Cours 7 - Suite sur le sommeil Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : Le sommeil n’a pas d’influence sur le fonctionnement de la personne lors de l’évaluation.

A

Faux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quel est le pourcentage de symptômes aigus de troubles du sommeil chez la population ?

A

50 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Vrai ou faux : L’insomnie chronique affecte 10-20 % de la population.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que l’insomnie ?

A

L’insomnie se caractérise par de la difficulté à dormir suffisamment, au point où cela entrave les activités de la vie courante en se manifestant par :

  • de la somnolence
  • une moins bonne attention
  • une irritabilité
  • difficulté de concentration
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Vrai ou faux : Les gens souffrant de dépression voient leur sommeil affecté.

A

Vrai, hypersomnie ou insomnie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Vrai ou faux : Le manque de sommeil peut déclencher une phase de manie chez les gens bipolaires.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi dit-on que la privation de sommeil chez les gens somnambules est dangereuse ?

A

Lorsque la personne manque de sommeil, la dette homéostatique fait en sorte de créer un rebond de sommeil les nuits suivantes, ce qui fait en sorte que le sommeil est plus profond. Étant donné que le somnambulisme arrive en sommeil lent profond, il y a donc plus de chance que ces personnes aient plus d’épisodes de somnambulisme.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Somnolence vs fatigue

A

La somnolence est un accès de sommeil dû à la privation de sommeil ou un problème de sommeil sous-jacent alors que la fatigue est plus diffuse et a des causes multifactorielles, on peut être fatigué sans être somnolent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Inertie de sommeil

A

L’inertie du sommeil, également appelée ivresse du sommeil, désigne le fait d’avoir du mal à se sentir bien réveillé à la fin d’un épisode de sommeil (nuit, sieste). La transition sommeil-éveil est compliquée, ce qui peut provoquer une baisse de la vigilance et induire un état de somnolence. Cette difficulté de l’éveil est généralement liée au fait que les mécanismes neurophysiologiques qui conduisent au sommeil sont encore actifs, alors même que les mécanismes neurophysiologiques qui conduisent au réveil commencent à s’activer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vrai ou faux : On retrouve de l’hypersomnie dans la narcolepsie.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’entend-on par hygiène de sommeil ?

A
  • Consommation d’alcool et de drogues
  • Tabac
  • Écrans
  • Routine de sommeil
  • Caféine
  • Alimentation
  • Activités physiques
  • Réveil pendant la nuit
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou faux : La nourriture et les écrans pendant la nuit ne causent aucuns problèmes.

A

Faux, ils agissent comme récompense donc la personne peut se réveiller à la même heure dans la nuit pour avoir cette récompense (automatisme)..

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les 3 questions qu’on se pose pour savoir si une personne fait de l’insomnie chronique ?

A
  1. Est-ce qu’on a de la difficulté à s’endormir, rester endormi ou on a des éveils très tôt le matin
  2. Chronicité : plus de trois fois par semaine pour plus que trois mois
  3. Est-ce que cela a un impact sur la vie quotidienne
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que fait-on en thérapie pour aider les personnes qui font de l’insomnie chronique ?

A

TCCi : thérapie la plus efficace.

  • Restreindre le temps passé au lit : augmenter l’efficacité du sommeil (nb de temps dormi / nb de temps passé au lit) donc pas de sieste et on se couche à la même heure que d’habitude pour essayer de créer un rebond de sommeil
  • Travailler les distorsions cognitives, les pensées intrusives, les comportements qui ont un effet sur le sommeil
  • Traiter les problèmes sous-jacents à l’insomnie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dépistage de l’insomnie

A
  • Questionnaires (index de sévérité et Epworth)
  • Présence de somnolence ou fatigue
  • Questionnement sur les habitudes de sommeil et la satisfaction
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Apnée du sommeil

A

L’apnée du sommeil est une pathologie sérieuse qui provoque des arrêts répétitifs du flux respiratoire durant le sommeil. Ces arrêts respiratoires, ou « apnées » durent environ de 10 à 30 secondes et peuvent survenir à plusieurs reprises au cours de la nuit.

17
Q

Dépistage de l’apnée du sommeil

A
  • Embonpoint
  • Présence de ronflement
  • Reprendre son souffle de manière brusque en dormant
  • Somnolence excessive diurne
18
Q

Quels sont les deux types d’apnée du sommeil ?

A
  1. Apnée obstructive : se produit lorsque les voies aériennes supérieures s’obstruent durant le sommeil. Souvent, l’obstruction survient durant la nuit lorsque les tissus mous du fond de la gorge s’affaissent et bloquent les voies respiratoires
  2. Apnée centrale : L’apnée centrale du sommeil est un groupe hétérogène de maladies caractérisées par des modifications de la commande ventilatoire ou une diminution de la capacité à respirer sans obstruction des voies respiratoires. La plupart de ces maladies entraînent des modifications asymptomatiques du système respiratoire au cours du sommeil. Le diagnostic repose sur les signes cliniques et, lorsque cela est nécessaire, confirmé par polysomnographie. Le traitement est un traitement de support.
19
Q

Conséquences de l’apnée du sommeil

A
  • Perte de mémoire
  • Difficultés attentionnelles
  • Déficit cognitif plus permanents qui serait lié à l’anoxie cérébrale répétée sur plusieurs années
20
Q

Vrai ou faux : Les gens qui font de l’apnée du sommeil ont un sommeil réparateur.

A

Faux, les microéveils fragmentent le sommeil

21
Q

Quel appareil est utilisé pour traiter l’apnée du sommeil ?

A

Le CPAP

22
Q

Vrai ou faux : L’apnée du sommeil constitue un facteur de risque de faire un AVC.

A

Vrai

23
Q

Trouble comportementale en sommeil paradoxal

A

Chez les personnes atteintes du le trouble du comportement en sommeil paradoxal, le mécanisme cérébral qui nous empêche de bouger pendant le stade de sommeil paradoxal est altéré, ce qui rend les mouvements et les comportements possibles. Ce stade du sommeil est dit paradoxal, car pendant que le corps est bien endormi et temporairement paralysé en majeure partie, l’activité mentale, au contraire, est intense avec des rêves élaborés. Sans ce « verrou » protecteur qui nous garde inactifs pendant ce stade de sommeil, les personnes qui souffrent du TCSP peuvent s’agiter et agir le contenu de leurs rêves.

24
Q

Lien entre le développement d’une démence et le trouble comportemental en sommeil paradoxal

A

Pendant les 5 premières années qui suivent le diagnostic de ce trouble, les personnes sont fortement susceptibles de développer une démence neurodégénérative, la maladie de Parkinson, la maladie d’alzheimer, la démence à corps de Lewy…

25
Q

Cauchemars vs Terreurs nocturnes

A

Les cauchemars arrivent en sommeil paradoxal (plus à la fin de la nuit) alors que les terreurs nocturnes arrivent en sommeil lent profond (plus au début de la nuit). On peut se rappeler des cauchemars mais on ne se rappelle pas de terreurs nocturnes.

26
Q

Hallucinations hypnopompiques et hypnagogiques

A

Les hallucinations hypnagogiques ont lieu au moment où la personne s’apprête à s’endormir. Quant aux hallucinations dites hypnopompiques, elles surviennent au cours des premiers instants de l’éveil. Les deux types d’hallucinations peuvent être très claires et précises, comme si elles étaient bien réelles.

27
Q

Syndrome des jambes sans repos

A

Le SJSR est un trouble sensimoteur caractérisé par une envie irrésistible de bouger les jambes. Cette envie s’accompagne habituellement de troubles sensoriels variant de l’inconfort à la douleur au niveau des régions touchées. Les symptômes du SJSR se manifestent habituellement pendant les périodes de repos ou d’inactivité, et ils sont soulagés ou supprimés par le mouvement. Le SJRS suit habituellement un rythme circadien, les symptômes s’intensifiant en soirée et au cours de la nuit. dans les cas les plus sévères, les symptômes peuvent entraîner des perturbations marquées de la qualité du sommeil ou de la vie de tous les jours.

28
Q

Syndrome du mouvement des jambes en sommeil

A

Le syndrome des MPJS est caractérisé par des mouvements répétés et typiques des membres inférieurs au cours du sommeil. Le plus souvent, il s’agit d’une flexion et d’une extension du gros orteil, du pied et parfois du genou et de la hanche et, plus rarement, des membres supérieurs.

29
Q

Narcolepsie

A

La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains de faiblesse musculaire (cataplexie). D’autres symptômes incluent une paralysie du sommeil, des rêves d’apparence réelle et des hallucinations en s’endormant ou en se réveillant. Ils commencent souvent leur nuit en sommeil paradoxal.

30
Q

Paralysie du sommeil

A

Durant l’endormissement ou le réveil, une personne souffrant de paralysie du sommeil va se retrouver comme piégée entre le rêve et la réalité. Elle se sent alors pleinement consciente, mais ne peut ni parler ni bouger le moindre membre, avec l’impossibilité de sortir de son lit. Cet état peut avoir une durée variable, allant de quelques secondes à peine à plusieurs minutes. Pendant ce laps de temps, des hallucinations sont également susceptibles d’avoir lieu, avec des images parfois très impressionnantes qui peut être source d’angoisse et d’anxiété.

31
Q

Comorbidité le sommeil et la TDAH

A

Diagnostic différentiel : un enfant en privation de sommeil montre des symptômes qui s’apparentent au TDAH

La privation de sommeil exacerbe les symptômes de déficit d’attention et d’hyperactivité

Les psychostimulants ont un impact sur le sommeil

32
Q

Comorbidité entre le sommeil et le syndrome Gilles de la Tourette

A

En privation de sommeil, les tics sont exacerbés, il y a une augmentation des symptômes d’impulsivité et des réactions émotionnelles

33
Q

Comorbidité entre le sommeil et l’épilepsie

A

En privation de sommeil, le risque de faire des crises d’épilepsie augmente.

L’épilepsie temporale pourrait être relié au phénomène de accelerated long-term forgetting

34
Q

Comorbidité entre le sommeil et le TCC

A

Les gens qui ont un traumatisme cranio-cérébral ont un besoin accrue de sommeil pour récupérer. Ils ont beaucoup de fatigue, un dérèglement des cycles éveil/sommeil en phase aigu.

35
Q

Comorbidité entre le sommeil et l’AVC

A

Les gens qui ont subi un AVC ont des symptômes d’insomnie, un diminution du sommeil lent, la présence de fatigue accrue. Ils sont aussi à risque de faire de l’apnée du sommeil. Le manque de sommeil peut affecté la récupération des différentes fonctions.

36
Q

Comorbidité entre le sommeil et les démences

A

Le sommeil peut fournir des marqueurs sensibles de neurodégénérescence plusieurs années avant l’apparition des symptômes de la maladie. Lorsque la démence est avancée, il y a un dérèglement des cycles éveil/sommeil ce qui fait en sorte qu’ils sont difficile à gérer (plus de placement en institution).