7 MCT Flashcards
Le modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin (1968)
MCT: Quelle quantité d’information le système cognitif peut-il traiter à un moment précis?
Mémoire long terme (entreposage permanent de l’info)
Mémoire à court terme (mémoire de travail temporaire)
Mémoire sensorielle (visuelle, auditive…)
Mémoire sensorielle
Propriétés (Sperling, 1960)
- Grande capacité (presque tout champ visuel)
- Très courte durée (mémoire visuelle: <1 sec.)
- Représentations non-interprétées
Mémoire à long terme
Propriétés
- Capacité pratiquement illimitée (ultra difficile à mesurer)
- Très longue durée (quasi-permanent)
- Oubli dû à l’interférence
- Interprété: Tous types de codage
v (AVL (auditif/verbal/linguistique), visuel, sémantique, temporel…)
- Savoir abstrait
La MCT
Atkinson & Shiffrin (1968)
Considéré comme une mémoire de travail, i.e., un système dans lequel:
- des décisions sont prises
- des problèmes sont résolus
- l’information circule
(répète du matériel)
P
Conscience vient de
MCT (mais pas nécessairement l’inverse!) pour être conscient de traiter une info, il faut que l’info soit dans la MCT, mais on peut traiter sans être conscient
- Pensées et faits accessibles à la conscience sont ceux contenus dans la MCT
Prédiction importante
- Le transfert éventuel de MCT la vers la MLT est une caractéristique permanente du système
- Jusqu’à un certain degré toute l’information en MCT est transférée en MLT
MCT: Mémoire de travail temporaire
Propriétés de la MCT
v Capacité limitée (?? items)
v Courte durée (15-30 secondes)
v Oubli causé par dégradation (decay) si je ne répète pas et garde l’info active = effacement rapidement
v Interprété: Codage Auditif-Verbal-Linguistique (AVL)
v Si le contenu est maintenu en MCT assez longtemps, il sera automatiquement transféré en MLT (mécanisme qui permet de rendre en MLT = répétition)
v Contrôle répétition (rehearsal) et encodage (un seul système/construit)
- Construit unitaire (structure/processus)
- Pas de sous-systèmes indépendant (ex. répétition)
Mémoire à court terme: Capacité
Tâche d’empan mnésique
o Empan Chiffres
o Empan Lettres
o Empan mots
o Rapporter le plus d’items possible de la liste (dans l’ordre)
- Apparemment, on peut manipuler jusqu’à 7+/-2 chiffres/lettres à la fois
o Miller (1956): The magical number seven, plus or minus two
Plus c’est complexe, plus c’est difficile de se rappeler
On fait des groupes lorsque expression (gouvernement du canada) donc on rapporte plus mots: unités sélectives (?)
«Chunking» et capacité de la MCT
Miller (1956):
- Petites unités combinées pour créer de plus grandes unités significatives
- mots→expressions→phrases→paragraphes→histoires…
Gobet et al. (2001):
- Collection d’éléments qui sont fortement associés entre eux mais faiblement associés aux éléments d’autres chunks
- Chunks: pas une unité fixe d’information
v Varie selon la connaissance préalable
v Constamment réorganisés
Capacité de la MCT
- 7 +/- 2 chunks!
Les chunks sont subjectifs !!!
Facile à retenir, faire du sens, ne faut pas qu’un chunk soit dans un autre (pas significatif)
Chunk = pas une mesure ou unité fixe d’info, ça dépend de pleins de facteurs = subjectifs
Les chunk ne sont pas coulé dans le béton, on peut réorganiser selon les connaissances
7+/- 2 chunks = MCT
Chunking et échecs
Chase & Simon (1973): Perception in chess
- Préparer le prochain coup… afin de vaincre l’adversaire
v Prendre en compte information/alternatives- De Groot (1965): Pas de différence entre maîtres et débutants/intermédiaires sur les mesures suivantes:
v Même nombre de déplacements/possibilités considérés
v Mêmes heuristiques de recherche
v Même profondeur de recherche
v Capacité des maîtres à reconstruire impressionnante
- Pourquoi les maîtres joueurs d’échecs sont-ils meilleurs que les joueurs débutants?
v Hypothèse: Augmentation de la capacité de la MCT avec la pratique (ou modification de qqchose) 17h07 . Plus de positions de pièces analysées simultanément
Chase & Simon (1973) Expérience
Matériel:
Configuration d’échiquiers de vrais matchs d’échecs entre joueurs de haut niveau
Participant(e)s:
v Maîtres
v Intermédiaires (Classe A)
v Débutant(e)s
Procédure:
v Présentation de 5 secondes
v Reconstruction avec vrai échiquier et pièces
v Mesure d’exactitude: nombre de pièces correctement positionnées
Résultats
Vraies positions de jeu: un vrai exemple de jeu (remettre les pièces à leurs place)
Positions aléatoires: mis n’importe ou au hasard = tout le monde est mauvais
Conclusion: maitre aurait développeé un plus grand empan mnésique pour les positions (ou pas..)
Interprétation
v Maîtres étudient parties d’échecs passées
v Pour se souvenir des positions, ils utilisent le chunking pour créer des configurations possibles et significatives de pièces d’échecs (Validé avec une étude de position oculaire)(Simon & Barenfeld, 1969) présenté au grand maitre des échiquier avec des trucs complètement normaux. Si on regarde une pièce et que je regarde une autre. Mesure du temps entre la position oculaire. = 1 chunk =3 pièces (?)
v Maîtres n’ont pas un empan mnésique en MCT plus élevé que la moyenne, car ils utilisent aussi 7+/-2 chunks de connaissance à la fois… Ici les chunk c’est la configuration des pièces (?) 17h14
Mémoire à court terme
Durée
Peterson et Peterson (1959) Short-term retention of individual verbal items
But: Tester capacité de rappel après courte période
Matériel: 48 trigrammes (3 consonnes)
v tels que «CHJ»
Procédure: Chaque participant(e) devait se souvenir de huit trigrammes pour six intervalles de rappel différents
v 3, 6, 9, 12, 15 et 18 secondes
v 48 essais au total
Coglab
Le paradigme Brown-Peterson (Voir notes)
Procédure:
Pour débuter, l’expérimentateur(trice) prononce un trigramme pour le/la participant(e).
Au zéro
Ensuite, l’expérimentateur(trice) prononce un nombre.
Sec 1
Le/la participant(e) doit répéter le nombre à voix haute…
…et soustraire «trois» du nombre de façon répétitive en suivant le rythme d’un métronome. Ceci l’empêche de pouvoir répéter le trigramme dans sa tête.
Lorsqu’un signal lumineux est présenté…
…le/la participant(e) doit rapporter le trigramme.
Lorsqu’un signal lumineux est présenté, le/la participant(e) doit rapporter le trigramme.
L’intervalle de rappel est la période de temps qui s’écoule entre la présentation du trigramme et le signal lumineux
Résultats (Rappel correct selon intervalle)
Rapporter après
v 3 s.: Exactitude =50% du temps ne sont pas capable
v 18 s.: Exactitude <10% d’exactitude
Estimation de la durée de la MCT sans répétition
v 15-20 secondes (20 = 0%)
v Si les participant(e)s ne se souviennent pas du trigramme dans les premières secondes après le signal, c’est perdu…
Est-ce que l’oubli est causé par l’interférence (compétition entre ce qu’on doit rapporter et ce qui est déjà dans la mémoire) ou la dégradation?
Interférence:
Mécanisme d’oubli pour MLT (Postman, 1961) on essaie de rapporter de l’info mais trop d’info et on oubli
Interférence rétroactive (ajd au passé)
v Événement/expérience récent qui influence notre mémoire pour un événement/expérience passé (appris à faire du Snow, puis du ski après, j’essaie de rapporter la façon de faire du Snow mais je peux juste retrouver le ski (il la remplacé)
Interférence proactive (passé à ajd)
v Événement/expérience passé qui influence notre mémoire pour un événement/expérience récent (on peut juste rapporte le Snow) pensé que mon appartement est barré mais c’est mon ancien qui est barré
Peterson & Peterson
v Le décompte inversé ne produit pas d’interférence rétroactive (parce que pas le même genre de matériel: chiffres vs. lettres)
v Aucune preuve d’interférence proactive (voir diapo suivante)
Plus la tache avance, plus la performance diminue (proactive)
Interférence proactive
Voir notes
Bloc de 12, intervalle court ou long
Plus on avance dans la tâche, la performance s’améliore ou reste constant
Donc d’oubli dans la tache pas proactive
Oublie = interférence
Oublie court terme = pas d’interférence
S’il y avait interférence proactive:
v Exactitude diminuerait avec la pratique
v Ici, augmentation (ou pas de changement)
- Effet général de pratique
Conclusions Peterson & Peterson (1959)
- Oubli en mémoire à long terme causé par interférence
- Oubli en mémoire à court terme NON causé par interférence (causé par dégradation de la trace)
- Indice que MLT/MCT pourraient être des systèmes distincts dissociation