cours 8 Flashcards

1
Q

La théorie de l’objectification sexuelle

A

Un cadre théorique qui étudie les conséquences psychologiques de l’objectification du
corps des femmes (Fredrickson et Roberts en 1997)

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2
Q

La théorie de l’objectification sexuelle, Définition générale

A

Traiter quelqu’un comme un objet

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3
Q

Martha Nussbaum (1995) identifie différentes manières de traiter quelqu’un comme un
objet

A

Instrumentalisation
 Déni d’autonomie
 Négation de la subjectivité
 Perte de capacité d’agir
 Interchangeabilité
 Autorisation morale d’être propriétaire ou de violer l’intégrité physique

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4
Q

Expériences d’objectification sexuelle insidieusement ancrées dans notre société…(2)

A

-Interactions sociales avec des inconnus et/ou des proches (par exemple, regard sexuel,
inspection visuelle du corps, commentaires sur le corps, violence/harcèlement sexuels)

-L’exposition à des images médiatiques ne représentant les femmes que comme des corps et
des parties corporelles

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5
Q

Expériences d’objectification sexuelle
via les interactions interpersonnelles: 2 sous-échelles:

A
  1. Évaluation du corps
  2. Avances sexuelles explicites non
    désirées
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6
Q

La théorie de l’objectification
corporelle
Auto-objectification: d’ou ça sort

A

Expériences d’objectification corporelle répétitives, souvent quotidiennes,
conduisent les femmes à intérioriser une conceptualisation de leur corps comme
un objet à regarder, scruter et à évaluer par autrui

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7
Q

Auto-objectification: définition

A

disposition stable, préoccupation omniprésente, même en
l’absence d’autres personnes

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8
Q

Étude expérimentale (Harper & Tiggemann, 2007): Les femmes qui ont visionné des
publicités de magazines idéalisant la minceur…

A

…ont montré des niveaux plus élevés
d’auto objectification, d’anxiété liée au poids et à l’apparence, d’humeur
négative et d’insatisfaction corporelle par rapport aux femmes qui ont visionné
des images de contrôle

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9
Q

les différentes visions du corps selon la thèse de la prof

A

-vision du corps axée sur l’esthétisme
- voir son corps comme une objet qui existe pour le regard et le plaisir des autres
-enjeux: d’estime de soi, d’image corporelle et de comportements alimentaires

-vision du corps axée sur la fonctionnalité
-réfère à tout ce que le corps nous permet de réaliser
-se concentrer et d’apprécier ce que notre corps nous permet d’accomplir(ex: communiquer, faire du sport, sentir, voir, toucher..)

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10
Q

shéma de la santé mentale par rapport à l’image corporelle

A

la culture, l’âge, le genre, l’orientation sexuelle et l’auto compassion mène à de la honte corporelle, de l’anxiété par rapport à son apparence et sa sécurité et une baisse de l’estime de soi

  • ces sentiments influence les troubles alimentaires, les dysfonctionnement sexuel, la dépression et une diminution du bien-être
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11
Q

La théorie de
l’objectification corporelle
Étude psychologie sociale
 Grabe et al., 2007
 Étude longitudinale auprès d’adolescentes femme(T1:11 ans – T2:13 ans)

( penser au shéma)

A

-Les filles ont des niveaux plus élevés d’autosurveillance, de honte corporelle,
de rumination et de dépression que les garçons

Pour les filles:

-Association positive entre l’autosurveillance et la dépression
-Cette association est médiée complètement par la honte corporelle et la
rumination

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12
Q

La théorie de
l’objectification corporelle
Étude psychologie sociale
 Grabe et al., 2007
 Étude longitudinale auprès d’adolescent hommes(T1:11 ans – T2:13 ans)

A

 Association positive entre l’autosurveillance et la dépression
 Cette association est médiée complètement par la honte corporelle

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13
Q

autre exemple d’étude: (Dakanalis et al., 2014)
 685 adolescent.es (14-15 ans), 3 temps de mesure (sur 3 années) : les deux en même temps

A

L’auto-objectification prédit de manière significative les préoccupations liées
à l’image corporelle. De plus, ces préoccupations sont liées à la restriction
alimentaire et aux symptômes boulimiques

-l’auto objectification est aussi liée à l’anxiété liée à l’apparence

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14
Q

Exemple d’étude: (Willis et al., 2022)
- Évaluation de la fréquence des pensées et des comportements objectifiants sur
le plan sexuel

A

Les hommes soutiennent
systématiquement des niveaux
plus élevés d’objectification
sexuelle que les femmes
 Les personnes qui regardent plus
fréquemment de la pornographie
sont plus susceptibles
d’entretenir des pensées et des
comportements objectifiants sur
le plan sexuel

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15
Q

definition fat talk

A

Le fat talk correspond aux interactions interpersonnelles centrées sur le corps,
l’apparence et l’alimentation.

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16
Q

les discussions sur le fat talk peuvent inclurent des commentaires sur

A

(1) Les habitudes alimentaires et l’exercice
(2) Les préoccupations liées au poids
(3) La comparaison de ses habitudes alimentaires et de ses habitudes de sport avec autrui
(4) La forme physique et l’apparence des autres personnes
(5) Son propre poids, sa propre forme physique ou son propre régime alimentaire
(6) Les suppléments, les substituts de repas et les stratégies de développement
musculaire

17
Q

commentaires liés au fat talk

A

 Déclarations directes de mécontentement
corporel
 Comparaison avec d’autres
 Souhaits pour une apparence différente
 Craintes liées au poids ou à l’apparence
 Les expériences négatives personnelles
liées à l’apparence, les changements
inattendus dans l’apparence

18
Q

Le fat talk peut se manifester par..

A

…de l’auto-évaluation négative liée au corps
ou à l’apparence

…par des commentaires/comportements visant à améliorer l’image corporelle ou
l’apparence

… par des commentaires concernant
l’importance de l’apparence

19
Q

commentaires visant à
améliorer l’image corporelle ou
l’apparence

A

des commentaires liés à l’exercice physique, régime alimentaire, approches médicales et Tentatives infructueuses passées autant que les succès

20
Q

Le fat talk peut se manifester par des
commentaires concernant
l’importance de l’apparence

A

Valorisation et dévalorisation de
certains types de corps

21
Q

pourquoi les gens font du fat talk:

A

-Norme sociale
-Phénomène réciproque et contagieux
-Remplit des besoins:

22
Q

Le fat talk remplit des besoins(4):

A

 Soulager une culpabilité
 Obtenir de la validation
 Cultiver le soutien social
 Nourrir un sentiment de cohésion

23
Q

Étude (Chow et al., 2018)
 Le fat talk semble avoir un impact différent sur les femmes en fonction de leur IMC (résultats et explications potentielles)

A

-IMC normal/élevé : + de participation à du fat talk avec un.e ami.e = + d’insatisfaction corporelle

-IMC très élevé : + de participation à du fat talk avec un.e ami.e = pas d’association négative avec l’image corporelle

-Explications potentielles:
 Dissonance cognitive
 Support social, espace pour ventiler

24
Q

Le modèle d’Influence Tripartite

A

famille, pairs, médias: les Trois sources qui influencent l’image corporelle et les comportements alimentaires

25
Q

Le modèle d’Influence Tripartite: deux mécanismes explicatoires

A

la comparaison sociale et l’internalisation de
l’idéal minceur(+ schéma)

26
Q

évolution du modèle tripartite

A

Le modèle d’Influence Quadripartite

 Quatre sources principales d’influence : famille, pairs, médias et le partenaire
amoureux

27
Q

autre évolution du modèle tripartite

A

Affinement du modèle pour les hommes(ajout):

-Internalisation des pressions mésomorphes
-Insatisfaction à l’égard de la musculature
-Insatisfaction à l’égard de la masse grasse

28
Q

Le modèle d’Influence Tripartite
étude Adolescentes de 4 pays (Australie, Chine, Inde, Iran) - comment ça s’applique à la population

- Pression famille :

A
  • Indirectement associée à la satisfaction de l’apparence des adolescentes d’Australie, de Chine et d’Inde.
  • En Australie et en Chine, l’internalisation de l’idéal de minceur est le facteur médiateur
    responsable de la relation
  • Chez les filles indiennes, la comparaison sociale et l’intériorisation de l’idéal de minceur sont les deux facteurs médiateurs de la relation
29
Q

Le modèle d’Influence Tripartite
étude Adolescentes de 4 pays (Australie, Chine, Inde, Iran) - comment ça s’applique à la population

Pression médias:

A
  • Indirectement associée à la satisfaction de l’apparence et aux comportements alimentaires problématiques des adolescentes d’Australie, de Chine, de Inde et de l’Iran.
  • La comparaison sociale et l’intériorisation de l’idéal de minceur sont les deux facteurs
    médiateurs de la relation
30
Q

Le modèle d’Influence Tripartite
étude Adolescentes de 4 pays (Australie, Chine, Inde, Iran) - comment ça s’applique à la population

Pression pairs:

A
  • Directement liée à la satisfaction de l’apparence des adolescentes d’Australie et d’Iran
  • Directement liée aux comportements alimentaires problématiques des adolescentes d’Australie
31
Q

résumé des cadres théoriques (explication rapide- pas à connaitre par coeur)

A

Dans une société axée sur l’apparence, l’objectification sexuelle constante pousse
les femmes et les hommes à internaliser des idéaux d’apparence

 Ce phénomène conduit à l’auto-objectification, où les individus voient, surveillent et jugent leur apparence par rapport à la norme idéale

 Le modèle d’Influence Tripartite de l’image corporelle et des comportements
alimentaires problématiques identifie les agents sociaux véhiculant les messages
liés aux idéaux d’apparence

-Influence directe par des commentaires explicites sur le poids ou l’apparence

-Influence indirecte par des représentations médiatiques

-Influence indirecte (pairs, famille) par des conversations sur l’apparence

-Qui dit conversations sur l’apparence dit fat talk

32
Q

Meta-analyse sur le fat talk et ses associations avec les enjeux d’image corporelle (explication rapide- pas à connaitre par coeur)

A

 Fat Talk et autosurveillance (Théorie de l’objectification)

 Fat Talk et honte corporelle (Théorie de l’objectification)

 Fat Talk et internalisation des ideaux de minceur (Modèle d’Influence Tripartite)

 Fat Talk et comparaison sociale (Modèle d’Influence Tripartite)