Cours 8 - Traits de personnalité et délinquance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui définit le concept de personnalité?

A

Les auteurs s’entendent principalement sur le fait qu’il s’agit d’une entité sous-jacente à la conduite, aux comportements, aux attitudes, c’est donc ce qui guide nos interactions avec les autres.

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2
Q

Qu’est-ce qui définit le concept de traits de personnalité?

A

Il n’y a pas de consensus ni de définition unanime pour ce concept, mais il y a quelques indices sont proposés:

Ce ne sont pas des choses directement observables, ils vont plutôt découler d’une inférence. Donc, ils résultent d’une interprétation ou d’une analyse des comportements ou attitudes des autres qui nous entourent. C’est ce qui nous permettrait de définir et de décrire les comportements.

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3
Q

Quelles sont les 3 études faites sur la personnalité et la délinquance?

A
  • Schuessler et Cressey (1950)
  • Waldo et Dinitz (1967)
  • Tennenbaum (1977)
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4
Q

Quel était le but des travaux de Schuessler et Cressey (1950)?

A

Évaluer la relation entre la personnalité et la conduite délinquante. À la base, ils remettaient en question le fait qu’il pouvait y avoir un lien entre les deux.

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5
Q

Quels sont les résultats obtenus par Schuessler et Cressey (1950)​, dans leur travaux sur la personnalité et la délinquance?

A

Seulement 40% des 113 études comparatives démontrent des différences sur le plan de la personnalité entre les 2 groupes.

  1. Groupe d’individus qui manifestaient une conduite délinquante;
  2. Groupe d’individus qui ne manifestaient pas une telle conduite.
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6
Q

En quoi consistent les travaux de Schuessler et Cressey (1950)?

A

Ils ont réalisé une revue des écrits: c’est la première revue qui a lieu à l’époque, ça vise à synthétiser toutes les études faites avant les années 1950.

  • 113 études comparatives: elles avaient comparé 2 groupes sur le plan de la personnalité.
  • Elles ont employé divers instruments évalués.
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7
Q

En quoi consiste l’approche psychodynamique qui prédominait en 1950?

A

Cette approche cherche à atteindre les pensées inconscientes de la personne afin d’aller identifier sa personnalité.

Elle accorde une importance particulière aux événements traumatiques qui ont pu se produire dans la vie de l’individu.

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8
Q

Quelles sont les principales conclusions des travaux de Schuessler et Cressey (1950)? (2)

A

Selon eux, il n’y a pas de lien entre la personnalité et la délinquance, car la majorité des études n’avaient pas montré de différences significatives entre les 2 groupes;

  • Ils soulèvent les limites des études comparatives: elles n’ont pas mesurer l’impact de la personnalité sur la délinquance, mais plutôt les impacts du contexte d’incarcération sur la personnalité.
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9
Q

En quoi consistent les travaux de Waldo et Dinitz (1967) sur la personnalité et la délinquance?

A

Ils examinent si les résultats ont changé depuis l’étude de Schuessler et Cressey en 1950.

Ils ont refait une démarche similaire, ils ont fait une revue des écrits sur 94 nouvelles études comparatives faites depuis 1950.

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10
Q

Quels sont les résultats obtenus par Waldo et Dinitz (1967) dans leur travaux? (2)

A

80% des études montrent des différences entre les 2 groupes (individus impliqués dans la délinquance et les autres).

  • Toutefois, malgré cette augmentation au niveau des résultats: ils vont rejeter l’hypothèse d’une relation entre la personnalité et la délinquance.
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11
Q

Quelles sont les 3 principales conclusions obtenues par Waldo et Dinitz (1967)?

A
  1. Les mesures de la personnalité continuent d’être faites après le crime.
  2. Ils soulèvent la popularité croissante d’un instrument de mesure en particulier, le Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI).
  3. Ils remettent en question la validité du MMPI sur son utilisation pour examiner la relation entre la personnalité et la délinquance: raisonnement circulaire.
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12
Q

En quoi consistent les travaux de Tennenbaum (1977) sur la personnalité et la délinquance et qu’a-t-il observé?

A

Il a fait un examen des écrits publiés depuis l’étude de Waldo et Dinitz (1966), les 44 nouvelles études comparatives.

Il a observé des résultats similaires à Waldo et Dinitz: il y avait entre autre près de 80% des études qui montraient des différences entre les 2 groupes. Mais, il rejette aussi l’hypothèse du lien entre la personnalité et la délinquance.

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13
Q

Quelles sont les 2 principales conclusions de Tennenbaum (1977)?

A
  1. Il soulève aussi les limites méthodologiques, mais il soulève surtout l’hétérogénéité au sein du groupe d’individus qui ont commis un délit: Il y a trop de différences entre les 2 groupes pour conclure une relation entre délinquance et personnalité.
  2. Il mentionne aussi que la personnalité criminelle est un concept très complexe: Selon lui, c’est probable qu’il existe une personnalité qui favorise l’agir délinquant, mais ni les études réalisées ni les instruments ne permettent d’identifier toutes les dimensions de cette personnalité.
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14
Q

En quoi consiste le Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI) qui est de plus en plus populaire selon les travaux de Waldo et Dinitz (1967)?

A

Le MMPI est un test psychométrique des années 40 qui vise à mesurer la personnalité.

Il est composé d’environ 550 énoncés dont l’individu doit répondre par vrai ou faux. Puis, sur la base des réponses aux énoncés, on peut assigner un profil de personnalité à l’individu.

Il se compose d’environ 10 échelles qui se rattachent chacune à une dimension de la personnalité. Elle inclut une échelle de psychopathie qui permettait le plus souvent de distinguer les individus impliqués dans la délinquance des autres.

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15
Q

Quels sont les 3 modèles de la personnalité étudiés?

A
  • Le modèle de Pinatel
  • Le modèle de Eysenck
  • Le modèle de Caspi
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16
Q

Qu’est-ce qu’a fait Pinatel pour concevoir son modèle sur la personnalité?

A

Il a exploré les études qui s’étaient intéressées aux caractéristiques particulières des individus impliqués dans la délinquance et il a trouver des traits de personnalité présents dans presque toutes les études.

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17
Q

En quoi consiste la personnalité criminelle selon le Modèle de Pinatel?

A

La personnalité criminelle est une configuration de 4 traits de personnalité que l’on retrouvaient dans presque toutes les études et ces 4 traits représentent selon lui le noyau central de la personnalité criminelle.

Il dit qu’ils sont retrouvés plus spécifiquement dans un sous-groupe d’individus où la délinquance est plus importante et persistante à travers le temps.

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18
Q

Quels sont les 4 traits de personnalité identifiés par Pinatel dans son modèle?

A
  • L’égocentrisme
  • La labilité
  • L’agressivité
  • L’indifférence affective
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19
Q

Parmi les 4 traits de personnalité du modèle de Pinatel, en quoi consiste l’égocentrisme? (3)

A
  • C’est la tendance à tout situer par rapport à soi-même, propension chez l’individu à être centré sur lui-même.
  • Il va interpréter toutes les situations et événements qu’il vie de façon avantageuse pour lui. Il n’accorde peu ou pas d’importance au point de vue des autres.
  • Personnes indifférentes face aux conséquences de leurs actes, tendance à blâmer les autres pour leur agir délinquant, justifier leurs actes en se mettant dans la position de la victime.
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20
Q

Parmi les 4 traits de personnalité du modèle de Pinatel, en quoi consiste la labilité? (2)

A
  • Il s’agit d’une instabilité des comportements et des réactions émotionnelles: réactions démesurées, imprévisibles. Incapables de tenir compte du passé ni d’envisager le futur, ce qui fait en sorte que les sanctions ont des effets très peu dissuasifs sur ces personnes.
  • Ils ont un besoin excessif de changements: recherche de plaisir qu’ils vont satisfaire en commettant des délits.
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21
Q

Qu’est-ce que Pinatel mentionne concernant le trait de la personnalité de la labilité?

A

Selon Pinatel, ce trait pourrait expliquer pourquoi une personne va quand même continuer à commettre des délits après avoir été incarcéré, car il n’est pas capable de tenir compte de ses antécédents judiciaires ni de voir la possibilité qu’il soit à nouveau arrêté s’il passe à l’acte à nouveau.

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22
Q

Parmi les 4 traits de personnalité du modèle de Pinatel, en quoi consiste l’agressivité? (3)

A
  • Il s’agit d’une agressivité provoquée par une intolérance aux frustrations;
  • C’est un moyen légitime employé par l’individu pour arriver à ses fins: il va se servir de l’agressivité comme une stratégie adéquate pour obtenir ce qu’il veut.
  • C’est une énergie situationnelle qui va agir comme moteur du passage à l’acte, comme une motivation.
23
Q

Parmi les 4 traits de personnalité du modèle de Pinatel, en quoi consiste l’indifférence affective? (2)

A
  • Il s’agit d’une absence d’empathie et de sympathie envers autrui.
  • Personne qui ne va ressentir ni émotion ni affection pour les autres, cette indifférence affective se caractérise aussi par la dévalorisation de la victime. Pour l’individu, la victime n’a aucune valeur.
24
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle de Eysenck? (3)

A
  • C’est un modèle qui fait un lien entre certaines fonctions du cerveau et des aspects de la personnalité.
  • Il tient compte des facteurs biologiques et environnementaux impliqués dans le concept de la personnalité.
  • Il est utiliser pour examiner la relation entre les traits de personnalité et la délinquance.
25
Q

En quoi consiste la théorie béhaviorale de la personnalité employée dans le modèle de Eysenck?

A

La théorie béhaviorale de la personnalité accorde une attention centrale sur tout ce qui est observable directement et concrètement mesurable.

Ce n’est pas une théorie qui va prendre en compte les interprétations ni les cognitions de la personne, mais bien ses comportements.

26
Q

Quelle est l’hypothèse que fait Eysenck dans son modèle?

A

Selon lui, la conduite ultérieure d’une personne est déterminée par le conditionnement et les apprentissages reçu durant l’enfance (surtout interaction avec parents) et sa qualité.

  • Le comportement délinquant représente une action apprise ou une réponse apprise par l’exposition à différents stimuli de son environnement.
27
Q

Qu’est-ce qui compose le modèle de Eysenck?

A

Son modèle se compose de 3 dimensions de la personnalité ayant chacune une base biologique et qui permettent de décrire la personnalité de l’ensemble des individus de la population générale et des délinquants.

Les dimensions prennent la forme d’un continuum, une personne peut se retrouver à plusieurs niveaux sur ces 3 dimensions. Elles incluent une diversité de traits et c’est de cette façon qu’on peut déterminer la personnalité d’un individu.

28
Q

Quelles sont les 3 dimensions de la personnalité qui composent le modèle de Eysenck?

A
  1. Psychotisme – Conscience
  2. Extraversion – Introversion
  3. Névrotisme – stabilité
29
Q

En quoi consiste la dimension Psychotisme–Conscience du modèle de Eysenck? (2)

A

Il s’agit d’un continuum sur lequel le psychotisme est à une extrémité et la conscience à l’autre.

Le psychotisme: trait qui reflète une propension à l’agressivité et à l’insensibilité.

  • Se présente chez l’individu, comme le fait d’être solitaire, aucun intérêt à être en compagnie d’autres personnes. Individu cruel qui aime insulter et humilier les autres. Indifférent aux dangers. Un niveau anormalement élevé fait référence à la psychopathie.

La conscience: trait qui reflète une capacité de résister à la tentation, à ressentir de la culpabilité.

  • Il rend plus difficile le passe à l’acte et la manifestation de comportements antisociaux puisqu’il s’agit d’individus sensibles aux autres et aux conséquences de leurs actions sur les autres.
30
Q

En quoi consiste la dimension Extraversion–Introversion du modèle de Eysenck? (2)

A

Elle fait référence à l’activité générale du système nerveux.

L’extraversion: trait caractérisé par une hyporéactivité du système nerveux, individus moins stimulés par leur environnement.

  • Activité comportementale accrue: tendance à adopter des comportements qui leur permettent de développer des sensations.
  • Ils aiment la compagnie, fêter, socialiser. Individus spontanés et impulsifs dans leurs décisions et aiment le changement. Personnes insouciantes, peu d’inquiétudes de façon générale.

L’introversion: trait caractérisé par une hyperactivité du système nerveux, individus qui réagissent plus intensément aux stimuli de leur environnement, facilement stimulés.

  • Faible niveau d’activité comportementale: plus réservés, aiment les activités simples et sans danger qui peuvent être faites seul, solitaires.
  • Ils sont beaucoup plus centrées sur la réflexion que sur l’action et donc, ils ont plus tendance à réfléchir avant d’agir.
31
Q

En quoi consiste la dimension Névrotisme–Stabilité du modèle de Eysenck? (2)

A

C’est une façon selon laquelle un individu va réagir face à des situations stressantes.

  • Le névrotisme: trait qui fait référence à un niveau élevé d’instabilité émotionnelle. Difficulté à gérer leurs émotions et réactions, humeur changeante.
  • La stabilité: trait qui reflète une stabilité émotionnelle, capacité élevée de maitrise de soi. Ils ont une grande capacité à rester calme dans des situations de stress, ils sont capables d’analyser l’expérience qu’ils vivent.
32
Q

Quels sont les 3 traits identifiés par Eysenck qui permettent de représenter la personnalité criminelle?

A

La personnalité criminelle selon Eysenck est une configuration de 3 traits:

  1. Psychotisme: personnes qui présentent se trait ont une plus grande tendance à être impliquées dans la délinquance. Surtout à cause de l’impulsivité, agressivité et insensibilité.
  2. Extraversion: trait très prononcé
  3. Névrotisme: ce trait a une influence particulière sur l’émergence de la délinquance.
33
Q

Qu’est-ce qu’il est important de savoir concernant la personnalité criminelle identifié dans le modèle de Eysenck?

A

Eysenck soulève que cette configuration de 3 traits est caractéristique du sous-groupe des «criminels de carrière» en particulier.

Donc, ne permet pas d’expliquer la délinquance de l’ensemble des personnes qui manifestent ce genre de comportements. Il explique plutôt la manifestation générale des comportements criminels chez un sous-groupe de la population.

34
Q

Quels sont les 2 types de psychopathe identifiés par Eysenck lorsqu’il examine le psychotisme dans la population de «criminels de carrière»?

A
  1. Le psychopathe primaire
  2. Le psychopathe secondaire
35
Q

Qu’est-ce qui caractérise le psychopathe primaire identifié dans le modèle de Eysenck? (4)

A
  • Individu chez qui on retrouve un trait de psychotisme plus prononcé;
  • Il est décrit comme étant un individu méthodique, calculateur. Il a tendance à manipuler les gens de façon constante, mensonge chronique.
  • Il fait preuve d’une violence proactive: n’a pas besoin de provocation. Il emploi en général une violence proactive à l’égard d’une victime inconnue pour la contraindre à quelque chose.
  • Peu ou pas d’empathie ni de remord, incapable d’avoir de réel sentiment.
36
Q

Donnez un exemple de ce que pourrait faire un psychopathe primaire.

A

Quelqu’un qui va suivre une personne inconnue à la sortie d’un bar pour la contraindre à avoir des relations sexuelles.

37
Q

Qu’est-ce qui caractérise le psychopathe secondaire identifié dans le modèle de Eysenck? (4)

A
  • On retrouve plutôt les traits d’extraversion et de névrotisme, mais on ne retrouvera pas chez eux le trait de psychotisme.
  • Individu impulsif, imprévisible qui va réagir sur un coup de tête.
  • Émotions intenses qui déclenchent l’agir, son comportement criminel.
  • Violence réactive: violence beaucoup plus hostile, expressive et qui se produit en réaction à une certaine situation. Généralement, ce type de psychopathe s’en prend à des personnes qu’ils connaît, famille, amis, connaissances.
38
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle de Caspi? (3)

A

Modèle de la personnalité proposé afin d’analyser la relation entre personnalité et comportement criminel délinquant.

Modèle guidé par une approche psychosociale: Intérêt pour les interactions entre la personne et les milieux dans lesquels elle évolue. Ce modèle proposé pour remédier aux limites des précédents.

Il permet de décrire les comportements de la personne, ses états affectifs et aussi d’aller identifier ses valeurs, les croyances qu’elle entretient.

39
Q

Sur quoi est basé le modèle de Caspi?

A

Sur une étude longitudinale, mesures prise sur la personnalité de diverses façons et à plusieurs reprises.

  • Cohorte de naissances (environ 1000 enfants)

Il a examiné la conduite antisociale de niveaux variées, ce qui est différent des autres modèles qui examinaient seulement la délinquance persistante.

40
Q

Quelles sont les 3 dimensions qui composent le modèle de Caspi?

A
  1. L’affect négatif;
  2. L’affect positif;
  3. La contrainte.

→Chaque dimension implique une configuration de traits.

41
Q

Parmi les 3 dimensions qui composent le modèle de Caspi, en quoi consiste l’affect négatif et quelles sont ses 3 sous-dimensions?

A

On parle d’une vulnérabilité chez la personne face à des situations négatives. Ses 3 sous-dimensions:

  1. L’agressivité: tendance à l’agression surtout physique. Elle prendre plaisir à blesser les autres, les rendre inconfortables et à regarder des scènes de violence.
  2. L’aliénation: individu qui pense toujours que les autres le persécutent, que ses amis l’utilisent ou le contrôlent et que son entourage lui veut du mal.
  3. La réaction au stress: il est tendu, nerveux, constamment dans un sentiment d’anxiété.
42
Q

Parmi les 3 dimensions qui composent le modèle de Caspi, en quoi consiste l’affect positif et quelles sont ses 4 sous-dimensions?

A

Ce manifeste plutôt par une facilité à ressentir des émotions positives, tendance chez la personne à s’engager dans ses milieux sociaux (travail, école).

  1. La réussite: se manifeste chez la personne dans ses efforts à réussir. Elle est très stimulée par le sentiment d’accomplissement, fait beaucoup de projet et met les efforts pour les réaliser.
  2. La compétence sociale: personne qui aime interagir avec les autres, socialiser, elle est très énergique au contact des autres, confiante, fait preuve de leadership avec les autres.
  3. Le bien-être: se manifeste par une bonne estime de soi, personne enjouée et très confiante.
  4. La proximité sociale: aime être en relation avec les autres, discuter avec eux, intime avec les gens, apprendre à les connaître, se tourne facilement vers les autres pour recevoir du réconfort dans des situations difficiles.
43
Q

Parmi les 3 dimensions qui composent le modèle de Caspi, en quoi consiste la contrainte et quelles sont ses 3 sous-dimensions?

A

Fait référence au niveau selon lequel une personne va adhérer aux normes sociales.

  1. Le traditionalisme: personne qui préfère vivre dans un environnement conventionnel, qui va entretenir des valeurs traditionnelles, très retissante face aux changements.
  2. L’évitement des risques: préfère faire des activités sécuritaires, mêmes si elles sont ennuyantes et monotones.
  3. Le contrôle: capacité de maitrise de soi, personne beaucoup plus rationnelle, réfléchie et prudente.
44
Q

Qu’est-ce qu’observe Caspi concernant le lien entre la personnalité et la conduite antisociale? (3)

A

Il observe différents profils de personnalité selon l’ampleur de la conduite antisociale des jeunes. Il a observé différentes configurations de traits selon la nature de la conduite antisociale des jeunes de la cohorte qui ont été examinés.

  • Conduite normative : jeune qui rapportaient des comportements antisociaux normaux compte tenu de leur âge.

VS

  • Conduite antisociale non-normative:
    • Abstention: jeunes n’ayant aucun comportement antisocial.
    • Versatile: conduite antisociale grave.
45
Q

Quelles sont les 2 catégories de conduite antisociale non-normative ressorties par Caspi?

A
  1. L’abstention de la conduite antisociale;
  2. La conduite antisociale versatile.
46
Q

Quelles sont les caractéristique des jeunes qui présentent une abstention de la conduite antisociale parmi les 2 catégories de conduite antisociale non-normative identifiées par Caspi? (2)

A

On retrouve chez eux un degré élevé de traditionalisme et de contrôle: ces jeunes se conforment plus facilement aux règles et aux normes sociales et vont entretenir des valeurs sociales traditionnelles;

Ces jeunes présentaient un faible niveau d’agressivité et de compétence sociale: surtout au niveau de l’affirmation de soi, ils expriment difficilement leurs émotions et leur point de vue.

Selon Caspi, ces traits permettraient expliquer pourquoi ces jeunes ne s’engagent pas dans une conduite antisociale.

47
Q

Quelles sont les caractéristique des jeunes qui présentent une conduite antisociale versatile parmi les 2 catégories de conduite antisociale non-normative identifiées par Caspi? (4)

A

Conduite hors norme, beaucoup plus importante.

On retrouve un niveau élevé d’affect négatif: jeunes qui avaient un niveau élevé d’agressivité et d’aliénation, réaction démesurée devant des situations stressantes ou frustrantes;

Faible degré de traditionalisme, de contrôle et de proximité sociale: jeunes qui ont tendance à rejeter les normes sociales, vont plus facilement adhérer à des valeurs antisociales. Ils sont impulsifs, font des activités dangereuses.

Jeunes chez qui ont d’importantes difficultés sur le plan relationnel: très peu d’habiletés sociales, difficulté à interagir avec les autres, tendance à s’isoler ou à socialiser avec des personnes qui adhèrent à des valeurs antisociales.

48
Q

Qu’est-ce qui caractérise les études de la personnalité? (2)

A

Évaluation/mesure à l’aide de différentes méthodes, par exemple :

  • Les études de cas: entrevues réalisées directement avec la personne. L’évaluation de la personnalité repose sur les observations, les impressions qui sont faites par les cliniciens pour identifier la personnalité au fil des rencontres avec la même personne.

Les tests psychologiques/psychométriques: méthodes qui répondent à des normes beaucoup plus strictes que les études de cas, ce qui augmente leur validité.

  • Ils permettent d’évaluer certaines composantes et dimensions qui se rattachent à la personnalité, comme les comportements, les réactions cognitives ou émotionnelles d’une personne.
  • À l’aide de ces tests, on peut classifier l’individu, on va pouvoir lui assigner un certain profil de personnalité avec les résultats qu’il a eu au test.
  • Exemple de tests psychologiques : tests projectif, les inventaires de personnalité.
49
Q

Quelle est la méthode (instrument) très populaire en 1950?

A

Ce sont les tests projectifs qui découlent notamment de l’approche psychodynamique qui avaient été employée à ce moment à travers la majorité des adultes pour regarder s’il y avait des différences entre les deux groupes.

Basé sur la théorie que les gens projettent leurs pensées inconscientes sur les autres personnes.

50
Q

Quels sont les 11 postulats de base identifiés par Morizot et Miranda dans leur revue critique de l’approche des traits de personnalité?

Texte: Développement des traits de personnalité au cours de la vie: continuité ou changement? - Morizot et Miranda.

A
  1. Les traits seraient des «construits latents» qui ne peuvent être mesurés directement.
  2. Les traits s’organiseraient selon une «structure hiérarchique».
  3. Les traits «se distribueraient de façon continue» dans la population.
  4. Les traits de personnalité seraient «universels».
  5. Les traits seraient «relativement stables dans différentes situations».
  6. Les traits «interagisseraint avec les situations».
  7. Les traits seraient des «caractéristiques évolutives partiellement héréditaires».
  8. Les traits «agiraient par l’entremise des structures et processus biologiques».
  9. Ils seraient partiellement influencés par l’apprentissage et les processus sociocognitifs.
  10. Les traits seraient des «phénotypes causaux».
  11. Les traits de personnalité seraient «relativement stables à travers le temps».
51
Q

Les théories des traits de personnalité s’inscrivent-elles dans une perspective développementale?

Texte: Développement des traits de personnalité au cours de la vie: continuité ou changement? - Morizot et Miranda.

A

Il semble que l’approche des traits puisse s’inscrire dans une perspective développementale. Toutefois, les principales théories existantes ne tiennent pas compte de façon systématique et explicite du cours de toute la vie, de la naissance jusqu’à l’âge adulte avancé. Il faut noter que la considération d’une perspective développementale tenant compte de tout le cours de la vie a longtemps été limitée dans plusieurs domaines de la psychologie.

52
Q

Quelle est la réponse donnée à la question posée dans le titre de l’article (continuité ou changement?) ?

Texte: Développement des traits de personnalité au cours de la vie: continuité ou changement? - Morizot et Miranda.

A

Il semble qu’il y ait autant continuité que changement dans les traits de personnalité, dépendamment de la période de la vie et de la forme de continuité qui sont considérées.

53
Q

Quelles sont les 4 limites présentées dans cet article?

Texte: Développement des traits de personnalité au cours de la vie: continuité ou changement? - Morizot et Miranda.

A
  1. Toutes les études sont basées sur des auto- évaluations.
  2. Il n’existe presque aucune étude longitudinale à long terme utilisant des échantillons d’individus avec des problèmes d’adaptation.
  3. Il y a très peu d’études longitudinales comportant des mesures de la personnalité autres que celles des traits.
  4. Il existe peu d’études longitudinales à long terme.
54
Q

Quel est le résumé de l’article: Développement des traits de personnalité au cours de la vie: continuité ou changement? - Morizot et Miranda?

A

L’approche des traits de personnalité a atteint un statut scientifique important et les traits sont maintenant reconnus comme des unités de mesure fondamentales de la personnalité humaine. Cependant, certains problèmes conceptuels et méthodologiques devront être résolus, notamment la faiblesse des postulats développementaux de cette approche. Connaître le développement des traits de personnalité est crucial, autant pour la formulation théorique que pour guider les interventions préventives et cliniques. Malgré quelques récentes formulations théoriques prometteuses, un examen des principales théories des traits révèle que cette approche ne s’inscrit pas encore suffisamment dans une perspective développementale intégrative considérant la totalité du cours de la vie. Cet article souligne aussi que différentes formes de continuité peuvent être étudiées et que chacune requiert un postulat développemental spécifique. L’apport potentiel de l’étude de ces différentes formes de continuité pour l’amélioration de l’approche des traits est souligné, certaines questions méthodologiques sont soulevées et six postulats développementaux sont proposés.