Cours 9 Flashcards

1
Q

À quoi était attribué l’alcoolisme et l’abus de drogues avant les années 1980?

A

C’était associé à la sociopathie (une forme de psychopathie causée par l’environnement malsain). Donc, l’individu adoptait des comportements bizarres à cause du milieu dans lequel il était.

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2
Q

Vrai ou Faux? Le DSM-3 a été créé une catégorie distincte présentant les Troubles Liés à une Substance et Troubles Addictifs.

A

Vrai.

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3
Q

Vrai ou Faux? Le DSM-5 utilise le terme troubles liés à une situation et classe les symptômes de relativement légers à plus sévères.

A

Vrai.

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4
Q

Qu’est-ce que signifie le terme: substances psychoactives?

A

Une fois qu’elle est absorbée, elle a un effet sur notre SNC et active ensuite notre système de récompense. Aussi, elles ont des effets sur nos pensées, notre comportements et notre humeur.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une drogue de synthèse?

A

Drogue initiale qui a été modifiée en laboratoire (peut perdre sa propriété).

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6
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet?

A

Triade: Individu qui consomme (poids, grosseur, sexe, âge) + Drogue qui est consommée (qu’est-ce qui est consommé) + Contexte où la consommation a lieu (épuisement, avoir mangé, dépression, etc).

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7
Q

Nommez un exemple de la loi de l’effet?

A

Un adolescent tout maigre, pesant 120 lbs et qui bois trois bières le matin sera saoul.
Alors qu’un homme adulte costaud de 260 lbs qui prend ses 12 bières habituelles à tous les soirs sera loin d’être saoul!

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8
Q

Qu’est-ce que la demi-vie?

A

Temps pris pour diminuer la moitié de l’effet de ce qu’on a consommé. C’est le procédé chimique à l’intérieur de notre organisme qui va diminuer de moitié.

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9
Q

Qu’est-ce que l’usage de substance?

A

Consiste en l’ingestion d’un produit psychoactif en quantité modérée n’interférant pas significativement avec le fonctionnement social, éducationnel et occupationnel de l’utilisateur. On est fonctionnel.

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10
Q

Qu’est-ce que l’intoxication à une substance?

A

Consiste en la réaction physiologique liée à l’ingestion de substances (ivresse, impression d’allégresse, etc.).

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11
Q

Qu’est-ce que l’abus de substance?

A

Interférence sur la vie de l’individu qui consomme causée par l’absorption de substance. Interfère sur notre fonctionnement.

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12
Q

Qu’est-ce que la dépendance à une substance?

A

Combinaison d’un besoin de consommer des quantités toujours plus importantes de la substance pour obtenir le même effet (→tolérance) et qui comportera des conséquences négatives dès qu’elle sera privée de cette substance (→sevrage) et déploiement de comportements pour rechercher la substance.
La dépendance à une substance est souvent associée aux termes addiction ou toxicomanie.

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13
Q

Quelles sont les 11 classes qui divisent la catégorie des Troubles liés à une substance et Troubles addictifs dans le DSM-5?

A
1- Alcool
2- Caféine
3- Cannabis
4- Hallucinogènes
5- Substances inhalées
6- Opiacés
7- Tranquilisants
8- Hypnotiques et anxiolytiques
9- Stimulants
10- Tabac et substances autres
11- Inclut aussi le jeu d’argent pathologique puisqu’il active des systèmes de récompense de façon similaire à ceux activés par une substance.
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14
Q

Dans les 11 classes des troubles liés à une substance et troubles addictifs, quels sont les 6 catégories qui sont des substances psycho-actives?

A
  • Les tranquillisants
  • Les stimulants
  • Les opiacés
  • Les hallucinogènes
  • Les substances autres
  • La dépendance au jeu
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15
Q

Que sont les tranquillisants?

A

Substances qui réduisent l’activité du SNC afin de diminuer les états d’éveil physiologique pour nous permettre de relaxer. Comprennent l’alcool, les sédatifs, les hypnotiques de la famille des barbituriques et les benzodiazépines (ex. : Valium, Xanax)

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16
Q

Que sont les stimulants?

A

Substances qui augmentent notre niveau d’activité et notre état d’alerte et peuvent améliorer notre humeur. Comprennent la cocaïne, les amphétamines, la nicotine et la caféine.

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17
Q

Que sont les opiacés?

A

Substances qui créent principalement une analgésie temporaire (utilisées pour réduire la douleur) et une euphorie. Comprennent l’héroïne, la codéine, la morphine et l’opium.

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18
Q

Que sont les hallucinogènes?

A

Substances qui altèrent la perception sensorielle et qui peuvent produire des délires, des hallucinations et de la paranoïa. Comprennent le PCP, le LSD et le cannabis.

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19
Q

Que sont les substances autres?

A

Substances qui n’entrent pas dans les autres catégories, mais dont certains individus abusent. Comprennent les stéroïdes, les solvants volatils, etc.

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20
Q

Qu’est-ce que la dépendance au jeu?

A

Présente chez les individus qui sont incapables de résister à l’envie de jouer qui entraîne des conséquences personnelles négatives.

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21
Q

Les troubles liés à une substance et les troubles addictifs sont divisés en deux groupes, lesquelles?

A
  • Les troubles liés à l’usage d’une substance.

- Les troubles induits par une substance.

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22
Q

Que sont les troubles liés à l’usage d’une substance?

A

Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que l’individu continue à consommer la substance malgré les problèmes significatifs qui y sont liés. (Sans consommation, la personne n’ira pas bien.)
Il y a des changements dans les circuits cérébraux et le circuit de la récompense est touché.

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23
Q

Que sont les troubles induits par une substance?

A

Syndrome réversible spécifique dû à la prise récente de la substance. (L’individu continue d’être fonctionnel.)
Il est normal d’avoir des symptômes de sevrage après un consommation; ce n’est pas pathologique.

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24
Q

Vrai ou Faux? Les individus peuvent être à risque de développer un trouble lié à l’abus de substances avant même d’avoir débuté à en consommer.

A

Vrai. Ex: Avoir grandi dans une famille d’alcoolique où l’alcoolisme est renforcée augmente les risques de consommer.

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25
Q

Vrai ou Faux? La dépendance à une substance peut se développer en l’absence d’abus.

A

Vrai. Pas obligé d’abuser d’une substance pour devenir dépendant. Ex: Suite à un accident grave, la personne a besoin de morphine et peut tomber dépendante sans en avoir abusé.

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26
Q

Quel % des individus qui se retrouvent dans un centre de désintoxication présentent un trouble mental?

A

75% (troubles de l’humeur 40%, troubles anxieux, stress post-traumatique).

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27
Q

Quelle est la catégorie de substances psycho-actives qui présente le risque le plus élevé de créer de la dépendance physique et des symptômes de sevrage?

A

Tranquillisants (dépendance la plus rapide).

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28
Q

Quel est le stimulant qui est consommé régulièrement par 90% de la population?

A

La caféine.

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29
Q

Quels sont les 4 effets recherchés par la consommation d’alcool?

A
  • Se sentir détendu.
  • Diminuer la timidité (prendre plus la parole en contexte social).
  • Éprouver du plaisir.
  • Peut devenir plus émotif, plus sentimental et/ou plus excité.
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30
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage de l’Alcool?

A

A. Mode d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois:

  1. L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des effort infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets.
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool.
  5. Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
  6. Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool.
  8. Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage de l’alcool est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool.
  10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
    - a. Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
    - b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool.
  11. Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
    - a. Syndrome de sevrage caractérisé de l’alcool (les critères A et B du sevrage de l’alcool)
    - b. L’alcool est pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
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31
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage de l’alcool?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est en environnement protégé (ex: en maison de désintox).
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
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32
Q

Que veut dire la rémission précoce?

A

Après que tous les critères de l’usage de la substance aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à part le critère A.4. (envie impérieuse (craving)).

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33
Q

Que veut dire la rémission prolongée?

A

Après que tous les critères de l’usage de la substance aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois (à part le critère A.4. (envie impérieuse (craving)).

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34
Q

Que veut dire un environnement protégé?

A

Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès à la substance est limité.

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35
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication Par l’Alcool?

A

A. Ingestion récente de l’alcool.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressif inapproprié, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou après l’ingestion de l’alcool.

C. Au moins un des signes ou Sx suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool :

  1. Discours bredouillant.
  2. Incoordination motrice.
  3. Démarche ébrieuse.
  4. Nystagmus.
  5. Altération de l’attention ou de la mémoire.
  6. Stupeur ou coma.

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

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36
Q

Vrai ou Faux? La consommation légère à modérée d’alcool (principalement le vin) peut jouer un rôle de facteur de protection dans le déclin cognitif quand nous vieillissons.

A

Vrai. Vin blanc est plus approprié pour diminuer le déclin à cause de ses propriété tranquillisantes.

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37
Q

Vrai ou Faux? L’alcool cause les comportements violents.

A

Faux, car ça cause une désinhibition sociale. Ce n’est que lorsque l’individu en fondamentalement violent que cette désinhibition causera de la violence.

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38
Q

Comment se nomme la combinaison de problèmes vécus par l’enfant (déficits cognitifs, problèmes comportementaux, difficultés d’apprentissage, traits faciaux caractéristiques…) qui peut découler de la mère qui buvait de l’alcool lorsqu’elle était enceinte?

A

Syndrome d’alcoolisme fœtal [SAF]

Cause souvent un déficit cognitif, des traits physiques différent, une surdité ou même un déficit intellectuel, etc

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39
Q

Quel % des individus qui ont une dépendance sévère à l’alcool parviennent à s’arrêter de boire par elles-mêmes et ne présentent plus jamais de problèmes d’alcool?

A

20%

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40
Q

Vrai ou Faux? L’alcoolisme précoce (11-14 ans) prédit des troubles de consommation d’alcool ultérieurs.

A

Vrai.

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41
Q

Quels sont les 4 effets recherchés par la consommation de cannabis?

A
  • Sensation de bien-être.
  • Impression de calme et de relaxation.
  • Avoir envie de rire ou tendance à parler plus qu’à l’habitude.
  • Augmentation de la confiance en soi.
  • Impression d’être plus créatif, ouvert d’esprit.
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42
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage du Cannabis?

A

A. Mode d’usage problématique du cannabis conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :

  1. Le cannabis est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage du cannabis.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir le cannabis, à utiliser le cannabis ou à récupérer des effets du cannabis.
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer du cannabis.
  5. Usage répété de cannabis conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
  6. Usage de cannabis qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du cannabis.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du cannabis.
  8. Usage répété du cannabis dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage du cannabis est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le cannabis.
  10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus fortes de cannabis pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
    b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité de cannabis.
  11. Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
    a. Le syndrome de sevrage caractéristique du cannabis (les critères A et B du sevrage du cannabis).
    b. Le cannabis (ou une substance très proche) est pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
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43
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage du cannabis?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est en environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
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44
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par le Cannabis?

A

A. Usage récent du cannabis.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. altération de la coordination motrice, euphorie, anxiété, sensation de ralentissement de temps, altération du jugement, retrait social) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du cannabis.

C. Au moins DEUX des signes ou Sx suivants, se développant dans les 2 heures qui suivent l’usage du cannabis :

  1. Conjonctives injectées (yeux rouges).
  2. Augmentation de l’appétit.
  3. Sécheresse de la bouche.
  4. Tachychardie (rythme cardiaque augmente).

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel.

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45
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Sevrage du Cannabis?

A

A. Arrêt d’un usage du cannabis qui a été massif et prolongé (c-a-d consommation habituellement quotidienne ou presque, durant une période d’au moins quelques mois).

B. Au moins TROIS des manifestations suivantes se développent dans un délai d’environ une semaine après le critère A :

  1. Irritabilité, colère ou agressivité.
  2. Nervosité ou anxiété.
  3. Troubles de sommeil (p. ex. insomnie, rêves perturbants).
  4. Diminution de l’appétit ou perte de poids.
  5. Fébrilité.
  6. Thymie dépressive.
  7. Au moins un des Sx physiques suivants cause de l’inconfort significatif : douleurs abdominales, instabilité/tremblements, sueurs, fièvre, frissons ou céphalées.

C. Les signes ou Sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou Sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

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46
Q

Vrai ou Faux? Contrairement à toutes les autres drogues, le cannabis peut produire des réactions très différentes selon ses utilisateurs.

A

Vrai. Il y a des gens qui peuvent halluciner, d’autres peuvent être relaxes, d’autres autre chose…. Les individus ont des réactions différentes, mais chacun aura tendance à avoir la même réaction que les autres fois. (Différent de l’alcool où quelqu’un de séducteur ne le sera pas nécessairement la prochaine fois!)

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47
Q

Vrai ou Faux? Certaines sortes de cannabis (K2, Spice,) peuvent causer des hallucinations importantes, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque.

A

Vrai.

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48
Q

À quoi les consommateurs réguliers de cannabis sont-ils le plus tolérants (c-a-d qu’ils ne ressentent pratiquement plus les effets provoqués par la consommation de cannabis)?

A

L’état euphoric disparaît au fil du temps à force de consommer.

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49
Q

Que contient le cannabis?

A

THC, CBD et 80 produits chimiques différents (80 variétés de canabioïdes).

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50
Q

Vrai ou Faux? Des recherches depuis les années 2000 soulèvent que notre cerveau produit sa propre version du THC.

A

Vrai. Les anandamides.

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51
Q

Quels sont les 6 effets recherchés par la consommation de la phencyclidine?

A
  • Euphorie.
  • Relaxation.
  • Réduction de la perception de la douleur.
  • Sensation de légèreté et de flottement.
  • Sentiment d’irréalité.
  • Distorsions de la perception du corps, du temps et de l’espace.
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52
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage de la Phencyclidine?

A

A. Mode d’usage problématique de la phencyclidine (ou une substance pharmacologiquement similaire) conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :

  1. La phencyclidine est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage de la phencyclidine.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de la phencyclidine, à utiliser la phencyclidine ou à récupérer des effets de la phencyclidine.
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser la phencyclidine.
  5. Usage répété de la phencyclidine conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
  6. Usage continu de la phencyclidine qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la phencyclidine.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de la phencyclidine.
  8. Usage répété de la phencyclidine dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage de la phencyclidine est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la phencyclidine.

N.B. : Les Sx et les signes de sevrage de la phencyclidine ne sont pas établis et ainsi, ce critère ne s’applique pas.

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53
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage de la phencyclidine?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est en environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
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54
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par la Phencyclidine?

A

A. Usage récent de la phencyclidine (ou d’une substance similaire sur le plan pharmacologique).

B. Changements comportementaux problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. bagarres, agressivité, impulsivité, imprévisibilité, agitation psychomotrice, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage de la phencyclidine.

C. Au moins DEUX des signes ou Sx suivants, se développant dans l’heure qui suit :
N.B. : Lorsque la substance est fumée, sniffée ou utilisée par voie intraveineuse, la survenue peut être particulièrement rapide.
1. Nystagmus horizontal ou vertical.
2. Hypertension ou tachycardie.
3. Engourdissement ou diminution de la réponse à la douleur.
4. Ataxie
5. Dysarthrie.
6. Rigidité musculaire.
7. Crises convulsives ou coma.
8. Hyperacousie.

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

55
Q

Quels sont les 5 effets recherchés par la consommation des hallucinogènes?

A
  • Euphorie.
  • Amélioration du toucher.
  • Accélération du flots de pensées (sentiment de faire de l’introspection).
  • Augmentation de la libido.
  • Augmentation de l’empathie et de la sociabilité.
56
Q

Quel est le produit hallucinogène le plus couramment utilisé?

A

Le LSD, car il est vendu à prix très faible et est facile d’accès dans les pays pauvres.

57
Q

Nommez deux autres hallucinogènes?

A
  • Mescaline (retrouvée dans une sorte de cactus).

- Psilocybine [champignon magique] (retrouvée dans certaines sortes de champignons).

58
Q

Vrai ou Faux? Les effets cérébraux des hallucinogènes sont bien compris par les spécialistes.

A

Faux. Même s’il est connu que ces drogues causent une atteinte grave du cervelet pouvant demeurer toute la vie, les effets cérébraux de ces drogues sont encore mal compris.

59
Q

Vrai ou Faux? Le trouble de l’usage d’autres hallucinogènes est le trouble de l’usage de substance pour lequel la prévalence est la moins élevée.

A

Vrai. La prévalence est de 0,1%.

60
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage d’un autre hallucinogène?

A

A. Mode d’usage problématique d’un hallucinogène (autre que phencyclidine) conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :

  1. Un hallucinogène est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage de l’hallucinogène.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir l’hallucinogène, à utiliser l’hallucinogène ou à récupérer des effets de l’hallucinogène.
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser l’hallucinogène.
  5. Usage répété de l’hallucinogène conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
  6. Usage de l’hallucinogène qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’hallucinogène.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’hallucinogène.
  8. Usage répété de l’hallucinogène dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage de l’hallucinogène est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’hallucinogène.
  10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus fortes d’hallucinogène pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
    b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’hallucinogène.

N.B. : Les Sx et les signes de sevrage des hallucinogènes ne sont pas établis ; ce critère ne s’applique donc pas.

61
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage d’un autre hallucinogène?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est en environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
62
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par un Autre Hallucinogène?

A

A. Usage récent d’un hallucinogène (autre que phencyclidine).

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. anxiété ou dépression marquées, idées de référence, peur de devenir fou, mode de pensées persécutoires, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage de l’hallucinogène.

C. Altération des perceptions survenant en pleine conscience, dans un état de plein éveil (p. ex. intensification subjective des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions, hallucinations, synesthésies) qui se sont développées pendant ou peu après l’usage de l’hallucinogène.

D. Au moins DEUX des signes suivants, se développent pendant ou peu après l’usage de l’hallucinogène :

  1. Dilatation pupillaire.
  2. Tachycardie.
  3. Transpiration.
  4. Palpitations.
  5. Vision trouble.
  6. Tremblements.
  7. Incoordination motrice.

E. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

63
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble Persistant des Perceptions dû aux Hallucinogènes?

A

A. Après avoir cessé l’usage d’un hallucinogène, au moins UN des Sx perceptifs qui ont été ressentis au moment de l’intoxication par l’hallucinogène (p. ex. hallucinations, fausses perceptions de mouvement, flash de couleur, traînées d’images lors de la vision d’objets en mouvement, persistance des images après disparition des objets, etc.) est à nouveau éprouvé. [Par exemple, à expression retardée; peut perdurer.]

B. Les Sx du critère A causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. Les Sx ne sont pas dus à une affection médicale.

64
Q

Quels sont les 4 effets recherchés par la consommation des opiacés?

A
  • Apaiser l’anxiété et/ou la tristesse.
  • État euphorique tout en demeurant lucide. [Ils sont très addictifs de façon furtive.]
  • Diminuer les douleurs.
  • Sensations de paix et de chaleur.
65
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage des Opiacés?

A

A. Mode d’usage problématique des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins DEUX des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :

  1. Les opiacés sont souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
  2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage d’opiacés.
  3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, à utiliser des opiacés ou à récupérer des effets des opiacés.
  4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser les opiacés.
  5. Usage répété d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
  6. Usage d’opiacés qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les opiacés.
  7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage d’opiacés.
  8. Usage répété d’opiacés dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
  9. L’usage d’opiacés est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par les opiacés.
  10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
    a. Besoin de quantités notablement plus fortes d’opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
    b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’opiacés.
    - N.B. : Ce critère n’est pas défini comme valable pour ceux qui prennent les opiacés uniquement sous surveillance médicale.
  11. Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
    a. Syndrome de sevrage caractéristique des opiacés (les critères A et B du sevrage des opiacés).
    b. Les opiacés (ou une substance très proche) sont pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
66
Q

À quoi fait référence le terme: opiacé?

A

Aux produits chimiques naturels contenus dans le pavot d’opium qui est une sorte de plante de laquelle les produits naturels sont dérivés.

67
Q

Que causent les opiacés?

A

Induisent un ralentissement de la respiration et de la somnolence.
Et sont aussi utilisés à titre d’analgésiques.

68
Q

Que comprennent les opiacés?

A

Entre autre la codéine, la morphine, l’héroïne, etc.

69
Q

Quel est l’opiacé le plus fréquemment consommé de façon abusive?

A

L’héroïne.

Était autrefois utilisée pour traiter la tuberculose.

70
Q

Quelle médication peut être prescrite lors du sevrage d’opiacés?

A

La métadone.

71
Q

Vrai ou Faux? Le cerveau humain possède ses propres opiacés qui produisent des effets narcotiques.

A

Vrai. Les endorphines nous rendre proche du sommeil, de la relaxation profonde et nous font moins ressentir la douleur.

72
Q

Vrai ou Faux? L’héroïne a été vendue en vente libre dans de nombreuses pharmacies.

A

Vrai (On ne voyait pas ses effets néfastes avant très, très longtemps).

73
Q

Quelles sont les 4 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage des opiacés?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
    • Spécifier si sous traitement de maintien.*
  • Spécifier si c’est un environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
74
Q

Que signifie: Sous traitement de maintien?

A

Utilisée si la personne prend un traitement agoniste prescrit (p. ex. la méthadone) et qu’aucun des critères du trouble de l’usage d’opiacés n’est présent pour cette classe de substances (à l’exception de la tolérance à l’agoniste ou à son sevrage).

75
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par un Opiacé?

A

A. Usage récent d’un opiacé.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie initiale suivie par de l’apathie, dysphorie, agitation ou ralentissement moteur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un opiacé.

C. Constriction pupillaire (ou dilatation pupillaire due à l’anoxie en cas de surdose grave) et au moins UN des signes ou Sx suivants, se développant pendant ou peu après l’usage d’opiacés :

  1. Somnolence ou coma.
  2. Discours bredouillant.
  3. Altération de l’attention ou de la mémoire.

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel.

76
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Sevrage d’un Opiacé?

A

A. L’une ou l’autre des circonstances suivantes :

  1. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’opiacés qui a été massif et prolongé (c-a-d au moins plusieurs semaines).
  2. Administration d’un antagoniste opiacé après une période de l’usage d’opiacés.

B. Au moins TROIS des manifestations suivantes se développant de quelques minutes à quelques jours après le critère A :

  1. Humeur dysphorique.
  2. Nausées ou vomissements.
  3. Douleurs musculaires.
  4. Larmoiement ou rhinorrhée.
  5. Dilatation pupillaire, piloérection, ou transpiration.
  6. Diarrhée.
  7. Bâillement.
  8. Fièvre.
  9. Insomnie.

C. Les signes ou Sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou Sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

77
Q

Que comprend le groupe des tranquillisants?

A
  • Les sédatifs (calmants)
  • Les hypnotiques (inducteurs de sommeil)
  • Les anxiolytiques (réducteurs d’anxiété)
78
Q

Que comprennent les tranquillisants (sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques).

A
  • Les barbituriques (Beaucoup trop d’effets secondaires.)
  • Les benzodiazépines [Moins addictifs, moins d’effets secondaires, meilleure efficacité] (valium, xanax, ativan), Rohypnol [drogue du viol].
79
Q

Vrai ou Faux? L’utilisation des barbituriques augmente depuis les années 1960 alors que l’utilisation des benzodiazépines diminue.

A

Faux. L’utilisation des barbituriques diminue depuis les années 1960 alors que l’utilisation des benzodiazépines augmente.

80
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage des Sédatifs, Hypnotiques ou Anxiolytiques?

A

A. Mode d’usage problématique d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins DEUX des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :
1. Les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sont souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques à utiliser les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques ou à récupérer des effets des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
5. Usage répété d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
6. Usage de sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
8. Usage répété des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
9. L’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
a. Besoin de quantités notablement plus fortes de sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité de sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sous surveillance médicale.
11. Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. Syndrome de sevrage caractérisé des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (les critères A et B du sevrage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques).
b. Les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sont pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sous surveillance médicale.

81
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est en environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
82
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par un Sédatif, Hypnotique ou Anxiolytique?

A

A. Usage récent d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressivité inapproprié, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.

C. Au moins UN des signes ou Sx suivants, se développant pendant ou peu après l’usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique :

  1. Discours bredouillant.
  2. Incoordination motrice.
  3. Démarche ébrieuse.
  4. Nystagmus.
  5. Altération cognitive (p. ex. de l’attention ou de la mémoire).
  6. Stupeur ou coma.

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

83
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Sevrage d’un Sédatif, Hypnotique ou Anxiolytique?

A

A. Arrêt (ou réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massif et prolongé.

B. Au moins DEUX des manifestations suivantes se développant de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique décrit dans le critère A :

  1. Hyperactivité neurovégétative (p. ex. transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute).
  2. Tremblements des mains.
  3. Insomnie.
  4. Nausées ou vomissements.
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives.
  6. Agitation psychomotrice.
  7. Anxiété.
  8. Crises convulsives de type grand mal.

C. Les signes ou Sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou Sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

Spécifier si :
Avec perturbation des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel.

84
Q

Quels sont les effets recherchés par la consommation des stimulants (Amphétamines et Cocaïne)?

A
  • Amphétamines: impression de puissance physique et mentale, diminution de l’appétit et du sentiment de fatigue, sensation d’énergie et d’agitation, sentiment d’euphorie, augmentation de la vigilance (capacité de concentration et d’attention)
  • Cocaïne: impression de puissance, euphorie, absence de douleur, absence d’appétit et absence de fatigue.
85
Q

Que veut-on dire par le fait que les amphétamines font passer les consommateurs du sommet à l’état dépressif?

A

Que les amphétamines font passer d’un méga high à un méga down tout en gardant les effets physiologiques d’éveil.

86
Q

Vrai ou Faux? Adolphe Hitler était dépendant aux opiacés.

A

Faux. Il était dépendant aux amphétamines.

87
Q

Lequel des stimulants suivant reste le plus longtemps dans le sang?
1- MDMA
2- Ecstasy
3- Cristal meth

A

Le cristal meth.

88
Q

À partir de quoi est fabriquée la cocaïne?

A

À partir de feuilles de coca.

89
Q

Que vivront 2/3 des individus souffrant des troubles liés à la cocaïne?

A

Ils vivront une paranoïa induite par la cocaïne. Les lendemains de cocaïne sont très difficiles, la personne est incapable de fonctionner.

90
Q

Quel % des adultes affirment avoir consommé de la cocaïne au moins une fois dans leur vie?

A

5%

91
Q

La cocaïne génère-t’elle une dépendance?

A

Oui.

92
Q

Comment se nomme la forme cristallisée de la cocaïne qui peut être chauffée avec du bicarbonate de soude et de l’eau?

A

Le crack.

93
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage des stimulants?

A

A. Mode d’usage d’une substance amphétaminique, de la cocaïne, ou d’un autre stimulant conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins DEUX des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois:
1. Le stimulant est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
2. Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage du stimulant.
3. Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir le stimulant, à utiliser le stimulant ou à récupérer des effets du stimulant.
4. Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser le stimulant.
5. Usage répété du stimulant conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
6. Usage de stimulant qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du stimulant.
7. Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du stimulant.
8. Usage répété de stimulant dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
9. L’usage du stimulant est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le stimulant.
10. Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
a. Besoin de quantités notablement plus fortes du stimulant pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité du stimulant.
N.B. : Ce critère n’est pas défini comme valable pour ceux qui prennent des Mx stimulants sous surveillance médicale, tels que les traitements pour un déficit de l’attention/hyperactivité ou une narcolepsie.
11. Sevrage caractérisé par l’un ou l’autre des manifestations suivantes :
a. Le syndrome de sevrage caractéristique du stimulant (les critères A et B du sevrage du stimulant).
b. Le stimulant (ou une substance très proche) est pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
- N.B. : Ce critère n’est pas défini comme valable pour ceux qui prennent des Mx stimulants sous surveillance médicale, tels que les traitements pour un déficit de l’attention/hyperactivité ou une narcolepsie.

94
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage des stimulants?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
  • Spécifier si c’est un environnement protégé.
  • Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus). N.B. : Le code de sévérité diffère aussi selon le stimulant utilisé.
95
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par un Stimulant?

A

A. Usage récent d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant.

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie ou émoussement affectif, changements de la sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotypés, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un stimulant.

C. Au moins DEUX des signes ou Sx suivants, se développant pendant ou peu après la consommation du stimulant :

  1. Tachycardie ou bradycardie.
  2. Dilatation pupillaire.
  3. Augmentation ou diminution de la pression artérielle.
  4. Transpiration ou frissons.
  5. Nausées ou vomissements.
  6. Perte de poids avérée.
  7. Agitation ou ralentissement psychomoteur.
  8. Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleurs thoraciques ou arythmies cardiaques.
  9. Confusion, crises convulsives, dyskinésies, dystonies ou coma.

D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence de confusion mentale.

Spécifier le stimulant spécifique (c-a-d substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant).

96
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Sevrage d’un Stimulant?

A

A. Arrêt (ou réduction) de l’usage prolongé d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un stimulant.

B. Humeur dysphorique et DEUX ou plus des manifestations suivantes, se développant de quelques heures à quelques jours après le critère A :

  1. Épuisement.
  2. Rêves intenses et déplaisants.
  3. Insomnie ou hypersomnie.
  4. Augmentation de l’appétit.
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur.

C. Les signes ou Sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Les signes ou Sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.

Spécifier la substance spécifique qui cause le syndrome de sevrage (c-a-d substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant).

97
Q

De quelle catégorie fait partie le trouble lié au jeu d’argent?

A

Au trouble non lié à des substances.

98
Q

Quelle est la prévalence de la population pour le trouble lié au jeu d’argent?

A

De 1 à 3%.

99
Q

Est-ce que le trouble lié au jeu d’argent est plus fréquent chez les homme ou chez les femmes?

A

Les hommes (9/10 sont des hommes).

100
Q

Quel est le profil typique du joueur pathologique?

A
  • Impulsivité
  • Venir d’un milieu défavorisé
  • Être âgé entre 25 et 45 ans
  • Être célibataire.
101
Q

Quelle est la principale cause sous-jacente au joueur qui devient pathologique?

A

Le gain intermittent fait en sorte de renforcer l’addiction (le surinvestissement qui «va absolument nous récompenser»), cause une activation plus grande du circuit de la récompense que la drogue.

102
Q

Vrai ou Faux? Le trouble lié au jeu d’argent présente une forte comorbidité.

A

Vrai. 2/3 ont soit un abus de substance, soit un trouble de l’humeur.

103
Q

Quel % des joueurs pathologiques songent au suicide?

A

20% des joueurs pathologiques vont faire une tentative.

70% y pensent fortement.

104
Q

Quelle est la cause la plus fréquente du jeu pathologique?

A

Il n’y a pas de causes répertoriées, mais des aires cérébrales dans la régulation de nos pulsions sont plus actives chez les joueurs pathologiques que dans la population en générale (ex : impulsivité).

105
Q

Pourquoi 70% à 90% des traitements chez les joueurs pathologiques s’avèrent inefficaces?

A

Car c’est très, très accessible; l’impulsivité; dénie fort de leur problème; être certain qu’une grande victoire va compenser leurs pertes.

106
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble Lié au Jeu d’Argent?

A

A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, comme en témoigne, chez le sujet, la présence d’au moins QUATRE des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois :

  1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
  2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
  3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
  4. Préoccupations par le jeu (p. ex. préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines, ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer).
  5. Jouer souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être (p. ex. sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
  6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour «se refaire»).
  7. Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu.
  9. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.

B. La pratique du jeu n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

107
Q

Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble lié au jeu d’argent?

A
  • Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
    • Spécifier si c’est occasionnel ou continu.*
  • Spécifier si c’est léger (présence de 4-5 critères), moyen (présence de 6-7 critères) ou grave (présence de 8-9 critères).
108
Q

Que signifie la spécification d’occasionnel dans le trouble lié au jeu d’argent?

A

Remplissant les critères diagnostiques par épisodes, entre des périodes de jeu d’argent pathologique, les Sx s’amendant pendant au moins plusieurs mois.

109
Q

Que signifie la spécification de continu dans le trouble lié au jeu d’argent?

A

Présence de symptômes continus, remplissant les critères diagnostiques depuis de nombreuses années.

110
Q

Quels sont les points communs psychologiques (problèmes psychologiques) les plus fréquents chez les usagers?

A

L’impulsivité.

111
Q

Quel % des usagers de drogues présentent aussi un trouble psychiatrique?

A

50% (trouble de l’humeur, trouble anxieux, schizophrénie)

112
Q

Quelles sont les causes fréquentes de consommation de drogue?

A

Présence de carences affectives précoces et de dysfonctionnements familiaux.
Abus/maltraitance dans l’enfance = facteurs de risque.

113
Q

Quels sont les autres facteurs de risque psychologiques de consommation de drogue?

A
  • Impulsivité.
  • Décrochage scolaire
  • La génétique (tous les abus de substance ont une cause génétique)
  • Le modèle de récompense (activé par les drogues et le jeu)
114
Q

Quel est le neurotransmetteur le plus actif dans la dépendance aux drogues?

A

La dopamine. (Les opiacés excitent les neurones dopaminergiques.)

115
Q

Qu’est-ce que le modèle du conditionnement et contextes de consommation?

A

Conditionnement à double sens:

  • S’applique à la consommation. Quand la consommation va bien, on se crée des souvenirs positifs qui intègrent le système de récompense, ce qui donne le gout de re-consommer.
  • Le sevrage fait appel aussi à la consommation, car on pense à consommer pour avoir du plaisir et cesser les symptômes de sevrage.
  • Peut aussi aller dans l’autre sens si toutes les consommations ne sont pas bien, ça peut empêcher la consommation.
116
Q

Quels sont les 13 traitements des troubles liés aux substances?

A

Les interventions thérapeutiques spécifiques à chacune des substances comportent beaucoup de points semblables, nous allons donc présenter un modèle de traitement en 13 points :

  1. Aucun traitement unique n’est approprié pour tous les individus.
  2. Le traitement doit être facilement accessible.
  3. Un traitement efficace répond à de multiples besoins de l’individu et n’est pas seulement axé sur son usage de drogues.
  4. Le traitement et le plan de soins d’un individu doivent être évalués de manière continue et être modifiés si nécessaire pour assurer que le plan répond aux variations des besoins de l’individu.
  5. Rester en traitement pour une période de temps adéquate est essentiel pour l’efficacité du traitement (soit 3 mois ou plus).
  6. Des rencontres (individuelles et/ou de groupe) et d’autres thérapies comportementales sont des composantes essentielles d’un traitement efficace de la dépendance.
  7. Les Mx sont un élément important du traitement pour de nombreux patients, surtout lorsqu’ils sont combinés avec la psychothérapie et d’autres thérapies comportementales.
  8. Les personnes dépendantes ou toxicomanes présentant également des troubles mentaux doivent bénéficier du traitement de l’ensemble de leurs troubles de manière intégrée.
  9. La désintoxication médicale n’est que la 1ère étape du traitement de la toxicomanie et ne fait rien, en elle-même, pour changer l’usage de drogues à long terme.
  10. Le traitement n’a pas besoin d’être volontaire pour être efficace.
  11. L’usage éventuel de drogues pendant le traitement doit être surveillé en permanence.
  12. Les programmes de traitement doivent fournir une évaluation pour le VIH/SIDA et autres maladies infectieuses et prodiguer des conseils pour aider les patients à modifier ou changer les comportements qui les exposent aux risques d’infection.
  13. Guérir de la toxicomanie peut être un processus à long terme et nécessite souvent de multiples épisodes de traitement.
117
Q

Quel % des personnes présentant un problème important de consommation abusive de substances recherchent un traitement?

A

20 à 25 %

→ Beaucoup de prévention à faire!

118
Q

Pourquoi le jeu d’argent pathologique a-t-il été ajouté dans les troubles addictifs dans le DSM-5?

A

Puisqu’il active des systèmes de récompense de façon similaire à ceux activés par une substance.

119
Q

Classez les substances psycho-actives ci-dessous selon si elles sont des:
a) tranquillisants
b) stimulants
c) opiacés
d) hallucinogènes
e) substances autres
Anxiolytiques - LSD - opium - codéine - nicotine - amphétamine - sédatifs - cannabis - stéroïdes - héroïne - PCP - solvants volatils - cristal meth, caféine, MDMA.

A

a) Anxiolytiques et sédatifs.
b) Nicotine, caféine, amphétamines, cristal meth et MDMA.
c) Héroïne, opium et codéine.
d) Cannabis, LSD, PCP et MDMA.
e) Stéroïdes et solvants volatils.

120
Q

Pourquoi le MDMA se retrouve-t-il à la fois dans les stimulants et les hallucinogènes?

A

Car la MDMA pure est de l’amphétamine, mais lorsqu’elle est travaillée en laboratoire, elle donne des symptômes hallucinogènes.

121
Q

Que veut dire la labilité de l’humeur?

A

Une humeur changeante.

122
Q

Qu’est-ce qu’un nystagmus?

A

Un symptôme où il y a un mouvement involontaires des yeux de façon symétriques, soit de haut en bas et de droite à gauche.

123
Q

Qu’est-ce que la stupeur?

A

Une baisse excessive de la vigilance.

124
Q

Vrai ou Faux? Un sevrage signifie un arrêt complet de la consommation de la substance.

A

Faux. Il peut s’agir d’une réduction de la consommation.

125
Q

Qu’est-ce que l’ataxie?

A

Quand la personne est incapable de coordonner ses mouvements pour être debout, à genou, assis, etc; et ne déglutit plus, donc bave.

126
Q

Qu’est-ce que la dysarthrie?

A

Atteinte du cervelet causant l’incapacité de parler.

127
Q

Qu’est-ce que l’hyperacousie?

A

Entend tous les sons, les voix, les bruits.

128
Q

Qu’est-ce que l’anoxie?

A

Un manque d’air au cerveau.

129
Q

Quel produit peut diminuer les symptômes du sevrage des opiacés?

A

Le naloxone.

130
Q

Comment fut découvert le LSD?

A

Albert Hofmann a voulu goûter à un champignon sur un arbre et a découvert les effets euphoriques et de down intense.

131
Q

Vrai ou Faux? Les gens ne distinguent pas les symptômes de trip du PCP et du LDS.

A

Vrai. Souvent, le LSD est vendu comme étant de la PCP.

132
Q

Qu’est-ce que la dyskinésie?

A

Des mouvements anormaux.

133
Q

Qu’est-ce la dystonie?

A

Problème au niveau des contractions musculaires.

134
Q

Quel type de personne est plus enclin à être dépendant aux amphétamines?

A

Les conducteurs de camions, les étudiants universitaires et les gens qui veulent perdre du poids.