Cours 4 - Les étapes de l'évaluation neuropsychologique Flashcards
De quoi dépendent les évaluations neuropsychologiques ?
Du contexte et de la population avec laquelle on travaille.
Que doit-on faire au début de la première rencontre neuropsy ?
- Expliquer qu’est-ce qu’une évaluation neuropsychologique
- Expliquer à quoi s’attendre
- Obtenir le consentement écrit
De quoi dépend la rencontre de bilan ?
De l’endroit où on travaille et du type de professionnel qu’on est.
Sur quoi se base le choix de certaines tâches neuropsychologiques au dépend des autres ?
Les normes
Nommer des observations qualitatives qu’on fait dans l’anamnèse
- Les attributs non-verbales
- La posture
- Le contact visuel
- Les signes de stress
- Débit verbal
- Humeur
- Agressivité
Qu’est-ce que l’anamnèse ?
Ensemble des renseignements fournis par l’usager ou par son entourage sur l’histoire d’une maladie ou les circonstances qui l’ont précédée.
Que fait-on dans l’anamnèse ?
- On pose des questions pour comprendre les raisons pour lesquelles la personne est devant nous.
- Donner un questionnaire de manière complémentaire
- Développer un lien de confiance avec son patient
Que fait-on pendant l’évaluation neuropsychologique ?
Passation de tests neuropsychologiques, appel de proches et professionnels
Que fait on pendant la rencontre de bilan ?
Communication des résultats de l’évaluation et des principales recommandations, transfert au médecin ou autres professionnel s’il y a lieu.
Rôle du neuropsychologue pendant l’anamnèse
Il doit faire l’historique, comprendre le motif de la personne, déterminer le niveau de fonctionnement de la personne et se qui l’amène à consulter. Établir un premier contact.
Vrai ou faux : Il faut prendre à la lettre tous ce que le patient dit dans notre évaluation.
Faux, la personne peut parfois suggérer des choses ou amplifier des difficultés. Il faut alors investiguer davantage pour comprendre la réelle source du problème et non celle perçue par le patient.
Vrai ou faux : Le dossier médical du patient est utile dans notre évaluation.
Vrai, il peut y avoir des tests antérieurs, des imageries et des hypothèses diagnostiques qui peuvent orienter notre évaluation.
Qu’est-ce que la question de référence ?
Les objectifs de l’évaluation
Ex : Un médecin demande au neuropsychologue d’évaluer le fonctionnement d’un patient avant son opération au lobe temporal.
TEP
La tomographie par émission de positrons (TEP) est un examen d’imagerie en médecine nucléaire lors duquel on se sert d’une forme de sucre radioactif pour créer des images en 3D et en couleurs qui permettent de voir comment les cellules de votre corps fonctionnent.
- Utile comme outil diagnostic pour certaines démences et cancer
IRMf
L’IRM fonctionnelle (IRMf) est une imagerie indirecte de l’activité cérébrale, fondée sur la détection des variations locales de flux et d’oxygénation du sang, secondaires à l’activité neuronale (contraste BOLD).
- Elle permet de localiser les régions fonctionnelles essentielles à la motricité et au langage, mais également d’apprécier le risque de déficit post-opératoire. Voir la latéralisation des fonctions.
IRM
L’IRM est particulièrement utile pour la mise en évidence des anomalies médullaires (p. ex., une tumeur ou un abcès) imposant une intervention en urgence.
MEG
La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des champs magnétiques induits par l’activité électrique des neurones du cerveau.
- Le principal domaine d’application de la MEG est le diagnostic pré-opératoire en épilepsie. Pathologies neurodégénératives.
EEG
On fait un EEG pour détecter et localiser toute activité électrique anormale du cerveau;
déterminer l’emplacement d’une tumeur au cerveau, d’une inflammation, d’une infection, d’un saignement ou d’une blessure à la tête dont on soupçonne la présence; diagnostiquer et surveiller des maladies telles que l’épilepsie (un trouble provoquant des crises convulsives), la narcolepsie (un trouble du sommeil) et l’œdème cérébral; surveiller le cerveau durant une chirurgie au cerveau.
CT-scan
Le CT est un appareil à rayons X couplé à un ordinateur. Il permet d’obtenir une imagerie en tranches des différentes parties du corps ainsi que de visualiser des tissus de densités différentes.
- La localisation des fractures du crâne ainsi que les lésions traumatiques du cerveau.
La détection d’une hémorragie chez les patients souffrant de maux de tête sévères et chez lesquels une rupture d’anévrisme est suspectée.
TMS
La stimulation magnétique transcrânienne (STM) consiste en une série de courtes impulsions magnétiques dirigées vers le cerveau dans le but de stimuler les cellules nerveuses.
- Comprendre et à traiter un certain nombre d’affections neurologiques (p. ex., migraine, maladie de Parkinson, acouphène) et psychiatriques (p. ex., dépression et hallucinations auditives chez les personnes atteintes de schizophrénie).
TDCS/TACS
La stimulation à courant continu (tDCS), est une technique qui permet de stimuler sans douleur le cerveau humain. La tDCS modifie l’excitabilité cérébrale à l’aide d’un faible champ électrique induit par l’intermédiaire de deux électrodes.
La stimulation transcrânienne par courant alternatif (tACS) est une technique de stimulation non invasive du cerveau qui est d’un intérêt croissant, entre autres pour ses effets sur les ondes cérébrales intrinsèques.
Quels sont les deux seules techniques d’imageries qui permettent d’établir un lien causal ?
La TMS et la TDCS
Consentement et explication du processus (anamnèse)
Il faut que la personne comprenne ce qu’elle vient faire et qu’il est important qu’elle fasse de son mieux pour que les résultats soient représentatifs. On doit adresser la confidentialité ainsi que les limites à la confidentialité. Il faut mentionner à la personne qu’elle a le droit d’arrêter le processus en tout temps.
Limites à la confidentialité
- Si la personnes veut se faire du mal (idées suicidaires)
- Si la personne veut faire du mal à quelqu’un d’autre
- S’il y a un danger quelconque pour un jeune de moins de 14 ans
Quelles sont les catégories à investiguer lors de l’anamnèse ?
- Historique de l’emploi
- Hygiène
- Sommeil
- Difficultés rencontrées (ligne du temps)
- Historique familiale
- Relations interpersonnelles
Quoi regarder au niveau de l’humeur ?
- Comportement et fonctionnement émotionnel
- Compétences sociales et relationnelles
- Évaluation psychologique ou psychiatrique existante
- Présence de symptômes dépressifs, anxieux, TP, idées suicidaires, stresser particuliers
- Si le patient coopère
Quoi regarder au niveau de l’historique ?
- Motif de consultation
- Problèmes cognitifs
- Histoire développementale
- Historique familial
- Éducation
- Emplois
- Habitudes de vie
Rôle du neuropsychologue pendant l’évaluation
Avoir un jugement critique, rendre la personne confortable, s’assurer de la compréhension des tâches, tester les limites, évaluer les forces et les faiblesses, bien connaitre les tâches pour bien les administrer, suivre le rythme du patient
Vrai ou faux : L’ordre des tâches neuropsychologiques est importantes.
Vrai
Vrai ou faux : Il est préférable de mettre toute les tâches de mémoire à l’une à la suite de l’autre et ainsi de suite.
Faux, il faut disperser les différents types de tâches entre elles.
Vrai ou faux : Il faut être au courant de nos biais pour être sur que cela n’ait pas d’impact sur l’évaluation de la personne.
Vrai
Interprétation globale des résultats
- Prendre connaissances des forces et faiblesses du patient
- Intégrer les informations obtenues pendant l’évaluation neuropsychologique
- Il faut savoir qu’un patient peut présenter des difficultés sans atteindre le seuil clinique et qu’il peut présenter un profil atypique ou invalide (simule les difficultés)
Processus de diagnostic différentiel
- Plaintes du client
- Établir la liste des maladies qui pourraient refléter ces symptômes
- Établir la liste des maladies à éliminer
- Établir la liste des symptômes communs et des différences
- Évaluation objective des symptômes
- Liste des symptômes présents
- Faire le diagnostic différentiel
Différence entre comorbidité et diagnostic différentiel
Comorbidité = plusieurs troubles en même temps
Diagnostic différentiel = déterminer le trouble présent avec des symptômes qui sont présent dans plusieurs troubles
But du diagnostic différentiel
Donner le bin traitement et les bonnes recommandations puisque cela change selon le trouble
Qu’est-ce qui est important lorsqu’on écrit le rapport ?
- À qui on s’adresse fait varier le style d’écriture
- Longueur correcte
- Langage utilisé (vulgarisation)
- Faire ressortir les informations importantes
Rôle du neuropsychologue pendant la rencontre de bilan
Répondre à la question de référence, communiquer et expliquer les recommandations, identifier les messages à faire passer, bien être préparer et vulgariser
Vrai ou faux : On peut seulement prendre des recommandations selon chaque trouble.
Faux, il faut les adapter à notre client (à ses forces et faiblesses).