cours 8 Flashcards

1
Q

Quelle est l’historique de la dyspraxie?

A

1900s : Maladresse congénitale
1925 : MD / thérapeutes français ont identifié une forme de “faiblesse motrice” chez les kids
1937: Dr Samuel Orton, et Anna Gillingham (PSY) pionniers dans l’étude des troubles développementaux des apprentissages (étudia d’abord la dyslexie). Gillingham développe la méthode de remédiation pour ces troubles, tjr utilisée auj
1960s : kkl études de cas
1972: “L’Enfant Maladroit’” Dr Sasson Gubbay
1980 : terme dyspraxie apparait, disparition du terme ‘’enfant maladroit’’

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2
Q

Il y a 2 caractéristiques développementales de la dyspraxie, lesquelles?

A

1) Déficit dans les acquisitions spontanés dans le développement moteur (marche, lacer souliers)
2) Déficit dans les acquisitions requérant un enseignement explicite dans lequel la compétence ne se manifesterait pas (ou difficilement)

Dans le DSM-5, on parle du trouble développemental de la coordination (TDC), qui comprend la dyspraxie

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques diagnostiques de la dyspraxie?

A

** enfants :retards dans acquisition des étapes motrices clés (s’asseoir, ramper, marcher), dans la motricité fine ou générale (marches d’escalier, pédaler, boutonner, fermetures éclair, ciseaux).
→ Exécution px rester maladroite, lente, saccadée, imprécise
** adultes :
lenteur ou inexactitude dans aspects moteurs d’activités tels que puzzles, modèles, jeux de balle, écriture, saisie informatique, conduite automobile, soins personnels, utiliser des outils
→ Performance au travail px être affectée si exigeante sur le plan moteur

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4
Q

Quelle est la prévalence de la dyspraxie?

A
  • jusqu’à 6%, au Canada, 400,000 enfants
  • Amélioration possible à long terme, mais problèmes persistent chez 50-70% des kids
  • Retard des étapes motrices clés est le premier signe (marche à plus de 15 mois = 1 ans et demi et plus)
  • dyspraxie comorbide avec TDAH et TSA, mais héritabilité chez les jumeaux seulement dans les
    cas les plus graves (gêne commun?)
  • comorbidités (surtout TDAH) empirent pronostic fonctionnel : + de trouble du langage, trouble de la phonation, dyslexie / dysorthographie, TDAH, TSA
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5
Q

Quels sont les facteurs de risque de la dyspraxie?

A

◦ être un garçon (1.7 à 2.8 fois plus atteints)
◦ Exposition prénatale à l’alcool
◦ Prématurité (<32 sem)
◦ Petit poids à la naissance (- de 1500g = 1.5kg)

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6
Q

Qu’est ce que les praxies?

A

Praxies = coordination volontaire des mouvements orientés vers un but
◦ Résultent d’apprentissage et non de réflexe
◦ Résulte d’une intention consciente et dirigée
Praxies coordonnés avec des rétroactions :
1. Kinesthésiques (afférences motrices qui informent sur le déplacement dans l’espace)
2. Proprioceptives (afférences sensorielles qui informent sur les articulations et l’emplacement dans l’espace)
3. Vestibulaires (canaux semi-circulaires qui informent sur l’équilibre postural)
praxies / coordination s’intègre avk le milieu extérieur (visuel, tactile, auditif)

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7
Q

comment se produit le développement neurologique des praxies?

A

1.Dév de l’aire motrice primaire (mouvements volontaires) vers 4 ans :
◦ Capacité à mimer en utilisant des parties du corps pour mimer l’objet (doigt = prolongement de la brosse à dents)
2. Dév de l’aire prémotrice (combinaison des gestes en séquence pour accomplir gestes complexes) vers 6-7 ans :
◦ Capacité symbolique à utiliser un objet imaginaire
3. dév moteur = culture et apprentissage
◦ Grande relation entre dév du langage et de la motricité (complexité des gestes corrèlent avec compréhension du langage

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8
Q

Quelles sont les types d’erreurs en dyspraxie?

A
  • Erreurs d’action (force, rythme, amplitude)
  • Erreurs de mouvement (rotation incorrecte)
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9
Q

Que peut-on dire des bases neuronales en dyspraxie?

A
  • Ensemble d’études montrent une altérations / activation au repos ou lors de tâches motrices dans plusieurs régions : frontal, temporal, pariétal, cervelet, et capsule interne
  • Le déficit moteur est lié à la présence de dysfonctions neurologiques mineures :
    ◦ Posture (être évaché)
    ◦ Régulation tonus musculaire
    ◦ coordination
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10
Q

Qu’est ce que la dysphasie?

A
  • Trouble développemental du langage qui se manifeste sans autre pathologie ni lésion cérébrale
  • BTW des atteintes langagières peuvent accompagner le TSA DONC on ne parle pas de dysphasie, mais de TSA avk atteinte langagière, sauf si atteintes langagières dépassent ce qui est attendu dans le TSA
  • sévérité souvent spécifiée avec le jugement clinique en prenant en considération l’atteinte fonctionnelle et le degré de déficit (léger, modéré, sévère)
    (Difficulté a discuter, manque de vocab / restreint, vont parler comme kid de 4 ans, vont pas parler bcp, vont s’inhiber de parler, comprenne moins le langage)
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11
Q

Quelle est la différence entre un retard et un trouble du langage?

A

retard langagier
- niveau de langage correspond à celui d’un enfant plus jeune, susceptible de se résorber avk remédiation, à court-moyen terme
- difficultés en articulation, aspect expressif (vocabulaire), le réceptif est épargné
erreurs sont des simplifications ou modifications discrètes
- plupart des enfants rattrapent leurs pairs avec le temps + soutien
trouble du langage
- Comme pour l’handicap intellectuel, il est contre-indiqué de poser un Dx de trouble du langage avant 4-6 ans, à moins de déformations linguistiques atypiques et de déficit très sévère.
- essentiel d’assurer que l’enfant reçoit stimulation langagière adéquate et n’est pas négligé / abusé (enfants abusés et négligés montrent délais dans le vocab, grammaire, communication langagière / sociale, réceptif et expressif, et prononciation, accompagnés de difficultés émotionnelles et comportementales, affectant le rendement scolaire et la santé mentale)
- l’interventions aident à mitiger l’impact des abus

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12
Q

Il y a des facteurs environnementaux qui affectent le trouble / retard langagier, lesquels?

A

1. Multilinguisme :
◦ milieu multilingue peut expliquer un retard langagier
◦ recommandé de limiter l’exposition à plusieurs langues si le retard langagier qui résulte du milieu multilingue a impact négatif sur la scolarisation du kid
◦ Sinon, le multilinguisme est associé à de nombreux bénéfices cognitifs et sociaux et serait à encourager (amélioration du contrôle cognitif, flexibilité cognitive, résolution de problèmes, habiletés métalinguistiques, vocab, sensibilité culturelle, empathie, complexification de l’identité, réserve cognitive, et bon rendement académique

2. Gêne / Inhibition sociale :
◦ kids avk tempérament gêné peuvent avoir moins envie de s’exprimer socialement et pourraient sembler avoir un retard langagier
◦ NE PAS pathologiser un tempérament dans la norme, mais importance de traiter (thérapie comportementale, et cognitive-comportementale, exposition, désensibilisation, entrainement des habiletés cognitives, antidépresseurs si très sévère) s’il s’agit d’un mutisme sélectif (trouble anxieux prédisposant au trouble d’anxiété sociale / personnalité évitante)
◦ Attention il pourrait y avoir un stresseur environnemental

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13
Q

À quoi ressemble le développement normal du langage?

A
  • L’hémisphère droit, plus volumineux et se dév plus rapidement au début de la vie, se spécialise dans la pragmatique du langage (habiletés communicatives, non-verbal)
  • L’hémisphère gauche, comprenant aires Broca et Wernicke, reliées entre eux par le lobule pariétal inférieur, traitent langage expressif et réceptif et c le lobule qui effectue traitement conceptuel et abstrait du langage
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14
Q

Quelles sont les 4 étapes d’un développement normal du langage?

A

1e étape préverbale (1e année de vie) : traité par cortex auditif primaire, aire de Wernicke immature. Comportements immatures de verbalisation apparaissent, associe mots, syntaxe débute par myélinisation de zones associatives
2e étape (entre 1-2 ans) : maturation limbique et corticale permet d’amorcer interactions sociales, attention partagée (objet-personne), vers 2 ans, rudiments du langage acquis, hémisphère droit cesse croissance structurelle
3e étape (2-6 ans) : croissance exponentielle du lexique, éléments lexicaux et syntaxiques, métalinguistique, langage écrit. L’élaboration du langage et la sophistication se poursuit tt la vie grâce à prolifération des synapses. Croissance de mémoire de travail permet longues phrases.
4e étape (vers 5-6 ans) : maturité du lobule pariétal inférieur, avant le début des premières étapes d’apprentissage de la lecture

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques diagnostiques de la dysphasie?

A
  • difficulté dans l’acquisition et l’utilisation du langage suite à un déficit de compréhension ou production du vocab, structure de phrase, et discours.
  • Évident dans tt les formes du langage : oral, écrit, signes.
  • Volets expressifs et réceptifs : il peut y avoir dissociation dans la sévérité de l’atteinte de chaque volet.
  • 1er mots susceptibles d’être en retard, vocab moins étendu, phrases courtes et - complexes, erreurs grammaticales, circonlocutions, déviances syntaxiques et lexicales, persévérations.
    Ex : bonne fontaine → bogne fontaine / borne fontaine ; où on met les livres → bibliothèque, arbre → sapin ; patin → matin
  • Communication non-verbale rest intègre, donc les difficultés en compréhension sous-estimés car kids parviennent à déceler le sens de ce qui est dit par le contexte
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16
Q

comment procède-t-on à l’évaluation de la dysphasie?

A
  1. à travers des tests : Vocabulaire imagé réceptif (Peabody), absurdités verbales (Detroit), conscience phonologique (Rosner), EVAC etc.
    - Ne pas oublier que langage s’évalue de façon non-structurée / informelle dans tt les interactions avec le client
    - Associer à l’évaluation du fonctionnement intellectuel pour éliminer hypothèse de retard développemental (dans la dysphasie, le dév langagier est en dessous du développement intellectuel)
    - Attention à l’effet confondant de troubles auditifs en bas âge! TJR éliminer l’hypothèse de surdité / troubles auditifs = à l’exam)
  2. Référer en orthophonie (peuvent poser le Dx et offrent un excellent suivi)
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17
Q

Quelle est la prévalence, les risques et le pronostic de la dysphasie?

A

prévalence : 3-5% pour les troubles expressifs purs, 3% pour troubles mixtes, serait plus élevé au Québec (9%) selon l’association des Orthophonistes

facteurs de risques :
- cause génétique = 6%
- cause environnemental = 83%
- causes mixtes = 6%
- Facteur familial : hautement héréditaire (gène)
facteur environnemental : adversité socio-économique, épilepsie, TCC-L, prématurité, petit poids à la naissance.
pronostic :
meilleure pronostic si l’atteinte est surtout expressive
Comorbidités : Trouble spécifique de l’apprentissages, TDAH, TSA, TDC

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18
Q

Quelle est l’étiologie de la dysphasie, qu’est ce qu’on verrait en imagerie?

A
  • Études IRM et IRMf démontrent asymétries hémisphériques dans la région périsylvienne gauche (autour de la scissure latérale), autant dans l’aire-épaisseur corticale que dans l’activation (hypo-hyper)
  • Hétérogénéité des altérations est cohérent avec l’hétérogénéité des présentations de dysphasie.
  • Anomalies cérébrales : gyrus frontal inférieur, gyrus temporal supérieur, planum temporale et régions striatales (putamen, noyau caudé)
  • Asymétries viennent tôt dans le dév cérébral
  • Les dysphasies réceptives présentent un plus haut taux d’anomalies en EEG (épilepsie infraclinique) en sommeil
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19
Q

Qu’est ce que la dyslexie et la dysorthographie?

A
  • Troubles spécifiques du dév du langage écrit, de la lecture (dyslexie) et de l’écriture (dysorthographie)
  • Apprendre à lire et à écrire veut dire être capable de décoder, comprendre ce qui est lu et de produire, par écrit, avec exactitude, ce qu’on veut dire
  • plupart des kids apprennent à lire et à écrire aisément, mais d’autres, qui sont pourtant tout aussi intelligents, souffriront toujours de difficultés à cet égard, why? → Origine biologique
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20
Q

comment peut-on faire le diagnostic de la dyslexie et la dysorthographie?

A
  • démontrer un retard / difficulté persistante (2 ans de retard ou +), malgré interventions appropriées (orthopédagogie), dans les habiletés de lecture (vitesse, exactitude, compréhension) et / ou d’écriture (orthographe, grammaire, clarté), qui ne sont pas expliqués par un handicap intellectuel, troubles sensoriels, troubles psychoaffectifs, un autre trouble mental, ou les exigences sociales
21
Q

Quelle est la prévalence de la dyslexie et la dysorthographie?

A

kids d’âge scolaire : 5-15% (tt troubles confondus)
≈ 4% chez les adultes
≈ 80% dyslexie mixte
≈ 10% adressage
≈ 10% assemblage
- Constaté à travers les cultures, mais la reconnaissance du trouble dépend de l’attribution sociale ou neurocognitive des difficultés et de la qualité logographique (mandarin) ou alphabétique de la langue
- mandarin est une langue qui sollicite uniquement la voie d’adressage, donc dyslexie s’applique moins à cette langue)
- Comorbidité élevée dysphasie-dyslexie

22
Q

Quelles sont les facteurs de risque et le pronostic de la dyslexie et la dysorthographie?

A

facteurs de risque
◦ Environnementaux : prématurité, petit poids à la naissance, exposition prénatale à la nicotine, garçon (2x plus)
◦ Génétique : 4-8x plus de risque à cause du facteur génétique (antécédents familiaux)
Pronostic
◦ well l’enseignement individualisé / systématique / intensif peut améliorer les difficultés (sans les corriger complètement) et favoriser bon pronostic
Comorbidités
◦ TDAH avec dysphasie : prédit risque accru d’interventions / mesures adaptées inefficaces

23
Q

comment procède-t-on à l’évaluation de la dyslexie et la dysorthographie?

A

Lecture : évaluation du rendement par rapport à l’exactitude (erreurs), le rythme (mots lus correctement par minute), et la compréhension (capacité à faire des inférences). Ensuite, éléments qualitatifs
◦ Lecture de mots réguliers, irréguliers, non-mots (indiquent la voie atteinte à régulier et non-mots pour assemblage, irrégulier pour adressage)
◦ Lecture de phrases (nécessaire pour bien voir la fluence)
◦ Lecture de textes (compréhension)

Écriture : orthographe, grammaire, clarté.
◦ Dictée de mots réguliers, irréguliers, non-mots (orthographe, voies d’assemblage et adressage)
◦ Dictée de phrases (orthographe, grammaire)
◦ Expression écrite (clarté/construction, orthographe, grammaire)

24
Q

vrai ou faux, évaluation : Pour pouvoir statuer sur un trouble, le rendement doit se situer significativement en-dessous de ce qui est attendu avec le potentiel intellectuel, la stimulation / éducation reçue, les facteurs sensorimoteurs, et la disponibilité aux apprentissages (attention, psychoaffectif)
AKA : pour dire que ya un trouble = doit avoir plus qu’une mauvaise performance, et significativement en dessous de ce qui est attendu, si oui → trouble d’apprentissage

A

vrai

25
Q

dans la dyslexie et la dysorthographie, c’est quoi l’inversion phonémique?

A

exercice où on donne un mot, et on demande d’Inverser le mot, le son du mot
(il y a aussi exercice de création de rimes)

26
Q

Que peut-on dire au niveau neurocognitif
de la dyslexie et la dysorthographie?

A

La lecture (et l’écriture) résulte de 2 processus parallèles :
1. Voie d’assemblage (phonologique) : règles permettant conversion graphème-phonème. Le mot est décomposé en graphèmes-phonèmes, pour ensuite l’assembler et le lire / l’écrire. Auditivo-verbale (lire long mot), permet la lecture de nouveaux mots et des non-mots.
2. Voie d’adressage (lexicale) : identification visuelle rapide des mots dans leur ensemble. Voie visuelle,
dans lequel le mot est reconnu visuellement et référé au lexique, pour ensuite le lire et l’écrire de mémoire. Permet la lecture et l’écriture fluide et rapide et de mots irréguliers
- ya aussi un traitement sémantique qui juge la pertinence de la prononciation, « Les poules du couvent couvent. » → ni la voie d’adressage ou d’assemblage permet de bien lire ceci

27
Q

vrai ou faux, en dyslexie / dysorthographie, le développement de une ou deux voies, qui affecte la lecture et / ou l’écriture, peut être atteint (très rare d’avoir dyslexie sans dysorthographie)

A

vrai

28
Q

Quelle est le lien entre la dyslexie / dysorthographie et la phonologie?

A

◦ Faiblesses centrales dans les tâches de manipulation phonologique → dépistage prédictif
La dyslexie / dysorthographie pourrait être la manifestation développementale d’un déficit dans la manipulation phonologique

29
Q

Quelles sont les traitements possibles de la dyslexie / dysorthographie?

A
  • le Modèle Orton-Gillingham de rémédiation (dyslexie surtout) :
    ◦ Travailler la conscience phonétique, fluence, vocab, compréhension
    ◦ Approche multimodale
    ◦ Orthopédagogie
30
Q

vrai ou faux,
dysphasie = Orthophonie
dyspraxie = Ergothérapie et physiothérapie MAIS
il n’y a aucun rôle pharmacologique pour la dyspraxie, dysphasie, dyslexie sauf pour traiter les conditions comorbides (TDAH), qui peuvent rendre la remédiation inefficace.

A

vrai

31
Q

vrai ou faux, pour la dyspraxie, dysphasie et dyslexie Il est attendu qu’une remédiation régulière réduise significativement les déficits et leur impact sur la vie quotidienne, mais ce sont des conditions développementales, donc des difficultés persistent à un certain niveau pour le reste de la vie. Commencer la thérapie tôt est favorable au pronostic.

A

vrai

32
Q

Qu’est ce que le Syndrome de Gilles de la Tourette?

A
  • un désordre moteur caractérisé par la présence de tics moteurs (multiples) et vocaux simples et complexes, d’intensité variable à travers la vie, se développant durant l’enfance et persistant tt la vie ( duré de + que 1 ans pr Dx)
  • Syndrome peut déranger et perturber, mais usually, les comorbidités et caractéristiques associées ont un impact fonctionnel plus grand sur la vie du patient que les tics (coprolalie = bad words)
33
Q

décrit les tics dans le Syndrome de Gilles de la Tourette.

A
  • Tics peuvent être discrets ou masqués, mais parfois évidents.
  • Important de les reconnaître pour orienter les interventions, traiter les comorbidités fréquentes, et ouvrir la porte à l’intervention, si devient nécessaire
  • ya aussi Dx de tics moteurs, tics provisoires, ou autres tics spécifiés, lorsque les critères ne sont pas remplis complètement.
34
Q

Pourquoi est-il important de diagnostiquer le Syndrome de Tourette même s’il n’y a pas de trouble associés?

A

car il y a un risque de dév de d’autre conditions plus tard qui faut surveiller et prévoir

35
Q

À quoi ressemble l’évolution et le tableau clinique du Syndrome de Tourette?

A

Les tics peuvent être discontinus, mais il doit y avoir présence de tics pour + de 12 mois
- Tics peuvent appear dès 2-3 ans mais l’âge moyen d’apparition est 5-7 ans
- Tics moteurs simples premiers à apparaître puis disparaissent, remplacés par plus complexes → tics migrateurs
- Période prépubère voit apparaître tics vocaux (11 ans) et complexes (12 ans)
- Diminution durant l’adolescence, puis accalmie et stabilisation à l’âge adulte → 25% adultes tics modérés-sévères
- Tics précédés de «sensation prémonitoire» de tension inconfortable, soulagée par le tic
- stress (début année scolaire, sortie, examen, fatigue) et comportements automatiques et stimulants (jeux vidéo) ↑ tics tandis que l’état de «flow» ou de concentration les diminue (lecture, musique)
- Tics mentaux qui s’apparentent à des compulsions s’ajoutent au tableau, mais pas critère diagnostic (imaginer des scènes particulières, répéter phrases mentalement, compter des choses) → lien TOC

36
Q

Quelle est l’épidémiologie du Syndrome de la Tourette?

A

◦ Prévalence mondiale : 1-4%
◦ Facteurs génétique : hérédité 54-86% de premier degré

37
Q

Quelles sont les comorbidités du Syndrome de la Tourette?

A
  • moins de 11% SGT n’ont pas de comorbidités, et comorbidités accentuent difficultés d’adaptation
    ◦ TDAH (+ de 60% des SGT) : sx de TDAH précèdent les premiers tics
    ◦ TOC (11-59% des enfants et 30-72% des adultes SGT) : se manifeste 2 ans après les premiers tics, mais ↑ ou persistent avec l’âge
    ◦ Idée récurrente (obsession), angoissante, soulagée par une action (compulsion)
    ◦ Gestes compulsifs : contrôler, placer, toucher, vérifier, répéter, accumuler, automutiler.
    ◦ Souvent confondu avec de l’anxiété, mais l’angoisse du TOC diffère de l’anxiété (préoccupations)
    ◦ Troubles comportementaux et psychoaffectifs (troubles disruptifs comme trouble d’opposition avec provocation, anxieux, phobies, panique)
    ◦ Comportements perturbateurs peuvent cacher les tics moteurs, rendant difficile l’identification du
    syndrome
    ◦ Gestion différente de ces troubles en raison des facteurs «SGT» (rigidité)
    ◦ Comportements d’automutilation ne sont pas rares
    ◦ Hypersensibilités sensorielles fréquentes (intolérance aux textures)
38
Q

Il y aurait un dysfonctionnement cérébral avec le Syndrome de la Tourette, explique.

A

Hypothèses d’un dysfonctionnement sous-cortical
◦ Noyaux gris centraux, système limbique, gyrus cingulaire, cortex frontal à projections cortex préfrontal
◦ Implication frontal-préfrontal dans manifestations comportementales du SGT
◦ Activations distinctes lors des sensations prémonitoires (prémotrice, etc) et des tics (moteur, etc.)

39
Q

Quelles sont les traitements du syndrome de la Tourette?

A
  1. Deep brain stimulation du globus pallidus et thalamus réduisent les tics 70% et éliminent automutilation
  2. Pharmacothérapie peut différer du TDAH et px être donnée + les tics
    - si dysfonctionnement dopaminergique et / ou noradrénergique = antipsychotiques pr les tics dérangeants
    - Antihypertenseurs (clonidine, guanfacine) = pr manque noradrénergique
    - Traitement chirurgical : cingulectomie antérieure bilatérale ou leucotomie limbique, avec stimulation thalamique droit pour réduire les tics et thalamus gauche pour bien-être
40
Q

Un client de 68 ans consulte votre bureau multidisciplinaire qui comprend orthophonistes, ergothérapeutes, psychoéducateurs, psy, et neuropsy pour des troubles de prononciation et de coordination qui affecte particulièrement la marche. À l’examen, il peut être difficile à comprendre, mais il n’y a aucun déficit du vocabulaire, de grammaire, ou de syntaxe. À l’exception de ces troubles, aucun autre déficit ne ressort. Où se situe probablement sa lésion?

A) Cortex préfrontal
B) Cortex moteur
C) Cortex prémoteur
D) Cervelet

A

D) Cervelet

41
Q

Quelle région du cerveau gauche (dominant pour le langage) est activée lors de l’imagerie mentale langagière et des stimuli langagiers?

A) Planum temporale
B) Gyrus de Heschl
C) Gyrus frontal inférieur
D) Gyrus temporal supérieur

A

A) Planum temporale

42
Q

Un patient âgé un nouveau déficit dans sa capacité à reconnaître les objets présentés visuellement, tel que des crayons, lunettes, et autres objets. Le déficit est plus marqué à droite. Sinon, il voit les objets normalement et s’exprime bien. Il peut vous dire qu’il ne connait pas l’objet et suspecte un trouble de mémoire. Il parvient par contre à encoder, consolider, et récupérer des listes de mots dans la norme. Vous suspectez une tumeur cérébrale causant ses déficits. Où se situerait probablement sa tumeur?

A) hippocampe gauche
B) gyrus frontal inférieur gauche
C) temporal postérieur gauche
D) corps calleux

A

C) temporal postérieur gauche

43
Q

Quel déficit ou symptômes parmi les suivants n’est pas associé à la maladie de Parkinson?

A) dysfonction exécutive
B) Troubles de mémoire
C) hallucinations visuelles
D) troubles de coordination motrice

A

D) troubles de coordination motrice
(Coordination motrice pas affecter, plein de sx moteur oui mais pas coordination, plutôt fonction exécutive)

44
Q

Des lésions dans quelle région parmi les suivantes n’est pas associé avec des apraxies de construction?

A) cortex frontal
B) cortex pariétal gauche
C) cortex pariétal droit
D) cortex temporal droit

A

D) cortex temporal droit

45
Q

Vous effectuez l’évaluation d’un garçon de 10 ans (4e année) pour des difficultés scolaires en français. Dans cette matière, il est en échec (ou près de l’échec) depuis sa 2e année. Il ne présente aucune difficulté comportementale. L’évaluation neuropsychologique révèle un potentiel intellectuel dans la norme, et quelques fragilités en attention sélective visuelle. Le vocabulaire expressif et réceptif de l’enfant est dans la norme. Lors de l’évaluation de la lecture/écriture, la lecture est lente et saccadée, et il commet beaucoup d’erreurs de régularisation où les mots irréguliers sont mal lus, ex., champ → chamP, compte → comPte, …). En écriture, il possède une pauvre maîtrise de la grammaire et de l’orthographe, et il commet également des erreurs de régularisation. Aucune erreur graphophonétique est rapportée. Quel serait le diagnostic probable?

A) agénésie du corps calleux
B) Dyslexie/dysorthographie mixte
C) Dyslexie/dysorthographie d’assemblage
D) Dyslexie/dysorthographie d’adressage.

A

D) Dyslexie/dysorthographie d’adressage

46
Q

Un jeune homme de 24 ans vous consulte en raison de certains comportements qui lui causent des inquiétudes importantes. Notamment, il rapporte souffrir de mouvements et de vocalisations soudaines, qui sont précédés d’un sentiment de tension. Par exemple, il ferait des mouvements de tête et d’épaule, des expressions faciales, des raclements de gorge, et des répétitions de phrases. Les mouvements et vocalisations sont présentes au quotidien, depuis au moins plusieurs années, et augmenteraient en intensité lorsqu’il joue à des jeux vidéo. En enfance, des mouvements et vocalisations différentes auraient été observées. L’évaluation révèle un potentiel intellectuel dans la norme, aucun déficit dans les praxies ou la coordination motrice, de la rigidité cognitive, et des faiblesses en inhibition. Il est inquiet des mouvements et craint qu’il s’agisse d’une manifestation d’une maladie neurodégénérative comme la maladie de Huntington. Il a beaucoup de difficulté à contrôler ses inquiétudes et passe beaucoup de temps à lire sur les maladies neurodégénératives. Quelle serait l’hypothèse diagnostique la plus probable ?

A) Trouble obsessionnel compulsif avec tics associés dans un syndrome Gilles de la Tourette
B) Maladie neurologique/neurodégénérative (ex maladie de Huntington ou de Parkinson)
C) Trouble du spectre de l’autisme
D) Trouble d’anxiété généralisé
E) Dyspraxie

A

A) Trouble obsessionnel compulsif avec tics associés dans un syndrome Gilles de la Tourette

47
Q

Quel serait le déficit cognitif fondamental qui sous-tendrait les difficultés de lecture et d’écriture qui font partie de la dyslexie / dysorthographie ?

A) L’attention visuelle
B) La mémoire des mots
C) Le traitement phonologique et visuel des lettres.
D) L’intelligence
E) La mémoire de travail

A

C) Le traitement phonologique et visuel des lettres

48
Q

Dans le développement normal du langage, vers quels âges peut–on observer une croissance exponentielle du lexique ainsi que l’acquisition de la syntaxe et de compétences métalinguistiques permettant l’émergence du langage écrit?

A) Avant 1 an
B) Entre 1-2 ans
C) Entre 2-6 ans
D) Après 6 ans

A

C) Entre 2-6 ans

49
Q

Vous vous questionnez sur la capacité d’un patient âgé ayant souffert d’un AVC à s’occuper de ses activités de la vie quotidienne, vivre de façon autonome et sécuritaire chez lui, en raison d’apraxie, entre autres. Vous souhaitez donc référer de façon la plus appropriée possible parmi l’équipe multidisciplinaire. Quelle serait la meilleure référence?

A) médicale
B) ergothérapie
C) physiothérapie
D) psychologie/neuropsychologie

A

B) ergothérapie