Cours 9 Flashcards
À quoi était attribué l’alcoolisme et l’abus de drogues avant les années 1980?
C’était associé à la sociopathie (une forme de psychopathie causée par l’environnement malsain). Donc, l’individu adoptait des comportements bizarres à cause du milieu dans lequel il était.
Vrai ou Faux? Le DSM-3 a été créé une catégorie distincte présentant les Troubles Liés à une Substance et Troubles Addictifs.
Vrai.
Vrai ou Faux? Le DSM-5 utilise le terme troubles liés à une situation et classe les symptômes de relativement légers à plus sévères.
Vrai.
Qu’est-ce que signifie le terme: substances psychoactives?
Une fois qu’elle est absorbée, elle a un effet sur notre SNC et active ensuite notre système de récompense. Aussi, elles ont des effets sur nos pensées, notre comportements et notre humeur.
Qu’est-ce qu’une drogue de synthèse?
Drogue initiale qui a été modifiée en laboratoire (peut perdre sa propriété).
Qu’est-ce que la loi de l’effet?
Triade: Individu qui consomme (poids, grosseur, sexe, âge) + Drogue qui est consommée (qu’est-ce qui est consommé) + Contexte où la consommation a lieu (épuisement, avoir mangé, dépression, etc).
Nommez un exemple de la loi de l’effet?
Un adolescent tout maigre, pesant 120 lbs et qui bois trois bières le matin sera saoul.
Alors qu’un homme adulte costaud de 260 lbs qui prend ses 12 bières habituelles à tous les soirs sera loin d’être saoul!
Qu’est-ce que la demi-vie?
Temps pris pour diminuer la moitié de l’effet de ce qu’on a consommé. C’est le procédé chimique à l’intérieur de notre organisme qui va diminuer de moitié.
Qu’est-ce que l’usage de substance?
Consiste en l’ingestion d’un produit psychoactif en quantité modérée n’interférant pas significativement avec le fonctionnement social, éducationnel et occupationnel de l’utilisateur. On est fonctionnel.
Qu’est-ce que l’intoxication à une substance?
Consiste en la réaction physiologique liée à l’ingestion de substances (ivresse, impression d’allégresse, etc.).
Qu’est-ce que l’abus de substance?
Interférence sur la vie de l’individu qui consomme causée par l’absorption de substance. Interfère sur notre fonctionnement.
Qu’est-ce que la dépendance à une substance?
Combinaison d’un besoin de consommer des quantités toujours plus importantes de la substance pour obtenir le même effet (→tolérance) et qui comportera des conséquences négatives dès qu’elle sera privée de cette substance (→sevrage) et déploiement de comportements pour rechercher la substance.
La dépendance à une substance est souvent associée aux termes addiction ou toxicomanie.
Quelles sont les 11 classes qui divisent la catégorie des Troubles liés à une substance et Troubles addictifs dans le DSM-5?
1- Alcool 2- Caféine 3- Cannabis 4- Hallucinogènes 5- Substances inhalées 6- Opiacés 7- Tranquilisants 8- Hypnotiques et anxiolytiques 9- Stimulants 10- Tabac et substances autres 11- Inclut aussi le jeu d’argent pathologique puisqu’il active des systèmes de récompense de façon similaire à ceux activés par une substance.
Dans les 11 classes des troubles liés à une substance et troubles addictifs, quels sont les 6 catégories qui sont des substances psycho-actives?
- Les tranquillisants
- Les stimulants
- Les opiacés
- Les hallucinogènes
- Les substances autres
- La dépendance au jeu
Que sont les tranquillisants?
Substances qui réduisent l’activité du SNC afin de diminuer les états d’éveil physiologique pour nous permettre de relaxer. Comprennent l’alcool, les sédatifs, les hypnotiques de la famille des barbituriques et les benzodiazépines (ex. : Valium, Xanax)
Que sont les stimulants?
Substances qui augmentent notre niveau d’activité et notre état d’alerte et peuvent améliorer notre humeur. Comprennent la cocaïne, les amphétamines, la nicotine et la caféine.
Que sont les opiacés?
Substances qui créent principalement une analgésie temporaire (utilisées pour réduire la douleur) et une euphorie. Comprennent l’héroïne, la codéine, la morphine et l’opium.
Que sont les hallucinogènes?
Substances qui altèrent la perception sensorielle et qui peuvent produire des délires, des hallucinations et de la paranoïa. Comprennent le PCP, le LSD et le cannabis.
Que sont les substances autres?
Substances qui n’entrent pas dans les autres catégories, mais dont certains individus abusent. Comprennent les stéroïdes, les solvants volatils, etc.
Qu’est-ce que la dépendance au jeu?
Présente chez les individus qui sont incapables de résister à l’envie de jouer qui entraîne des conséquences personnelles négatives.
Les troubles liés à une substance et les troubles addictifs sont divisés en deux groupes, lesquelles?
- Les troubles liés à l’usage d’une substance.
- Les troubles induits par une substance.
Que sont les troubles liés à l’usage d’une substance?
Ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques indiquant que l’individu continue à consommer la substance malgré les problèmes significatifs qui y sont liés. (Sans consommation, la personne n’ira pas bien.)
Il y a des changements dans les circuits cérébraux et le circuit de la récompense est touché.
Que sont les troubles induits par une substance?
Syndrome réversible spécifique dû à la prise récente de la substance. (L’individu continue d’être fonctionnel.)
Il est normal d’avoir des symptômes de sevrage après un consommation; ce n’est pas pathologique.
Vrai ou Faux? Les individus peuvent être à risque de développer un trouble lié à l’abus de substances avant même d’avoir débuté à en consommer.
Vrai. Ex: Avoir grandi dans une famille d’alcoolique où l’alcoolisme est renforcée augmente les risques de consommer.
Vrai ou Faux? La dépendance à une substance peut se développer en l’absence d’abus.
Vrai. Pas obligé d’abuser d’une substance pour devenir dépendant. Ex: Suite à un accident grave, la personne a besoin de morphine et peut tomber dépendante sans en avoir abusé.
Quel % des individus qui se retrouvent dans un centre de désintoxication présentent un trouble mental?
75% (troubles de l’humeur 40%, troubles anxieux, stress post-traumatique).
Quelle est la catégorie de substances psycho-actives qui présente le risque le plus élevé de créer de la dépendance physique et des symptômes de sevrage?
Tranquillisants (dépendance la plus rapide).
Quel est le stimulant qui est consommé régulièrement par 90% de la population?
La caféine.
Quels sont les 4 effets recherchés par la consommation d’alcool?
- Se sentir détendu.
- Diminuer la timidité (prendre plus la parole en contexte social).
- Éprouver du plaisir.
- Peut devenir plus émotif, plus sentimental et/ou plus excité.
Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage de l’Alcool?
A. Mode d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois:
- L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
- Il y a un désir persistant, ou des effort infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool.
- Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets.
- Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool.
- Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
- Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool.
- Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool.
- Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
- L’usage de l’alcool est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool.
- Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
- a. Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
- b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool. - Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
- a. Syndrome de sevrage caractérisé de l’alcool (les critères A et B du sevrage de l’alcool)
- b. L’alcool est pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage de l’alcool?
- Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
- Spécifier si c’est en environnement protégé (ex: en maison de désintox).
- Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
Que veut dire la rémission précoce?
Après que tous les critères de l’usage de la substance aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à part le critère A.4. (envie impérieuse (craving)).
Que veut dire la rémission prolongée?
Après que tous les critères de l’usage de la substance aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois (à part le critère A.4. (envie impérieuse (craving)).
Que veut dire un environnement protégé?
Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès à la substance est limité.
Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication Par l’Alcool?
A. Ingestion récente de l’alcool.
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressif inapproprié, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou après l’ingestion de l’alcool.
C. Au moins un des signes ou Sx suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool :
- Discours bredouillant.
- Incoordination motrice.
- Démarche ébrieuse.
- Nystagmus.
- Altération de l’attention ou de la mémoire.
- Stupeur ou coma.
D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
Vrai ou Faux? La consommation légère à modérée d’alcool (principalement le vin) peut jouer un rôle de facteur de protection dans le déclin cognitif quand nous vieillissons.
Vrai. Vin blanc est plus approprié pour diminuer le déclin à cause de ses propriété tranquillisantes.
Vrai ou Faux? L’alcool cause les comportements violents.
Faux, car ça cause une désinhibition sociale. Ce n’est que lorsque l’individu en fondamentalement violent que cette désinhibition causera de la violence.
Comment se nomme la combinaison de problèmes vécus par l’enfant (déficits cognitifs, problèmes comportementaux, difficultés d’apprentissage, traits faciaux caractéristiques…) qui peut découler de la mère qui buvait de l’alcool lorsqu’elle était enceinte?
Syndrome d’alcoolisme fœtal [SAF]
Cause souvent un déficit cognitif, des traits physiques différent, une surdité ou même un déficit intellectuel, etc
Quel % des individus qui ont une dépendance sévère à l’alcool parviennent à s’arrêter de boire par elles-mêmes et ne présentent plus jamais de problèmes d’alcool?
20%
Vrai ou Faux? L’alcoolisme précoce (11-14 ans) prédit des troubles de consommation d’alcool ultérieurs.
Vrai.
Quels sont les 4 effets recherchés par la consommation de cannabis?
- Sensation de bien-être.
- Impression de calme et de relaxation.
- Avoir envie de rire ou tendance à parler plus qu’à l’habitude.
- Augmentation de la confiance en soi.
- Impression d’être plus créatif, ouvert d’esprit.
Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage du Cannabis?
A. Mode d’usage problématique du cannabis conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :
- Le cannabis est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
- Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage du cannabis.
- Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir le cannabis, à utiliser le cannabis ou à récupérer des effets du cannabis.
- Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer du cannabis.
- Usage répété de cannabis conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
- Usage de cannabis qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du cannabis.
- Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du cannabis.
- Usage répété du cannabis dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
- L’usage du cannabis est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le cannabis.
- Tolérance définie par l’un des Sx suivants :
a. Besoin de quantités notablement plus fortes de cannabis pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
b. Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité de cannabis. - Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
a. Le syndrome de sevrage caractéristique du cannabis (les critères A et B du sevrage du cannabis).
b. Le cannabis (ou une substance très proche) est pris pour soulager ou éviter des Sx de sevrage.
Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage du cannabis?
- Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
- Spécifier si c’est en environnement protégé.
- Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).
Quels sont les critères diagnostiques de l’Intoxication par le Cannabis?
A. Usage récent du cannabis.
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. altération de la coordination motrice, euphorie, anxiété, sensation de ralentissement de temps, altération du jugement, retrait social) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du cannabis.
C. Au moins DEUX des signes ou Sx suivants, se développant dans les 2 heures qui suivent l’usage du cannabis :
- Conjonctives injectées (yeux rouges).
- Augmentation de l’appétit.
- Sécheresse de la bouche.
- Tachychardie (rythme cardiaque augmente).
D. Les Sx ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel.
Quels sont les critères diagnostiques du Sevrage du Cannabis?
A. Arrêt d’un usage du cannabis qui a été massif et prolongé (c-a-d consommation habituellement quotidienne ou presque, durant une période d’au moins quelques mois).
B. Au moins TROIS des manifestations suivantes se développent dans un délai d’environ une semaine après le critère A :
- Irritabilité, colère ou agressivité.
- Nervosité ou anxiété.
- Troubles de sommeil (p. ex. insomnie, rêves perturbants).
- Diminution de l’appétit ou perte de poids.
- Fébrilité.
- Thymie dépressive.
- Au moins un des Sx physiques suivants cause de l’inconfort significatif : douleurs abdominales, instabilité/tremblements, sueurs, fièvre, frissons ou céphalées.
C. Les signes ou Sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou Sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
Vrai ou Faux? Contrairement à toutes les autres drogues, le cannabis peut produire des réactions très différentes selon ses utilisateurs.
Vrai. Il y a des gens qui peuvent halluciner, d’autres peuvent être relaxes, d’autres autre chose…. Les individus ont des réactions différentes, mais chacun aura tendance à avoir la même réaction que les autres fois. (Différent de l’alcool où quelqu’un de séducteur ne le sera pas nécessairement la prochaine fois!)
Vrai ou Faux? Certaines sortes de cannabis (K2, Spice,) peuvent causer des hallucinations importantes, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque.
Vrai.
À quoi les consommateurs réguliers de cannabis sont-ils le plus tolérants (c-a-d qu’ils ne ressentent pratiquement plus les effets provoqués par la consommation de cannabis)?
L’état euphoric disparaît au fil du temps à force de consommer.
Que contient le cannabis?
THC, CBD et 80 produits chimiques différents (80 variétés de canabioïdes).
Vrai ou Faux? Des recherches depuis les années 2000 soulèvent que notre cerveau produit sa propre version du THC.
Vrai. Les anandamides.
Quels sont les 6 effets recherchés par la consommation de la phencyclidine?
- Euphorie.
- Relaxation.
- Réduction de la perception de la douleur.
- Sensation de légèreté et de flottement.
- Sentiment d’irréalité.
- Distorsions de la perception du corps, du temps et de l’espace.
Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Usage de la Phencyclidine?
A. Mode d’usage problématique de la phencyclidine (ou une substance pharmacologiquement similaire) conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
- La phencyclidine est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
- Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage de la phencyclidine.
- Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de la phencyclidine, à utiliser la phencyclidine ou à récupérer des effets de la phencyclidine.
- Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser la phencyclidine.
- Usage répété de la phencyclidine conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
- Usage continu de la phencyclidine qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la phencyclidine.
- Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de la phencyclidine.
- Usage répété de la phencyclidine dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
- L’usage de la phencyclidine est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la phencyclidine.
N.B. : Les Sx et les signes de sevrage de la phencyclidine ne sont pas établis et ainsi, ce critère ne s’applique pas.
Quelles sont les 3 spécifications dans les critères diagnostiques du trouble de l’usage de la phencyclidine?
- Spécifier si c’est en rémission précoce ou en rémission prolongée.
- Spécifier si c’est en environnement protégé.
- Spécifier si c’est léger (présence de 2-3 symptômes), moyen (présence de 4-5 symptômes) ou grave (présence de 6 symptômes ou plus).