cours 8 Flashcards
Quelle est l’historique de la dyspraxie?
1900s : Maladresse congénitale
1925 : MD / thérapeutes français ont identifié une forme de “faiblesse motrice” chez les kids
1937: Dr Samuel Orton, et Anna Gillingham (PSY) pionniers dans l’étude des troubles développementaux des apprentissages (étudia d’abord la dyslexie). Gillingham développe la méthode de remédiation pour ces troubles, tjr utilisée auj
1960s : kkl études de cas
1972: “L’Enfant Maladroit’” Dr Sasson Gubbay
1980 : terme dyspraxie apparait, disparition du terme ‘’enfant maladroit’’
Il y a 2 caractéristiques développementales de la dyspraxie, lesquelles?
1) Déficit dans les acquisitions spontanés dans le développement moteur (marche, lacer souliers)
2) Déficit dans les acquisitions requérant un enseignement explicite dans lequel la compétence ne se manifesterait pas (ou difficilement)
Dans le DSM-5, on parle du trouble développemental de la coordination (TDC), qui comprend la dyspraxie
Quelles sont les caractéristiques diagnostiques de la dyspraxie?
** enfants :retards dans acquisition des étapes motrices clés (s’asseoir, ramper, marcher), dans la motricité fine ou générale (marches d’escalier, pédaler, boutonner, fermetures éclair, ciseaux).
→ Exécution px rester maladroite, lente, saccadée, imprécise
** adultes : lenteur ou inexactitude dans aspects moteurs d’activités tels que puzzles, modèles, jeux de balle, écriture, saisie informatique, conduite automobile, soins personnels, utiliser des outils
→ Performance au travail px être affectée si exigeante sur le plan moteur
Quelle est la prévalence de la dyspraxie?
- jusqu’à 6%, au Canada, 400,000 enfants
- Amélioration possible à long terme, mais problèmes persistent chez 50-70% des kids
- Retard des étapes motrices clés est le premier signe (marche à plus de 15 mois = 1 ans et demi et plus)
- dyspraxie comorbide avec TDAH et TSA, mais héritabilité chez les jumeaux seulement dans les
cas les plus graves (gêne commun?) - comorbidités (surtout TDAH) empirent pronostic fonctionnel : + de trouble du langage, trouble de la phonation, dyslexie / dysorthographie, TDAH, TSA
Quels sont les facteurs de risque de la dyspraxie?
◦ être un garçon (1.7 à 2.8 fois plus atteints)
◦ Exposition prénatale à l’alcool
◦ Prématurité (<32 sem)
◦ Petit poids à la naissance (- de 1500g = 1.5kg)
Qu’est ce que les praxies?
Praxies = coordination volontaire des mouvements orientés vers un but
◦ Résultent d’apprentissage et non de réflexe
◦ Résulte d’une intention consciente et dirigée
Praxies coordonnés avec des rétroactions :
1. Kinesthésiques (afférences motrices qui informent sur le déplacement dans l’espace)
2. Proprioceptives (afférences sensorielles qui informent sur les articulations et l’emplacement dans l’espace)
3. Vestibulaires (canaux semi-circulaires qui informent sur l’équilibre postural)
praxies / coordination s’intègre avk le milieu extérieur (visuel, tactile, auditif)
comment se produit le développement neurologique des praxies?
1.Dév de l’aire motrice primaire (mouvements volontaires) vers 4 ans :
◦ Capacité à mimer en utilisant des parties du corps pour mimer l’objet (doigt = prolongement de la brosse à dents)
2. Dév de l’aire prémotrice (combinaison des gestes en séquence pour accomplir gestes complexes) vers 6-7 ans :
◦ Capacité symbolique à utiliser un objet imaginaire
3. dév moteur = culture et apprentissage
◦ Grande relation entre dév du langage et de la motricité (complexité des gestes corrèlent avec compréhension du langage
Quelles sont les types d’erreurs en dyspraxie?
- Erreurs d’action (force, rythme, amplitude)
- Erreurs de mouvement (rotation incorrecte)
Que peut-on dire des bases neuronales en dyspraxie?
- Ensemble d’études montrent une altérations / activation au repos ou lors de tâches motrices dans plusieurs régions : frontal, temporal, pariétal, cervelet, et capsule interne
- Le déficit moteur est lié à la présence de dysfonctions neurologiques mineures :
◦ Posture (être évaché)
◦ Régulation tonus musculaire
◦ coordination
Qu’est ce que la dysphasie?
- Trouble développemental du langage qui se manifeste sans autre pathologie ni lésion cérébrale
- BTW des atteintes langagières peuvent accompagner le TSA DONC on ne parle pas de dysphasie, mais de TSA avk atteinte langagière, sauf si atteintes langagières dépassent ce qui est attendu dans le TSA
- sévérité souvent spécifiée avec le jugement clinique en prenant en considération l’atteinte fonctionnelle et le degré de déficit (léger, modéré, sévère)
(Difficulté a discuter, manque de vocab / restreint, vont parler comme kid de 4 ans, vont pas parler bcp, vont s’inhiber de parler, comprenne moins le langage)
Quelle est la différence entre un retard et un trouble du langage?
retard langagier
- niveau de langage correspond à celui d’un enfant plus jeune, susceptible de se résorber avk remédiation, à court-moyen terme
- difficultés en articulation, aspect expressif (vocabulaire), le réceptif est épargné
erreurs sont des simplifications ou modifications discrètes
- plupart des enfants rattrapent leurs pairs avec le temps + soutien
trouble du langage
- Comme pour l’handicap intellectuel, il est contre-indiqué de poser un Dx de trouble du langage avant 4-6 ans, à moins de déformations linguistiques atypiques et de déficit très sévère.
- essentiel d’assurer que l’enfant reçoit stimulation langagière adéquate et n’est pas négligé / abusé (enfants abusés et négligés montrent délais dans le vocab, grammaire, communication langagière / sociale, réceptif et expressif, et prononciation, accompagnés de difficultés émotionnelles et comportementales, affectant le rendement scolaire et la santé mentale)
- l’interventions aident à mitiger l’impact des abus
Il y a des facteurs environnementaux qui affectent le trouble / retard langagier, lesquels?
1. Multilinguisme :
◦ milieu multilingue peut expliquer un retard langagier
◦ recommandé de limiter l’exposition à plusieurs langues si le retard langagier qui résulte du milieu multilingue a impact négatif sur la scolarisation du kid
◦ Sinon, le multilinguisme est associé à de nombreux bénéfices cognitifs et sociaux et serait à encourager (amélioration du contrôle cognitif, flexibilité cognitive, résolution de problèmes, habiletés métalinguistiques, vocab, sensibilité culturelle, empathie, complexification de l’identité, réserve cognitive, et bon rendement académique
2. Gêne / Inhibition sociale :
◦ kids avk tempérament gêné peuvent avoir moins envie de s’exprimer socialement et pourraient sembler avoir un retard langagier
◦ NE PAS pathologiser un tempérament dans la norme, mais importance de traiter (thérapie comportementale, et cognitive-comportementale, exposition, désensibilisation, entrainement des habiletés cognitives, antidépresseurs si très sévère) s’il s’agit d’un mutisme sélectif (trouble anxieux prédisposant au trouble d’anxiété sociale / personnalité évitante)
◦ Attention il pourrait y avoir un stresseur environnemental
À quoi ressemble le développement normal du langage?
- L’hémisphère droit, plus volumineux et se dév plus rapidement au début de la vie, se spécialise dans la pragmatique du langage (habiletés communicatives, non-verbal)
- L’hémisphère gauche, comprenant aires Broca et Wernicke, reliées entre eux par le lobule pariétal inférieur, traitent langage expressif et réceptif et c le lobule qui effectue traitement conceptuel et abstrait du langage
Quelles sont les 4 étapes d’un développement normal du langage?
◦ 1e étape préverbale (1e année de vie) : traité par cortex auditif primaire, aire de Wernicke immature. Comportements immatures de verbalisation apparaissent, associe mots, syntaxe débute par myélinisation de zones associatives
◦2e étape (entre 1-2 ans) : maturation limbique et corticale permet d’amorcer interactions sociales, attention partagée (objet-personne), vers 2 ans, rudiments du langage acquis, hémisphère droit cesse croissance structurelle
◦ 3e étape (2-6 ans) : croissance exponentielle du lexique, éléments lexicaux et syntaxiques, métalinguistique, langage écrit. L’élaboration du langage et la sophistication se poursuit tt la vie grâce à prolifération des synapses. Croissance de mémoire de travail permet longues phrases.
◦ 4e étape (vers 5-6 ans) : maturité du lobule pariétal inférieur, avant le début des premières étapes d’apprentissage de la lecture
Quelles sont les caractéristiques diagnostiques de la dysphasie?
- difficulté dans l’acquisition et l’utilisation du langage suite à un déficit de compréhension ou production du vocab, structure de phrase, et discours.
- Évident dans tt les formes du langage : oral, écrit, signes.
- Volets expressifs et réceptifs : il peut y avoir dissociation dans la sévérité de l’atteinte de chaque volet.
- 1er mots susceptibles d’être en retard, vocab moins étendu, phrases courtes et - complexes, erreurs grammaticales, circonlocutions, déviances syntaxiques et lexicales, persévérations.
Ex : bonne fontaine → bogne fontaine / borne fontaine ; où on met les livres → bibliothèque, arbre → sapin ; patin → matin - Communication non-verbale rest intègre, donc les difficultés en compréhension sous-estimés car kids parviennent à déceler le sens de ce qui est dit par le contexte
comment procède-t-on à l’évaluation de la dysphasie?
- à travers des tests : Vocabulaire imagé réceptif (Peabody), absurdités verbales (Detroit), conscience phonologique (Rosner), EVAC etc.
- Ne pas oublier que langage s’évalue de façon non-structurée / informelle dans tt les interactions avec le client
- Associer à l’évaluation du fonctionnement intellectuel pour éliminer hypothèse de retard développemental (dans la dysphasie, le dév langagier est en dessous du développement intellectuel)
- Attention à l’effet confondant de troubles auditifs en bas âge! TJR éliminer l’hypothèse de surdité / troubles auditifs = à l’exam) - Référer en orthophonie (peuvent poser le Dx et offrent un excellent suivi)
Quelle est la prévalence, les risques et le pronostic de la dysphasie?
prévalence : 3-5% pour les troubles expressifs purs, 3% pour troubles mixtes, serait plus élevé au Québec (9%) selon l’association des Orthophonistes
facteurs de risques :
- cause génétique = 6%
- cause environnemental = 83%
- causes mixtes = 6%
- Facteur familial : hautement héréditaire (gène)
facteur environnemental : adversité socio-économique, épilepsie, TCC-L, prématurité, petit poids à la naissance.
pronostic :
meilleure pronostic si l’atteinte est surtout expressive
Comorbidités : Trouble spécifique de l’apprentissages, TDAH, TSA, TDC
Quelle est l’étiologie de la dysphasie, qu’est ce qu’on verrait en imagerie?
- Études IRM et IRMf démontrent asymétries hémisphériques dans la région périsylvienne gauche (autour de la scissure latérale), autant dans l’aire-épaisseur corticale que dans l’activation (hypo-hyper)
- Hétérogénéité des altérations est cohérent avec l’hétérogénéité des présentations de dysphasie.
- Anomalies cérébrales : gyrus frontal inférieur, gyrus temporal supérieur, planum temporale et régions striatales (putamen, noyau caudé)
- Asymétries viennent tôt dans le dév cérébral
- Les dysphasies réceptives présentent un plus haut taux d’anomalies en EEG (épilepsie infraclinique) en sommeil
Qu’est ce que la dyslexie et la dysorthographie?
- Troubles spécifiques du dév du langage écrit, de la lecture (dyslexie) et de l’écriture (dysorthographie)
- Apprendre à lire et à écrire veut dire être capable de décoder, comprendre ce qui est lu et de produire, par écrit, avec exactitude, ce qu’on veut dire
- plupart des kids apprennent à lire et à écrire aisément, mais d’autres, qui sont pourtant tout aussi intelligents, souffriront toujours de difficultés à cet égard, why? → Origine biologique