Cours 3 - Conduite délinquante et explications biosociales Flashcards

1
Q

En quoi consiste la transmission intergénérationnelle?

A

C’est le rapport de causalité entre les antécédents de conduites des parents et la conduite de leurs propres enfants.

On parle d’une continuité d’une génération à l’autre de la conduite délinquante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qu’ont permis les études longitudinales concernant la transmission intergénérationnelle?

A

Elles ont permis d’examiner la continuité intergénérationnelle concernant la conduite antisociale. On va suivre le développement d’enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les 3 aspects sous lesquels est analysée la transmission intergénérationnelle?

A
  • La conduite délinquante
  • Le comportement violent (ceux du père vs enfant)
  • Les antécédents judiciaires (ceux du père/parent vs enfant)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelle est l’étude faite par Farrington?

A

L’étude longitudinale de Cambridge réalisée en Angleterre dans les années 1960.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quel est le but de l’étude longitudinale de Cambridge réalisée par Farrington et nommez une observation concernant les garçons de son échantillon?

A

Examiner les facteurs de risque de la délinquance chez les parents pour voir ceux chez les enfants.

Observation: Environ le 1/4 des garçons avaient un père ayant un casier judiciaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que les chercheurs ont examiné dans l’étude de Farrington?

A

Le lien entre le fait qu’un parent ait des antécédents judiciaires et l’enfant.

  • On a observé qu’un père ayant un casier est un des meilleurs facteurs de risque de la conduite délinquante.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

En quoi consiste l’étude réalisée par Loeber et ses collègues (2008)?

A

Il s’agit d’une étude longitudinale réalisée à Pittsburgh sur un échantillon de 1000 garçons de 10-25 ans pour examiner leur carrière délinquante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce qu’ont examiné Loeber et ses collègues dans l’étude longitudinale réalisée à Pittsburgh?

A

Ils ont examiné le lien entre les facteurs de risque et la carrière délinquante des garçons en regardant le rôle des antécédents judiciaires de la famille immédiate et ceux de la famille élargie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les 2 conclusions de Loeber et ses collègues dans l’étude longitudinale réalisée à Pittsburgh?

A
  1. Les explications dépassent les caractéristiques qui sont attribuées seulement aux pères. On a remarqué une association significative entre les antécédents judiciaires des autres membres de la famille.
  2. Cette étude suggère que si un membre de la famille a des antécédents judiciaires, il y a de forte chance qu’un autre membre en ait aussi.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel est l’intérêt de Farrington et ses collègues (1996) ainsi que Loeber et ses collègues (2008)?

A

Le réseau familial dans son entièreté

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel est le constat de base de Farrington et ses collègues (1996) ainsi que Loeber et ses collègues (2008)?

A

Une petite minorité de jeunes sont responsables d’une grande proportion de l’ensemble de la délinquance.

  • Ils ont voulu savoir : Est-ce possible d’observer ce même phénomène au sein des familles?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les résultats obtenus par Farrington et ses collègues (1996) ainsi que Loeber et ses collègues (2008) et qu’ont-ils proposé par la suite?

A
  • Entre 6-8% des familles sont responsables d’environ la moitié des arrestations: il y avait le même phénomène qui se produisait quand on observait les familles sans se limiter à un individu en particulier.
  • Donc, les auteurs ont proposé par la suite un lien entre les «antécédents familiaux et la délinquance chez l’enfant» concentré dans un petit nombre de familles.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Nommez 3 exemples d’explications de la transmission intergénérationnelle proposées.

A
  • L’apprentissage social : le comportement de l’enfant serait modelé par l’observation des comportements criminels de ses parents ou d’autres membres de sa famille.
  • Le processus d’étiquetages : le comportement de l’enfant serait influencé par le fait que certains membres de sa famille on été étiquetés comme étant des criminels.
  • Les hypothèses génétiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce qui est mentionné concernant le crime?

A

Aucun généticien ne va prétendre qu’il y a un gène du crime;

Le crime est quelque chose de socialement défini sur lequel on peut voir des variations d’une culture à l’autre de ce que l’on va considérer comme criminel ou illégal.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce qui est mentionné concernant le bagage génétique et son lien avec la délinquance?

A

Le bagage génétique est étudié au niveau des facteurs de risque de la délinquance. On parle de gènes qui favoriseraient l’apparition de certains comportements et non pas qui les causeraient inévitablement.

Il s’agit d’une vision probabiliste, on va dire que certains gènes vont augmenter la probabilité de l’apparition de certains comportements criminels. Ce baguage génétique viendrait influencer la réponse face aux stimuli de l’environnement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

En quoi consistent les facteurs de risque criminogène?

A

Il s’agit de caractéristiques statistiquement associées à une incidence (probabilité) accrue d’un phénomène criminologique.

  • Le fait qu’un individu présente ce facteur ne veut pas dire qu’il va inévitablement présenter ce comportement, ça veut juste dire qu’il a plus de probabilité de l’avoir.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Que sont les facteurs de protection?

A

Ce sont des caractéristiques statistiquement associées à une incidence (probabilité) diminuée d’un phénomène criminologique.

  • Certains facteurs de protection ont une influence directe sur le comportement alors que d’autres ont plutôt une influence indirecte. Certains facteurs de protection viennent diminuer les facteurs de risque chez l’individu.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les 2 champs de recherche qui ont émergé et permis d’avoir plus d’information sur la contribution génétique?

A
  • L’ampleur de la contribution génétique : recherches qui vont venir examiner l’apport qui vient des gènes comparativement à l’apport qui vient de l’environnement
  • L’identification de marqueurs génétiques (comme facteurs de risque) : on va tenter d’identifier certains gènes qui seraient impliqués en tant que facteurs de risque dans l’émergence du comportement criminel.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

En quoi consistent les études du champs de recherche sur la contribution génétique?

A

Il s’agit d’un examen de l’apport qui vient de la génétique VS l’apport qui vient de l’environnement dans la conduite antisociale. Pour procéder à cet examen, plusieurs études longitudinales ont été réalisées pour comparer la conduite antisociale :

  • De jumeaux monozygotes (essentiellement le même bagage génétique)
  • De jumeaux dizygotes (ne partagent pas à 100% le bagage génétique)

Ils ont comparé des comportements antisociaux entre des jumeaux qui ont été séparés à la naissance et ceux qui ont grandi dans le même environnement. Ils ont regardé ceux qui avaient vécu des mauvais traitements ou non dans l’environnement et ceux qui ont développé des comportements antisociaux.

20
Q

Quel est l’ampleur de la contribution génétique pour la conduite antisociale?

A

Apport génétique varie entre 40 et 50% : on a observé qu’il y a entre 40 et 50% de la conduite antisociale qui viendrait de l’environnement.

21
Q

***Quel est l’ampleur de la contribution génétique pour le comportement agressif?

A

Apport génétique entre 60 et 70% : les résultats viennent suggérer qu’il y a une plus grande contribution du facteur génétique dans l’ampleur des comportements agressifs et donc il y aurait une plus grande …? ***

22
Q

Quel est l’hypothèse concernant l’interaction entre la génétique et l’environnement?

A

Il y aurait un effet d’interaction entre la génétique et l’environnement. Lorsque le bagage génétique particulier (génotype) est stimulé et qu’il interagit avec un environnement X, on obtient alors un comportement particulier (phénotype).

Bref, on propose qu’un certain environnement peut faire en sorte de venir activer un gène chez l’individu qui va résulter en un comportement particulier tel qu’un comportement criminel ou agressif.

23
Q

Quels chercheurs ont effectué des études qui font parties du champ de recherche sur les marqueurs génétiques?

A

Caspi et ses collègues (2002)

24
Q

Sur quoi porte l’étude de Caspi et ses collègues (2002)?

A

Sur le gène monoamine oxydase-A (MAO-A)

25
Q

Qu’est-ce que montre l’étude de Caspi et ses collègues (2002) sur le gène monoamine oxydase-A chez les rats ?

A

Leur investigation de ce gène a débuté avec des rats et ils ont observé que ceux-ci présentent un comportement beaucoup plus agressif à l’égard des autres rats quand ce gène fonctionnait moins bien.

Ce gène est impliqué dans la métabolisation des neurotransmetteurs (ex : dopamine, sérotonine). Ces neurotransmetteurs jouent un rôle important dans l’activité cérébrale (ex : dans la régulation de l’humeur, capacité à contrôler son impulsivité, capacité de raisonnement ou de jugement). Ils peuvent donc venir influencer le comportement de certaines personnes.

26
Q

En quoi consiste l’étude de Caspi et ses collègues portant sur des enfants?

A

Il s’agit d’une étude longitudinale auprès d’une cohorte de naissance pour voir s’il y a un lien entre la génétique (G) et l’environnement (E).

Cette étude a commencé à partir de 1973, durant laquelle les données collectées visaient à avoir des informations concernant les expériences de vie durant l’enfance.

27
Q

Quels sont les 3 principaux constats de l’étude de Caspi et ses collègues concernant les expériences de vie durant l’enfance?

A
  1. L’absence d’un lien directe entre le gène monoamine oxydase-A et la conduite antisociales;
  2. Toutefois, il y a un lien important entre la maltraitance (E) et la conduite antisociale chez l’enfant.
    - Les enfants qui avaient souffert de maltraitance étaient plus enclins à présenter une conduite antisociale au fil des années.
  3. Ils ont identifié un effet d’interaction entre le gène et l’environnement (G x E).
    - Le gène à lui seul ne permet pas d’obtenir un portait complet concernant l’émergence et la conduite antisociale, donc l’environnement nous apporte d’autres informations.
28
Q

Quels sont les 2 observation de l’étude de Caspi et ses collègues sur les enfants maltraités et leur niveau d’activité du gène MAO-A?

A
  1. Les enfants victimes de maltraitance qui ont un faible niveau d’activité du gène sont plus susceptible de:
    - De présenter un trouble de la conduite;
    - D’être condamnés pour un crime violent avant l’âge de 26 ans;
    - D’être responsables d’une importante proportion des condamnations pour délit violent de l’ensemble de la cohorte.
  2. À l’inverse, ils ont identifié un effet protecteur de l’activité élevée du gène lorsqu’un enfant s’est trouvé en contexte de maltraitance, notamment :
    - Les enfants dont l’activité du gène était élevée et qui ont été maltraités = une plus grande capacité de gestion de l’humeur, des réactions émotives, etc.
    - Ils étaient beaucoup moins à risque de développer un trouble de la conduite contrairement aux enfants maltraités qui avaient une faible activité du gène.
29
Q

À quoi s’intéressent les sciences biomédicales?

A

Aux facteurs de risque durant la grossesse (environnement intra-utérin) qui font référence à tout ce qui va se passer dans l’utérus facteurs de risques qui vont être présents avant même que l’enfant vienne au monde.

On va investiguer les effets tératogènes.

30
Q

Qu’est-ce que sont les effets tératogènes?

A

Ils s’agit d’effets qui résultent de l’exposition du fœtus à certaines substances chimique, physique ou biologique.

Ces effets peuvent entraîner des impacts à long terme sur l’enfant en causant des malformations. Impacts qui vont avoir une influence sur le développement émotif, cognitif et comportemental de l’enfant et cette influence va persister tout au long de sa vie.

31
Q

Quel est le portrait de la situation concernant la consommation de la cigarette durant la grossesse?

A
  • Dans les pays développés : en moyenne de 20-30% des femmes continuent de fumer pendant leur grossesse;
  • Au Canada : 16% des femmes vont continuer à fumer durant leur grossesse;
  • Au Québec : 22% des femmes vont continuer à fumer durant leur grossesse. On peut voir que les femmes québécoises sont les plus susceptibles de fumer durant leur grossesse.
32
Q

La consommation quotidienne de nicotine durant la grossesse vient diminuer la quantité d’oxygène qui va se rendre au cerveau du fœtus, ce qui peut causer différents risques. Nommez 3 exemples de risques.

A
  • Des dommages au niveau du lobe frontal;
  • Des naissances très prématurées (à moins de 33 semaines);
  • Des habiletés cognitives limitées chez l’enfants (notamment au niveau du langage ou de la mémoire).
33
Q

Nommez des exemples d’impacts à long terme que peuvent avoir des enfants dont la mère consommait durant la grossesse.

A

Trouble de la conduite, agressivité chronique durant l’enfance.

Ces impacts sont des éléments qui sont associés par la suite à la délinquance à l’adolescence et aux comportements criminels à l’âge adulte.

34
Q

Qu’est-ce qui est important de clarifier concernant la cigarette durant la grossesse?

A

La cigarette durant la grossesse joue le rôle d’un facteur de risque, il n’y a pas de lien direct entre la nicotine et la délinquance ou le comportement criminel.

C’est un facteur qui va apporter une certaine vulnérabilité chez l’enfant, ce qui va venir influencer ses comportements tout au long de sa vie (enfance, adolescence, âge adulte).

35
Q

Quel est le lien entre la nicotine et la conduite antisociale?

A

La relation est plus importante lorsque d’autres facteurs de risques sont aussi présents chez l’enfant.

C’est l’accumulation de facteurs de risque qui va nous permettre d’expliquer de comprendre l’émergence et le développement de la conduite antisociale. Un seul facteur de risque ne permet pas d’expliquer la conduite antisociale.

36
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques identifiées au niveau des femmes qui poursuivent leur consommation de nicotine durant leur grossesse?

A
  • Le jeune âge (15 à 24 ans);
  • Les femmes ayant un plus fiable revenu/niveau de scolarité;
  • Les événements de vie stressants (ex : violence conjugale);
  • La consommation de drogue et d’alcool plus élevée;
  • Les comportements antisociaux (un nombre plus élevé de femmes qui présentaient des valeurs antisociales ou des antécédents judiciaires).

*Bref, ces enfants sont exposés dans leur environnement à d’autres facteurs qui sont aussi néfastes que la consommation de cigarette durant la grossesse.

37
Q

Quels sont les 2 mécanismes suggérés par les études en science biomédicale?

A
  • Le mécanisme de la réactivité accrue : réactions démesurées de l’individu ou une certaine difficulté à retourner à un état émotionnel normal.
  • Les mécanismes d’inhibition diminués chez la personne: fait référence notamment à une faible capacité de contrôler ses comportements.
38
Q

Parmi les travaux qui s’intéressent à l’agressivité, en quoi consistent les travaux de Tremblay et ses collègues (2004)?

A

Il s’agit d’une étude longitudinale sur le développement des comportements d’agression physique et portait sur un échantillon de garçons et de filles.

39
Q

Les résultats de l’étude de Tremblay et ses collègues (2004) ont permis d’identifié 3 principales trajectoires de comportement d’agression physique. Lesquelles?

A
  1. Trajectoire d’agression physique faible
  2. Trajectoire d’agression physique modérée
  3. Trajectoire d’agressivité chronique : un sous-groupe d’enfants représentant environ 14% de l’échantillon.
40
Q

Parmi les trajectoires identifiées par Tremblay et ses collègues (2004), par quoi se caractérise la trajectoire (#3) d’agressivité chronique?

A

Elle se caractérise par des comportements d’agression physique qui vont persister au-delà de l’entrée à l’école (plus tard que la maternelle) présents chez une minorité des enfants.

Cette trajectoire d’agressivité chronique représente un précurseur de trouble de la conduite pendant l’enfance.

41
Q

Les résultats obtenus par Tremblay et ses collègues (2004) concernant la trajectoire (#3) d’agressivité chronique ont permis l’identification de facteurs de risque associés à l’agressivité chronique. Lesquels?

A

Ils ont découvert d’importants facteurs pré-périnataux associés à cette trajectoire et parmi ceux-ci, ils ont noté une consommation de nicotine durant la grossesse.

Dans le groupe d’enfants ayant une agressivité chronique, il y a un nombre plus élevé de mères qui ont continué à fumer durant leur grossesse.

Bref, les résultats de l’étude ont établi un lien entre la consommation de nicotine pendant la grosses et l’adoption de comportements agressifs chroniques de l’enfant.

42
Q

En quoi consiste l’examen des comportements à la petite enfance?

A

Les chercheurs vont observer que les origines des comportements agressifs se trouveraient à la petite enfance.

Avant on suggérait plutôt que les origines de la violence se trouvaient à l’adolescence.

À ce moment, on a commencé à remettre en question tous les facteurs explicatifs proposés surtout ceux de la période de l’adolescence.

43
Q

Qu’est-ce que les chercheurs ayant procédé à l’examen des comportements à la petite enfance vont suggérer?

A

Que certains comportements durant l’enfance, comme les comportements agressifs sont considérés comme «normaux»:

  • Avant l’âge de 2 ans, il y aurait environ 90% des enfants qui auraient manifesté un comportement agressif à au moins une reprise. Ce sont des manifestations qui vont apparaître chez l’enfant de façon spontanée et très tôt dans l’enfance.
44
Q

Comment le mécanisme d’inhibition du comportement agressif se développe-t-il chez les enfants?

A

L’activation du comportement agressif ce fait très tôt dans le développement.
- Comportement qui va se manifester chez l’enfant dès ses premières interactions sociales avant même qu’il y ait un effet de la culture sur son comportement.

L’enfant va devoir apprendre à contrôler son agressivité, ce qui se fait par un processus d’apprentissage.

L’environnement va venir jouer un rôle dans le contrôle du comportement agressif : réagir/intervenir face aux manifestations d’agressivité de l’enfant.

45
Q

Qu’est-ce qui est mentionné dans la section «Neurotransmetteurs et comportement délinquant» de l’article Les enjeux à venir pour la criminologie clinique : approche développementale et intégration avec les sciences biomédicales de René Carbonneau? (3)

A

La sérotonine, qui agit au niveau du système nerveux central, en particulier du lobe frontal et du système limbique, est associée à la prise de décisions, au jugement, à la régulation des émotions, à l’impulsivité et à l’agressivité.
- Elle favorise le contrôle du comportement.

Un niveau élevé de dopamine serait associé aux comportements agressifs et impulsifs. La dopamine est liée à la satisfaction ou à la récompense associée à un comportement.
- Elle est traditionnellement associée au TDAH, qui est un des prédicteurs principaux du comportement antisocial chez les enfants.

La norépinéphrine est un neurotransmetteur du système nerveux central, associé aux émotions, à l’attention et à l’excitation et impliqué dans la transmission de l’information au système nerveux périphérique. Une augmentation de celui-ci est liée à une activité demandant un niveau d’éveil ou d’excitation élevé, incluant le comportement violent.
- La norépinéphrine est le produit de la dopamine et est associée au comportement agressif chez les animaux et les humains.

46
Q

Qu’est-ce qui est mentionné dans la section «La recherche en criminologie clinique et en santé mentale : une évolution convergente» de l’article Les enjeux à venir pour la criminologie clinique : approche développementale et intégration avec les sciences biomédicales de René Carbonneau? (3)

A

Une revue récente des études qui examinent la prévalence des troubles psychiatriques dans la population criminelle de différents pays conclut que pratiquement personne n’échappe à une forme ou à une autre de diagnostic, le plus courant étant la personnalité antisociale.

Il est maintenant largement admis que :

  1. Les troubles psychiatriques doivent être considérés comme des maladies du cerveau dont les bases génétiques sont probablement complexes;
  2. Leur compréhension nécessite l’étude des conditions environnementales et la définition de phénotypes précis.

La précocité des phénomènes de santé mentale observés et leur développement à travers le temps est donc cohérente avec les résultats des études en neurosciences et en génétique.

47
Q

En quoi la criminologie clinique des décennies à venir se différenciera-t-elle de ce que nous avons connu au cours du 20e siècle?

  • Article: «Les enjeux à venir pour la criminologie clinique: approche développementale et intégration avec les sciences biomédicales» de René Carbonneau.
A

D’abord, un processus émerge maintenant dans la communauté scientifique, selon lequel les comportements délinquants sont le résultat de causes multiples et complexes qu’un modèle théorique simple ou unidimensionnel ne peut expliquer.