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neuropsy humaine > cours 3 > Flashcards

cours 3 Flashcards

1
Q

Le dév du cerveau est un process qui s’étend toute la vie, mais les premières 2 décennies ET période prénatale, sont les plus déterminantes du potentiel intellectuel et des vulnérabilités neuropsychologiques. De plus, le cerveau conserve une capacité d’adaptation aux lésions.

A

vrai

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2
Q

Le dév et la maturation cérébrale sont des processus complexes, mais contrôlés par l’action séquentielle de plusieurs gènes. Le processus se poursuit même à travers l’âge adulte.

A

vrai

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3
Q

Qu’est ce que la maturation cérébrale?

A

processus de dév naturels, associés à des changements remarquables dans le comportement et la physiologie

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4
Q

Quelle est la différence entre le dév du cerveau et la maturation du cerveau?

A
  • le dév : inclut l’ensemble des changements cérébraux ayant lieu (associés au non à une perturbation= ex alcool foetus)
  • maturation : ce qui arrive au cerveau lorsque non-perturbé
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5
Q

Les perturbations du processus de dév cérébral peuvent donner lieu à des troubles neurodéveloppementaux / neuropsychiatriques. Donne des exemples.

A

handicap intellectuel, trouble du spectre de l’autisme, épilepsie, syndromes d’Angelman, syndrome de Rett, syndrome d’alcoolémie fœtale, schizophrénie, douance intellectuelle

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6
Q

Le plus tôt arrive la perturbation, le plus grand sera l’impact = varient de pathologies px être mineures à mortelles ou sévèrement handicapantes. Donc zones critiques de vulnérabilité dépend de l’étape dans le dév

A

vrai

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7
Q

De quelles facteurs peuvent venir les perturbations de développement?

A
  • facteurs:
  • génétiques (ex., trisomie 21)
  • environnementaux (intra et extra utérin; alcool ou autres tératogènes, mauvaise nutrition, etc.)
  • expérience (ex. éducation, stress)
    (peuvent être favorables ou délétères)
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8
Q

Quelles sont les 8 étapes du développement et de la maturation cérébrale?

A

1) Neurulation : formation du tube neural
2) Prolifération cellulaire : neurogenèse (mitose)
3) Différentiation cellulaire : cellules se transforment en formes plus spécialisées
4) Migration cellulaire : déplacement des cellules à leur destination finale
5) Synaptogénèse : formation de synapses (arborisation dendritique)
6) Émondage cellulaire : mort neuronale sélective, ce qui ↑ l’efficacité et la spécialisation
7) Émondage synaptique : destruction sélective de synapses, ce qui augmente l’efficacité et la spécialisation
8) Myélinisation : dév de la gaine de myéline des axones, ce qui ↑ la vitesse de traitement de l’information

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9
Q

vrai ou faux, la neurulation, synaptogenèse, la myélinisation et la formation du tube neural se termine tôt dans la formation de l’humain

A

vrai

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10
Q

comment se forme le tube neural?

A

La plaque neurale se plie, ferme, et forme un tube neural

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11
Q

vrai ou faux, l’expression différentielle de gènes créé une organisation structurelle primaire.

A

vrai

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12
Q

vrai ou faux, l’étape de la prolifération crée séquence de structures intermédiaires, jusqu’à la formation du télencéphale, diencéphale, rhombencéphale, puis maturation vers l’adulte.

A

vrai

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13
Q

Quelle peut être le défaut de la fermeture du tube neurale?

A
  • spina bifida (et troubles apparentés)
  • espérance de vie : 40 ans
  • Symptômes : Paralysie, troubles de contrôle des sphincters
  • Complications : hydrocéphalie, méningite
  • Prévention : acide folique lors de la grossesse (facteur impliqué dans la fermeture du tube neural)
  • 1 sur 2500 naissances
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14
Q

Où à lieu l’étape de la prolifération neuronale?

A
  • Dans la zone ventriculaire, (bordure des ventricules), à partir des cellules souches neurales
  • ensuite il y a une migration vers l’extérieur, aidé par cellules gliales (cellules structurelles, métaboliques, immunitaires; 10x plus nombreuses que neurones)
  • Puis zone intermédiaire (zone entre migration et ventricule) devient matière blanche
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15
Q

À l’achèvement du processus neuronale, le cortex humain adulte a des centaines de milliards de neurones, en 200 millions de mini-colonnes composés de 6 couches de neurones distinctes.

A

vrai

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16
Q

quelles sont les 3 types principaux de cellules?

A

1- pyramidale
2. fusiforme
3. granulaire

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17
Q

vrai ou faux, le néocortex se développe du télencéphale.

A

vrai

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18
Q

Que peut-on affirmer sur l’étape du développement des premiers circuits neuraux (synaptogénèse et différentiation) ?

A
  • Entre semaines de gestation 18 et 22, le cerveau embryonnaire est riche en synapses, principalement excitateurs (glutamatergiques)
  • Dév des neurones inhibiteurs (GABA)
  • Dév des systèmes de neuromodulateurs
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19
Q

vrai ou faux, l’exposition à certaines drogues / médicaments (alcool, nicotine) lors de cette période critique aura des impacts fonctionnels subtils ou profonds sur le dév cérébral. L’exposition tôt dans le dév (premières semaines) aura un impact plutôt sur la structure cérébrale

A

vrai

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20
Q

Que peut-on affirmer sur l’étape de la synaptogénèse et de l’émondage (débarra de dead cells) ?

A
  • Il y a une croissance de la densité synaptique de 4% par semaine jusqu’à sem 26-28 du bb, puis ralentisse
  • à la semaine 34, 40 000 nouvelles synapses par seconde.
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21
Q

Explique comment évolue la synaptogénèse.

A
  • Ça commence par les couches PROFONDES jusqu’aux couches SUPERFICIELLES
  • débute par le cortex sensorimoteurs et sensoriels primaire jusqu”aaaux cortex préfrontal et associatif
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22
Q

Que peut on dire de l’apoptose (mort cellulaire) pendant la synaptogénèse?

A

2 époques principales d’apoptose :
1) Semaine 7 : régi par processus intra-cellulaires (auto-régulation). Élimination des neurones situés dans des zones aberrantes. si erreur = épilepsie (dysplasies corticales)
2) Semaine 19-23 : régi par processus synaptiques. Élimination des neurones qui ne favorisent pas l’activité neurale bien régulée. Essentiel pour le bon fonctionnement.

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23
Q

que peut on dire du développement cortical et neuronal?

A
  • Il y a la formation des gyri et sulci, formation de la fissure longitudinale à la semaine 8
  • Les gyri et sulci ↑ bcp la quantité de neurones et de synapses (connections) dans le cerveau, contrairement à un cerveau lissencéphalique (pathologie)
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24
Q

Qu’est ce qu’un cerveau lissencéphalique?

A
  • un cerveau lisse, condition rare causée majoritairement par des défauts dans la migration neurale
  • Clinique : retards développementaux variables, troubles moteurs, épilepsie, grand risque de mort en enfance (problèmes respiratoires - aspiration).
  • cause : génétique, ou infection maternelle au cytomégalovirus (CMV)
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25
Q

que peut on dire de l’étape de myélénisation?

A
  • Régi par les oligodendrocytes
  • D’abord sous-cortical, puis cortical
  • D’abord sensorimoteur et moteur primaire, puis associatif
  • Processus lent, se poursuit après la naissance
  • Cellules sensibles à l’hypoxie, prématurité, toxines, etc avec des impacts cognitifs, psychiatriques, etc.
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26
Q

vrai ou faux, Le dév du cerveau se poursuit après la naissance. Le cerveau est à 36% de sa taille adulte à 2-4 semaines et à 70% de sa taille adulte à 1 an.

A

vrai

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27
Q

vrai ou faux, l’enrichissement sensorimoteur de l’environnement augmente la densité synaptique de 25%

A

vrai

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28
Q

vrai ou faux, le développement de la matière blanche et grise, myélinisation, synaptogénèse, émondage (apoptose) établissent l’organisation fonctionnelle des tissus cérébraux

A

vrai

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29
Q

vrai ou faux, le nourrisson (et l’être humain dans tous les stades de la vie) a un rôle actif (comportemental) dans le développement de son cerveau, influencé par facteurs génétiques.

A

vrai

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30
Q

vrai ou faux, la maturation cérébrale est un processus complexe car la maturation doit permettre au cerveau de s’adapter aux défis et exigences de l’environnement. Les exigences de l’environnement interagissent avec et stimulent le développement, créant ainsi les “stades de développement” .

A

vrai

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31
Q

que peut on dire de la maturation cérébrale lors de la petite enfance.

A
  • à ce moment, il y a établissement des connections cortico-corticales (synapses), suivi de l’émondage
  • Arborisation des cellules pyramidales et des interneurones GABA-ergiques dans les 2 premières années (Établissement des circuits de contrôle cérébral)
  • Ordre de l’émondage : sensorimoteur → cortex associatifs et corps calleux → régions supérieures (préfrontal)
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32
Q

Qu’en est-il des réseaux fonctionnels en petite enfance?

A
  • réseaux fonctionnels = Régions qui ont activations corrélées au repos ou lors d’une tâche
  • Réseaux présents dès la petite enfance:
  • Visuels
  • Sensorimoteurs
  • Auditifs
  • Préfrontaux
  • Connections interhémisphérique (1-2 ans) se développe avant intra-hémisphérique longitudinal
  • spécialisation hémisphérique essentielle pour de nombreuses fonctions (langage, attention spatiale..)
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33
Q

vrai ou faux, le développement du cerveau humain est un processus majoritairement non-linéaire

A
  • Matière grise décroit après certain moment de la vie
  • Lcr augmente avec l’âge, thats why ventricule augmente aussi
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34
Q

Quelle sont les 3 trajectoires spécifiques de l’épaisseur corticale? (courbe du graphique)

A
  • cubique
  • quadratique
  • linéaire
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35
Q

parmi les 3 trajectoires de l’épaisseur corticale, qu’est ce que la trajectoire cubique?

A
  • représente augmentation précoce, suivie de diminution à l’adolescence et stabilisation à l’âge adulte
  • Frontal latéral, frontal temporal, pariétal, occipital
  • Régions qui sous-tendent le raisonnement, langage, perception, planification, mémoire de travail.
  • comporte une plus grande vulnérabilité développementale (plus grand taux de changement)
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36
Q

parmi les 3 trajectoires de l’épaisseur corticale, qu’est ce que la trajectoire quadratique?

A
  • augmente en enfance, diminue à l’adolescence, aucune stabilisation dans les 30 premières années de vie
  • Insula et cingulaire antérieur (attention et motivation)
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37
Q

parmi les 3 trajectoires de l’épaisseur corticale, qu’est ce que la trajectoire linéaire?

A
  • Orbitofrontal postérieur (olfaction, prise de décision)
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38
Q

Les cortex associatifs supérieurs maturent après les cortex sensorimoteurs, explique.

A

Les régions primaires essentielles (fonctions motrices et sensorielles de base) maturent en premier, et les zones associatives se dév après les zones primaires qui leur sont associées

voici l’ordre :
1) zones sensorimotrices primaires (pré et post-central, occipital)
2) Suivies du pariétal supérieur (orientation / attention spatiale), frontal inférieur (langage), prémoteur (coordination motrice)
3) préfrontales (fonctions exécutives / planification), temporal supérieur (associatives hétéromodales)

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39
Q

Le développement cérébral est guidé par la génétique mais sculpté par l’environnement. Explique.

A
  • La génétique explique jusqu’à 60% de la variabilité de l’épaisseur corticale
  • Donc, l’effet de facteurs environnementaux est potentialisé par le timing et la force des influences génétiques sur le développement cérébral.
  • si il y a un facteur environnemental en même temps que le facteur génétique qui pousse la maturation, génétique aura + d’impact
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40
Q

les trajectoires du développement cérébral diffèrent selon le sexe. Explique

A
  • La courbe de changement de matière grise varie selon les régions cérébrales (courbe = trajectoire)
  • matière blanche ↑ progressivement
  • Les pics sont atteints à des âges différents selon le sexe
  • Certaines régions du système limbique sont plus riches en récepteurs de stéroïdes sexuels (Ex: récepteurs de testostérone / estrogène / progestérone dans l’hypothalamus, amygdale, etc.)
  • Le sexe est un facteur modulateur dans le développement de troubles associés au développement de ces régions
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41
Q

La maturation cérébrale chez l’enfant-adolescent est reflétée par un épaississement, puis amincissement cortical progressif.

A

vrai

42
Q

Quelle est l’impacts du stress en bas âge sur la maturation?

A
  • Expériences de stress activent l’axe hypothalamique-hypophyso-adrénal (HPA)
  • À court terme = adaptation au stress via mobilisation de l’énergie
  • À long terme = épuisement de ressources physiologiques, suractivation pathologique, et effet perturbateur de la neuroplasticité (neurogénèse, synaptogénèse, émondage)
  • Régions ayant ++ de dév post-natal sont plus sensibles (hippocampe, préfrontal)

Ex clinique : Enfants PTSD / orphelins présentent faiblesses relatives dans le langage, mémoire /apprentissage, et attention / fonctions exécutives.

43
Q

c’est quoi la prématurité?

A
  • naissance avant ou à 37 semaines
  • État extrêmement vulnérable (physiquement et cognitivement)
  • Environ 1 sur 10 naissances, mais différents degrés de prématurité (ex. grands prématurés)
44
Q

quelles sont les facteurs de risque d’être prématuré?

A
  • Historique de prématurité
  • Naissances multiples (jumeaux, triplés, etc.)
  • Tabac / abus de substances
  • Courte période entre les grossesses (moins de 6 mois)
  • Complications de gestation (prééclampsie, décollement placentaire, etc.)
  • In vitro
45
Q

a quoi est associée la prématurité d’Un point de vue neuropsychologique?

A
  • des difficultés cognitives, motrices, comportementales, apprentissages (lecture, écriture, maths) persistant au moins jusqu’à l’âge adulte, sauf pour les math (résolution à l’adolescence)
  • 1.6x plus de risque de TDAH (risque accru avec la sévérité de la prématurité)
  • scores plus bas
  • forte relation entre le degré de prématurité et le QI)
  • Réduction globale du volume cérébral (surtout la matière blanche)
46
Q

Le mécanisme pathologique derrière les fragilités cognitives en prématurité est l’hypoxie/anoxie cérébrale. Anoxie/hypoxie cause des perturbations aux cellules gliales qui aident la myélinisation (qui a lieu en mm temps que les période prématuré et les lésions neuronales)

A

vrai

47
Q

vrai ou faux, Le dév de l’intelligence semble être une aptitude générale pour résoudre les problèmes dans l’environnement qui se développe, à différents niveaux, dans l’ensemble des animaux.

A

vrai

48
Q

L’intelligence est associée à plusieurs caractéristiques du cerveau, lesquelles?

A
  • encéphalisation (taille du cerveau)
  • densité des neurones corticaux (amène davantage de gyrus et sulcus=sillon)
  • vitesse de conduction
  • organisation des macro- et microstructures
49
Q

Le ratio poids du cerveau/poids du corps (encéphalisation), en prenant en considération le nombre de neurones corticaux est prédictif de l’intelligence animale

A

vrai

50
Q

vrai ou faux, des fonctions testées chez les animaux, comme la mémoire de travail, les capacités visuospatiales, la mémoire, sont parfois supérieures à ceux des humains. Also, la zone de Wernicke pas unique à l’être humain.

A

vrai

51
Q

vrai ou faux, ** La combinaison unique de forces et faiblesses cognitives que l’on retrouve chez l’être humain ferait ressortir son fonctionnement unique.**

A

vrai

52
Q

que peut on dire sur la théorie du facteur g de Spearman (intelligence) ?

A

Tous les sous-tests des batteries mesurant le potentiel intellectuel sont corrélées à différents degrés.

53
Q

Qu’est ce que la théorie de l’intelligence fluide?

A

raisonnement logique inductif et déductif et efficacité cognitive.

54
Q

Qu’est ce que la théorie de l’intelligence cristalisée?

A

capacités d’utiliser ses connaissances, habiletés, et expériences (vocabulaire, raisonnement et compréhension de concepts verbaux et non-verbaux)

55
Q

vrai ou faux, ** Seulement un certain type de tâche cognitive mesure l’intelligence.**

A

vrai

56
Q

vrai ou faux, y a une distribution des scores de QI approximativement normale dans la population et reste cohérent avec proportions de handicap intellectuel et de douance.

A

vrai

57
Q

vrai ou faux, Intelligence (QI) est associés modérément au fonctionnement adaptatif dans plusieurs domaines, dans lesquelles le raisonnement, la résolution de problèmes abstraits, et l’apprentissage priment. Il y a aussi une association la + forte du QI avec le rendement académique. Pk? well on apprend et résout des problèmes plus facilement si on comprend.

A

vrai

58
Q

Quelle est le processus cognitif fondamental derrière le «g-loading» (c un modèle cognitif) ?

A

C’est la capacité de représentation mentale (e.g., concepts, propositions, images) et la capacité d’opérer sur ces représentations (efficacité mentale)

59
Q

Les tests très représentatifs de “g” comprennent habituellement des analogies, ou des indices d’efficacité cognitive (=vitesse et capacité de mémoire de travail). Donne des exemples.

A

Ex : «avocat est à client comme médecin est à _____»
Ex : « Quel mot n’appartient pas à ce groupe? Mésange, hirondelle, geai bleu, poule.»
Ex : «complétez la série: 3, 6, 10, 15, 21, __»
Ex : «répétez les chiffres suivants en ordre inverse : 4, 3, 7, 6, 2, 4»

60
Q

vrai ou faux, les différences individuelles dans le type d’info (verbal, visuel) ou dans l’efficacité (vitesse, mémoire de travail) dans laquelle l’info est traitée viendrait de spécialisations ou de fragilités cérébrales. (différences reliées à la spécialisation hémisphérique, myélinisation, et autres facteurs de développement cérébral)

A

vrai

61
Q

quelle serais une limitation des théories de l’intelligence

A
  • Hétéroscédasticité importante dans les études de validation, avec une plus grande erreur de prédiction dans les QI élevés (pas valide a utiliser car incertitude devient trop grande)
62
Q

par quoi se traduit la plasticité développementale? (qui se fait durant la vie entière)

A
  • par ↑ de la myélinisation et de la densité axonale (matière blanche) à travers la maturation
  • par la projections (fibres qui relient des régions à la moelle épinière) et commissures (fibres qui relient les hémisphères, telles que le corps calleux, ainsi que les commissures antérieures et postérieures) qui terminent leur maturation à la fin de l’adolescence (commissures permettent l’intégration interhémisphérique)
  • Fibres associatives (fibres qui relient des régions corticales entrent elles) poursuivent leur maturation après l’adolescence
63
Q

Le QI est un trait à la fois stable et malléable car influencé par l’éducation : chaque année d’éducation = 1 à 5 points de QI.

A

vrai

64
Q

Il y a une relation NÉGATIVE entre l’épaisseur corticale et l’intelligence en petite enfance puis une relation POSITIVE entre l’épaisseur corticale et intelligence après l’enfance

A

vrai

65
Q

vrai ou faux, un QI élevée est associé à un taux de changement (amincissement et épaississement) plus grand

A

vrai

66
Q

Vrai ou faux, la matière blanche prédit 10% du QI, et ce lien est médié par la vitesse de traitement de l’info (non-spécifique à un faisceau particulier)

A

vrai

67
Q

vrai ou faux, environ 60% à 80% de la variance est expliquée par des facteurs génétiques. La fonction cognitive est celle qui a le plus de variance prévisible génétiquement.

A

vrai

68
Q

vrai ou faux, l’asymétrie cérébrale se retrouve à travers les espèces (ex. insectes, vertébrés, oiseaux, mammifères) et affecte les domaines sensoriels, cognitifs, et moteurs / langagiers

A

vrai

69
Q

Pourquoi est-ce que la latéralisation s’est développée (bénéfices adaptatifs) ?

A

1) ↑ les aptitudes perceptuelles / motrices / cognitives en focalisant l’entraînement et l’apprentissage à un hémisphère
2) ↓ les temps de réaction en réduisant l’interférence de l’hémisphère controlatéral
3) traitement parallèle complémentaire entre les 2 hémisphères.
Ex: + grande asymétrie langagière –> plus grand QI verbal et habiletés de lecture

70
Q

Que peut on affirmer sur la latéralisation cérébrale?

A
  • elle est poussé par expression asymétrique de signaux génétiques à différents points dans le dév, et est influencé par facteurs environnementaux
  • bcp de ces facteurs génétiques seraient uniques à l’humain
  • facteurs génétiques Influencé par hormones sexuelles (testostérone, estrogène, progestérone)
71
Q

vrai ou faux, la latéralisation gauche du faisceau arqué est importante dans le LANGAGE

A

vrai

72
Q

Quelles sont quelques résultats et conclusions du développement des spécialisations hémisphériques?

A

1) hémisphère droit a + de connections interhemisphériques (globales) = préférence pour un traitement holistique (synthèse) :
* Attention visuelle
* Habiletés visuospatiales
* Mémoire visuelle
2) hémisphère gauche a + de connections intrahémisphériques (locales) = préférence pour le traitement analytique (détails) :
* Langage
* Coordination motrice
3) La latéralisation des réseaux fonctionnels (IRMf au repos) est prédictive du fonctionnement

73
Q

L’humain a une asymétrie notable, explique.

A
  • l’hémisphère droit est dominant pour le traitement émotionnel (explique le biais vers traitement négatif)
    → Espoir (émotion positive) et émotions sociales = hémisphère gauche
    → Tristesse (émotion négative) et émotions primaires = hémisphère droit
74
Q

vrai ou faux, les comportements émotionnels de base sont universels (vocalisations, expressions faciales, mouvements associés aux émotions de base, apprises en bas âge)

A

vrai

75
Q

Le dév et les expériences émotionnelles stimulent la complexification des émotions, ainsi que les mécanismes de gestion des émotions et le niveau d’activation / anticipation / contrôle des comportements MAIS on peut pas tjr déduire l’émotion (état subjectif) à partir du marqueur (comportement/réaction objective) car il y a un contrôle qui se fait entre les 2 étapes (apprend a pas crier)

A

vrai

76
Q

Qu’est ce que le Syndrome de déconnection visuelle-limbique?

A

historique de patients avec hématomes et/ou AVC affectant au minimum les faisceaux inférieurs longitudinaux, cortex inférieur-médial occipital et temporal inférieur-postérieur bilatéralement
- Après la récupération aigue
- Perte de la capacité de réagir émotionnellement aux stimuli visuels avec perte de réactivité autonomique.
- Préservation de la capacité à réagir émotionnellement aux stimuli dans les autres modalités
- Sans lien avec la capacité à reconnaître ce qui est vu (sans agnosie)

77
Q

vrai ou faux, l’amygdale fait partie d’un réseau élargi des expériences émotionnelles

A

vrai

78
Q

Lésions à l’insula postérieure (+droite>gauche) peuvent être associées à l’asymbolie de la douleur, c’est quoi?

A

une condition acquise où l’expérience de la douleur perd son sens. Face aux stimuli menaçants / douloureux, les patients :
* Perdent les comportements de retrait / défense et les réactions de peur
* Aucun effet d’apprentissage relié à la douleur
* Capacité de compréhension préservée : peuvent décrire l’aspect dangereux-douloureux du stimuli

79
Q

Vrai ou faux, CHAQUE HÉMISPHÈRE A UNE AMYGDALE, UN COMPLEXE HIPPOCAMPIQUE, ETC (système limbique, etc.) donc une spécialisation

A

vrai

80
Q

Qu’est ce que les lésions à droite peuvent affecter?

A

1) perception et compréhension des stimuli émotionnels multimodaux, incluant prosodie (parole mélodique) et expressions faciales
2) expression des émotions multimodales (affect plat)
3) diminution des réponses autonomes aux stimuli émotionnels

81
Q

Qu’est ce que les lésions à gauche peuvent affecter?

A

principalement la régulation émotionnelle et les émotions sociales (rôle dans le contrôle des émotions)

82
Q

Qu’est ce que le test WADA?

A

injecter un anesthésique dans l’une des artères carotides internes (droite ou gauche) de façon à déterminer quel est l’hémisphère cérébral dominant pour une fonction cognitive donnée, en général le langage

83
Q

que remarque-t-on d’un test de WADA lors de la phase d’hémiplégie (paralysie d’un coté) ?

A

Gauche (si on paralyse droit) :
dominance de la réaction émotionnelle primaire (émotions négatives), affectant aussi le rappel d’événements. Pas d’émotions sociales. (J’ai eu très très peur)
(Si on paralyse gauche on perd l’emotionnel)
Droit (si on paralyse gauche) :
↓ de la réaction émotionnelle primaire, affectant aussi le rappel. Émotions sociales préservées. (Je suis embarrassé)

84
Q

que remarque-t-on d’un test de WADA APRÈS la phase d’hémiplégie (paralysie d’un coté) ?

A

Gauche :
réaction négative (dépressive-catastrophique) = pleurs, pessimisme, culpabilité, désespoir
Droit : réaction positive (manique-euphorique) = rire, sourire, optimise, estime de soi ++

85
Q

Quelles sont les résultats EEG en lien avec la latéralisation cérébrale?

A

Gauche :
↑ de l’activité lorsqu’exposé à des stimuli émotionnels positifs
Droit :
↑ de l’activité lorsqu’exposé à des stimuli émotionnels négatifs

86
Q

Le test de WADA à droite minimise le rappel des aspects émotionnels (primaires) d’un souvenir, mais préserve les émotions sociales (embarra), supportant la théorie de latéralisation émotionnelle

A

vrai

87
Q

Connaissant comment les hémisphères se spécialisent, quel est l’impact des lésions du corps calleux ou du retrait d’hémisphères sur le fonctionnement ?

A

Couper le corps calleux bloque le transfert interhémisphérique d’informations perceptuelles, sensorielles, motrices, et des gnosies de façon drastique. (Reconnaissance objet par un des sens)

88
Q

l’hémisphère GAUCHE domine dans le processus verbal, et l’hémisphère DROITE dans la reconnaissance visuelle.

Avk le split brain experiment, si je montre un mot à droite que se passe-t-il?

A

le patient peut DIRE verbalement le mot sans problème pck hémisphère gauche = verbal
(on le vois par la droite mais c gauche qui process)

89
Q

l’hémisphère GAUCHE domine dans le processus verbal, et l’hémisphère DROITE dans la reconnaissance visuelle.

Avk le split brain experiment, si je montre un mot à gauche que se passe-t-il?

A

personne ne px pas dire le mot mais px le dessiner de la main gauche mais pas la main droite pck hémisphère droite = reconnaissance visuelle du mot
(on le vois par la gauche mais c droite qui process)

90
Q

Supériorité de l’hémisphère droit dans les tâches avec une composante spatiale, mais incapacité à nommer (langage) les stimuli à cause de la dominance gauche en langage

A

vrai

91
Q

chez ceux sans corps calleux, en raison de connections sous-corticales, chaque hémisphère peut focaliser son attention de façon indépendante, la performance est donc améliorée dans les tâches simples et doubles

A

vrai

92
Q

L’héritabilité génétique des régions varie avec l’âge pour les jumeaux (A 5 ans, les régions associatives complexe se ressembleront pas mais a 20 ans oui)

A

vrai

93
Q

certaines tâches plus complexes peuvent exiger un effort bihémisphérique, ce qui est perdu en cerveau divisé (ceux sans corps calleux)

A

vrai

94
Q

Est-ce que chaque hémisphère a son identité? Il semble que oui à un certain point, mais qu’est-ce que cela veut dire?

A

well
- reconnaissance des visages familiers meilleure dans l’hémisphère droit
- Mais les souvenirs autobiographiques activent les réseaux à gauche
- Le sentiment de soi émergerait probablement en réseaux distribués, qui sont filtrés par l’hémisphère gauche (interprète autobiographique) (cortex préfrontal gauche)

95
Q

Qu’est ce que l’agénésie du corps calleux?

A

une condition congénitale rare où le corps calleux ne se forme pas, partiellement ou complètement (donc peut être à degré variable)

96
Q

En neuropsychologie, quel type de tâche serait le plus probable de mesurer l’intelligence? (g)

A) Une tâche dans laquelle il faut mémoriser des listes de mots et les rappeler après plusieurs minutes.
B) Une tâche dans laquelle il faut discriminer entre des tonalités.
C) Une tâche dans laquelle il faut se concentrer longtemps pour trouver de cibles visuelles qui déferlent sur un écran.
D) Une tâche dans laquelle il faut déceler des liens entre des concepts.

A

D) Une tâche dans laquelle il faut déceler des liens entre des concepts

97
Q

L’épaisseur corticale de quelle région parmi les suivantes est le moins corrélée au QI en montrant peu de médiation génétique de ce lien?

A) Le cortex préfrontal (langage, mémoire, fonction cognitives/sociales)
B) Le cortex occipital (vision)
C) Le cortex pariétal (viso-spatiale, orientation yeux)
D) Le cortex temporal supérieur (traite info auditive)

A

B) Le cortex occipital (vision) car vision aucun lien

98
Q

Quel était l’objectif de l’approche d’évaluation du potentiel intellectuel de Binet, toujours acceptée aujourd’hui?

A) Mesurer l’intelligence en tant que trait fixe.
B) Identifier les facteurs génétiques qui influencent l’intelligence.
C) Mesurer le potentiel intellectuel de personnes avec des difficultés d’apprentissage afin d’identifier des aspects de celui-ci qui méritent de l’attention éducative adaptée
D) Mesurer le potentiel intellectuel pour des fins de promotion et de recrutement

A

C) Mesurer le potentiel intellectuel de personnes avec des difficultés d’apprentissage afin d’identifier des aspects de celui-ci qui méritent de l’attention éducative adaptée

99
Q

Quel énoncé parmi les suivants décrit le mieux l’évolution de l’épaisseur corticale dans les régions les plus associés au quotient intellectuel à travers le développement?

A) Ces régions sont globalement plus épaisses chez les personnes ayant un plus grand potentiel intellectuel.
B) Ces régions sont globalement plus minces chez les personnes ayant un plus grand potentiel intellectuel
C) Ces régions sont associés à un plus grand amincissement, puis épaississement chez les personnes ayant un plus grand potentiel intellectuel.
D) Ces régions sont associés à un plus grand épaississement, puis amincissement chez les personnes ayant un plus grand potentiel intellectuel.

A

D) Ces régions sont associés à un plus grand épaississement, puis amincissement chez les personnes ayant un plus grand potentiel intellectuel. (Pour dev connexion optimal doit former amat optimal)

100
Q

Quelle caractéristique représente le mieux les dernières régions à terminer leur maturation?

A) Les régions les plus anciennes évolutivement.
B) Les régions d’ordre supérieur et associatives
C) Les régions qui sous-tendent la spécialisation hémisphérique
D) Les régions sensorielles

A

B) Les régions d’ordre supérieur et associatives

neuropsy humaine (11 decks)

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