Cours 8 Flashcards

1
Q

Comment se manifeste le Trouble de l’Attachement à l’enfance?

A

Via des comportements perturbés et inappropriés avant l’âge de 5 ans.

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Q

De quoi découlent fréquemment les troubles de l’attachement à l’enfance?

A

Ils découlent fréquemment de prise en charge inadéquate ou de pratiques abusives par l’adulte qui en prend soin, l’enfant refusera ou sera incapable de former un lien d’attachement avec ce dernier.

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3
Q

Que signifie que les troubles liés au traumatisme ou à des facteurs de stress étaient dans les autres DSM disparates?

A

Ils faisaient partie de catégories différentes.

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4
Q

Pourquoi les troubles liés au traumatisme ou à des facteurs de stress ont été finalement regroupés ensemble?

A

Car ils ont en commun un évènement déclencheur qui s’en suit de conséquences négatives ne se limitant pas juste à l’anxiété et la peur. L’éventail des réactions émotionnelles de ces troubles est très large et a des conséquences très larges.

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5
Q

Vrai ou Faux? Dans les troubles de l’attachement à l’enfance, les besoins émotionnels de base de l’enfant ne sont pas répondus.

A

Vrai.

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6
Q

Quels sont les deux troubles de l’attachement dans l’enfance présentés dans le DSM-5?

A

Le trouble réactionnel de l’attachement.

Le trouble de désinhibition du contact social.

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7
Q

Qu’est-ce qui est similaire dans le trouble réactionnel de l’attachement et le trouble de désinhibition du contact social?

A

Dans les deux cas, il y a eu une négligence grave.

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8
Q

Que signifie une négligence grave de l’enfant?

A

C’est lorsque les besoins de base de l’enfant ne sont pas respectés. Par exemple, un enfant qui se garde lui-même à trois ans, des mauvais soins ou de la violence, etc.

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9
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble réactionnel de l’attachement?

A

A. Mode relationnel durable vis-à-vis des adultes qui prennent soin de l’enfant, caractérisé par un comportement inhibé et un retrait émotionnel, comme en témoignent les 2 éléments suivants :

  1. L’enfant cherche rarement ou imperceptiblement le réconfort quand il est en détresse.
  2. L’enfant répond rarement ou imperceptiblement au réconfort quand il est en détresse.

B. Perturbation sociale et émotionnelle persistante caractérisée par au moins 2 des éléments suivants :

  1. Diminution de la réactivité sociale et émotionnelle à autrui.
  2. Affects positifs restreints. (Réagissent fortement à la peur, mais pas aux affects positifs)
  3. Épisodes inexpliqués d’irritabilité, de tristesse ou de craintes qui sont évidents même lors d’interactions non menaçantes avec les adultes qui prennent soin de l’enfant. (difficle pour la famille, la fratrie).

C. L’enfant a vécu des formes extrêmes d’insuffisance de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :

  1. Négligence ou privation sociale caractérisée par une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant.
  2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, limitant les possibilités d’établir des attachements stables (p. ex. changements fréquents de famille d’accueil).
  3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions (centres d’hébergement) comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).
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10
Q

Quelle est la prévalence du trouble réactionnel de l’attachement??

A

Elle est inconnue.

Toutefois, il y a au moins 10% des enfants ayant vécu de la négligence grave qui vont souffrir de ce trouble.

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11
Q

Quelles sont les manifestations du trouble réactionnel de l’attachement?

A

Absence de lien d’attachement entre l’enfant et les adultes qui s’occupent de lui; ne faisant pas appel à eux pour être aidé, protégé, consolé et encore moins pour recevoir de l’affection.
Si du réconfort lui est apporté, il n’y réagira pas.

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12
Q

Quel est le développement et l’évolution du trouble réactionnel de l’attachement?

A

Les manifestations sont similaires chez l’enfant de 9 mois et chez celui de 5 ans.

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13
Q

Quels sont les facteurs de risque du trouble réactionnel de l’attachement?

A

La négligence sociale grave est le seul facteur connu (requis pour le diagnostic).

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14
Q

Quel est le pronostic du trouble réactionnel de l’attachement?

A

Dépend de la qualité de l’environnement de soins mis en place pour palier aux négligences graves. Le trouble peut s’estomper, voir même disparaître.

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15
Q

Vrai ou Faux? L’environnement n’est pas important dans le trouble réactionnel de l’attachement.

A

Faux. L’environnement est très important.

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16
Q

Comment se manifeste le trouble réactionnel de l’attachement?

A

Se manifeste de façon intériorisée: l’enfant garde tout pour lui, mode comportemental intériorisé, refoulement émotionnel élevé.

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17
Q

Quels sont les critères diagnostiques Trouble de Désinhibition du Contact Social?

A

A. Mode relationnel avec lequel un enfant s’approche activement et interagit avec des adultes inconnus et présente au moins deux des éléments suivants :

  1. Réticence réduite ou absence de réticence dans l’approche ou l’interaction avec des adultes peu familiers.
  2. Comportement verbal ou physique excessivement familier (qui n’est pas en accord avec les limites sociales culturellement admises ou avec l’âge).
  3. Ne demande pas ou guère l’accord d’un adulte qui prend soin de lui avant de s’aventurer au loin, même dans des lieux inconnus.

B. Les comportements du critère A ne se limitent pas à une impulsivité (comme dans le déficit de l’attention/hyperactivité) mais incluent un comportement socialement désinhibé. (diagnostic différentiel avec le TDAH; le niveau d’attention se distingue, car les enfants avec ce trouble n’a pas de problème d’attention comparativement aux enfants TDAH.)

C. L’enfant a vécu des formes extrêmes de carence de soins comme en témoigne au moins un des éléments suivants :

  1. Négligence sociale ou privation dans le sens d’une carence chronique des besoins émotionnels élémentaires concernant le réconfort, la stimulation et l’affection de la part des adultes prenant soin de l’enfant.
  2. Changements répétés des personnes qui s’occupent principalement de l’enfant, ce qui limite les possibilités d’établir un attachement stable (p. ex. changements fréquents de famille d’accueil).
  3. Éducation dans des conditions inhabituelles qui limitent sévèrement les possibilités d’établir des attachements sélectifs (p. ex. institutions comprenant un nombre élevé d’enfants par rapport au nombre d’adultes).
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18
Q

Quelle est la prévalence du trouble désinhibition du contact social?

A

Elle est inconnue.

Toutefois, 20% des enfants ayant vécus de la négligence grave vont souffrir de ce trouble.

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19
Q

Quelles sont les manifestations du trouble désinhibition du contact social?

A

Mode relationnel qui implique des comportements excessivement familiers et non conformes aux normes culturelles admises avec des personnes peu familières.

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20
Q

Vrai ou Faux? Le trouble désinhibition du contact social peut être diagnostiqué même si l’enfant ne présente pas de signes actuels de négligence et/ou d’altération de l’attachement.

A

Vrai.

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21
Q

Quel est le développement et l’évolution du trouble désinhibition du contact social?

A

Diagnostic posé qu’à partir de l’âge de 9 mois. Hyperfamiliarité verbale et physique et une non-authenticité dans l’expression des émotions peut être observée chez l’enfant de 7 à 12 ans en souffrant. À L’adolescence, le trouble se manifeste par des comportements non discriminants auprès de leurs pairs, ayant ainsi des relations plus superficielles et souvent conflictuelles. Mode comportemental extériorisé.

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22
Q

Quels sont les facteurs de risque du trouble désinhibition du contact social?

A

La négligence sociale grave (est aussi requis pour obtenir le diagnostic).

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23
Q

Quel est le pronostic du trouble désinhibition social?

A

Très peu associé à l’environnement de soins qui suit la période de négligence, trouble très persistant.

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24
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de l’Adaptation (TA)?

A

A. Survenu de Sx (symptômes) émotionnels ou comportementaux en réponse à un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivants l’exposition au(x) facteur(s) de stress.

B. Ces Sx ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne un ou les deux éléments suivants:

  1. Détresse marquée hors proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des Sx et la présentation.
  2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. La perturbation par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.

D. Les Sx ne sont pas ceux d’un deuil normal.

E. Une fois que le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les Sx ne persistent pas au-delà d’une période additionnelle de 6 mois.

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25
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’adaptation?

A

Des réactions anxieuses ou dépressives à des facteurs de stress, interférant avec diverses sphères de la vie de l’individu qui en est atteint, mais qui sont vécues de façon moins intense que pour les cas de trouble de stress aigu et de TSPT.

26
Q

Dans le trouble de l’adaptation, les facteurs de stress empêchent l’individu de faire face seul aux exigences de la situation. Mais est-ce que la situation est considérée traumatique?

A

Non. La situation est plus considérée comment stressante ou négative que traumatique.

27
Q

Quand diagnostiquons-nous le trouble de l’adaptation chronique?

A

Lorsque les facteurs de stress se sont estompés et que les symptômes anxieux et/ou dépressifs demeurent plus de six mois.

28
Q

Quels sont les critères diagnostiques du Trouble de Stress Aigu (TSA)?

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes (situations qui peuvent avoir déclenché le trouble):

  1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
  2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).

B. Présence de 9 (ou plus) des Sx suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes :

  • Sx envahissants :
    1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
    2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
    3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks) (réactions collées au traumatisme) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement).
    4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
  • Humeur négative :
    5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction, sentiments affectueux). (conditionnés à être stressés)
  • Sx dissociatifs :
    6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (p. ex. se voit soi-même d’une manière différente, être dans un état d’hébétude ou percevoir un ralentissement de l’écoulement du temps). Voir les termes plus tard.
    7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative (= les gens ne se souviennent plus du trauma qu’ils ont vécu) et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
  • Sx d’évitement :
    8. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse. (comorbidité avec l’abus de substances en lien avec ce critère)
    9. Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  • Sx d’éveil :
    10. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
    11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets. (Agressé devient agresseur.)
    12. Hypervigilance.
    13. Difficultés de concentration.
    14. Réaction de sursaut exagéré.

C. La durée de la perturbation (des Sx du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition des traumatismes.

D. La perturbation entraîne une détresse significative…

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance…

29
Q

Quel critère du trouble de stress aigu est très important pour le distinguer du trouble de stress post-traumatique?

A

Le critère C: La durée de la perturbation (des Sx du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition des traumatismes.

30
Q

Quelle est la prévalence du trouble de stress aigu?

A

20% pour les événements accidentels.

20-50% pour les événements interpersonnels.

31
Q

Quels sont les manifestations du trouble de stress aigu?

A

Se manifeste généralement dans le mois suivant l’événement traumatique.

32
Q

Vrai ou Faux? Plus de 50% des individus présentant le trouble se stress aigu développeront un trouble de stress post-traumatique.

A

Vrai.

33
Q

Vrai ou Faux? Tous les individus qui on un trouble de stress post-traumatique ont vécu un trouble de stress aigu au cours du premier mois suivant l’événement traumatique.

A

Faix. Il n’y a que 50% des TSPT qui ont eu un TSA.

34
Q

Quels sont les critères du Trouble de Stress Post-Traumatique?

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
  2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
  3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes d’humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).

B. Présence d’un (ou de plusieurs) Sx envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve est lié à l’événement/aux événements traumatiques.
  3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement).
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
  5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou deux des manifestations suivantes :

  1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
  2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

D. Altérations négatives de cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :

  1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
  2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (p. ex. «je suis mauvais», «on ne peut faire confiance à personne», «le monde entier est dangereux», «mon système nerveux est détruit pour toujours»).
  3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
  4. État émotionnel négatif persistant (p. ex. crainte, horreur, colère [plus fréquente chez les hommes], culpabilité ou honte [plus fréquentes chez les femmes)).
  5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
  6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
  7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plusieurs) des éléments suivants :

  1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
  2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur (automutilation, haute vitesse en voiture, etc.).
  3. Hypervigilance.
  4. Réaction de sursaut exagéré.
  5. Problèmes de concentration.
  6. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).

F. La perturbation (Sx des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.

G. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative…
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance.

35
Q

Que devons-nous spécifier pour le trouble de stress post-traumatique?

A
  • S’il y a présence de symptômes dissociatifs (dépersonnalisation ou déréalisation).
  • Si le trouble est à expression retardée.
36
Q

Qu’est-ce que la dépersonnalisation?

A

Expériences persistantes et récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment de ralentissement temporel). Moi en temps que personne, je sens que je ne suis plus en contact avec la réalité.

37
Q

Qu’est-ce que la déréalisation?

A

Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique [comme dans un rêve], éloigné ou déformé). L’environnement autour de moi semble irréel.

38
Q

Qu’est-ce qu’un état dissociatif?

A

La personne est capable de rester fonctionnelle et de parler avec les autres par des réponses automatiques, mais l’émotivité est différente et le temps de réponse aussi.

39
Q

Qu’est-ce qu’une expression retardée?

A

Lorsque l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression des Sx peuvent être immédiats).

40
Q

Quand le trouble stress post-traumatique est-il apparu officiellement pour la première fois?

A

Dans le DSM-3.

41
Q

Que fut ajouté au trouble de stress post-traumatique dans le DSM-5?

A

Dans le critère E: la spécification de «comportement irréfléchi ou autodestructeur» et ajoute le sous-type «dissociatif».

42
Q

Pourquoi les victimes de TSPT sont parfois incapables de se remémorer certains aspects de l’événement traumatique vécu?

A

À cause de l’amnésie dissociative.

43
Q

Qu’est-ce que l’amnésie dissociative?

A

Lorsque la personne oublie inconsciemment le trauma qu’elle a vécu, car elle ne veut pas le revivre.

44
Q

Pourquoi les soldats victimes de bombardements aériens présentent un bas taux de TSPT alors que les victimes de vol à main armée ont un plus haut taux de TSPT?

A

À cause de l’expérience directe vécue par les victimes du vol à main armée: ils se sont imaginés/vus mourir par rapport à la réalité de l’évènement traumatique.

45
Q

Quelle est la prévalence du trouble de stress post-traumatique?

A
  • 6,8% de la population ont connu un TSPT à un moment de leur vie
  • 3,5% ont connu un TSPT au cours de la dernière année et cette prévalence augmente à 3,9% chez les adolescents
  • Ratio : 2 F : 1 H
46
Q

Placez en ordre les facteurs de risque de développer un TSPT du plus à risque au moins à risque :
A) Avoir vécu une agression physique
B) Découvrir un cadavre
C) Voir son enfant dépérir par une maladie mortelle
D) Être victime de viol
E) Participer à un combat militaire
F) Avoir été séquestré/torturé/enlevé

A

+ F; D; A; C; B; E –

47
Q

Quelles sont les professions les plus à risque de causer un TSPT?

A

Tout personnel médical comme les médecins, les psychologues, les infirmières, etc.

48
Q

Vrai ou Faux? Le TSPT est généralement chronique, c’est-à-dire une fois apparu, il a tendance à s’installer chez l’individu?

A

Vrai. Le TSPT est chronique. Plus on le traite précocement, plus on la thérapie est efficace vs Plus on le traite tardivement, plus la thérapie sera longue et pénible.

49
Q

Quel est le % de risque qu’un individu atteint de TSPT soit être atteint d’un autre trouble mental?

A

80%!

50
Q

Quelle est la comorbidité du trouble de stress post-traumatique?

A

Énorme comorbidité: Abus de substances, Trouble de l’Humeur, Trouble Anxieux, Trouble Bipolaire…

51
Q

Vrai ou Faux? Il y a une gène distinct causant le trouble de stress post-traumatique?

A

Faux. Il n’y a pas qu’un seul gène causant le TSPT.

52
Q

Quelle est la grande vulnérabilité psychologique (et biologique) du trouble stress post-traumatique?

A

L’instabilité familiale

53
Q

Quels sont les facteurs de protection du trouble de stress post-traumatique?

A

Les facteurs sociaux et les stratégies d’adaptation.

54
Q

Vrai ou Faux? Le trouble de stress post-traumatique est multi-causal et il s’agit du cumul de chacun des individus face au trauma.

A

Vrai.

55
Q

Quel est le traitement pharmacologique du TSPT?

A

ISRS utiles s’il y a des symptômes anxieux et attaques de panique.

56
Q

Quels sont les traitements psychologiques à privilégier avec le TSPT?

A
  • Approche psychanalytique : Objectif: revivre le trauma émotionnel pour en libérer la souffrance qui y est associée. (Association libre, récit pour la catharsis; thérapeute solide et rassurant.)
  • Approche cognitive : Objectif : corriger les idées négatives sur l’événement traumatique TCC-T (approche structurée pour les TSPT, ils font revivre le trauma au client par le récit; Thérapeute réactif et restructuration cognitive par rapport aux associations de la personne sur les évènement de son trauma).
57
Q

Quelles sont les entraves possibles au traitement du TSPT?

A
  • Les émotions associées au trauma peuvent être profondément refoulées
  • Les individus peuvent avoir refoulé les souvenirs
  • Si les souvenirs refont surface avec la charge émotionnelle qui les accompagnent, cela peut faire revivre l’événement cruel de façon dramatique…
58
Q

Qu’est-ce qui rend le traitement d’un TSPT plus efficace?

A

Le long terme:

  • La précocité du traitement (plus tôt possible).
  • Plusieurs séances.
59
Q

Vrai une Faux? Une seule séance avec un TSPT est mieux que rien?

A

Faux. C’est la pire chose!

60
Q

Qu’est-ce que le trouble lié à des traumatismes ou à des facteurs de stress spécifié?

A

Cette catégorie est utilisée dans des situations où le clinicien DÉCIDE DE communiquer la raison particulière pour laquelle les critères d’aucun autre trouble spécifique lié à des traumatismes ou à des facteurs de stress ne sont entièrement remplis par le tableau clinique.
Ex. : Trouble ressemblant à un trouble de l’adaptation avec début retardé des Sx survenant plus de 3 mois après le facteur de stress.

61
Q

Qu’est-ce que le trouble lié à des traumatismes ou à des facteurs de stress non-spécifié?

A

Cette catégorie est utilisée dans des situations où le clinicien décide de NE PAS communiquer la raison particulière pour laquelle les critères d’aucun trouble spécifique lié à des traumatismes ou à des facteurs de stress ne sont entièrement remplis par le tableau clinique.
Ex: Situation où l’on a pas assez d’informations pour poser un diagnostic et que notre client est hospitalisé.