Cours 6 - Développement et psychopathologie de l'enfance et de l'adolescence Flashcards

1
Q

Quelle est la position psychiatrique/psychologique concernant la délinquance?

A

Elle conçoit la délinquance comme le symptôme d’une pathologie.

Les chercheurs en sont venus à conclure qu’il s’agit d’une manifestation d’un problème de santé mentale.

Les travaux psychiatriques mettent l’emphase sur la personnalité du délinquant (quelque chose de plus interne chez l’individu, ce pourquoi on considère la délinquance comme étant une caractéristique de la personne.

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2
Q

Qu’est-ce qu’on peut remarquer dans le DSM concernant les comportements relatifs à la délinquance?

A

On peut remarquer dans le DSM qu’il y a un diagnostic spécifique pour les jeunes qui manifestent des comportements transgressant les normes sociétales.

Le trouble des conduites : jeunes entre 10 et 18 ans, selon cette vision, le trouble des conduites est considéré comme étant précurseur du trouble de la personnalité antisociale qui est pour sa part, réservé plutôt aux adultes.

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3
Q

Qu’est-ce qu’est le DSM?

A

Le Manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM)

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4
Q

À quoi fait référence le diagnostic du trouble des conduites du DSM?

A

Il fait référence à un ensemble de conduites répétitives et persistantes (pendant environ 1 an) qui se manifeste dans les divers environnements dans lesquels le jeune évolue. Il s’agit de conduites qui contreviennent aux droits fondamentaux d’autrui ou aux normes et règles sociales.

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5
Q

Qu’est-ce que le diagnostic du trouble des conduites du DSM permet aux cliniciens?

A

Il permet de distinguer des problèmes de comportements chez le jeune qui sont plutôt passagés de ceux qui sont persistants.

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6
Q

Qu’est-ce qu’on peut remarquer chez des jeunes qui présentent un diagnostic de trouble des conduites?

A

On va remarquer que ce sont des jeunes qui font preuve de peu d’empathie et sont peu sensibles au bien être des autres, ils présentent des conduites considérées comme pathologiques qui vont entraîner aussi des conséquences néfastes pour le jeune (ex : exclusion scolaire, problème avec la justice ou blessure physique qui résultent de ces conduites).

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7
Q

Quels sont les 4 critères/catégories qui permettent de classifier le trouble des conduites (distinguer toutes les conduites)?

A
  1. Agressions envers des personnes et/ou des animaux : répétitifs (ex : un enfant qui va régulièrement intimider ses camarades de classe, aimer torturer les autres ou les animaux);
  2. La destruction des biens matériels : le jeune va mettre le feu à des objets dans le but de causer des dégâts importants.
  3. La fraude ou le vol : le fait de mentir souvent, que ce soit pour obtenir des faveurs ou pour échapper à des obligations;
  4. Les violations graves de règles établies : jeunes qui ne vont pas respecter les règles (ex : enfants qui vont fuguer à répétition ou faire une fugue d’une très longue durée, s’absenter de l’école).

→Ici on parle de conduites répétitives, comportements qui vont persister sur au moins une année.

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8
Q

Quelle est la position de la criminologie développementale concernant la délinquance?

A

Elle conçoit la délinquance comme un comportement.

Cette position fait une distinction entre la personne et l’acte commis: ici on parle plutôt d’individus qui manifestent des conduites délinquantes plutôt que d’utiliser les termes «délinquants» et «criminels».

Elle fait une description de la conduite délinquante: décrire comment cette conduite va se développer d’une période à l’autre.

Les travaux ont remarqué que la délinquance vient s’inscrire dans un syndrome qui est beaucoup plus large, celui de la conduite antisociale.

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9
Q

À quoi fait référence la conduite antisociale provenant de la position de la criminologie développementale?

A

Elle fait référence à un ensemble de comportements, de manifestations très diversifiées qui vont au-delà des comportements délinquants.

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10
Q

Comment la psychiatrie/psychologie conçoit la délinquance?

A

Comme un le symptôme d’une pathologie.

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11
Q

Comment la criminologie développementale conçoit la délinquance?

A

Comme un comportement.

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12
Q

Qu’est-ce que soulève d’abord Marc Le Blanc dans ses travaux sur la conduite antisociale (ou déviante) des jeunes?

A

Il soulève d’abord qu’il s’agit d’une notion extensible dont les manifestations s’étendent sur un continuum.

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13
Q

Quelles sont les 2 dimensions principales de la conduite antisociale (ou déviante) selon Marc Le Blanc?

A
  1. Les problèmes de comportement : comportements qui ne contreviennent pas nécessairement aux lois, n’impliquent pas toujours des victimes.
  2. Les autres manifestations de la délinquance : délits tels que définis dans le Code criminel.
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14
Q

Quelles sont les 2 sous-divisions de la dimension des problèmes de comportement de la classification de la conduite antisociale de Le Blanc?

A

Les conflits avec l’autorité : comportements rebelles à l’égard de personnes en position d’autorité (parents, enseignants) manifestés à la maison ou à l’école :

  • Indiscipline
  • Fugues, retards
  • Absentéisme (scolaire)
  • Non respect des règles
  • Défie l’autorité (tenter de les provoquer)

Les comportements imprudents : Il s’agit des comportements qui sont dangereux et risqués notamment pour le jeune et qui vont se manifester dans différents domaines :

  • Conduite automobile dangereuse
  • Relations sexuelles non protégées
  • Désordre public
  • Alcool, drogue
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15
Q

Quelles sont les 2 sous-divisions de la dimension des autres manifestations de la délinquance de la classification de la conduite antisociale de Le Blanc?

A

Les comportements clandestins : il s’agit de la délinquance cachée, moins apparente et qui se manifeste sous forme de vol ou de fraude :

  • Vol, recel
  • Fraude (inclus aussi le mensonge chronique, le fait d’arnaquer les autres)
  • Fausse carte d’identité

Les comportements manifestes : comportements agressifs qui renvoient à des violences interpersonnelles :

  • Agression physique : comme se bagarrer souvent notamment à l’école
  • Violence matérielle : comme détruire des biens
  • Violence psychologique : inclus l’intimidation, le harcèlement
  • Agression sexuelle : tous les délits de nature sexuels dont l’attouchement, forcer à avoir des rapports sexuels.
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16
Q

Qu’est-ce qu’on a remarqué concernant le développement de la conduite antisociale? (2)

A

Ce développement semble suivre un parcours particulier:

  • L’apparition des manifestations se fait de façon relativement prévisible dans le temps (il serait possible de les ordonner, car il s’agirait en fait d’un enchaînement de comportements).

Il y a des manifestations spécifiques à différents stades de développement:

  • Elles dépendent de l’âge de la personne, des caractéristiques du stade développemental dans lequel elle se trouve, reflet des caractéristiques qui sont acquises dans un stade en particulier.
17
Q

Nommez les 3 principes sous-jacents à la conduite antisociale.

A
  • La continuité et discontinuité
  • La rétention
  • La diversification
18
Q

En quoi consiste la continuité et discontinuité parmi les principes sous-jacents aux comportements (conduite antisociale)?

A

Il y a continuité lorsqu’un jeune avance d’un stade développemental à un autre (on peut donc observer les différentes manifestations de conduite selon les différents stades).

Seule une minorité de jeunes va traverser l’ensemble de ces stades.

19
Q

En quoi consiste la rétention parmi les principes sous-jacents aux comportements (conduite antisociale)?

A

C’est un principe qui fait référence au maintien d’un comportement d’un stade à l’autre. Il est visible lorsqu’un jeune avance au stade de développement suivant, mais continue de manifester un ou des comportements associés au stade antérieur.

  • Des comportements moins graves du stade antérieur continuent de se manifester en même temps que d’autres plus graves associés au stade suivant (ex : tendance à désobéir aux règles).
20
Q

En quoi consiste la diversification parmi les principes sous-jacents aux comportements (conduite antisociale)?

A

C’est un principe qui suggère que plus le jeune avance dans les stades développementaux, plus sa conduite antisociale se manifestera de façon variée, ce qui se traduit par une grande variété de comportements.

21
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle de développement de la délinquance de Marc Le Blanc? (3)

A

Son modèle met l’emphase sur la description de la délinquance.

Il est proposé suite aux résultats d’une étude réalisée auprès de jeunes québécois (données longitudinales) :

  • Adolescents judiciarisés
  • Adolescents recrutés à l’école

Ces résultats ont permis l’identification d’un parcours développemental comportant 5 stades.

22
Q

Quels sont les 5 stades développementaux du modèle du développement de la délinquance de Marc Le Blanc (1994)?

A
  1. Stade d’apparition (8-10 ans) :
    • Stade d’émergence de la délinquance, les activités sont homogènes et bénignes.
  2. Stade de l’exploration (10-12 ans) :
    • On observe ici une première diversification et aggravation des délits commis par l’enfant (ex : l’enfant qui volait les jouets de ses amis peut passer au vol à l’étalage).
  3. Stade de l’explosion (13-15 ans) :
    • On observe une augmentation considérable de la variété et gravité des délits.
  4. Stade de la conflagration (15-17 ans) :
    • On observe d’abord une augmentation de la diversité et de la gravité des délits commis, mais aussi la présence de rétention. On va voir apparaître les voies de faits, délits sexuels et de drogue.
  5. Stade du débordement (18-21 ans) :
    • Débordement, car la délinquance va se poursuivre au-delà de l’adolescence. On voit l’apparition de formes plus astucieuse, plus violentes de délits.
23
Q

Qu’est-ce qui caractérise le modèle de développement proposé par Rolf Loeber? (3)

A

Loeber a investiguer le développement de la délinquance et des problèmes de comportement (il ne s’est pas limité aux délits).

Il avait conduit une étude qui a permis l’identification de 3 parcours développementaux distincts (vs Le Blanc qui en avait identifié seulement un).

Selon le modèle de Loeber, les jeunes ne passeraient pas tous par la même séquence développementale.

24
Q

Quels sont les 3 parcours développementaux identifiés dans le modèle de Loeber?

A
  1. Le parcours des comportements d’opposition
  2. Le parcours des comportements clandestins
  3. Le parcours des comportements manifestes
25
Q

Quels sont les 3 stades du parcours des comportements d’opposition (#1)?

A
  1. Comportements d’insubordination (avant 12 ans): apparaissent très tôt dans le développement, enfants entêtés, réfractaires et résistants face aux consignes.
  2. Défit l’autorité, désobéissance: jeunes qui ne vont pas toujours suivre les consignes que ce soit à l’école ou à la maison, ils vont faire les choses à leur manière.
  3. Évite l’autorité : fugue, du fait de rentrer tard le soir = ne pas respecter ses couvre-feux, de s’absenté souvent de l’école jusqu’au décrochage scolaire.

On va voir dans la majorité des jeunes, qu’ils vont suivre ce parcours.

26
Q

Quels sont les 3 stades du parcours des comportements clandestins (#2)?

A
  1. Comportement mineurs : mensonge chronique, vol à l’étalage, âge moyen entre 7 et 11 ans.
  2. Dommage, bris matériels: vandalisme, incendie.
  3. Conduite sérieuses : vente de drogue, entrée par effraction dans une maison pour voler.

Généralement, le développement de la conduite antisociale commence avec des comportements plutôt mineurs pour s’aggraver à mesure que le jeune avance en âge.

27
Q

Quels sont les 3 stades du parcours des comportements manifestes (#3)?

A

Comportements manifeste : font plus référence à des comportements de violence interpersonnelle

  1. Agression mineure : violence verbale, intimidation, menacer les autres.
  2. Agression physique : jeunes qui vont souvent débuter des bagarres avec leur amis ou camarades de classe.
  3. Violence : comportements violents beaucoup plus sérieux comme les voies de fait, agressions sexuelles et plus tard homicide.
28
Q

L’analyse des parcours du modèle de développement de Loeber soulève la présence de 3 trajectoires distinctes qu’il est possible de retrouver chez les jeunes. Quelles sont-elles?

A
  1. Trajectoire limitée aux comportements manifestes: Certains jeunes vont progresser seulement dans les comportements manifestes
  2. Trajectoire limitée aux comportements clandestins: Certains jeunes vont progresser uniquement dans des comportements clandestins.
  3. Trajectoire polymorphe, qui prend racine dans les comportements d’opposition: On a observé que chez la majorité des jeunes, ils allaient progresser que ce soit dans 2 ou 3 parcours à la fois et que cette trajectoire développementale plus exactement débute par des comportements d’opposition (tableau avec 3 pyramides).
29
Q

Sur quoi la criminologie développementale met l’emphase concernant le développement de la conduite antisociale?

A

Elle met l’emphase sur l’identification de facteurs de risque à différents stades développementaux en particuliers.

  • On s’intéresse à l’exposition à des facteurs de risque tôt dans le développement (grossesse) qui peuvent avoir un impact à long terme sur le développement ultérieur de l’individu et qui vont avoir une influence sur la conduite antisociale.

Aussi, on soulève que les facteurs impliqués proviennent d’une multitude de domaines et qu’il n’y a pas seulement un facteur impliqué, mais bien plusieurs. Interaction entre les facteurs de risque qui va avoir une influence sur le développement de la conduite antisociale.

30
Q

Qu’est-ce que nous fait remarquer le principe de la continuité et discontinuité, sous-jacent à la conduite antisociale? (3)

A

On remarque que 25-50% des enfants qui présentent des problèmes de comportement entre 3-6 ans, tels que ceux associés à des comportements d’opposition vont continuer à présenter un trouble de la conduite entre 7-12 ans.

On remarque que 33-66% de ceux qui présentent un trouble de la conduite entre 7-12 ans vont présenter une délinquance chronique à l’adolescence.

Bref, le principe de continuité suggère que ceux qui manifestent une délinquance chronique à l’adolescence ont présenté des formes de délinquance moins sévères par le passé. Toutefois, ce ne sont pas tous ces enfants qui vont manifester une délinquance chronique, ce qui montre une discontinuité.

31
Q

Quels sont les 2 facteurs impliqués dans le développement de la délinquance chronique à l’adolescence entre 0 et 2 ans?

A

Les facteurs individuels :

  • L’exposition à une substance durant la grossesse (ex : nicotine) créerait chez l’enfant une certaine vulnérabilité qui serait associé à l’apparition de certains comportements problématiques.

Les facteurs familiaux :

  • La présence de problèmes de santé mentale chez les parents serait associée à des déficits cognitifs et un attachement insécure de l’enfant.
  • La consommation de drogue des parents : entre 0-2 ans = période critique du développement de l’attachement parents-enfant, donc les facteurs qui nuisent à cet attachement favoriseraient la délinquance.
32
Q

Quels sont les 2 facteurs impliqués dans le développement de la délinquance chronique à l’adolescence entre 3 et 5 ans?

A

Facteurs individuels :

  • Impulsivité, affect négatif (émotions toujours plus négatives chez l’enfant ex : toujours plus triste), etc. peut influencer les comportements ultérieurs.

Facteurs familiaux :

  • La discipline parentale: si discipline coercitive ou exagérée, punitioncorporelle, abus physique, etc. pourait causer la délinquance chronique une fois rendu à l’adolescence.
33
Q

Quels sont les 4 facteurs impliqués dans le développement de la délinquance chronique à l’adolescence entre 6 et 11 ans?

A

Facteurs individuels :

  • On va retrouver de faibles habiletés sociales, difficultés scolaires, etc.

Facteurs familiaux :

  • Le fait que les parents ont un faible intérêt à l’égard de l’enfant, peu d’activité et de temps avec l’enfant – facteurs impliqués dans l’apparition de problèmes de comportements.

Facteurs relatifs au voisinage :

  • Le fait que l’enfant vive dans un quartier défavorisé, criminalisé vient augmenter son risque de vivre des expériences négatives (victimisation) qui vont entraîner un effet néfaste pour son développement.

Facteurs relatifs aux pairs :

  • Le rejet des pairs, enfant intimidé et rejeté, ceci peut encourager l’enfant à s’associer avec des pairs délinquants, il s’agit de facteurs qui viennent limiter les fréquentations prosociales de l’enfant.
34
Q

Quels sont les 2 facteurs impliqués dans le développement de la délinquance chronique à l’adolescence entre 12 et 17 ans?

A

Facteurs individuels :

  • Facteurs qui ont pour effet de maintenir le jeune en contact avec des pairs déviants, que ce soit pour consommer des drogues, en acheter ou en vendre.

Facteurs relatif aux pairs:

  • L’adhésion à un gang : une fois membre d’un gang, le jeune est de plus en plus exposé à des figures déviantes, plus d’opportunités criminelles qui favoriseraient donc la délinquance chronique.
35
Q

Qu’est-ce qu’il est possible de conclure concernant le développement de la délinquance chronique? (3)

A

Les travaux mettent en lumière l’importance de la prévention et de l’intervention précoce de la délinquance chronique chez les jeunes.

De l’importance d’agir tôt dans le développement afin de limiter/réduire les effets cumulatifs des facteurs de risque qui pourraient apparaître et engendrer une délinquance chronique à l’adolescence et se poursuivre à l’âge adulte.

L’importance de soulever les facteurs de protection à l’égard de la délinquance chronique.

36
Q

Résumez l’article L’enfant avec troubles externalisés du comportement: approche épigénétique et développementale.

A

Les troubles de comportement dits externalisés se rapportent à de l’agitation, de l’impulsivité, de l’agressivité ou encore un manque d’obéissance. Ils font l’objet de nombreuses consultations chez les enfants et les adolescents dans les services de neuropédiatrie et de pédopsychiatrie.

Cet article propose une approche étiologique multifactorielle de ces troubles, axée plus particulièrement sur leur dimension épigénétique et développementale. Pour ce faire, il s’appuie sur des éléments relevant des champs neurologique et psychodynamique, ainsi que sur une approche typiquement développementale. Celle-ci conçoit le développement d’un enfant inséré dans ses milieux de vie, en interaction avec ses figures d’attachement — ses parents en particulier —, sa fratrie et ses pairs.

Cet article pose également la question du diagnostic en insistant sur la notion de diagnostic différentiel. Il souligne l’importance d’une évaluation multidisciplinaire et propose finalement une revue des traitements vers lesquels les enfants, les adolescents et leur famille peuvent être orientés.

37
Q

Qu’est-ce qui est mentionné concernant le traitement des troubles externalisés du comportement dans l’article L’enfant avec troubles externalisés du comportement : approche épigénétique et développementale? (3)

A

Le traitement des troubles externalisés du comportement peut prendre des formes variées, mono- ou multidisciplinaires. Le traitement doit être en rapport avec les facteurs étiologiques révélés par l’évaluation multidisciplinaire.

La prise en charge et l’évaluation d’un enfant avec ce trouble devra être pensée de manière interdisciplinaire et complémentaire.

Le succès de la prise en charge repose sur l’identification des facteurs explicatifs révélés par l’approche diagnostique.