Cours 9 : Aspects biologiques, cognitifs et sociaux des émotions Flashcards
Théorie de James-Lange
1) Réaction de l’organisme cause ou suit l’expérience émotionnelle?
2) Réaction de l’organisme unique associée à chaque émotion?
Stimulus -> Réaction physique -> Émotion
Corps réagit de manière unique aux différents événements qui provoquent des émotions
Réactions instantanées = patrons discernables
Critique de la théorie de James-Lange
Expérience émotionnelle est plus rapide que réactions physiologiques
Réaction physique renforce plutôt que cause l’expérience de l’émotion
Perspective contemporaine
Stimulus -> Émotion A) Patron de réaction du SNA distinct B) Patron de réaction du SNA non distinct -> Réaction A) Réponse universelle adaptée B) Réponse dépend du contexte et de l’individu
Hypothèse du feed-back facial
Émotion causée par conscience de la rétroaction du comportement du visage
1) mouvements des muscles faciaux
2) changements dans la température du visage
3) changements dans l’activité glandulaire de la peau du visage
Recettes de la musculature faciale
Expressions faciales innées
Tests de la validité de l’hypothèse du feed back facial
A) Version robuste: FF cause émotion?
Manipulation de la musculature faciale produit un petit effet sur l’expérience émotionnelle
B) Version conservatrice (ou légère): FF soutient émotion?
FF modifie l’intensité de l’émotion
Exagération de l’expression faciale «naturelle» -> ↑ ou ↓ expérience émotionnelle
2 théories principales (aspects cognitifs des émotions)
Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold
Théorie de l’évaluation complexe de Lazarus
Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold
Changer l’évaluation = changer l’émotion
Situation : événement significatif -> Évaluation : bon v. mauvais; bénéfique v. nocif -> Émotion : plaisante v. déplaisante; aimer v. détester -> Action : approche v. évitement
Évaluation de la théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold
Interprétations et évaluations sous-corticales (système limbique) et corticales
Système limbique (surtout amygdale)
Classe automatiquement l’information sensorielle -> stimulus «bon» ou «mauvais»
Système cortical
Évalue le stimulus à l’aide d’un traitement de l’information «supérieur» -> attentes, croyances, souvenirs, buts, jugements, attributions
Émotion
Stimulus perçu comme bon ou mauvais -> Expérience plaisante ou déplaisante ressentie automatiquement
Action
Évaluation plaisante -> Motivation à approcher l’objet
Évaluation déplaisante -> Motivation à éviter l’objet
Théorie de l’évaluation complexe (Lazarus)
Conceptualisation plus complexe de l’évaluation «bon/mauvais» d’Arnold
Bon = bénéfices
Mauvais = préjudices et menaces
Évaluation primaire de la théorie de l’évaluation complexe (Lazarus)
évaluation de l’importance personnelle de l’événement (bien-être)
Évaluation des bénéfices, préjudices ou menaces potentiels
Évaluation secondaire de la théorie de l’évaluation complexe (Lazarus)
Évaluation de la capacité et des habiletés à s’adapter/gérer la situation