cours 9 Flashcards

1
Q

MYTHES SUR LES «HOMMES VIOLENTS»: FORMENT UN GROUPE HOMOGÈNE (C.-À-D., SONT TOUS PAREILS)

A

Violence multifactorielle, plein de facteurs qui peut mener une personne va utiliser des comportements violents (ex: impulsivité, gens très passif et un jour explose). Bcp de profil. Avaient besoin qu’on entende les femmes alors une image très caricaturé de violence s’est fait, pas portrait représentatif

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2
Q

MYTHES SUR LES «HOMMES VIOLENTS»: SONT VIOLENTS DANS TOUTES LEURS RELATIONS

A

Pas bcp de relation dans notre vie qu’on est très proche, dépendant, alors va mener des comportements qu’on ne retrouve pas dans tous les contextes

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3
Q

MYTHES SUR LES «HOMMES VIOLENTS»: SONT DES MONSTRES

A

Mauvaise personne, mal intentionné, narcisique… personne qui veulent bien faire ais on des difficultés, pas fondamentalement mauvaises personnes qui ont eu comportement problématique. plus personne utilise comportement violent, plus parle des difficultés qu’elle vit

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4
Q

MYTHES SUR LES «HOMMES VIOLENTS»:
NE PEUVENT PAS CHANGER

A

Étude démontre que les hommes peuvent changer avec les traitements

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5
Q

CARACTÉRISTIQUES DES HOMMES QUI EXERCENT DE LA VIOLENCE. Comparativement à des hommes non-violents, les hommes qui perpètrent des comportements violents affichent plus : sx, troubles, prb…. 6

A

De symptômes de détresse psychologique

De troubles de la personnalité

De conduites d’attachement dysfonctionnelles

D’hostilité et de colère

De problèmes de consommation d’alcool

De moins bonnes habiletés sociales

Toutes des corrélations. Oui retrouve plus de sx mais pas de cause à effet alors pas nécessairement que toutes les personnes vont avoir consommation mais vivent grosse souffrance

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6
Q

Garçon qui a vu père battre sa mère a

A

700x

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7
Q

Garçon subit violence

A

100x

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8
Q

pourcentage des cas qui on vu violence et qui vont devenir violent et pk

A

75% qui ont vu de la violence

Qqch de plus normaliser pas vu autre choses

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9
Q

La recherche a permis d’identifier trois profils d’hommes qui ont des comportements violents :

A

VIOLENCE DANS LA FAMILLE SEULEMENT

ÉTATS LIMITES/ DYSPHORIQUES

ANTISOCIAUX/ GÉNÉRALEMENT VIOLENTS

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10
Q

VIOLENCE DANS LA FAMILLE SEULEMENT

A

Comportements violents de plus faible intensité

Violence expliquée par:
Stress à l’extérieur et à l’intérieur de la famille
Répression de la colère
Manque d’habiletés sociales
Comportements violents généralement dans l’escalade des conflits

Généralement des personnes qui refulent émotions, manque habileté au niveau de communication et accumule pendant des années et sort de manière très intenses en plus pas bonne habileté de communication alors utilise comportments violents

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11
Q

ÉTATS LIMITES/ DYSPHORIQUES

A

Comportements violents modérés à graves

Violence expliquée par :
Difficulté à gérer les pulsions et la colère
Impulsivité
Insécurités d’attachement
Comportements violents pour évacuer la tension

Gens qui de manière générale vont être plus réactif, violence comme trop plein d’émotions pas capable de gérer et ont comportements violents. Contexte plus situationnelle, contexte plus de conflit

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12
Q

ANTISOCIAUX/ GÉNÉRALEMENT VIOLENTS

A

Comportements violents sévères, dont violence sexuelle
Violence expliquée par :
Attitude approbatrice de la violence
Peu d’empathie
Comportements violents comme un mode général de fonctionnement

Le stéréotypes, hommes qui ont comportements violents dans différentes sphères, problème de conduite. Tjr grandit dans violence et seuil de tolérance plus élevé de violence et moins empathique

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13
Q

VIOLENCE SITUATIONNELLE

A

Émerge lorsqu’un conflit dégénère et escalade en violence

Comportements violents généralement de plus faible intensité

N’implique pas de contrôle

Ne s’empire pas avec le temps

Chez les hommes et chez les femmes, souvent bidirectionnelle

Explosion pendant les conflits plus ici que les hommes se reconnaissent. Se voit pas comme qql de dominant

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14
Q

TERRORISME INTIME

A

S’inscrit dans une dynamique de contrôle et de pouvoir

Comportements violents généralement plus graves

S’empire généralement avec le temps

Majoritairement des hommes envers leur conjointe (prend racine dans le patriarcat)

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15
Q

comment faire différence entre violence situationnelle et terrorisme intime

A

Important voir intention entre ces deux modèles. Est-ce que comportemnt fait pour prendre contrôle, dominer ou qqch de plus réactif, plus propre à la dynamique du couple

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16
Q

MODÈLES EXPLICATIFS (théorie, approche, perspective…): 4

A

THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL

APPROCHE DÉVELOPPEMENTALE

PERSPECTIVE PSYCHOPATHOLOGIQUE

PERSPECTIVE CENTRÉE SUR FACTEURS DYADIQUES

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17
Q

THÉORIE DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL

A

Observation ou être victime de violence dans la famille d’origine (apprentissage vicariant). Grandir dans famille avec violence

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18
Q

APPROCHE DÉVELOPPEMENTALE

A

Expériences relationnelles de faible qualité vécues à l’enfance ou l’adolescence (théorie de l’attachement). Attachement anxieux vont utiliser violence pour ramener partenaire plus proche. Évitement de l’intimité vont repousser le partenaire, de mauvaise façon

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19
Q

PERSPECTIVE PSYCHOPATHOLOGIQUE

A

Troubles psychologiques à l’âge adulte (p. ex. trouble de la personnalité, trouble de consommation, etc.). Surout pour tpl, antisocial et narcissique, tendance à la domination

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20
Q

PERSPECTIVE CENTRÉE SUR FACTEURS DYADIQUES

A

Manque d’habiletés de résolution de conflits et réciprocité négative (violence bidirectionnelle). Partenaire répondent par comportements négatifs, rentre dans roue qui ne finit plus où chacun répond et personne arrête

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21
Q

Le travail clinique auprès des hommes implique de différencier deux dimensions que les hommes utilisent pour justifier comportements violents

A

DEGRÉ D’IMMORALITÉ PERÇU

DEGRÉ DE RESPONSABILITÉ PERÇU

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22
Q

DEGRÉ D’IMMORALITÉ PERÇU

A

Reconnaissance du comportement comme mauvais ou immoral

Justifications : Accepte la responsabilité, mais nie que le comportement est mauvais ou immoral.je l’ai fait mais j’avais une raison

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23
Q

DEGRÉ DE RESPONSABILITÉ PERÇU

A

Reconnaissance de sa responsabilité dans le comportements commis

Excuses : Admettre que le comportement est mauvais ou immoral, mais nie toute responsabilité. Plus dans des excuses: ce n’est pas de ma faute elle m’a provoqué

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24
Q

dans quelle situation c’est difficile travailler

A

Pire c’est quand a pas ces deux éléments  reconnait pas et degrè de responsabilisation faible toute suite va devenir cible d’intervention
Si personne reconnait ce qu’elle a fait et sa faute peut aller travailler en dessus
Contexte qu’on peut travailler un ou l’autre

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25
Q

FORMES D’ÉVITEMENT DE
RESPONSABILITÉ OU DE RÉCITS DÉFORMÉS: 4

A

DÉNI

MINIMISATION

JUSTIFICATION

ATTRIBUTION DE BLÂME

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26
Q

DÉNI

A

Nier qu’un événement se soit produit ou que l’on y ait été impliqué. Ex: blackout et je m’en souvient plus, jamais arrivé

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27
Q

MINIMISATION

A

Minimiser la fréquence, la gravité, ou les conséquences des comportements. Je l’ai jamais frapper physiquement, juste crier

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28
Q

JUSTIFICATION

A

Défendre que les comportements étaient justifié étant donné le contexte. Elle me criait alors j’ai aussi crier répondent à la violence par la violence

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29
Q

ATTRIBUTION DE BLÂME

A

Attribuer la faute ou le blâme du comportement à quelque chose ou quelqu’un. Faute de l’autre, alcool

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30
Q

pourquoi légitime défense pas bonne excuse

A

Légitime défense: homme par physiologie peuvent très difficilement ne pas s’enfuir alors on décider d’utiliser violence

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31
Q

RECOMMANDATIONS
POUR L’ÉVALUATION DE LA VIOLENCE

A

QUESTIONNER LES COMPORTEMENTS LORS DE CONFLIT

ÉVALUER LA GRAVITÉ, LA FRÉQUENCE ET LES DIFFÉRENTS TYPES DE VIOLENCE SUBIE ET PERPÉTRÉE

UTILISER DIFFÉRENTES MÉTHODES D’ÉVALUATION

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32
Q

QUESTIONNER LES COMPORTEMENTS LORS DE CONFLIT

A

Éviter d’utiliser le mot « violence ». Pour éviter les censurer alors va nommer des comportements
Style de questionnement direct, mais respectueux
« Qu’est-ce qui se passe quand vous êtes en colère? »
« Est-ce qu’il vous arrive de crier ou de monter le ton? »
« Lorsqu’il y a escalade dans vos conflits, est-ce qu’il est déjà arrivé qu’un de vous deux ait poussé ou bousculé l’autre ou ait posé tout autre geste physique à son endroit? »

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33
Q

ÉVALUER LA GRAVITÉ, LA FRÉQUENCE ET LES DIFFÉRENTS TYPES DE VIOLENCE SUBIE ET PERPÉTRÉE

A

La violence peut grandement varier entre les individus au niveau de la gravité, la fréquence et des types de violence. Veut pas assumer que type de violence est pas là, alors va regarder tous les types
Évaluer les comportements violents perpétrés ET subis. Généralement violence des deux côtés, quand demande des eux ouvre la porte pour que se sente plus à l’Aise

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34
Q

UTILISER DIFFÉRENTES MÉTHODES D’ÉVALUATION

A

Questionnaires auto-rapportés offrent un complément d’information permettant de mieux évaluer l’intensité et la dangerosité des gestes de violence
The Revised Conflict Tactics Scales (Straus et al., 1996). Regarder combien de fois les comportements violents on été utilisé dans la dernière années

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35
Q

CIBLES D’ÉVALUATION: 4

A

MOTIVATION AU CHANGEMENT

SÉCURITÉ ET DANGEROSITÉ

DEGRÉ DE RESPONSABILISATION

ENJEUX ET FACTEURS POUVANT EXPLIQUER LA VIOLENCE

36
Q

MOTIVATION AU CHANGEMENT particulièrement utile dans quel cas

A

DANS LE CADRE D’UNE DEMANDE D’AIDE CONTRAINTE

37
Q

ÉLÉMENTS À QUESTIONNER, dans motivation au changement

A

Contexte de la demande d’aide. fortement recommandé, manière volontaire…

Objectifs face à la démarche thérapeutique

Vision de la thérapie

38
Q

INTERVENTIONS POUR RENFORCER LA MOTIVATION

A

Miser sur ce qui est important pour eux comme source de motivation (p. ex. enfants, réparer relation)

Transformer la honte et la culpabilité en levier de changement. Culpabilité sert à réparer, changer

Stimuler l’espoir en utilisant un langage porteur d’espoir et non-stigmatisant. Je suis là pour vous, on va vous aider…

39
Q

SÉCURITÉ ET DANGEROSITÉ
ÉVALUATION DE LA DANGEROSITÉ. 2 éléments de risques à évaluer

A

RISQUE SUICIDAIRE

RISQUE HOMICIDAIRE

40
Q

RISQUE SUICIDAIRE
Processus suggéré pour intervenir auprès de personnes suicidaires :

A

Accueillir et créer alliance thérapeutique

Effectuer brève exploration de la situation

Estimer la dangerosité du passage à l’acte (plus important)

Convenir d’un plan d’action

Conclure en sécurité

41
Q

RISQUE HOMICIDAIRE
Trois éléments à évaluer :

A

Éléments de risque: Risque modéré, aggravé, sérieux, imminent ou immédiat

Événements précipitants

Éléments de protection

42
Q

mesure de sécurité à prendre dans risque homicidaire

A

Mesure de sécurité : Obtenir les coordonnées de la conjointe ou de l’ex- conjointe.

43
Q

par rapport à quoi le travail clinique ainsi que les objectifs thérapeutiques peuvent varier grandement

A

Le travail clinique ainsi que les objectifs thérapeutiques vont varier grandement en fonction du degré de responsabilisation du client face à la violence

44
Q

ON ÉVALUE LA RESPONSABILISATION EN: 4

A

Observant le langage utilisé pour parler des comportements violents. Plus au niveau de l’observation de comment la personne en parle

Posant directement des questions pour savoir s’il considère les comportements comme de la violence. C’est quoi toi la définition de la violence  si la personne crie comprend que la personne va pas reconnaître que crier est violent. Est-ce que tu te reconnais dans les accusations

Vérifiant la reconnaissance des impacts sur l’autre des comportements violents. Est-ce qu’ils sont cpaable de s’imaginer l’expérience de l’autre, bcp ont difficulté au niveau de la mentalisation

Questionnant les facteurs explicatifs de sa violence. C’est quoi la compréhension de la personne elle-même de ces comportements

45
Q

ENJEUX ET FACTEURS POUVANT EXPLIQUER LA VIOLENCE. L’évaluation des facteurs explicatifs de la violence implique d’examiner trois dimensions:

A

PERSONNELLE

RELATIONNELLE

INTERACTIONNELLE

46
Q

L’évaluation des facteurs explicatifs. personnelle: 6

A

Histoire développementale et familiale

Personnalité

Santé mentale

Éléments de psychopathie

Dépendance

Gestion des émotions

47
Q

L’évaluation des facteurs explicatifs relationnelle : 4

A

Historique de la relation et événements marquants

Satisfaction relationnelle

Satisfaction sexuelle

Thèmes de conflit fréquents

48
Q

L’évaluation des facteurs explicatifs de la violence interactionnelle: 3

A

Patrons de communication dysfonctionnels

Habiletés de gestion de conflits

Attribution de causalité, responsabilité et blâme (distorsions cognitives)

49
Q

CONDITIONS PRÉALABLES À L’INTERVENTION
ATTITUDES PROFESSIONNELLES ET ÉTHIQUES À PRIVILÉGIER DANS L’INTERVENTION AUPRÈS DES HOMMES: 5

A

CROIRE AU POTENTIEL DE CHANGEMENT DU CLIENT

ÉVITER DE DISQUALIFIER LA MOTIVATION AU CHANGEMENT

DISTINGUER LES COMPORTEMENTS VIOLENTS DE L’INDIVIDU QUI LES EXERCE

RECONNAÎTRE LES IMPACTS DE LA VIOLENCE CHEZ LE CLIENT

RECONNAÎTRE QUE LE CLIENT EST CAPABLE D’AGIR SANS VIOLENCE

**Distinction entre émotion qui est toujours valide et comportements violents qui eux ne le sont pas

50
Q

CROIRE AU POTENTIEL DE CHANGEMENT DU CLIENT

A

L’homme qui exerce de la violence est capable de changer.

51
Q

ÉVITER DE DISQUALIFIER LA MOTIVATION AU CHANGEMENT

A

L’homme qui est méfiant ou judiciarisé n’est pas automatiquement un homme non-motivé à changer. Contraint vs motiver à changer

52
Q

DISTINGUER LES COMPORTEMENTS VIOLENTS DE L’INDIVIDU QUI LES EXERCE

A

Les comportements violents sont inacceptables, mais l’individu lui mérite d’être aidé et respecté dans ce qu’il est et ce qu’il vit.

53
Q

RECONNAÎTRE LES IMPACTS DE LA VIOLENCE CHEZ LE CLIENT

A

Sans minimiser les conséquences vécues chez la victime, il faut aussi reconnaître les impacts sur lui-même.

54
Q

RECONNAÎTRE QUE LE CLIENT EST CAPABLE D’AGIR SANS VIOLENCE

A

Le client n’est pas violent 100% du temps, il est capable de choisir la non-violence. Dans d’autres contexte est pas tout le temps violent, pas obliger de rester dans ça

55
Q

thérapie à privilégier pour le traitement des hommes avec des comportements violents

A

La thérapie de groupe est la stratégie privilégiée pour le traitement des hommes avec des comportements violents.

56
Q

thérapie de groupe: DURÉE DE L’INTERVENTION

A

Entre 15 à 21 rencontres (minimum de rencontre à compléter, avec l’option de poursuivre après le nombre minimum)

57
Q

DÉROULEMENT DES RENCONTRES: groupes

A

Durée des rencontres : 1h30 à 2h30
Fréquence des rencontres : Hebdomadaire

58
Q

STRUCTURE DU GROUPE: type de groupe, avantages et type d’intervention

A

Type de groupe : Semi-ouvert: groupe ne termine jamais est remplacé par une autre
Avantages : Espoir et confiance suscitées par les anciens
Type d’intervention : Composante éducative, composante thérapie individuelle en groupe et composante de processus de groupe (conflit entre les memrbes, avec le thérapeute..)

59
Q

COMPOSITION DU : nbr de personnes et critères d’exclusion

A

Nombre de membre : maximum de 8 membres Critères d’exclusion : incapacité de participer aux tâches du groupe, objectifs incompatibles avec ceux du groupe. Veut s’assurer que se soit qql qui peut faire thérapie de groupe

60
Q

CO-THÉRAPIE

A

Généralement dyade mixte. Permet de faire modelage de relation égalitaire homme-femme
Avantages : modelage d’une relation égalitaire homme-femme, génère réactions transférentielles différentes, complémentarité  clientèle qui génère bcp d’émotions chez thérapeute, aidant avoir qql d’autre pour aider, prendre la relève

61
Q

INTERVENTIONS
FAVORISER LA COMPRÉHENSION ET LA RECONNAISSANCE DE LA VIOLENCE

A

ÉDUCATION PSYCHOLOGIQUE SUR LA VIOLENCE ET DE SON CARACTÈRE INACCEPTABLE

ANALYSER LES SITUATIONS ET IDENTIFIER LES DÉCLENCHEURS

CONFRONTER AVEC BIENVEILLANCE

62
Q

ÉDUCATION PSYCHOLOGIQUE SUR LA VIOLENCE ET DE SON CARACTÈRE INACCEPTABLE

A

Définir la violence, ses différentes formes, ses conséquences, les lois sur la violence conjugale au Québec

Affirmer le caractère inacceptable de la violence
On peut avoir de l’empathie pour ce qui a mené l’individu à utiliser la violence et valider son vécu émotionnel, mais on ne valide jamais la violence

63
Q

ANALYSER LES SITUATIONS ET IDENTIFIER LES DÉCLENCHEURS

A

Identification des signes précurseurs de la violence

Réactions physiques et psychologiques
« Qu’est-ce qui se passait dans votre corps? »
« Qu’est-ce que vous vous disiez dans votre tête? » Prendre conscience des émotions sous-jacentes

Identifier c’est quoi le déclencheur, prendre du recul. Ex: je sais que qql qui ment me met hors de moi

64
Q

CONFRONTER AVEC BIENVEILLANCE

A

Soulever dans le discours du client :
Caractère dénigrant du langage utilisé pour décrire partenaire.

Aspects contradictoires dans le discours du client

Mécanismes de défenses (p. ex. minimisation, justification)

Croyances qui alimentent déresponsabilisation

65
Q

INTERVENTIONS
CONSCIENTISER AUX CONSÉQUENCES DE LA VIOLENCE

A

QUESTIONNER SUR LES CONSÉQUENCES POSSIBLES

DÉVELOPPER L’EMPATHIE ET LES CAPACITÉS DE MENTALISATION FACE À L’AUTRE

CONFRONTER AUX CONSÉQUENCES POTENTIELLES

66
Q

QUESTIONNER SUR LES CONSÉQUENCES POSSIBLES

A

Inviter le client à réfléchir aux impacts et conséquences potentiels de ses comportements sur les autres
« Qu’est-ce que vous pensez qui ont été les impacts sur votre relation? »

Faire des liens entre leurs comportements et les réactions comportements d’autrui
« Qu’est-ce qui l’a fait réagir comme ça?

67
Q

DÉVELOPPER L’EMPATHIE ET LES CAPACITÉS DE MENTALISATION FACE À L’AUTRE

A

Inviter les clients à s’imaginer l’expérience de l’autre et à se mettre à leur place
« Comment penses-tu qu’elle s’est sentie lorsque tu lui as dit ça? »
« Comment te serais-tu senti si ta conjointe t’avait dit ça? »

68
Q

CONFRONTER AUX CONSÉQUENCES POTENTIELLES

A

Lancer des hypothèses quant aux impacts possibles sur l’autre
« Dans cette situation, je me demande si c’est possible que votre conjointe a eu peur? »
« Est-ce possible qu’elle aussi s’est sentie rabaissée, tout comme vous, dans cette situation? »

Utile de donnée des hypothèses de comment l’autre personne aurait pu se sentir quand il y a blocage a nommer expérience de l’autre

69
Q

INTERVENTIONS
CULTIVER ET ENGAGER AU CHOIX DE NON-VIOLENCE

A

METTRE EN ÉVIDENCE LE POUVOIR DE CHOISIR AUTREMENT, QUE LA VIOLENCE DÉCOULE D’UN CHOIX

DÉVELOPPER UN RÉPERTOIRE DE COMPORTEMENTS ALTERNATIFS À LA VIOLENCE

EXAMINER LES INTENTIONS DERRIÈRE LE COMPORTEMENT

70
Q

METTRE EN ÉVIDENCE LE POUVOIR DE CHOISIR AUTREMENT, QUE LA VIOLENCE DÉCOULE D’UN CHOIX

A

Différencier l’émotion et le choix de stratégie visant à apaiser l’émotion
« On ne peut pas contrôler l’émotion que l’on va ressentir, mais on contrôle la manière que l’on peut réagir face à l’émotion ressentie. » distinction entre comportement et émotion

71
Q

DÉVELOPPER UN RÉPERTOIRE DE COMPORTEMENTS ALTERNATIFS À LA VIOLENCE

A

Éducation psychologique sur des outils et stratégies pouvant être utilisées (p. ex. time-out, stratégies de communication)
Être un modèle de non-violence, souvent hommes vont être fâché contre nous, alors nous réagir de manière non violente envoie un bon message et comme bien réagir
Questionner sur ce qui pourrait être fait différemment
« Si la situation se reproduit, qu’est-ce que vous feriez de différent? »

72
Q

EXAMINER LES INTENTIONS DERRIÈRE LE COMPORTEMENT

A

Questionner sur les fonctions et les intentions derrière le comportement
Soulever les contradictions entre le but visé (ex. : ne pas perdre sa conjointe), le moyen utilisé (ex. : l’appeler constamment pour surveiller ses allées et venues) et les conséquences (ex. sentiment d’être harcelée et prise de distance)

73
Q

L’alliance thérapeutique

A

L’alliance thérapeutique représente la qualité et la force de la relation de collaboration entre le client et le thérapeute.

74
Q

Le contre-transfert

A

Le contre-transfert représente toutes les réactions des thérapeutes envers leurs clients qui découlent en partie du passé du thérapeute et en partie des émotions induites par le comportement du client.

75
Q

Bris d‘alliance :

A

Survient suite à une interprétation négative du client des interventions du thérapeute

76
Q

FORMES DE VIOLENCE CONTRE- TRANSFÉRENTIELLE: 4

A

Passage à l’acte : transgression des limites de l’intervention clinique. Quand nous sort de rôle de thérapeute et commence avoir comportements violents

Jugement : manque d’empathie et d’acceptation, une diabolisation et une culpabilisation du destinataire

Abandon/Négligence : gel des affects privant le destinataire d’intervention d’une alliance thérapeutique et d’un contact humain

Malveillance : rendre uniquement responsable un destinataire d’intervention pour sa difficulté à se faire apprécier et aider par son intervenant

77
Q

MOYENS POUR FAVORISER UNE ALLIANCE DE QUALITÉ ET PRÉVENIR LES VIOLENCES CONTRE- TRANSFÉRENTIELLES

A

Ouverture à soi : intégrité, capacité à être sensible et attentif à son expérience interne immédiate

Ouverture à l’autre : authenticité, capacité à être branché sur ce que l’autre ressent dans sa globalité
Ouverture à la relation : capacité de prendre en charge une saine métacommunication avec le destinataire d’intervention

Mentalisation du contre-transfert : reconnaître ses propres enjeux émotionnels

78
Q

pourcentage de demande d’aide contrainte

A

70%

79
Q

Demande d’aide paradoxale :

A

Demande à être aidé pour un problème qu’il semble ne pas reconnaître d’emblée.

80
Q

FACTEURS POUVANT EXPLIQUER L’INCONFORT OU LA FERMETURE DU CLIENT FACE À LA THÉRAPIE CONTRAINTE

A

Crainte des conséquences des gestes posés: difficulté à avouer qu’ils ont eu comportements violents parce qu’il a risque à avouer

Honte et culpabilité face aux gestes posés:la personne met un certain blocage pour pas accepter ce qu’ils ont fait

Fragilisation de l’ego et menace narcissique: rapport au niveau identitaire de la personne ce qui implique dans la représentation d’elle-même d’accepter qu’elle a fait ces comportements

Socialisation à la masculinité
Contrôle de l’extérieur pour apaiser le malaise interne
Rapport avec la virilité et la masculinité. Ex:les hommes ne pleure pas, pas besoin d’aide

81
Q

DEMANDE D’AIDE CONTRAINTE
POSTURE DU THÉRAPEUTE: ATTITUDE À ADOPTER: 2

A

Flexibilité : Possibilité d’accepter temporairement l’absence de demande d’aide
Accueil et compréhension : Créer l’alliance avec le client en lui montrant qu’on est là pour lui
« Maintenant que vous êtes ici, comment est-ce qu’on peut utiliser cet espace pour VOUS aider? »

82
Q

DEMANDE D’AIDE CONTRAINTE
POSTURE DU THÉRAPEUTE À FAIRE ATTENTION: 2 et conséquences possibles

A

Pas de contrôle sur le choix de l’individu de changer ou non: Vouloir plus que le client entraîne la fatigue de compassion et l’épuisement professionnel

Deuil de la quête de toute puissance. Bcp de pression sur épaule de thérapeute et important de s’enlever cette pression alors des fois faut mettre fin au suivi et comprendre que si la personne ne veut pas travailler peut pas en faire plus pour elle

83
Q

Le psychologue, aux fins de préserver le secret professionnel : CONFIDENTIALITÉ
ORDRE DES PSYCHOLOGUE DU QUÉBEC

A

1° ne divulgue aucun renseignement sur son client à l’exception de ce qui a été autorisé formellement par le client par écrit, ou verbalement s’il y a urgence, ou encore si la loi l’ordonne ; permet de protéger le suivie, parler des vrais choses

2° avise le client qui a l’intention d’autoriser la communication de renseignements confidentiels le concernant à un tiers, des conséquences de cette divulgation et de ses réserves, le cas échéant ; thérapie est espace qu’on va pouvoir parler de tout et si va a la cours va aller dire à opinion clinique et ce qui pourrait dire à la cours. Alors leurs demander si sont sûr qu’ils veulent qu’on divulge cette information

° ne révèle pas qu’un client fait ou a fait appel à ses services professionnels ou qu’il a l’intention d’y recourir ;

84
Q

LIMITES LÉGALES À LA CONFIDENTIALITÉ: 2

A

DANGER IMMINENT POUR L’INDIVIDU OU UNE PERSONNE IDENTIFIABLE

RISQUE DE COMPROMISSION DE LA SÉCURITÉ OU DU DÉVELOPPEMENT D’UN ENFANT

85
Q

DANGER IMMINENT POUR L’INDIVIDU OU UNE PERSONNE IDENTIFIABLE

A

Le psychologue peut communiquer un renseignement protégé par le secret professionnel, en vue de prévenir un acte de violence, dont un suicide, lorsqu’il a un motif raisonnable de croire qu’un danger imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes identifiable.

86
Q

RISQUE DE COMPROMISSION DE LA SÉCURITÉ OU DU DÉVELOPPEMENT D’UN ENFANT

A

Tout professionnel qui, par la nature même de sa profession, prodigue des soins ou toute autre forme d’assistance à des enfants et qui, dans l’exercice de sa profession, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’un enfant est ou peut être considéré comme compromis au sens de l’article 38 ou au sens de l’article 38.1, est tenu de signaler sans délai la situation au directeur