cours 9 et 10 - fonctions exécutives Flashcards

1
Q

quelle est la définition des fonctions exécutives

A

ensemble de processus cognitifs dont le rôle principal est de faciliter l’adaptation du sujet aux situations nouvelles et/ou complexes, quand les habiletés surapprises ne sont plus suffisantes

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Q

les fonctions exécutives sont un ensemble de processus qui concourent à quels types de contrôle

A
  • contrôle cognitif
  • contrôle comportemental
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Q

quelle est la fonction principale des fonctions exécutives

A

faciliter l’adaptation de la personne à des situations nouvelles, et ce, notamment lorsque les routines d’action de peuvent suffire

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4
Q

quels sont les différents critères utilisés dans le processus exécutif, selon Rabbit

A
  1. s’adapter à la nouveauté
  2. recherche délibérée d’information en mémoire
  3. initier de nouvelles séquences de comportement tout en interrompant des séquences en cours
  4. empêcher la production de réponses non-appropriées dans un contexte particulier
  5. coordonner la réalisation simultanée de deux tâches
  6. détecter et corriger des erreurs
  7. participe au maintien de l’attention, de façon soutenue et sur de longues périodes de temps
  8. accessible à la conscience = comportements exécutifs
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5
Q

les fonctions exécutives permettent quelles actions

A
  • initier
    • formuler un projet et/ou passe à l’action (démarrer/poursuivre l’activité)
  • planifier et organiser les étapes d’un plan d’action
  • mettre en oeuvre un plan
  • évaluer les résultats
  • résoudre des problèmes
  • trouver des stratégies adaptées (aux problèmes)
  • faire des choix, modifier le but à atteindre ou la stratégie à employer si nécessaire
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6
Q

quels sont les rôles des fonctions exécutives, en général

A
  • contrôler et réguler les fonctions instrumentales (autres fonctions cognitives) :
    • linguistiques
    • gestuelles
    • visuo-spatiales
    • mnésiques
  • gestion temporelle des situations routinières
  • gestion temporelle des situations non-routinières (nouvelles) ou familières avec des imprévus
  • conscience de soi (métacognition)
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7
Q

qu’est-ce que la conscience de soi (en lien avec fonctions exécutives)

A

(métacognition)
connaissance de nos propres processus cognitifs, de nos aptitudes permettant une auto-régulation et adaptation

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8
Q

quels sont les rôles des fonctions exécutives, a/n comportemental

A
  • favoriser l’inhibition des comportements automatiques inadaptées :
    • impulsivité
    • précipitations
    • dépendance à l’environnement
    • adhérences
    • prodigalité
  • régulation du comportement (alimentation, social, sexuel, difficultés à respecter les règles de savoir-vivre, hygiène, mise en danger)
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9
Q

quels sont les deux “tableaux” des troubles de comportement en lien aux fonctions exécutives

A
  • hypoactivité : réduction +/- sévère des activités
  • hyperactivité : augmentation globale du comportement en lien avec les activités auto-initiées et l’environnement
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10
Q

quels sont des symptômes d’une hypoactivité des fonctions exécutives

A
  • apragmatisme
  • apathie
  • défaut d’initiative
  • indifférence affective
  • tristesse apparente
  • troubles alimentaires (ex : oublie de manger)
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11
Q

quels sont des symptômes d’une hyperactivité des fonctions exécutives

A
  • précipitations
  • déambulations
  • impulsivité
  • boulimie
  • agressivité
  • jovialité
  • intolérance à la frustration
  • distractibilité/déshinibition
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12
Q

que peut-on observer chez une personne ayant un trouble des conduites sociales

A
  • difficultés à exprimer et gérer ses émotions, mais aussi à reconnaitre, comprendre et décoder celles d’autrui, qui nuisent au contrôle comportemental
  • difficultés à saisir l’implicite, les métaphores, l’ironie, l’humour, etc.
  • théorie de l’esprit altérée
  • défaut d’empathie
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13
Q

quelles conséquences sont possibles chez une personne ayant un trouble des conduites sociales qui a des difficultés à exprimer et gérer ses émotions, mais aussi à reconnaitre, comprendre et décoder celles d’autrui

A
  • ruptures familiales (conjoints, enfants)
  • mises en danger
  • isolement
  • licenciement
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14
Q

quelles conséquences sont possibles chez une personne ayant un trouble des conduites sociales qui a des difficultés à saisir l’implicite, les métaphores, l’ironie, l’humour, etc.

A
  • difficultés à communiquer en adaptant son langage au contexte, aux règles sociales, aux réactions de l’interlocuteur
  • messages parfois confus, imprécis et inadaptés
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15
Q

qu’est-ce qui mène à une perturbation des interactions sociales chez une personne ayant un trouble des conduites sociales

A
  • difficultés à comprendre les émotions
  • difficultés à saisir l’implicite
  • difficultés à comprendre l’état mental d’autrui
  • défaut d’empathies
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16
Q

qu’est-ce que la théorie de l’esprit altérée (trouble des conduites sociales)

A

difficulté à attribuer des états mentaux, des intentions à autrui, perception que l’on a de ses désirs, croyances et connaissances (TDE cognitive)

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17
Q

qu’est-ce qu’un défaut d’empathie (trouble des conduites sociales)

A

difficulté à attribuer, à reconnaitre l’état émotionnel d’autrui et à réguler son propre état émotionnel sans confusion avec soi-même (mimétisme, indifférence) (TDE affective)

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18
Q

qu’est-ce qui est essentiel pour le contrôle comportemental et à l’adaptation à l’environnement social

A
  • aptitudes exécutives
  • aptitudes de cognition sociale
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19
Q

quelles sont les conséquences de la perturbation des interactions sociales dû à un trouble des conduites sociales

A

interactions sociales altérées perturbent :
- réinsertion sociale, professionnelle, scolaire, voie familiale
- ajustement du comportement (est mtn mauvais)

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20
Q

quelles sont les effets d’un trouble des fonctions exécutives sur le comportement

A
  • comportements inadaptés
  • déni
  • anosognosie : méconnaissance des troubles et de leur répercussion
  • changement de personnalité
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21
Q

quel est le rôle des fonctions exécutives sur les fonctions instrumentales linguistiques

A
  • inhibition des stéréotypies (ex : répond toujours oui, même si question ouverte) et persévérations verbales
  • inhibition des écholalies (répète ce qu’on dit)
  • organisation récits, discours qui sont décousus/désorganisés et manquent d’informativité
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22
Q

quel est le rôle des fonctions exécutives sur les fonctions instrumentales gestuelles

A
  • inhibition des stéréotypies et persévérations motrices
  • inhibition échopraxies (ex : tic)
  • inhibition comportements de préhension
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23
Q

quel est le rôle des fonctions exécutives sur les fonctions instrumentales visuo-spatiales

A
  • exploration visuelle désorganisée
  • adhérence à un stimulus
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24
Q

quel est le rôle des fonctions exécutives sur les fonctions instrumentales mnésiques

A
  • lors de la prise d’informations
  • stratégie de récupération de l’information
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25
Q

vrai ou faux :
un trouble des fonctions exécutives au niveau du comportement est facilement objectivable

A

faux
comportements difficilement objectivables = handicap invisible

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26
Q

comment est organisé le modèle de Lezak

A
  1. exprimer un besoin (ex : j’ai envie d’un café)
  2. formuler un but (ex : je veux avoir un café)
    - volition
  3. planifier
    - planification des étapes
  4. exécuter
    - l’action dirigée vers un but
  5. vérifier
    - contrôle de la qualité et de l’efficacité des actes
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27
Q

qu’est-ce que la volition dans le modèle de Lezak

A

initier un projet et formuler des objectifs réalistes

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28
Q

quelles actions sont réalisées lors de la planification des étapes dans le modèle de Lezak

A
  • sélectionner
  • organiser
  • hiérarchiser
  • concevoir des alternatives
  • veiller à la cohérence du plan d’action
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29
Q

quelles capacités sont nécessaires pour planifier des étapes (modèle de Lezak)

A
  • penser à des alternatives
  • peser et faire des choix
  • élaborer un plan d’action stratégique
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30
Q

quelle action est réalisée lors de l’exécution dans le modèle de Lezak

A

mise en oeuvre du plan d’action en interaction avec l’environnement

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31
Q

quelles capacités sont nécessaires pour exécuter le plan d’action (modèle de Lezak)

A
  • initier l’activité
  • maintenir et exécuter
  • stop et/ou switch
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32
Q

quelles actions sont faites lors de la vérification dans le modèle de Lezak

A
  • inhiber les parasites
  • corriger les erreurs
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33
Q

quelles capacités sont nécessaires pour la vérification de nos actes (modèle de Lezak)

A
  • contrôler
  • s’auto corriger
  • réguler (intensité, tempo, etc.)
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34
Q

quel est ce modèle

A

modèle Norman & Shallice

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35
Q

quelles sont les composantes du modèle Norman & Shallice

A
  • gestionnaire de conflits
    • situation familière/routinière
  • “supervisory attentional system” (SAS)
    • situation nouvelle ou “problème”
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36
Q

quel est le lien entre le modèle de Lezak et celui de Norman & Shallice

A
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37
Q

quelles sont les composantes du modèle Miyake

A
  • inhibition
  • flexibilité
  • mise à jour
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38
Q

qu’est-ce que l’inhibition dans le modèle Miyake

A

supprimer les informations ou réponses surentrainnées et routinières, non pertinentes ou devenues inutiles

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39
Q

qu’est-ce que la flexibilité dans le modèle Miyake

A

capacité à :
- alterner d’une classe de stimuli à une autre
- produire un flux d’idées suite à une question simple

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40
Q

la flexibilité, dans le modèle Miyake, est diminuée par quoi

A

la fatigue

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41
Q

qu’est-ce que la mise à jour dans le modèle Miyake

A

capacité à modifier des données en fonction de l’information entrante

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42
Q

qu’est-ce que le syndrome de désorganisation de l’action (Schwartz)

A

déficits consécutifs aux atteintes frontales qui mènent à un ensemble d’erreurs particulières sous forme d’actes manqués (slip action)

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43
Q

qu’a constaté Schwartz concernant les lésions fontales

A

déficits consécutifs aux atteintes frontales seraient limités aux tâches nouvelles ou non-routinières

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44
Q

quel est l’ensemble d’erreurs du syndrome de désorganisation de l’action

A

erreurs dans les actions routinières :
- omission d’une séquence
- substitution d’une séquence par une autre
- intrusion d’une séquence inappropriée
- création d’une nouvelle séquence

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45
Q

quel est l’auteur du syndrome de désorganisation de l’action

A

Schwartz

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46
Q

à quels troubles sont fréquemment associées les fonctions exécutives

A
  • troubles de l’attention (soutenue, sélective, divisée, flexibilité)
  • troubles mnésiques
  • ralentissement du traitement de l’information et fatigue mentale
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47
Q

les troubles de l’attention associés aux fonctions exécutives se traduisent par quoi

A

difficulté à :
- maintenir son attention dans la durée
- ignorer les distracteurs
- réaliser deux tâches en même temps
- se désengager d’un stimulus pour s’engager vers un autre

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48
Q

les troubles mnésiques associés aux fonctions exécutives touchent quels types de mémoire

A
  • mémoire rétrograde
  • mémoire de travail
  • mémoire prospective
  • mémoire épisodique (acquérir de nouvelles infos)
  • mémoire procédurale souvent préservée
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49
Q

quelles sont les conséquences de la vie de tous les jours des troubles de l’attention, des troubles mnésiques et du ralentissement du traitement de l’information et fatigue mentale

A

(étude sur tâche complexe de cuisine)
- patients font de nombreuses erreurs de tous types > contrôles
- 60% des patients ont eu des comportements dangereux
- 55% des patients n’ont pas atteint le but
- augmentation de la durée de la tâche chez patients

50
Q

quels sont les types de moyens d’évaluation des troubles exécutifs

A

deux types de tests neuropsychologiques :
- tests spécifiques de laboratoire
- tests écologiques

51
Q

que sont des tests spécifiques de laboratoire (éval des troubles exécutifs)

A

tests issus de la tradition psychométrique qui permettent une approche analytique (fonction par fonction) des capacités exécutives

52
Q

que sont des tests écologiques (éval des troubles exécutifs)

A

tests stimulant, parfois en temps réel, des situations de résolution de problèmes plus proches de celles de la vie de tous les jours (vs tests de laboratoire)

53
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive d’inhibition

A
  • test du Stroop
  • test de Hayling
54
Q

expliquez le test du Stroop (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  1. dénomination de couleurs (rectangles de couleur)
  2. lecture de nom de couleurs (à l’encre noir)
  3. dénomination de la couleur de l’encre
55
Q

qu’est-ce que la fonction exécutive d’inhibition

A

ensemble de mécanismes qui permettent :
- d’empêcher que des informations non-pertinentes entrent en mémoire de travail
- de supprimer des informations devenues inutiles

56
Q

quels sont les résultats cliniques concernant le test du Stroop (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A

(INHIBITION)
lésions des lobes frontaux (très impliqués dans le fonctionnement exécutif) sont associées à un taux d’erreur et/ou un temps de réalisation élevé en condition d’interférence (étape 3 du test)

57
Q

expliquez le test de Hayling (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  1. partie a = initiation
    sujet doit compléter 15 phrases lues par l’évaluateur avec le mot le plus approprié
    ex : il a posté sa lettre en oubliant de mettre un … (timbre)
  2. partie b = inhibition
    sujet doit compléter 15 phrases lue par l’évaluateur avec un mot sans aucun lien sémantique
    ex : pour mieux voir de près, il doit porter des … (dinosaures)
58
Q

quel sont les résultats cliniques du test de Hayling (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A

patients avec des lésions des lobes frontaux ont un profil différent des patients avec des lésions postérieures
lésions frontales =
- plus lents en condition d’initiation
- plus d’erreurs en condition d’inhibition : production des mots sémantiquement liés

59
Q

quelles sont les sous-composantes de la flexibilité cognitive

A
  • flexibilité réactive
  • flexibilité spontanée
60
Q

qu’est-ce que la flexibilité réactive

A

capacité à alterner d’une classe de stimuli à une autre

61
Q

qu’est-ce que la flexibilité spontanée

A

capacité à produire un flux d’idées suite à une question simple

62
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive de flexibilité réactive

A
  • Trail Making Test (TMT)
63
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive de flexibilité spontanée

A
  • tâches de fluence :
    • fluence verbale
    • fluence non-verbale
64
Q

quels sont les résultats cliniques du Trail Making Test (TMT) (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • TMT est sensible aux atteintes cérébrales
  • TMT est plus échoué par les patients avec lésions fronto dorsolatérales
65
Q

quels sont les résultats cliniques des tâches de fluence (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • lésions frontales G affectent plus la production de mots que les lésions postérieures G ou antérieures D
  • lésions frontales droites affectent plus la production de dessins que les lésions frontales G ou postérieures
  • mais toutes les données ne sont pas convergentes…
66
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive d’anticipation

A
  • test de Brixton
    (déduction de règles)
67
Q

quels sont les résultats cliniques du test de Brixton (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • abandon prématuré de règles acquises et l’utilisation de règles irrationnelles sont plus fréquents chez les patients avec une lésion frontale comparés à des postérieurs
68
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive de la capacité à regrouper les stimuli en classes

A
  • tests de sorting (test de Winconson)
    (élaboration de concepts)
69
Q

quels sont les résultats cliniques des tests de sorting (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • ces tests sont sensibles aux lésions frontales
  • de plus en plus admis que les tests de classement sont multi-déterminés, engageant plusieurs processus de contrôle (concept, flexibilité, inhibition, etc.)
70
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive de planification

A
  • tour de Londres
71
Q

qu’est-ce qu’évalue le test tour de Londres (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A

analyse des données d’un problème puis établissement et exécution contrôlée d’un programme de résolution

72
Q

quels sont les résultats cliniques du test tour de Londres (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • déficit sévère chez les patients avec des lésions frontales G
  • patients avec lésions frontales isolées sont seulement plus lents (y arrivent quand même)
73
Q

quels tests neuropsychologiques de laboratoire évaluent la fonction exécutive de mémoire de travail

A
  • test de double tâche
74
Q

quels sont les résultats cliniques du test de double tâche (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • lésions frontales perturbent la réalisation des doubles tâches
75
Q

quels sont les problèmes des tests spécifiques (tests neuropsychologiques de laboratoire)

A
  • sont peu normés alors que les facteurs démographiques (âge, niveau d’étude) influencent les performances
  • manquent parfois de sensibilité
  • peuvent être échoués par des patients non-dysexécutifs
  • sont pas des mesures “pures”, au sens où ils engagent aussi des processus cognitifs non-exécutifs (TMT, fluence, Stroop) = atteinte de ces processus cognitifs non-exécutifs peut perturber la réalisation des tests exécutifs
  • diffèrent des situations de résolution de px ou de prise de décision rencontrées dans la vie quotidienne
  • ## évaluent mal les limitations d’activités et les restrictions de participation
76
Q

quels processus cognitifs non-exécutifs sont aussi évalués dans le test TMT

A

exploration spatiale

77
Q

quels processus cognitifs non-exécutifs sont aussi évalués dans le test de fluence

A

mémoire sémantique

78
Q

quels processus cognitifs non-exécutifs sont aussi évalués dans le test de Stroop

A
  • reconnaissance des couleurs
  • lecture
  • dénomination
79
Q

les personnes TCC peuvent rester dépendantes pour réaliser quelles activités élaborées/instrumentales de la vie quotidienne

A
  • réaliser une liste de courses
  • faire les courses
  • préparer un repas
  • utiliser des transports en commun
  • gérer un budget
80
Q

quels sont les différents environnements pour les évaluations écologiques (tests neuropsychologiques écologiques)

A
  • environnement calme de bureau, en situation duelle (deux personnes), sans distracteurs
    + environnement virtuel
  • environnement artificiel
  • environnement de la personne
81
Q

quel test écologique est administré dans un environnement calme de bureau (tests neuropsychologiques écologiques)

A

BADS (Behavioural Assessment of the Dysexecutive Syndrome)
(batterie d’évaluation comportementale du syndrome dysexécutif)

82
Q

qu’est-ce que la BADS et autour de quoi est-elle construite

A

la BADS est une batterie d’investigation des dysfonctionnements exécutifs construite autour des modèles théoriques de Baddeley et Norman & Shallice
(test neuropsychologique écologique)

83
Q

quel est l’objectif de la BADS

A

permettre une approche plus globale et plus “pragmatique” des dysfonctionnements exécutifs via l’utilisation de :
- tâches proches d’activités du quotidien
- questionnaire permettant de recueillir des informations sur le retentissement fonctionnel des troubles exécutifs

84
Q

comment la BADS permet une approche plus globale et plus “pragmatique” des dysfonctionnements exécutifs

A

via l’utilisation de :
- tâches proches d’activités du quotidien
- questionnaire permettant de recueillir des informations sur le retentissement fonctionnel des troubles exécutifs

85
Q

vrai ou faux :
la BADS est l’outil d’investigation le plus achevé à disposition des cliniciens dans le domaine de l’évaluation écologique en laboratoire

A

vrai

86
Q

que contient la BADS (tests neuropsychologiques écologiques)

A
  • 6 tests évaluant diverses composantes exécutives (mesure directe)
  • 1 questionnaire dysexécutif (DEX) destiné à rendre compte des problèmes se posant dans le quotidien des patients (mesure indirecte)
87
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS avec un changement de règle

A
  • flexibilité cognitive
88
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS avec programme d’action

A
  • planification
  • contrôle comportemental
  • régulation comportementale
89
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS de recherche de clés

A
  • planification
  • contrôle comportemental
  • régulation comportementale
90
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS de jugements temporels

A

jugement temporel

91
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS du plan du zoo

A
  • planification (formulation de plans + exécution de plans)
  • contrôle comportemental
  • régulation comportementale
92
Q

quels sont les tests de la BADS

A
  • changement de règle
  • programme d’action
  • recherche de clés
  • jugements temporels
  • plan du zoo
  • 6 éléments modifiés
93
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de la BADS des 6 éléments modifiés

A
  • planification
  • gestion du temps
  • contrôle comportemental
  • régulation comportementale
94
Q

qu’est-ce que le questionnaire DEX

A
  • 20 questions destinées à rendre compte des perturbations consécutives au syndrome dysexécutif, telles qu’elles sont susceptibles d’apparaitre dans le quotidien des pt’s
  • score total /80
  • questions couvrent plusieurs domaines de changement :
    • comportemental
    • émotionnel
    • cognitif
  • comporte 2 versions : 1 version pt et 1 version proche (3e version pour clinicien aussi)
  • chaque question est cotée sur une échelle de Likert en 5 points (jamais à très souvent)
  • confrontation des auto et hétéro-évaluations permet d’apprécier la conscience des troubles dysexécutifs
95
Q

quels sont les problèmes des évaluations des fonctions exécutives lors de situations expérimentales de la neuropsychologie classique vs situations naturelles de la vie quotidienne

A

situation expérimentale :
- objectif clairement déterminé
- durée brève
- contexte structuré
- épreuves normalisées
- approche analytique des difficultés
- environnement protégé
= pas toujours prédictives des difficultés en vie quotidienne
situation vie quotidienne :
- résultats plus dépendants des motivations du sujet
- durée plus longue (= fatigue rentre en compte)
- contexte plus ouvert, donc distracteurs plus nombreux et moins prévisibles
= permet une évaluation des incapacités

96
Q

quels sont les différents tests écologiques en environnement virtuel

A
  • préparer un petit déjeuner
  • virtual action planning-supermarket (VAP-S)
97
Q

qu’est-ce qu’évalue le test de préparer un petit déjeuner (tests neuropsychologiques écologiques)

A
  • MT
  • inhibition
  • switching
  • rapiditié
  • raisonnement
98
Q

vrai ou faux :
toutes les activités virtuelles pour évaluer les fonctions exécutives n’ont pas une validité discriminante

A

faux
elles ont toutes une validité discriminante

99
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de préparer un bol de soupe et à quelle population se test s’adresse-t-il

A
  • bilan neuropsychologique : oui
  • tâche réelle : oui (modéré)

TCC

100
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de préparer un café et à quelle population se test s’adresse-t-il

A
  • bilan neuropsychologique : oui
  • tâche réelle : oui (modéré)

TCC

101
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de préparer un petit déjeuner et à quelle population se test s’adresse-t-il

A
  • bilan neuropsychologique : oui
  • tâche réelle : non

personnes âgées et LCA

102
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de faire des courses dans un supermarché et à quelle population se test s’adresse-t-il

A

ø

LCA

103
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de “virtual action planning-supermarket (VAP-S)” et à quelle population se test s’adresse-t-il

A
  • bilan neuropsychologique : oui

AVC

104
Q

quelle est la validité concourante du test virtuel de “virtual multiple errands test (V MET)” et à quelle population se test s’adresse-t-il

A
  • bilan neuropsychologique : oui
  • tâche réelle : oui (TEM) (modéré à fort)

AVC et personnes âgées

105
Q

quels sont les sujets de la discussion sur les évaluations des fonctions exécutives en réalité virtuelle

A
  • performances en réalité virtuelle > performances réelles en cuisine
  • rester prudent
    • quand on remplace les méthodes d’évaluation situationnelle par des tâches informatisées pour des raisons de commodité (coût)
  • difficile d’évaluer les fonctions cognitives (est-ce que personne ne sait juste pas comment le logiciel fonctionne ou vrm trouble?)
106
Q

pourquoi les performances en réalité virtuelle sont plus élevée que celles réelles en cuisine

A
  • présence d’une attention plus soutenue lors de l’immersion virtuelle
  • nécessité plus importante de manipulations motrices en environnement réel
  • présence de distractions en situation réelle
  • surbrillance offerte dans l’environnement virtuel aide le participant
107
Q

quels sont les principaux tests d’évaluation écologique de tâche réelle de vie quotidienne réalisée dans un environnement contrôlé par l’évaluateur

A
  • test des errances multiples (Shallice et Burgess)
  • appréciation des Fonctions Exécutives en ergothérapie
108
Q

quelles composantes des fonctions exécutives (selon Lezak) évaluent le test des errances multiples (évaluation écologique)

A
  • planification + (car matériel déjà à disposition)
  • exécution +++
  • performance (auto-correction) +++
    PAS VOLITION, car but donné
109
Q

dans quelle composante de la CIF se situent les évaluations écologiques et pourquoi

A
  • activité
    si environnement naturel du client (ex : profil des AVQ)
  • participation
    si environnement est contrôlé (ex : AF2E)
110
Q

quels sont certains tests d’appréciation des Fonctions Exécutives en ergothérapie (évaluation écologique)

A
  • appréciation des fonctions exécutives en ergothérapie lors d’une activité de cuisine (AF2E) “Cooking Task”
111
Q

quel est l’objectif de l’AF2E

A

(évaluation écologique -> appréciation des fonctions exécutives en ergothérapie lors d’une activité de cuisine)
évaluer l’impact des fonctions exécutives dans une activité courante très liée à l’autonomie
- dans la cuisine d’ergo
- pt doit réaliser un gâteau et une omelette

112
Q

que permet d’évaluer l’AF2E

A

(évaluation écologique -> appréciation des fonctions exécutives en ergothérapie lors d’une activité de cuisine)
- analyse quantitative des erreurs
- analyse neuropsychologique des erreurs
- analyse qualitative de la tâche

113
Q

quelles sont les caractéristiques de l’évaluation AF2E

A
  • évaluation standardisée
  • 2 modes de cotation :
    • erreurs qualitatives
    • analyse neuropsychologique
  • temps d’exécution
  • dangerosité
114
Q

expliquez les deux niveaux de cotation du test AF2E

A

niveau descriptif :
- omission
- addition
- commentaire-question
- substitution-inversion
- erreur d’estimation (ex : quantité et espace)
niveau neuropsychologique :
- erreurs de vérification
- absence de prise en compte du contexte
- adhérence à l’environnement (ex : ouvrir les armoires, mais tout le matériel est sorti = pt pas capable d’inhiber comportement)
- errance-perplexité
- demande d’aide*
- trouble du comportement*

115
Q

quels sont les principaux tests d’évaluation écologique de tâche réelle de vie quotidienne réalisée dans l’environnement du patient

A
  • profil des AVQ*
  • AMPS
  • profil des activités instrumentales
116
Q

qu’est-ce qu’évalue le profil des activités de la vie quotidienne (PAVQ)

A

évaluation de :
- l’exécution des routines d’action des fonctions exécutives
- la capacité de réalisation des AVQ dans les soins personnels, les tâches domestiques et le fonctionnement social
- la nature et l’importance des difficultés dans les activités
- la perception du sujet/la capacité de réaliser l’activité
- le degré de satisfaction du sujet/rendement dans ses AVQ
- le besoin en aide humaine

117
Q

quelles sont les caractéristiques du profil des AVQ (évaluation écologique)

A
  • approche non-structurée
  • but et procédure non expliqués au sujet
    -> l’initiation de la tâche doit se faire par le sujet
    -> les alternatives face à une erreur doivent être trouvées par le sujet
  • 2 modes d’évaluation :
    • mise en situation réelle dans le milieu de vie de la personne
    • entrevue semi-structurée (sujet, personne significative)
  • ergo se rend chez le sujet à l’heure où est habituellement effectuée l’activité
  • pas d’intervention de l’ergo
  • chaque activité est observée et analysée selon 4 opérations :
    • but
    • planification
    • exécution
    • vérification de l’atteinte du but initial
118
Q

quelle est l’échelle de cotation du PAVQ

A

échelle de cotation ordinale :
0 = dépendance
1 = assistance verbale et/ou physique
2 = indépendance avec difficulté
3 = indépendance sans difficulté

8 = non évalué pour cause intrinsèque (ex : fracture)
9 = non évalué pour cause extrinsèque (ex : absence transport)

119
Q

quelles composantes des fonctions exécutives (selon Lezak) sont évaluée dans le PAVQ (évaluation écologique)

A
  • volition
  • planification
  • exécution
  • performance (vérification de l’atteinte du but)
120
Q

quelles sont les limites du PAVQ

A
  • temps
  • environnement habituel
  • n’évalue pas le syndrome dysexécutif, mais ses conséquences
121
Q

quelles sont les forces du PAVQ

A
  • évalue l’activité et la participation
  • environnement habituel
  • activités routinières et non routinières
  • évalue les routines d’action