cours 9 Flashcards

1
Q

Quelle est le rôle du lobe frontal?

A
  • lobe frontal et les structures associées : ensemble de fonctions associées au contrôle et à la gestion du comportement, des émotions, de la motivation, et de la personnalité → intègre les infos limbiques (émotions) et sensorielles pour ensuite moduler et diriger les comportements.
    Comparé aux autres régions, le cortex préfrontal (surtout orbitofrontal) à la plus grande variabilité morphologique inter-individuelle
  • Taille disproportionnée chez l’humain
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2
Q

Les caractéristiques neurologiques des structures du cerveau pointent vers 3 divisions principales, lesquelles?
(voir pic iphone 16 déc brain)

A

Latéral : contrôle cognitif/planification
Médial : contrôle émotionnel
Orbitofrontal : contrôle comportemental / motivationnel

  • En plus de déficits spécifiques associés à chaque division, une lésion frontale étendue peut amener des comportements d’utilisation / dépendance à l’environnement : patients utilisent ce qui est présent, même si pas pertinent (ex ya des lunettes devant eux, ils les mettent, même si pas à eux et en ont pas besoin)
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3
Q

Quelle est le rôle du Cortex Préfrontal Latéral?

A

rôle de contrôle cognitif : mémoire de travail, attention sélective, planification, en raison d’un rôle de “node central” dans les circuits exécutifs et
attentionnels dorsaux

Attention sélective : contrôle du réseau attentionnel dorsal, sélection des stimuli pertinents
Mémoire de travail & planification : contrôle du réseau exécutif dorsal, région principale activée dans des tâches de planification telles que la Tour de Londres (effet de la motivation dans mobilisation de la fonction)
- Région richement connectée aux régions associatives temporopariétales
- Surface du cerveau → excellente cible pour la neurostimulation non- invasive
Lésions : déficits en mémoire de travail, planification, attention, et motivation (état aboulique = sans volonté)

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4
Q

Dans le Cortex Préfrontal Latéral, que peut-on dire des gradient fonctionnel identifiés?

A

Gradient caudal à rostral = unimodal à transmodal
Caudal: connectivité avec réseaux dorsaux attentionnels / sensorimoteurs (mémoire à court terme / attention sélective)
Centre: connectivité avec réseaux de salience / contrôle exécutif (planification / flexibilité / inhibition / vigilance)
Rostral: connectivité avec réseaux mode par défaut (jugement: mémoire et émotions)
Gradient dorso-ventral organisé selon un principe spatial (dorsal) vs non-spatial / langagier (ventral)
Dorsal: mémoire de travail, planification / flexibilité dans les tâches spatiales (comme la Tour de Londres)
◦ **Ventral: actif en inhibition, planification / flexibilité dans les actions motrices et verbales

→ btw connectivité médiée par le faisceau longitudinal supérieur

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5
Q

On remarque qu’il y a une latéralisation du LPFC (Cortex Préfrontal Latéral), donne des exemples.

A

◦ hémi gauche : rôle dominant pour le langage et la mémoire déclarative
◦ Ex: fonctions langagières, mémoire déclarative, jugement, lecture / sémantique / compréhension de phrases
◦ hémi droite : rôle dominant pour les processus de surveillance / gestion des stimuli sensoriels et du contrôle des actions-réactions
◦ Ex: traitement somatosensoriel, inhibition, mouvements oculaires, traitement des erreurs / rétroactions

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6
Q

le Cortex préfrontal médial possède un rôle de contrôle émotionnel, explique.

A
  • rôle dans le traitement de l’affect, l’analyse des valeurs, formation de schémas (psychanalyse) via connections avec l’hippocampe et l’axe HPA
  • Sélection des souvenirs pertinents (hippocampe) à la décision / analyse émotionnelle, morale

Organisation ventrale-dorsale du contrôle émotionnel
◦ Partie dorsale inhibe les réponses HPA anticipatoires mais pas réflexives → feedback négatif permettant la gestion de l’anxiété
◦ Partie ventrale innerve régions activant SNA → activation réponse “fight or flight”
Lésions : dépression (gauche) ou de manie (droit)

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7
Q

Quelle est véritablement le rôle du Cortex préfrontal médial?

A
  • sert à la connectivité importante dans les régions mnésiques et émotionnelles
  • la régulation des systèmes neuromodulateurs (dépression, anxiété)
  • au processus de formation de schémas (ex catastrophization), mauvaise estime de soi, etc.
  • Encodage des attentes, positives et négatives (ex activations associations ‘chocolat’ VS ‘douleur’)

amygdale → PFC → formation hippocampique → systèmes neuromodulateurs

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8
Q

Le Cortex préfrontal médial a un rôle complexe avec l’hippocampe dans la mémoire, explique.

A

◦ Mémoire de lieux, odeurs, et objets
ne dépend pas du mPFC
◦ Ajouter une valence à la situation, rend le souvenir dépendant du mPFC
Ex : conditions de succès / échec, émotions
◦ Perturbation amène incapacité à consolider de tels souvenirs, avec une période critique de 1-2 h
après l’événement

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9
Q

Des lésions du Cortex préfrontal médial (mPFC) sont associées à quoi?

A
  • associés à déficits d’émotions sociales (aucune empathie, embarras, culpabilité) et à déficit de réponse électrodermale face à des stimuli dérangeants émotionnellement → émoussement de l’affect
    (Réponse préservée pour stimuli surprenants!)
  • Lésions pendant le développement (en enfance)
    amènent + de décisions égoïstes VS lésion adulte (sous-tend le dév moral)
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10
Q

Quelle est le rôle du Cortex Orbitofrontal (OFC)?

A
  • rôle de connectivité avec cortex olfactifs et gustatifs, visuels, somatosensoriels, auditifs, sous-cortical, limbique, et aire tegmentale ventrale (dopamine)
  • Encode les valeurs, l’activation ↓ avec la satisfaction et ↑ avk les manques
  • Perturbation de l’OFC ↑ comportements à risque
  • Connections avec le striatum sous-tendent les comportements de recherche de récompense
  • connections avec l’amygdale sous-tendent les associations émotionnelles (activité perturbée en dépendances)

(région de la satisfaction et du manque, sensible au stimuli fromage squick squick, poutine)

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11
Q

Des lésions du Cortex Orbitofrontal (OFC) sont associées à quoi?

A
  • impulsivité / pauvre jugement
  • Singe : Abolit le phénomène de satisfaction / dévaluation des renforçateurs (continue à chercher récompense même quand ne fonctionne plus)
  • P. Gage : difficulté dans la prise de décisions, absence d’affect, irresponsabilité, comportement social inapproprié
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12
Q

Le Cortex Orbitofrontal (OFC) encode la valeur des renforçateurs / punitions, les valeurs sociales et émotionnels, et est impliqué dans la prise de décision. Élabore.

A

◦ Médial-latéral : récompense (plaisait) VS punition (déplaisant)
◦ Antéro-postérieur: abstrait (argent) VS primaire (nourriture)
◦ Latéralisation présente mais moins marquée:
- Droit-renforçateurs primaires: appétit, douleur, etc.
Gauche-renforçateurs sociaux: honte, fierté, etc.
Lésions à droite sont associés à + de déficits

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13
Q

Le fonctionnement du cortex orbitofrontal sous-tend le jugement, donc la fonction cognitive associés à la capacité de prendre des décisions bien adaptées. Comment a-t-on mesuré cette capacité décisionnelle?

A
  • avec le Iowa Gambling Task (jeux de cartes good deck/bad deck)
  • Tâche étudiant la prise de décisions
    avec des cartes. Chaque carte pigée permet de perdre de l’argent. Probabilités de gains/pertes diffèrent par jeu de carte
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14
Q

Que remarque-t-on des patients avec une lésion du Cortex Orbitofrontal (OFC)?

A
  • Patients lésés ne choisissent pas les options avec une faible récompense immédiate et des gains positifs à long terme.
  • also moins d’activité électrodermale lors des décisions à haut risque (pas de sueur, stress)
  • l’OFC est lié à l’activation du SNA lors de l’anticipation des conséquences négatives.
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15
Q

C’est quoi les fonctions exécutives?

A
  • ensemble hétérogène de fonctions cognitives permettant d’adapter le comportement dirigé vers un but.
  • fonctions exécutives sont nécessaires pour réguler les comportements dans les situations cognitives, sociales, et émotionnelles → Fonctions “à haut niveau”, qui sous sous-tendues par le cortex préfrontal
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16
Q

TSA, TOC, TDAH, schizophrénie, dépendances / troubles comportementaux, dépression sont associé à des faiblesses exécutives variables, explique.

A

faiblesses
◦ TSA : flexibilité, abstraction (pensée concrète), jugement
◦ TOC/troubles anxieux : flexibilité, parfois inhibition, mémoire de travail peut fonctionner moins bien en raison d’interférence des pensées obsessionnelles tho
◦ TDAH : inhibition et planification, flexibilité peut être augmentée
◦ Schizophrénie : déficits globaux et variables (abstraction, planification, flexibilité, mémoire de travail)
◦ Dépendances / troubles comportementaux : troubles impulsifs
◦ Dépression : flexibilité et vitesse de traitement

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17
Q

Quelles Tests sont utiles pour évaluer la fonction exécutive (frontale)?

A

◦ Examination « au chevet » (go / no-no)
◦ Wisconsin Card Sorting Test: flexibilité, abstraction
◦ Trail Making Test : flexibilité
◦ Séquence de chiffres : mémoire de travail
◦ Tour de Londres : planification
◦ Stroop : inhibition

18
Q

Selon le Modèle de Diamond, les fonctions exécutives ont un rôle de contrôle inhibitoire, c’est quoi?

A
  • la capacité à contrôler son attention, comportements, pensées, émotions pour résister à une prédisposition interne ou une attirance externe

◦ Inhibition attentionnelle (attention sélective): résister à l’attrait d’un stimulus → système attentionnel (pariétal-préfrontal)
◦ Inhibition cognitive: résister aux pensées / souvenirs non-désirés (suppression) → activation dorsal antérieur cingulaire, dorsolatéral préfrontal, et pariétal
◦ Inhibition émotionnelle: résister aux émotions / motivations (délai de gratification) → système ventral, vlPFC et amygdale
◦ Inhibition comportementale: résister à donner des réponses verbales ou motrices → système frontostriatal

19
Q

les fonctions exécutives ont un rôle de contrôle inhibitoire, quelles tests permettent de l’évaluer?

A

Stroop délai-de-gratification, go/no-go, stop-signal (controverse sur ce que les tâches mesurent)
◦ Contrôle inhibitoire mesuré tôt dans vie est très prédictif du succès dans vie → moins de décrochage, décisions à risque, consommation, santé (obésité), +salaire, moins de dossiers criminels, + heureux
◦ Déclin normal lors du vieillissement

20
Q

Selon le Modèle de Diamond, les fonctions exécutives ont un rôle sur la mémoire de travail, c’est quoi?

A
  • capacité à retenir et manipuler l’info mentalement
    ◦ Dissociation verbale et non-verbale (spatiale) → boucle phonologique et calepin visuospatial
    ◦ Verbale = gauche et non-verbale = droite
    ◦ Distinguer mémoire de travail / mémoire court terme (= simple maintien)
    ◦ Capacité essentielle pour l’apprentissage (lieu de traitement de l’info qui entre par les sens) et la résolution de problèmes (lieu de manipulation et de rassemblement des info nécessaires)
    ◦ MDT sous-tendue par dorsolatéral préfrontal tandis que MCT est ventrolatéral préfrontal
    Lien MDT et inhibition : il faut pouvoir inhiber les distractions pour ne pas interférer avec la MDT et il
    faut garder en tête notre objectif pour savoir quoi inhiber!
    Dév de la MDT: se dév très tôt (empans de 1-2 dès la petite enfance)
    ◦ La MCT se développe avant et plus rapidement de la MDT.
    ◦ Déclin de la performance lors du vieillissement dû un déclin inhibitoire
21
Q

Selon le Modèle de Diamond, les fonctions exécutives ont un rôle sur la flexibilité cognitive, c’est quoi?

A

◦ Capacité à changer de schéma d’attention ou conceptuel (« set-shifting ») et à ajuster sa façon d’exécuter une tâche (« task-switching »)
◦ Dév tardif (7-9 ans), jusqu’à 21-30 ans
◦ Associé à des meilleures habiletés de lecture, plus grande résilience, plus grande créativité, et meilleure qualité de vie
◦ Évaluation dans des tâches de « set-shifting » et « taskswitching ».
◦ Pauvre flexibilité cognitive amène
1) + d’erreurs
ou
2) ralentissement accru à ces tâches

22
Q

Selon le Modèle de Diamond, les fonctions exécutives ont un rôle sur la l’intelligence fluide, c’est quoi?

A
  • la capacité à raisonner, résoudre des problèmes, et percevoir des relations qui unissent des items. Comprend le raisonnement logique déductif et
    inductif.
  • Considérée comme fonction exécutive supérieure selon ce modèle.
    ◦ Matrices de Raven = tests très fiable et valide d’intelligence fluide
    ◦ Corrélation élevée entre score aux Matrices de Raven et fonctionnement exécutif
23
Q

comment se fait le développement des fonctions exécutives?

A
  • En maturant, les enfants et les jeunes font face à des environnements sociaux de plus en plus complexes et à des demandes en autonomie grandissants.
  • Le développement des fonctions exécutives se fait justement en coordination avec ces demandes
24
Q

La mémoire de travail est facilement dépassée par des distracteurs ou l’exigence de manipulation de l’info chez les enfants, tandis que les ado sont plus capables d’exécuter ces tâches plus difficiles. Comment a-t-on découvert cela?

A
  • avec la tâche A-non-B de Piaget
25
Q

Le développement des capacités de mémoire de travail est sous-tendu par un changement dans les activations de circuits cérébraux. Explique.

A
  • adultes recrutent plusieurs régions du réseau frontopariétal dans les tâches de mémoire de travail / attention sélective (inhibition de distracteurs)
  • enfants recrutent le réseau frontopariétal dans les tâches simples de mémoire de travail, mais les tâches complexes (manipulation / sélection) recrutent les régions ventromédiales(émotion) →mode de fonctionnement différent
  • capacité à réfléchir avec recul chez l’adulte
26
Q

Dans le processus de développement des fonctions exécutives, il y a la régulation de soi / inhibition. Explique le développement de cette fonction.

A
  • enfants doivent souvent lutter entre des choix contradictoires : faire leurs devoirs ou jouer. La capacité d’inhibition / contrôle de soi permet de comparer les options et inhiber les impulsions / gratification immédiate pour un choix aligné avec les valeurs et objectifs à long terme de l’enfant / famille / société.
  • Possible d’observer la capacité rudimentaire dès 9 mois dans la tâche de Piaget A-pas-B: pour aller
    chercher l’objet dans B, il faut inhiber la réponse automatique de A.
  • Performances aux tâches de contrôle cognitif (Stroop, Go/No-Go, Stop-Signal) ↑ progressivement à travers la maturation, jusqu’à atteindre la capacité adulte
  • Enfants facilement dépassés par exigences grandissantes des tâches d’inhibition
27
Q

vrai ou faux, le développement des fonctions exécutives de la régulation de soi / inhibition implique une augmentation de l’activité frontostriatale progressive avec l’âge, dans une tâche de Stroop. Le pariétal termine sa maturation à l’adolescence et le préfrontal à l’âge adulte.

A

vrai

28
Q

explique l’histoire du trouble déficit de l’attention / hyperactivité.

A

1900: “défaut de contrôle moral chez les enfants”, observations d’enfants intelligents mais qui ne pouvaient pas contrôler leur comportement
1936: effet bénéfique de la benzedrine, un amphétamine, sur l’hyperactivité a été remarqué, mais usage non-popularisé, trouble non reconnu au DSM-I, mais Sx diagnostiqués comme “dysfonction cérébrale minimale”
1968: DSM-II “réaction hypercinétique de l’enfance”
1980: DSM-III “trouble déficit attention avec ou sans hyperactivité”
1994: DSM-IV: trouble déficit de l’attention / hyperactivité, avec présentations inattentives, hyperactives, ou combinées

29
Q

Quelles sont les caractéristiques diagnostiques du trouble de déficit de l’attention / hyperactivité?

A

Trouble neurodéveloppemental caractérisé par un mode persistant d’inattention et / ou
d’hyperactivité-impulsivité qui est en-dessous du niveau attendu pour l’âge
◦ Inattention correspond à distractibilité, manque de persévérance, du mal à soutenir son attention, et le fait d’être désorganisé qui n’est pas dû à une attitude d’opposition ni à un manque de compréhension (normal d’être inattentif si on ne comprend pas)
◦ Hyperactivité correspond à activité verbo-motrice excessive (court partout, parle / bouge bcp, ne commence pas ce qu’il finit, etc
◦ Différence enfant / adulte: hyperactivité motrice à verbal, ou intensité d’activité qui peut être épuisante pour les autres
◦ Impulsivité correspond à actions précipitées, dans l’instant présent, ex : réponses trop rapides, interrompre les autres, “pas de filtre”, etc.
◦ Perturbant le fonctionnement, dans plusieurs sphères (famille, social, scolaire, travail, en évaluation)

30
Q

vrai ou faux, le TDAH débute en enfance, donc dans l’historique, on doit relever des symptômes avant 12 ans. Les capacités de compensation (potentiel intellectuel élevé) peuvent masquer l’impact fonctionnel du trouble, mais il faut relever des symptômes en enfance.Aussi, les attentes du milieu font ressortir les difficultés (détectable plus aisément à l’école (âge scolaire), car c’est là que les comportements associés sont + dérangeants)

A

vrai

31
Q

À quoi ressemble le TDAH chez les adultes?

A

◦ Hyperactivité davantage verbale (parler bcp) et interne (agitation intérieure), mais tendance à gigoter sur son siège demeure
◦ Tendance à choisir emplois actifs pr compenser
◦ Difficultés à se concentrer sur les activités ennuyantes (lecture, paperasse), distrait, difficultés à gérer son temps, terminer des tâches, désorganisés par des attentes / exigences (“tt ce que j’ai à faire”)
◦ Impulsivité peut être plus lourde en conséquences (choix impulsifs, emplois, relations, driving impulsif), conséquences sociales et occupationnelles (interrompre les autres, etc.)

32
Q

Quelles sont les points saillants du TDAH?

A
  • il y a 25-50% de rémission (progrès)
  • devient + inattentif à l’âge adulte
  • Ratio H/F s’égalise à l’âge adulte
33
Q

Quelle est l’étiologie du trouble déficit de l’attention / hyperactivité (cause? d’où ça vient)

A

Trouble causé par l’interaction de nombreux facteurs :
1. Génétique : 0.8 d’héritabilité
◦ 40-60% des parents avec un TDAH auront un enfant TDAH
◦ 25% des enfants avec TDAH ont au moins 1 parent avec TDAH
◦ Associé à de nombreux gènes associés à la dopamine
2. Environnemental: très faible poids à la naissance (- de 1500g), antécédents de sévices ou carences de soins en enfance, exposition à agents tératogènes, alcool in utero, infections

  • Le mode d’interaction familial n’est pas un facteur de risque, mais influence l’évolution (trouble des conduites)
  • Associé à un tempérament élevé en recherche de nouveauté
34
Q

Quelles sont les comorbidités du TDAH?

A

comorbide avec troubles disruptifs / impulsifs :
- Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) chez environ la moitié des enfants avec présentation combinée et le quart avec présentation inattentive (associé à un tempérament “difficile” / irritable)
- Trouble des conduites concomitant chez ¼ avec la présentation combinée
- Trouble spécifique des apprentissages aussi comorbidité fréquente (3/10 des personnes dyslexiques ont aussi un TDAH)
- TSA : 14% des individus TDAH ont un TSA
Chez les adultes : troubles de la personnalité de l’axe B, troubles d’usages des substances, difficultés en emploi, infractions au code de la route

35
Q

voir pic iphone 16 déc pour tableau de diagnostic différentiel entre TDAH et anxiété-dépression-manie

A

ok

36
Q

vrai ou faux, les Sx du TDAH reposent sur un défaut du développement de circuits passant par le lobe frontal, caractérisé par un délai de maturation (qui va possiblement rattraper la norme SI rémission)

A

vrai

37
Q

vrai ou faux, le TDAH représente aussi un altérations (fonctionnelles et morphologiques) dans plusieurs réseaux impliqués dans le contrôle moteur, et attentionnel (qui soutiennent des profils hétérogènes)

A

vrai

38
Q

Dans le TDAH, il y a de nombreuses preuves d’anomalies structurelles (épaisseur corticale), métaboliques, fonctionnelles. Explique.

A

◦ Circuit dorsolatéral préfrontal CSTC : attention soutenue et planification
◦ Circuit ventrolatéral préfrontal CSTC : régulation émotionnelle
◦ Circuit cingulaire antérieur CSTC : attention sélective
◦ Circuit moteur CSTC (cortex moteur primaire, aire motrice supplémentaire, aire prémotrice) :
hyperactivité (moins d’activation à plus d’hyperactivité)
◦ Circuit orbitofrontal CSTC : impulsivité

39
Q

Dans le TDAH, il y a des différences dans les systèmes de neurotransmetteurs (systèmes cathécolaminergiques → dopamine, noradrénaline). Explique.

A
  • ya un retard de la maturation des systèmes dopaminergique chez les enfants et adolescents TDAH
  • le niveaux de dopamine et de molécules transporteuses est plus bas dans les régions du circuit CSTC d’un cerveau d’adultes TDAH
40
Q

Quelles sont les traitements pharmacologiques possibles du TDAH?

A

L’utilisation de psychostimulants demeure le traitement de choix pour le TDA/H (toutes sévérités)
- Inhibent la recapture présynaptique de NE et DA
- il y a options non-psychostimulants
- Utilisation à long terme associé à un meilleur pronostic, social, des apprentissages, et développemental.
- le méd doit être bien dosé (effets secondaires)
- Effets secondaires sur l’appétit, insomnie, maux de ventre, maux de tête, irritabilité = ↓ avk le temps
- Suppression de la croissance, perte de jusqu’à 1 pouce
- À long terme, psychostimulants ↑ le flux sanguin aux circuits, normalisent la composition moléculaire des réseaux, et favorisent la normalisation du fonctionnement. Il réduisent le risque d’abus de substances, car normalisent l’activité du circuit orbitofrontal.

41
Q

Quelles sont les traitements non-pharmacologiques possibles du TDAH?

A
  • exercice physique, accommodements
    ◦ Le traitement non-pharmaco peut être suffisant pour un TDAH léger
    ◦ Le traitement non-pharmaco seul est insuffisant pour le TDAH modéré ou sévère
    ◦ Le traitement non-pharmaco devrait être combiné au traitement pharmaco, car le traitement
    pharmaco seul permet pas tjr d’obtenir une réponse thérapeutique suffisante.
  • L’exercice physique aérobique régulier ↑ l’excitabilité des circuits CTSC et réduit l’hyperactivité, et augmente le flux sanguin au cerveau = améliore l’attention
    ◦ Potentialise + l’effet de la médication
  • Les accomodements sociaux et scolaires servent à pallier les difficultés du trouble
    ◦ Prendre des courtes pauses lors des tâches pour recharger ses capacités attentionnelles
    ◦ Placement avantageux pour pallier la distractibilité (en avant de la classer)
    ◦ Bouger lors des leçons / tâches nécessitant la concentration
    ◦ Conditions d’examen favorables à la concentration (local à part)