cours 10 Flashcards
qu’est ce que les troubles impulsifs/disruptifs?
troubles disruptifs / du contrôle / impulsions / conduites regroupent des troubles impliquant des difficultés dans l’autocontrôle des émotions et du comportement avec des comportements qui nuisent aux droits d’autrui, ou sont cause de conflits, ou de déviation notable des normes sociétales.
Comprennent les troubles suivants :
◦ Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)
◦ Trouble explosif intermittent (TEI)
◦ Trouble des conduites (TDC)
◦ Trouble de la personnalité antisociale (TPA)
◦ Trouble d’usage des substances
Tt ces troubles ont tendance à émerger dès l’enfance ou l’ado, donc comprennent forte composante neurologique / développementale
Qu’est ce que le trouble Oppositionnel avec Provocation TOP?
- Individu qui présente une humeur colérique / irritable persistante, d’un comportement querelleur / provocateur et parfois esprit vindicatif (vengeur)
- Toute opposition n’est pas un trouble!
◦ Doit rencontrer les critères pr les 6 derniers mois (persistance et présence suffisante)
◦ Doit excéder ce qui est normal pour l’âge, le genre, la culture, le contexte - en éval neuropsycho : prendre en considération les frustrations qui surviennent dans le cadre d’un autre trouble neurodéveloppental (dyslexie)
- Les traits colérique, querelleur, et vindicatif permet de distinguer une opposition issue d’un autre facteur VS un trouble oppositionnel
Quelle est la prévalence du Trouble Oppositionnel avec Provocation?
- 2-11% des enfants, 1.4 g / 1f en enfance, mais pas de différence en adolescence ou âge adulte
- Déclin de la prévalence avec l’âge
Quelles sont les facteurs de risques du Trouble Oppositionnel avec Provocation?
facteurs de :
◦ Tempérament : réactivité émotionnelle, faible tolérance à la frustration
◦ Environnemental : pratiques éducatives dures, contradictoires, négligentes
◦ Génétiques : pas de marqueurs clairs, mais certains sont liés à TOP-TDC (faible réactivité cardiaque, cutanée, basale, cortisol)
Quelles sont les comorbidités associés au Trouble Oppositionnel avec Provocation?
- Comorbidité très forte avec le TDAH (30-50% des TDAH auraient TOP)
- Prévalence du TOP sans TDAH mal documentée
- comorbidité avk trouble des conduites (40%), trouble explosif intermittent (30%), trouble des substances (40%), troubles anxieux (20-30%), dépression (40%)
comment évolue le trouble Oppositionnel avec Provocation?
◦ Premiers Sx à l’âge préscolaire et rarement après le début de l’adolescence
◦ Précède le trouble des conduites, trouble dépressif ou trouble anxieux
◦ Esprit vindicative → trouble des conduites
◦ Humeur colérique / irritable → trouble dépressif / anxieux
◦ À l’âge adulte, risque élevé de problèmes d’adaptation, contrôle des impulsions, substances, antisocial.
◦ Taux de rémission de 2/3 en 3 ans
Quelles sont les traitements possibles du trouble Oppositionnel avec Provocation?
- Traitement psychosocial de première ligne : habiletés parentales, thérapie familiale brève, thérapie comportementale / TCC, adaptations scolaires
- Essentiel de traiter les comorbidités (ex., TDAH).
Qu’est ce que le trouble des conduites?
Caractérisé par conduites répétitives et persistantes, dans lesquelles sont bafouées les droits d’autrui ou les normes et règles sociales (violence physique ou sexuelle, vols, fraude, etc.)
◦ Inclut la fugue / école buissonnière chez les jeunes
◦ Diagnostic basé sur un nb et une variété suffisante de conduites ci-haut
◦ usually un Dx d’enfants / adolescents. De telles conduites persistantes chez l’adulte pourraient plutôt correspondre à un trouble de personnalité antisociale
Quelle est la prévalence est les facteurs de risque du trouble des conduites?
Prévalence: 2-10%, garçons>filles
Facteurs de risque :
1. Neuropsycho : tempérament difficile et faible QI verbal
2. Environnemental : rejet parental, carence de soins, discipline très dure, sévices physiques ou sexuels, autres facteurs d’expériences adverses en enfance, fréquentation de délinquants ou voisinage / famille criminelle ou violente
3. Génétique : Antécédents familiaux de trouble des conduites, de dépendance à l’alcool, troubles dépressifs, bipolaires, schizophrénie ou TDAH
comment évolue le trouble des conduites?
◦ Début dès la maternelle, souvent précédé par TOP (30% des TOP évoluent en trouble des conduites)
◦ Prodrome (Sx av-cour) du trouble de personnalité antisociale (25% des filles et 40% des garçons évoluent en personnalité antisociale)
◦ Meilleur pronostic (- de 50% d’évolution en TP antisocial, avec rémission sinon) si le début du trouble est tardif (fin ado), avec rémission
◦ Pire pronostic (+ de 50% d’évolution en TP antisocial) début précoce
◦ Évolution habituelle d’actes moins graves à plus graves, actes graves tôt = pire pronostic, pas d’actes graves = meilleur pronostic
◦ Risque accru de troubles de l’humeur, anxieux, stress post-traumatique, psychotiques, somatiques,
d’usage d’une substance, suicide
Traitement : psychosocial prime, then traiter les comorbidités médicalement
Qu’est ce que le trouble de la personnalité antisociale?
- un comportement socialement irresponsable et bafouant les droits d’autrui, qui débute en enfance
ou adolescence qui perturbe le fonctionnement (famille, éducation, travail)
ex : criminalité, manque de fiabilité d’emploi, manipulation / fraude, échec de dév des relations stables - associé au manque de remords, qui est un spécificateur du trouble et facteur de pauvre prognostique (ps tjr sans remord)
définitions
◦ “sociopathie” : terme d’usage commun synonyme au TP antisocial mais n’ayant pas de sens stable
◦ “psychopathie” est un concept différent de la personnalité antisociale mais avk chevauchement
(certains TP antisociaux sont psychopathes, et certains psychopathes n’ont pas de TP antisocial)
quelle est la prévalence du trouble de la personnalité antisociale?
- 2-4% des hommes et 0.5 à 1% des femmes
- 80% des hommes et 65% des femmes dans la population incarcérée
- Diminution de la prévalence en vieillissant (rémission avec l’âge)
quelles sont les comorbidités du trouble de la personnalité antisociale?
- Troubles d’usages des substances (entre 15-50% des individus avec trouble d’usage de l’alcool ont un TP antisocial) ainsi que troubles de jeu, TDAH
- Associé à pauvre rendement scolaire, pauvre statut socioéconomique, tendance à recevoir de l’aide sociale (dépendance financière)
quelles sont les facteurs de risque du trouble de la personnalité antisociale?
- Génétique : 67% d’héritabilité (jumeaux), 20% si un membre du 1er degré a le trouble
- Tempérament difficile et tendance vers les comportements d’exteriorisation / désinhibition, associé à un gène moins actif (impliqué dans les monoamines = sérotonine, dopamine, noradrénaline)
Quelles aspects neurobiologiques similaires ont le TOP, TDC, et le TP personnalité antisociale?
- Traitement des punitions
- Traitement des récompenses
- Contrôle cognitif
vrai ou faux, dans le TOP et le TDC, quand les réactions aux punitions sont diminuées, ça influencent les problèmes sociaux (manque de peur, conditionnement inefficace)
vrai
Dans le TOP et le TDC, le traitement des récompenses / stimulation : affaibli, amène un “sensation-seeking” (besoin de plus grande stimulation pour satisfaire la motivation). Explique.
- Non-réactivité cardiaque à l’anticipation d’une récompense
- Sous-activation orbitofrontal droit lors de CPT (tâche attentionnelle / impulsivité) à hyposensibilité aux récompenses
- Apprentissage stimulus-renforcement affaibli → frustrations → agression
- Dopamine : activité réduite des circuits dompaminergiques, associé aux gènes (affectent la quantité de catécholamines biodisponibles)
- Traitement psychostimulant augmente interactions sociales positives et fonctionnement attentionnel
vrai ou faux, les enfants avec des conduites perturbatrices ont des fonctions exécutives plus basses
vrai
Qu’est ce que le diaschisis?
le fait que des Sx neurologiques peuvent survenir d’une anomalie dans une région cérébrale éloignée mais connectée à une lésion, plutôt que de la lésion elle-même.
Qu’est ce que le Lesion network mapping?
base de données de «connectivité fonctionnelle au repos» (resting state connectivity) chez le sujet sain qui sert à identifier les régions fonctionnellement connectées à la lésion