Cours 8 : La diversité et l'altérisation Flashcards

1
Q

La diversité

A

Il s’agit de la conséquence de notre unicité.

Elle signifie que nous sommes tous différents par rapport à l’un et l’autre.

La diversité n’est pas un groupe de personnes ; c’est un fait.

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2
Q

Que veut dire se sentir différent des autres?

A

Se sentir différent des autres est le résultat de notre diversité lorsqu’elle est confronté à une norme dans un contexte X.

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3
Q

Chaque interaction humaine est une rencontre avec ( ). Lors de ces rencontres, on découvre d’autres perspectives, d’autres manières de voir, de comprendre et d’interagir avec le monde. Nous sommes en constante interaction avec ( ).

A

Chaque interaction humaine est une rencontre avec des caractéristiques différentes. Lors de ces rencontres, on découvre d’autres perspectives, d’autres manières de voir, de comprendre et d’interagir avec le monde. Nous sommes en constante interaction avec la diversité.

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4
Q

Explique comment la diversité s’observe dans l’interaction humaine

A

Comme nous sommes tous différents, nous sommes constamment en train d’entrer en contact avec les différences des autres. On découvre de nouvelles perspectives, d’autres manières de comprendre et d’intéragir avec le monde.

Nous sommes en constante interaction avec la diversité.

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5
Q

Que peut-on réaliser au sein d’un groupe très similaire?

A

Au sein d’un groupe très similaire on peut penser qu’il y a peu ou pas de diversité mais en vrai elle est quand même présente.

Ex de l’activité sur les préférences dans la classe (ananas sur pizza)

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6
Q

Dans l’optique qu’il existe tout de même de la variété dans des groupes très similaires, chaque interaction humaine est aussi…

A

Chaque interaction humaine est une rencontre avec des caractéristiques différentes mais aussi une rencontre avec des caractéristiques similaires et communes!

Permet de nous identifier à certaines perspectives, comportements et attitudes.

Sur la base de similitudes on s’associe aux autres et on s’identifie à des groupes.

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7
Q

Notre identification à un groupe peut générer 2 choses, quelles sont-elles

A

1) des réponses défensives
2) mécanismes affectifs qui excluent et marginalisent d’autres groupes

Celles-ci vont ultimement nous mener à exclure et marginaliser d’autres groupes.

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8
Q

2 grandes théories ont été élaborées pour mieux comprendre comment l’identification génère des réponses défensives ou des mécanismes affectifs, quelles sont-elles?

A

1) L’altérisation
2) Théorie de l’identité sociale

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9
Q

Simone de Beauvoir

A

Grande féministe qui a écrit 2 livres dont le “deuxième sexe” dans lequelle est aborde le concept de l’Autre et de l’Altérisation.

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10
Q

L’altérisation

Quel type de pensée s’est développé après la 2e guerre mondiale

A

Suite à la 2e guerre mondiale, une pensée existentialiste s’est développée.

Les caractéristiques humaines sont donc innées et acquises par des constructions sociales, idéologiques ou intellectuelles.

Ainsi, selon Simone De Beauvoir la femme était altérisée, destinée à être opressée.

Existentialisme : L’existence précède l’essence

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11
Q

Que veut dire Simone De Beauvoir dans son livre par:* “On ne nait pas femme, on le devient”*

A

Ce passage représente bien la pensée existentialiste.

Nous invite à réfléchir sur la manière dont les identités de genre sont construites socialement et sur la nécessité de remettre en question les normes sociales qui définissent ce que signifie être une femme.

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12
Q

Qu’est-ce que l’on peut comprendre du fait que les identités de genre sont construites socialement et que nous laissons des normes sociales définir chacun?

A

On peut en comprendre que l’humain a tendance à créer des histoires à propos des groupes sociaux en se basant sur des caractéristiques individuelles qui permettent de comprendre les gens autour de nous.

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13
Q

Simone de Beauvoir

Les avantages de l’existentialisme

A

Cette pensée nous permet:

  • Un libre arbitre : liberté de penser, de créer sa propre existence.
  • De reconnaître la subjectivité humaine: reconnaître ses expériences, ses émotions et son vécu.
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14
Q

Quel semble être les désavantages de la pensée existentialisme?

A

1) On doit créer le monde qui nous entoure nous même sans valeurs objectives (guide)
2) Potentialité d’anxiété existentielle

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15
Q

1ère théorie qui explique réponses défensives

Définition de l’altérisation

A

Processus par lequel un groupe dominant définit et marginalise les individus d’un groupe étant perçu comme différent ou anormal.

Il comprend la création d’un Autre.

Dans son livre, le groupe dominant est les hommes et l’Autre est les femmes.

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16
Q

L’altérisation

Qu’est-ce qui fait en sorte que l’on créer l’Autre?

A

On créer l’Autre selon ce qu’on considère comme étant la norme (normal)

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17
Q

L’altérisation

Quels sont les 4 processus qui créer l’Autre?

Explique chacun

A

1) Identification des différences : On identifie les caractéristiques considérés comme différentes ou anormales en fonction d’un groupe dominant.
2) Construction de l’Autre : Construction d’une catégorie sociale de la différence. L’Autre prend forme.
3) Imposition d’une norme : Idées préconçues se forment dans le groupe dominant face à l’Autre.
4) Exclusion: L’Autre est sujet à des processus d’exclusions sociales, économiques, culturelles et politiques.

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18
Q

2e théorie qui explique réactions défensives

La théorie de l’identité sociale

A

Identité sociale: L’image que l’on se construit de soi-même se forge autour des groupes sciaux auxquels nous nous identifions.

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19
Q

À quel moment est ce que l’autre groupe se créer?

A

Au moment où l’on s’identifie à un groupe, c’est la création de l’autre groupe.

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20
Q

Selon la théorie de l’identité sociale, d’où proviennent les mécanismes de défense et pourquoi?

A

Selon cette théorie les mécanismes de défense proviennent d’un désir à protéger l’image de ce qui est maintenant notre groupe.

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21
Q

Les mécanismes de défense sociaux tel que le déni ou la projection sont-ils néfastes?

A

Pas nécessairement, ce sont des processus normaux qui permettent de maintenir l’identification à son propre groupe.

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22
Q

Explique qu’est-ce qui a marqué la théorie de l’identité sociale de Henry Tajfel

A

Après avoir été prisonnier de guerre, il retourne à sa famille et tous ces proches sont morts.

Grands questionnements sur ce qui est valorisé au sein d’une culture. Comment une culture pourrait excuser de telles atrocités comme l’Holocauste?

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23
Q

Qu’est-ce que les travaux de Henry Tajfel visaient à comprendre?

A

Ces travaux visaient à comprendre et à expliquer les rapports intergroupes au-delà des théories individualistes et essentialistes.

Il souhaitait comprendre pourquoi on commet des actes de violence et pourquoi on a des préjudices envers certains groupes.

Essentialisme : Les gens commettent des atrocités car c’est dans leur essence de faire ainsi.

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24
Q

Quelle théorie permet de comprendre pourquoi les actes de violence ont lieu envers certains groupes?

A

La théorie du conflit réel

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25
Q

La théorie du conflit réel

The Robbers Cave Experiment : But de l’étude

(l’expérience de la caverne des voleurs

A

Étude menée au Oklahoma pour illustrer les dynamiques de groupes, la compétition et les préjugés.

Permet d’illustrer pourquoi les gens entrent en conflit de manière groupal.

Étudier comment les groupes se forment et comment les conflits groupals peuvent émerger.

26
Q

Théorie du conflit réel

The Robbers Cave Experiment : participants et déroulement

A

Séparation de 22 jeunes en 2 groupes : Les rattlers et les Eagles.

Organisation de compétitions entre les groupes pour créer une rivalité.

Compétitions = tentative de reproduire un contexte de ressources limitées

27
Q

Théorie du conflit réel

The Robbers Cave Experiment : conclusions

A

a) dans un contexte de ressources limitées, il y a des conflits. Les préjugés, la discrimination et la violence se développent.
- Ex: brûlement de drapeaux des autres équipes, bagarres physiques.

b) Afin de résoudre ces conflits, les 2 groupes doivent **partager un but commun. **
- Ex: déprendre le camion de nourriture.

28
Q

Selon Henry Tajfel, en fonction de notre identité sociale nous agissons selon plusieurs ( )

A

Selon Henry Tajfel, en fonction de notre identité sociale nous agissons selon un plusieurs continuums.

29
Q

Quels sont les 4 continuums dans la théorie de l’identité sociale?

A

1) Comportements sociaux
2) Système de croyances
3) Variabilité des comportements
4) Variablilité attitudinale

30
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Les comportements sociaux

Explique les 2 extrémités.

A

Dans le pôle interpersonnel, l’interaction entre 2 individus compte des comportements déterminés par les caractéristiques individuelles et par la relation et non par leur appartenance à un groupe social.
- On agit en fonction de notre relation et nos caractéristiques personnelles.

Dans le pôle intergroupe, l’interaction entre 2 ou plusieurs personnes compte des comportements déterminés par l’appartenance au groupe et non par leur relation interpersonnelle.
- On agit en fonction du groupe auquel on appartient (notre identité sociale).

31
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Donne un exemple dans le pôle interpersonnel des comportements sociaux

A

De vieux amis, un vieux couple peuvent agir en fonction de leur relation et leurs caractéristiques individuelles.

32
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Donne un exemple dans le pôle intergroupe des comportements sociaux

A

Les soldats peuvent agir en fonction de leur appartenance à leur groupe (l’armée).

Une personne assise à une table de négociaton agit en fonction de son appartenance à son groupe d’équipe de travail.

33
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Le système de croyances

Explique les 2 extrémités

A

**Mobilité sociale: **Croyance que les frontières entre groupes sont perméables. Le changement s’effectue par le biais de mobilité sociale. Cette mobilité est importante à la construction de l’identité individuelle.
Je peux agir comme individu seul, il est possible pour moi de changer de groupe

**Changement social: **Croyance que les frontières entre groupes sont imperméables. Le changement s’éffectue par le biais d’actions collectives. La nature des groupes est déterminé en fonction de la stratification.
j’agis en fonction de mon groupe, je ne crois pas qu’il soit possible de changer de groupe.

34
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Variabilité des comportements

Conséquence des comportements sociaux et des systèmes de croyances

A

Variabilité des comportements exogroupe dans le pôle interpersonnel.

Uniformité des comportements exogroupes dans le pôle intergroupe.

35
Q

Théorie de l’identité sociale : Continuum

Variabilité attitudinale

Conséquence des comportements sociaux et des systèmes de croyances

A

Perception hétérogène des attitudes exogroupe dans le pôle interpersonnel.

Perception homogène des attitudes exogroupes dans le pôle intergroupe. Ici il y a perte de nos nuances; on croit que tout le monde pense de la même manière que notre groupe.

36
Q

Dans le pôle interpersonnel, l’identité sociale est fortement associée aux ( ) . L’individu est plus propice à agir en fonction de ses ( ) et d’avoir des attitudes basées sur ses ( ) et non celles du ( ).

A

Dans le pôle interpersonnel, l’identité sociale est fortement associée aux caractéristiques personnelles . L’individu est plus propice à agir en fonction de ses caractéristiques individuelles et d’avoir des attitudes basées sur ses croyances personnelles et non celles du groupe.

37
Q

Dans le pôle intergroupe, l’identité sociale est fortement associée au ( ). L’individu est plus procipe d’agir en fonction de ( ) et d’avoir des attitudes basées sur le ( ) dans lequel il est.

A

Dans le pôle intergroupe, l’identité sociale est fortement associée au groupe. L’individu est plus procipe d’agir en fonction de son groupe et d’avoir des attitudes basées sur le groupe dans lequel il est.

38
Q

Quels sont les 3 processus que l’on fait en tant qu’invididu pour ressentir que l’on appartient à un groupe.

Théorie de l’identité sociale

A

1) Catégorisation
2) Identification
3) Comparaison

39
Q

Processus pour sentir que l’on appartient à un groupe.

La catégorisation

Théorie de l’identité sociale

A

Processus cognitifs simplifiant une réalité complexe dans le but de comprendre cette dernière ou donner l’impression que l’on la comprend.

La catégorisation est fortement influencé par notre expérience, notre programmation culturelle. Il s’agit d’un processus que l’on fait constamment pour tenter de donner du sens à la vie.

40
Q

Donne un exemple qui démontre la catégorisation dans la théorie de l’identité sociale.

A

Tous les mexicains sont paresseux.

41
Q

Processus pour sentir que l’on appartient à un groupe.

l’identification

Théorie de l’identité sociale

A

Il s’agit de l’association à un groupe selon mes propres caractéristiques. Elle est sous-tendu par une implication émotionnelle par rapport au groupe.

Ex: Qu’est-ce que tu fais dans la vie? “ah je suis étudiante au bac en psychologie” : il s’agit d’une réponse en fonction du groupe auquel on s’identifie.

42
Q

Toujours sur le sujet de l’identification, l’activité fait en classe du top 10 permet d’illustrer quoi?

Théorie de l’identité sociale

A

Cet activité nous a permi de comprendre que en catégorisant mes amies je réalise que moi aussi je me situe dans ces catégories. Ainsi cela démontre que nous fondons notre identité sociale en nous identifions à un groupe selon nos propres caractéristiques (ce qui nous assemble) et en nous différenciant des autres groupes par le processus de catégorisation.

43
Q

Processus pour sentir que l’on appartient à un groupe.

Comparaison

Théorie de l’identité sociale

A

Ici il y a émergence du Nous contre Eux. On créer l’Autre par l’entremise de biais favorables envers son propre groupe et défavorable envers l’exogroupe.

44
Q

En quoi le concept de soi et l’identité sociale sont-ils reliés?

A

L’identité sociale est la partie du concept de soi résultant de la prise de conscience que l’on appartient à un groupe social et que l’on y accorde de la valeur et de la signification émotionnelle.

45
Q

Quels sont les 3 principes théoriques qui ont découlés de la théorie de l’identité sociale.

A

1) Les individus tentent d’acquérir ou de maintenir une identité sociale positive (ex: Basking In reflected glory)
2) Une identité sociale positive résulte de comparaisons favorables entre l’endogroupe et défavorables envers l’exogroupe. L’endogroupe se distingue positivement (biais cognitifs intergroupes)
3) Lorsque l’iidentité sociale est insatisfaisante, les individus tentent soit de quitter leur groupe pour rejoindre un groupe plus valorisé ou de rendre leur groupe plus positivement différent (réactions défensives)

46
Q

Explique l’expérience des groupes minimaux avec l’argent faite par Tajfel

A

Dans cette expérience, les participants devaient répartir de l’argent entre les membres de leur group et ceux de l’autre groupe.

Ce qu’on a pu observé est que les enfants avaient des stratégies de distribution:
- Favoritisme intragroupe
- Différence maximum (8-3$)
- Équité (12-11$)

47
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience de Tajfel sur les groupes minimaux avec l’argent?

A

Conclusion: Les participants sont prêts à perdre des ressources si cela implique qu’ils bénificient plus que l’exogroupe.

Cela implique donc que la simple catégorisation est suffisante pour générer des conflits intergroupes.

48
Q

Quel est l’ingrédient qui suffis pour générer des conflits intergroupes?

a) Discrimination
b) Compétition pour ressources limitées
c) La catégorisation
d) L’autorité

A

c) la catégorisation !

49
Q

Tajfel a conduit plusieurs autres expériences sur les groupes minimaux tel que celui avec les petits points, les 2 peintures et le pile ou face.

Quelle est sa conclusion sur les groupes minimaux?

A

Selon Tajfel, la catégorisation est la condition minimale à la création d’un exogroupe et d’un endogroupe, peu importe si celle-ci est imaginaire ou arbitraire.

50
Q

Expérimentation des groupes minimaux

The Baby experiment : But

A

Ce type d’expérience vise à vérifier si le processus de catégorisation décrit par Tajfel est applicable auprès de jeunes bébés.

51
Q

Nomme quelques observations du Baby Experiment qui démontre la catégorisation de Tajfel

A

Auprès des bébés on remarque une tendance à vouloir une image positive de soi (choix du bon lapin vs mauvais lapin).

On remarque aussi une tendance à s’associer à ceux qui nous ressemble (choix du lapin qui aime les mêmes crackers)

On rejette ceux qui sont différents de nous (choisir de ne pas aider le lapin en difficulté car il n’avait pas fait le même choix que le bébé)

52
Q

Quelle est la conclusion du Baby Experiment?

A

Il semblerait que nous sommes donc tous programmés très tôt dans l’enfance à aimer ceux qui nous ressemble et à rejetter ceux qui nous semblent différents.

Une fois que l’on s’associe à un groupe, on adopte des biais qui favorisent notre groupe et qui défavorisent l’autre groupe.

53
Q

Quel est le lien entre la théorie de l’altérisation de De Beauvoir et la conception des groupes sociaux décrite par Tajfel?

A

Ce qui unit les 2 théories est la pensée existentialiste.

Il y a quelque chose de naturel et d’existentiel qui se produit dans la conception des groupes sociaux. Nous choisissons de s’associer ou de se dissocier de certains groupes. Nous ne sommes pas destinés à agir ainsi (essentialisme).

Bref, sans la pensée existentialiste, la théorie de l’identité sociale n’aurait peut être jamais émergée!

54
Q

Comment est-ce que Tajfel répond aux soucis existentialistes de Simone De Beauvoir avec sa théorie de l’identité sociale?

A

Tajfel permet de répondre aux soucis existentialistes en apportant la notion de la catégorisation sociale.

Celle-ci permet à l’individu de reconnaître la manière dont la réalité sociale est divisée ; et donc de reconnaître à quelles catégories sociales il appartient et auxquelles il n’appartient pas.

La catégorisation nous permet de créer des histoires, de fabuler, de faire du sens à notre vie subjective.

55
Q

À quel moment les biais et les réactions défensives font-elles surface?

A

Dès le moment où notre groupe est confronté, les biais et les réactions défensives font apparition.

56
Q

Biais cognitif définition

A

Raccourcis mentaux pris involontairement par le cerveau qui nous mènent à porter des jugements rapides et automatiques.

Le cerveau conscient n’arrive pas à traiter autant d’information que le cerveau inconscient. Cela soutient que le cerveau a besoin de prendre des raccourcis mentaux.

57
Q

Biais d’essentialisme

Donne un exemple

A

Croyance que les groupes sociaux ont une essence distincte et immuable (qui ne peut pas changer)

Ne prend pas compte de la diversité individuelle au sein d’un groupe.

Ex: C’est dans le sang des mexicains d’aimer la nourriture épicée.

58
Q

Biais d’homogénéité de l’exogroupe

Donne un exemple

A

Tendance à sous-estimer les différences qui existent entre les membres d’un groupe dont je ne fais pas partie.

Entraîne une généralisation excessive.

Ex: les femmes sont tous jalouses

59
Q

Biais des croyances à somme nulle

Donne un exemple

A

Croyance d’être en compétition avec un groupe de personne et que tout gain pour celui-ci entraîne directement la perte pour soi.

Le gain d’un groupe est donc perçu comme une perte pour un autre groupe.

Ex: mouvement alpha ; si la femme gagne des responsabilités, l’homme perd son utilité.

60
Q

Biais pro-endogroupe

Donne un exemple

A

Tendance à favoriser son propre groupe par rapport aux autres groupes.

Ex: Les fans du canadiens sont les plus passionnés, les autres équipes n’ont pas ce genre de support.

61
Q

Erreur fondamentale d’attribution

Donne un exemple

A

Tendance à surestimer les variables internes et à sous-estimer les variables contextuelles pour protéger l’estime de soi.

Ex: si mon groupe gagne c’est pcq il est bon et si il perd c’est à cause de l’arbitre.

62
Q

Quels sont les 3 pièges des stéréotypes et des préjugés?

A

1) la surgénéralisation
2) ils sont influençables
3) Très réducteurs

C’est de dire que tout le monde d’une même culture sont ainsi. Ex: les asiatiques sont comme ça.