Cours 8 : Opinions publiques sur le crime - DONE Flashcards

1
Q
  1. Médias sont une institution &laquo_space;créatrice de sens&raquo_space;
A

3 façons de créer du sens

1.-Créent des divisions;
ex : les attentats de 11 septembre crée des divisons entre arabe et non-arabe. Ajd à la base de l’opinion des gens sur les réfugiés syriens

  1. -Créent des préjudices
    - Acharnement médiatique sur personnes par encore déclarées coupable.
    - Journal local région d’Ottawa : erreur de la mise en page et un innocent a été publié comme étant terroriste sans faire exprès
    - La famille de l’accusé est stigmatisée aussi
  2. -Créent des malentendus sur le crime
    - Sur les circonstances, les prévalences, les conséquences, les contrevenants-types, etc.

4.-Créent des demandes de durcissement de la peine

Le tout renforce les idéologies dominantes

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2
Q
  1. Dimensions de la construction
A
    • Extra-localité des faits divers
    • Construction ou renforcement des stéréotypes
    • surreprésentation du crime

A ) Extra-localité des faits divers (1)
Plupart des nouvelles rapportent crimes qui se sont produits à l’

-Effet -

Image Générale que public développe est celle d’une criminalité qui ne correspond pas aux réalités du crime dans l’environnement particulier où vivent les lecteurs ou téléspectateurs

B) Construction ou renforcement de stéréotypes (2)
1.- Dans média télévisuels, la classe sociale ou l’origine ethnoculturelle des <> renforcent certains stéréotypes
-Ex : classes sociales + dangereuses que d’autres, cliché de la révolution industrielle du 19e siècle
-Ex : ethnoculturelles; personnes de couleur construites comme plus dangereuses
Bouba : unité 9, agressive et colérique
Tatouages et piercings

=>
Démonstration de cette perpétuation des stéréotypes : la série Cops

— Émission COPS
Attention particulière sur le type de personne qui tend à être arrêtée
1.-Division symbolique entre les criminels et ceux qui ne le sont pas (they, you)
-Pourquoi pas ‘’if’’ au lieu de ‘’you’’ ? Ça signifie qu’il est CERTAIN qu’on attrape/punit les bad boys
2.- La plupart des personnes arrêtées sont afro-américains
3.- Les personnes arrêtées sont pauvres

  • Exemple flagrant de la perpétuation des stéréotypes
  • Nombre ahurissant d’émissions sur le crime

C) Surreprésentation médiatique des crimes violents

1) Crimes non violents = 46%; ( les médias)

2) Crimes violents = 54%
- Biaise la perception du public Canadien ; Croient que 50% des crimes sont de nature violente
- Les homicides aussi surreprésentés : 20x plus que la réalité, taux d’homicide en chute libre depuis des décennies, moins de 0.5% des crimes connus
- A augmenté en 2015 ; première augmentation depuis 1991

En réalité : Les crimes non violents sont de 80% de tous les crimes

Diapos))))((((Crimes connus de la police canadienne 2014
-1,9 millions d’infractions déclarés à la police, les crimes violents ont représenté le 5e,
représente une diminution générale de 26% depuis 2004

-60% des crimes non violents sont des infractions ‘’moins graves’’, le méfait, le défaut de se conformer à une ordonnance, vol de moins de 5000$

Par contre, ne tiennent pas compte du chiffre noir

Raisons obscures de l’augmentation de la criminalité en 2015, aux U.S. par contre, baisse de la crim.

FBI Crime Clock
-Donne une impression de peur, de dégoût, de levier pour autoriser l’augmentation des budgets du FBI ou encore, des politiques pénales politiques

1 + 2 +3 = Construction d’opinions publiques
1) Médias structurent et encouragent certaines opinions publiques à l’égard du crime et de la justice pénale…

2) …De manière à les arrimer aux conceptions officielles du crime et de la peine &laquo_space;appropriés&raquo_space;
3) Études démontrent que les opinions publiques reflètent davantage les idées erronées que média entretiennent sur crime… que les réalités du crime

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3
Q
  1. Opinions Publiques
A

1) -Entourant le crime
2) -Entourant les opérations de la justice pénale
Police; Tribunaux; Services correctionnels

A) Opinions publiques entourant le crime

1_ Enquête sociale générale (2009) – Victimisation autodéclarée

-Sonde le public canadien sur 6 thèmes importants ; soins; famille; temps; bénévolat; victimisation criminelle
Grosse dernière étude en 2014 mais mauvaise portion sur la victimisation en 2014, donc on se penche sur 2009. Donc les données du sondage de 2014 utilisées quand disponible


2) taux de victimisation stables sur période de 10 ans (1999-2009)
2009 : Le taux victimisation criminelle est restée stable entre 1999 et 2009 malgré le fait que les crimes rapportés à la police sont en diminution depuis 20 ans

3) Taux de criminalité

4) Diminue en volume et en gravité depuis 20 ans
Indice de gravité des crimes rapportés en diminution aussi depuis 1990

Bien que les taux de criminalité criminelle diminue, les taux de victimisation criminelle eux, ne diminuent pas. Ce qui peut donner une estimation du chiffre noir

B) Perceptions des taux de la criminalité

Seulement 6% des répondants au sondage savent que ça a baissé! Mais la majorité des Canadiens refusent l’idée que les médias influencent leurs conceptions du crime.

-Les Canadiens pensent vraiment que le crime est en augmentation depuis longtemps

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4
Q
  1. Opinions publiques sur la police
A

Les gens ont une connaissance limitée du fonctionnement de la JP
Mais en ce qui a trait aux opinions sur la police :

  1. Majorité (62%) entretient perceptions positives des services de police
    Croient que les policiers font bien leur job

    Négatives chez personnes ayant eu contact avec la police
    -En tant que victime, infracteur ou membre de leur famille, entretiennent une opinion négative

    Plus négatives parmi les jeunes ( 48%)
    -Interpellés par la police de façon disproportionnée
  2. Objectif principal de police = combattre le crime
    20% -25% incidents sont de nature criminelle
    -En réalité, c’est une grande partie de contrôler l’ordre civil et le travail social.
    -Nombre d’interventions policières impliquant les personnes en crise ou l’état mental est perturbé

On pense que les cops résouent les crimes ?;
taux de résolution des crimes = 25 – 30%
La plupart des crimes sont résolus par des informateurs/détectives privés

  1. Travail de policier = profession dangereuse
    Vrai pour l’homicide SAUF les chauffeurs de taxi ( pour qui c’est le double )
    mortalité + élevée en foresterie, construction, dans mines 3% de décès PENDANT ( route )leurs fonctions, taux d’homicide le double chez chauffeurs de taxi

-Étude de 2010 : 3% des policiers décèdent d’un homicidie
133 homicides de policiers en 48 ans entre 1961 et 2009 sur tout le territoire Canadien

-Depuis 1985, le nombre d’homicides n’a jamais dépassé le nombre de 5

  • Le pire Alberta : 4 membres de la GRC assassinés dans une grange de la ville de Mayorthorpe
  • En 2014 : 5 de la GRC Justin Bourque, 3 décédés de la suice de cet incident
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5
Q

Opinion publique sur les tribunaux

A
  1. Sous-estimation de la longueur moyenne des peines
    On pense que les juges sont complaisants et que les peines sont trop petites
    -Sur un plan comparatif, les É-U sont plus sévères donc ceux du CAN semblent plus gentilles
    -Les plus sévères en anglo-saxon
  2. Octroi de peines indulgentes

    Méconnaissance des pratiques
    Sous-estimation de la sévérité du Code criminel

durcissement des peines depuis 25 ans

  1. Privilège des richissimes
    - Favorise les riches vs les pauvres
  2. Tribunaux sont le lieu où l’on juge les &laquo_space;criminels&raquo_space;
    «↓
    90% des accusations en lien avec lois municipales ou provinciales
  3. Plupart des procès se font avec jury
    Consommation de films et trucs télévisés
  4. Peines sévères contribueraient à prévenir le crime ( Angus Reid )
    Peu ou pas d’influence en vrai
  5. Rétablissement de la peine de mort (sondage Abacus Data)
    -En faveur de la peine de mort
    -Le Québec a le taux d’appui à l’égard de la peine de mort le plus élevé.
    Même si dès le début des années 1900 le QC était contre la peine de mort en premier
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6
Q
  1. Opinion publique sur services correctionnels
A
  1. Que la prison font un bon travail de contrôler les prisonniers (26%)
    - Médiatisation des évasions. Même si les évasions sont moindres et dans les places de sécurité maximale
  2. Prisonniers devraient muter graduellement vers prisons à sécurité moindre
    -Déjà le cas depuis plusieurs décennies qui s’appelle le déclassement mais la pop. Canadienne
    est pas au courant que ça existe
  3. Longues incarcérations dissuadent contrevenants (62%)
    Aucune preuve scientifique ne vient confirmer cela.
    Au contraire, les études confirment un lien important entre la surveillance communautaire et la non récidive continuent de s’accumuler
  4. Diminution de la confiance envers la réinsertion sociales
    Les derniers sondages menées en 2010 témoignent d’un renversement notable des mentalités qui dit que la moitié des gens

A)Sur les processus de libérations conditionnelles
La plus piètre opinion
La majorité pense que les taux de récidive sont de 30%-100%

B) Taux d’achèvement
Sur période de 10 ans (2002-2012)

94% des libérations conditionnelles se sont achevées sans récidive
SANS NOUVELLE INFRACTION
-99% des libérations conditionnelles sont violence

Sur période de 10 à 15 ans après la remise en liberté (2012-2013)

91% des personnes remises en liberté n’ont pas récidivé

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7
Q
  1. Facteurs influençant les opinions
A
  1. Le Sexe = Femmes privilégient la prison pour agression
    - Parce qu’elles ont peur elles-mêmes, même dans le cas d’une première condamnation, même mineures

1) Hommes privilégient prison pour vols par effractions répétés
- Contre les biens

2) Hommes et femmes privilégient prison pour 1e agression par jeune
- Commises par un jeune !
- Liée à l’opinion publique selon laquelle la peine de prison dissuaderont les jeunes de récidiver

  1. L’âge = jeunes (15-24 ans) + satisfaits de leur sécurité personnelle
    1) jeunes → plus durs dans leurs préférences sentencielles
    C’est précisément de ce groupe d’âge qui affiche le plus haut taux de victimisation criminelle
    a contrario, plus de 65 ans et + se pensent en sécurité à l’effet que la peur du crime est dominante chez les personnes vieillissantes

Les études révèlent que les jeunes en général appuient la sécurité pénale.
S’Explique dans leur manque d’expérience de vie permettant de nuancer leurs opinions et idéaux

  1. Scolarisation = universitaires moins enclins à soutenir l’incarcération

    1) autres niveaux = plus punitifis
    -Ne s’explique pas seulement par l’esprit critique du parcours scolaire
    -Les personnes moins scolarisées consomment davantage les médias et donc entraîne une attitude plus punitive envers la criminalité
  2. Victimisation = victimes privilégient + prison pour crimes répétés
    Se sentent tt de même en sécurité : 92%
    Victimisées à 2 reprises : 87%
  • En dépit d’un drame, une personne peut se détacher et faire une analyse plus objective
    5. Sécurité personnelle = 94% satisfaits de leur sécurité personnelle

Si le monde se sentent en sécurité, pourquoi on a fait cette loi : ?
1) Loi C-10 (2012) sur la &laquo_space;sécurité des rues et des communautés&raquo_space;???

En conclusion : Malgré que 94% des Canadiens se disent en sécurité
…. Près de 2/3 ont pris une mesure pour se protéger contre les crimes au cours de 12 derniers mois ayant précédé l’enquête de 2009 :

Changements d’habitudes (27%) ; Installation de serrures, barres de sécurité (13%) ; Installation de dispositifs antivol, détecteurs de mouvement (10%)

8.2. Conclusion
Suggère à quel point la peur peut être insidieuse / fourbe
ou que les enquêtes scientifiques ne mesurent pas ce qu’elles croient mesurer

Barker/crawford

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