & Squire, 1980)
v Résolution de la tour d’Hanoï (Cohen & Corkin, 1981)
v Apprentissage informatique avec amorçage
(Glisky et al., 1986)
Surtout pour le rétrograde, les films où ils oublient leur nom non ils vont oublier ce qui s’est passé dans la dernière semaine le dernier mois la dernière année oui parce que c’est beaucoup plus il y a la probabilité de l’oublier est beaucoup plus fragile, mais plus c’est loin de l’événement dans le passé plus ça la de chance de rester intact.
Perte de mémoire complète = fugue psychogénique (plus problème mental)
Antérograde : même journée qui recommence tout le temps
Dissociation neuropsychologique entre implicite et explicite
Étudier celle-la pour l’examen, pas celle dans le manuel
v Graf, Squire & Mandler (1984): The information that amnesic patients do not forget
L’effet de l’amnésie antérograde (l’incapacité à former les nouveaux souvenirs) sur la mémoire explicite et la mémoire implicite
Ce qui est vraiment intéressant dans cette expérience là c’est le contrôle expérimental des groupes de participants
v But: Évaluer mémoire de patients amnésiques/contrôles
v Korsakoff (amnésie antérograde) vs. Alcooliques en traitement (mémoire intacte mais amnésie)
v Traitement électroconvulsif/Dépression (traitement qui empechait la creation de nouveau souvenirs pendant 2h) vs. Dépression (sans traitement)
v Dommages cérébraux (Amnésie antérograde) vs. Autres patients qui ont les dommages mais sans l’amnésie
v Tâches: 2 tâches orientation/Plusieurs tests différents
v Matériel
v Mots de 4 à 7 lettres en listes de 10
v Débuts (3 prem. lettres du mot): unique dans la liste expérimentale, mais apparaît dans min. 10 mots inutilisés
Test 1 :
- Rappel libre standard
Test 2 :
- Rappel indicé (indice : essaie de former un mot avec les 3 lettres que je te donne que tu as vu pendant la tache d’apprentissage)
- Complétion de début de mot (débuts (3 prem. lettres du mot)
quand ils vont vous présenter un début de mot les 3 premières lettres vous pouvez le compléter avec un mot que vous avez traité à l’acquisition mais vous pourriez compléter avec 9 autres mots dans le dictionnaire aussi que vous avez pas fait à l’acquisition
Si vous choisssez le mot qui était à l’acquisition, sans avoir de mémoire explicite d’avoir offert de la tâche d’acquisition, il y a clairement quelque chose qui se passe à l’implicite
Les gens m’ont traité les mots soit au niveau des voyelles, donc on parle des voyelles ça empêche le traitement sémantique et ablatif parce que c’est du la répétition de maintien ou du traitement de maintien
Puis y va avoir une tache plus profonde, qui est la tâche d’appréciation qui est vraiment une tâche sémantique
Neath :
Rappel libre et indicé = direct et incident (explicite)
Complétion de début = incident et indirect (implicite)
Résultats (Exp. 1 & 3)
Résultats tâches d’orientation fusionnés
Interprétation
v Rappel libre et reconnaissance = Amnésiques montrent déficits
v Complétion de mots = Amnésiques ont tendance à produire mots déjà présentés (même s’il ne se rappelle pas d’avoir fait la tâche)
v Même si plus de 10 alternatives
v Dissociation neuropsychologique montrant systèmes séparés pour mémoire implicite et explicite
v Amnésie maintenant vue comme déficit de mémoire explicite
v Résultats similaires chez personnes âgées
v Mémoire explicite atteinte avec l’âge
v Pas amorçage (mémoire implicite)
Comment utiliser votre mémoire implicite contre vous
v Perfect & Askew (1984): Print adverts: Not remembered but memorable
v Problème: Tests explicites montrent résultats médiocres pour mémoire des pubs
La question : est-ce qu’il faut absolument que tu te souvienne explicitement d’une pub pour que ça influence son comportement ou juste le fait d’avoir été exposé à la mémoire explicite c’est suffisant
v But général: Montrer que les tests implicites révèlent plus que les tests explicites en marketing
v Buts particuliers:
v Tester mémoire implicite à l’aide de tests indirects
v Montrer influence mémoire implicite sur appréciations des pubs (sans mémoire explicite)
v Matériel:
v Magazine avec articles et pubs
v Tâche:
v Évaluer disposition magazine ou propriétés pubs
2 conditions d’acquisition
v Exposition incidente
v But: Identifier facteurs rendant dispositions de magazines plus attrayantes et lisibles
v Articles clés et pub faisant face (sur une page ta une pub d’un bord et un article de l’autre)
v Tâches
v Questionnaire à propos des articles
v Opinion pour améliorer disposition magazine (5 min.)
Mais mon exposition incidente ils doivent analyser la disposition puis la mise en page de l’article parce qu’après on va leur faire une petite entrevue et voyez questionnaire à propos des articles puis on va leur demander leur opinion pour eux améliorer la disposition du magazine
Ils doivent se concentrer sur les articles
v Exposition intentionnelle
v Informé que les pubs sont le matériel pertinent
v Accès direct aux pubs
v Tâches
v Caractéristique plus frappante de chaque pub
v Opinion pour améliorer pub (5 min.)
Tests
v Tâche 1: Évaluation de pubs = Mémoire implicite
v 50 photos de pubs (25 vues/25 non-vues)
v 4 échelles de mesure Likert (1 à 7)
v 1=maximum, 7= minimum (!!!)
v Échelles: accrocheur, attrayant, mémorable, distinct (on demande d’évaluer la pub selon 4 facteurs sur une echelle de 1-7)
v Selon 1ère impression (implicite)
v Tâche 2: Reconnaissance = Mémoire explicite
v Pubs présentées une à la fois
v Vue/non-vue
v On cherche à savoir la connaissance explicite des pub
Résultats
v Tâche 2: Reconnaissance (Mémoire explicite)
v Expo. intentionnelle: 15.1/25 pubs reconnues (60.4%)
v Expo. incidente: 2.8/25 pubs reconnues (11.2%)
v Tâche 1: Évaluation de pubs (Mémoire implicite)
les gens qui étaient en exposition incidente on clairement une mauvaise mémoire explicite de ces publicités là malgré ça on va se concentrer ici à droite en gros plus c’est bas mais assez là on est en envers ce que ça montre c’est que quand je demande aux gens d’évaluer salon 4 facteurs des pubs qui ont qui ont vu mais s’en souviennent pas puis des pubs qui ont pas vu il aime toujours mieux les pubs qui ont vu même s’ils se souviennent pas de les avoir vus ils évaluent toujours de façon plus positive que les nouvelles pubs
Interprétation
v Effet présent en condition d’exposition incidente, malgré l’absence de mémoire explicite des pubs
v Indique que la mémoire implicite suffit à provoquer un changement d’attitudes
v Pas besoin de mémoriser les pubs pour qu’elles soient efficaces et vues comme plus positives
v Une seule exposition est suffisante
v Amorçage de repetition (deuxième fois qu’on la voit = déjà plus positif)
v Publicitaires n’ont pas à s’inquiéter de la faible mémoire explicite des publicités
v Mémoire implicite assure qu’elles ont l’effet escompté
Conclusion
v La MLT, tout comme la MCT, était originalement vue comme un système unitaire (épisodique)
v L’influence de la mémoire sémantique dans les rappels épisodiques a produit la première distinction (sous le terme mémoire explicite)
v Grâce à des effets tels l’amorçage, des chercheurs ont proposé une distinction supplémentaire entre:
v Ce que l’on sait qu’on sait (Mémoire explicite)
v Ce que l’on sait, mais qu’on ne sait pas que l’on sait (Mémoire implicite)