cours 8 (conférence 1) Flashcards
nomme la définition des substances psychoactives
c’est une substance qui provoque des effets en perturbant le fonctionnement du système nerveux central
est ce qu’un mythe ou une réalité que certaines drogue sont tellement addictives qu’on peut devenir accro après une consommation et nomme moi les SPA les plus dangereuse
- c’est un mythe
- Alcool , l’heroine et la cocaine (crack cocaine)
les représentations sociales des SPA varie selon quoi ?
- l’époque
- la culture (rituels,croyances)
- l’évocation des connaissances scientifiques
- la politique et l’économie
- les lois et le cadre légal
donne la définition des stéréotypes , des préjugés et de la discrimination
stéréotype: généralisations partagées socialement a propos d’un groupe social et des personnes qui en font partie
processus cognitif qui permet de simplifier la compréhension de notre monde
préjugés : un jugement de valeur basé sur ce qu’on pense savoir d’une personne ou d’un groupe de personne
discrimination : un comportement négatif non justifié a l’égard des membres d’un groupe donné (directe, indirecte et systémique)
comment se nomme le processus allant du stéréotype a la discrimination et ses impacts
c’est la stigmatisation elle peut être
- sociale
- structurelle
- autostigmatisation
nombreux impacts sur
- les personnes elles-mêmes (santé , sphère sociale, demande d’aide)
L’offre de soins (accès et qualité)
- attitudes et pratique des professionnels
- société (économique , inégalités sociales de santé , renforcement des stéréotypes et perpétuation des stigmas)
explique l’exemple du projet grossesse-cannabis
- cannabis = 2e substance consommée au Canada
- près de 50% des femmes en âge de procréer en consomment au cours de leur vie (augmentation dans les régions éloignées)
- 3 à 7% des canadiennes poursuivent une consommation de cannabis pendant leur grossesse
nomme les statistiques de la crise des surdoses au Québec
- 500 décès/année
- 41 interventions d’urgence/mois par Urgences-Santé
- plus de 147 interventions d’urgence par mois dans les SCS
décrit le profil des personnes décédés d’une surdose au Québec
- maladies chroniques , comme la douleur chronique (1/5)
- troubles de santé mentale avec diagnostic ou non (1/2 , 1/5)
- autres problèmes de santé physique (un peu moins de 1/2)
- augmentation des enjeux financiers et d’exclusion sociale (isolement , sans emploi , situation d’itinérance, judiciarisation)
nomme les réponses des surdose
réponses gouvernementale = lente et fragmentée , politisée
ressources = ressources limitées , financement insuffisant et non pérenne
acceptabilité sociale = forte stigmatisation et entrave au développement et à l’accès aux services
accès aux services = inégalité d’accès qui ont augmenté depuis la covid
comment fait-on pour savoir si une personne a un problème de dépendance ? (critères diagnostic)
il y a le continuum du risque d’usage qui passe d’usage a faible risque , usage a risque et usage problématique
ceci dépend de
l’intensité de l’usage
- tolérance
- symptômes de sevrage
les impacts sur le fonctionnement , conséquences ou prises de risque
- organisation de Flavie autour de la substance
- incapacité de remplir ses obligations
- abandon/retrait des activités sociales
- consommation dans des contextes dangereux
perte de contrôle
- poursuite de la consommation malgré les méfaits physiques et psychologiques
- poursuite de la consommation malgré des méfaits interpersonnels et sociaux
- consomme toujours plus que prévu
- tentatives infructueuse de diminuer
- cravings
explique l’outil de repérage CAGE
Cut down = ressentir le besoin de réduire
Annoyed = commentaries de l’entourage
Guilt = trop consommer , regrets a la suite d’un épisode de consommation
Eye opener = besoin de consommer le matin pour se sentir en forme
explique la dépendance selon Gabor Maté
la dépendance n’est pas le problème mais une tentative de résoudre un problème de souffrance humaine
ne vous questionnez pas sur le pourquoi de la dépendance , questionnez vous sur pourquoi la souffrance. La dépendance n’est pas le problème principal. Le problème principal est la souffrance a l’origine du comportement de dépendance.
Le problème secondaire est que la dépendance n’est pas une réponse pleinement satisfaisante a la question de la souffrance et crée également d’autres problèmes
pourquoi certains personnes développent une dépendance et d’autres non ?
principe bio-psycho-social !
facteurs de risque bio
- hérédité/vulnérabilité génétique
- exposition intra-utérine
- usage précoce, usage excessif et patrons de consommation plus lourds durant l’adolescence augmentent les risques
- neuroadaptation (reversible mais pas instantanément)
facteurs de risque psycho ( les personnes ayant une dépendance ont 2 à 4x plus de problèmes de santé mentale que la pop générale)
- abus et trauma
- troubles de l’attachement
- tempérament et impulsivité
- troubles concomitants
facteurs de risque social
- population plus vulnérables ou marginalisé (jeunes protection jeunesse , lgbtq , autochtones, itinérance)
- accessibilité de la substance (disponibilité , perception du risque , cout , rapidité pour l’obtenir)
- consommation dans l’environnement social immédiat ( travail , ami , coloc , travail, école, communauté , sous-culture)
- société (normes, valeurs,lois,perceptions)
explique le craving
craving = un désir puissant ou une forte envie de consommer
il peut se manifester sur les plans
- des sensations physiques : palpitations , transpirations, bouche sèche , agitation intérieure est
- des pensées : rumination entourant l’usage , plans pour faire usage
- des émotions : état de tension intérieure voulant etre soulagées , avoir la mèche courte , surestimation des effets positifs de l’usage
- des comportements : aller dans un bar qui possède des machines à sous , voir un ami de consommation , chercher une facon d’avoir accès au wifi
nomme les deuils multiples de l’arret de la consommation
l’arte de la consommation entraine plusieurs deuils
- deuil de la sensation , de l’intensité du plaisir
- deuil du rituel - apaisement et sécurité
- deuil de son mode de fonctionnement ou d’un mode de vie
- deuil identitaire
- deuil de relations