Cours 12 - Neurologie et psychiatrie Flashcards
Quels sont les types d’AVC ?
- Ischémique : une plaque riche en cholestérol (thrombose cérébrale), un caillot de sang, venu obstruer l’artère (embolie cérébrale).
- Hémorragique : Il est dû le plus souvent à une rupture d’anévrisme. Les tumeurs, les crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation peuvent eux aussi entraîner des hémorragies cérébrales.
- Ischémique transitoire : Lorsque l’obstruction de l’artère cérébrale se résorbe d’elle-même et ne provoque pas de séquelle, on parle d’accident ischémique transitoire. Ses symptômes sont les mêmes que l’AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes avant le retour à la normale.
- Silencieux : AVC qui ne provoque aucun symptômes visibles.
Qu’est-ce qui arrive au cerveau lors d’un AVC ?
Manque d’apport en oxygène au cerveau ce qui risque de créer la mort de neurones
Vrai ou faux : Le pronostic suite à un AVC diffère selon la région touchée.
Vrai
Atteintes d’un AVC à gauche
- Hémiplégie ou hémiparésie du côté droit
- Aphasie (car le plus souvent la fonction de langage se retrouve à gauche)
- Apraxie verbale
- Trouble de mémoire verbale
- Dysphagie
Atteintes d’un AVC à droit
- Hémiplégie ou hémiparésie du côté gauche
- Prosopagnosie
- Héminégligence plus fréquente et anosognosie
- Labilité émotionnelle
- Relations spatiales
Exemple de fonctions affectées selon chaque lobe
lobe temporal : langage, mémoire, émotions
lobe frontal : fonctions exécutives (inhibition, prise de décision)
lobe occipital : vision
lobe pariétal : repérage dans l’environnement, attention
Vrai ou faux : Il n’est pas important de mentionner au patient quelles fonctions sont préservées puisqu’on s’intéresse seulement aux fonctions touchées.
Faux, pour leur donner de l’espoir on parle des fonctions préservées.
Séquelles psychologiques possibles suite à un AVC
- Dépression : notions de deuil, réapprendre à vivre avec les difficultés (ne plus travailler, ne plus pouvoir faire certaines choses qu’ils aimaient).
- Anxiété : un sentiment de tension, une appréhension ou une inquiétude extrêmes (peur d’en refaire)
- Labilité émotionnelle : humeur changeante (rire et pleurer) à quelques minutes d’intervalle et dans des moments étrange, amène de difficultés sociales.
- Fatigue : fournir de l’effort en réadaptation et des difficultés des sommeil, besoin pour la récupération des fonctions.
Quels sont les principaux problèmes de sommeil associés aux AVC ?
Insomnie et apnée du sommeil
Vrai ou faux : Le neuropsychologue peut être appelé à donner son avis professionnel sur la capacité de la personne à retourner au travail.
Vrai
Comment fait-on pour localiser le foyer épileptique ?
Enregistrement avec des électrodes pendant la crise
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
L’épilepsie est un dysfonctionnement du cerveau qui se manifeste par des crises épileptiques : une activité neuronale excessive et trop synchronisée. Les crises se présentent sous plusieurs formes, allant d’un court arrêt des activités de l’individu à une perte de conscience et des convulsions motrices.
Qu’est-ce qu’il est important que le neuropsychologue fasse dans les cas d’épilepsie ?
- Évaluation pré et post-opératoire en lien avec les capacités cognitives
- Localisation des zones du cerveau impliquées dans le langage et la mémoire
Lobectomie temporale
La résection temporale est l’ablation du lobe temporal du cerveau qui est envisagée lorsque les crises persistent malgré l’essai de médicaments. L’évaluation préopératoire détermine un foyer épileptogène dans le lobe temporal où l’ablation pourrait être effectuée sans affecter les zones essentielles du cerveau.
Latéralisation des fonctions
On évoque généralement la latéralisation pour désigner la spécialisation d’un hémisphère cérébral dans la prise en charge de fonctions cognitives, telles que, typiquement, le langage ou les fonctions motrices et sensorielles.
La spécialisation d’un hémisphère pour une fonction ne signifie pas que l’hémisphère homologue n’intervient pas, on parle davantage de dominance pour signifier que les hémisphères vont progressivement se répartir les tâches, vraisemblablement dans le but d’optimiser la prise en charge d’une fonction. Ainsi, dans le cas du langage, la production de mot et leur sémantique seront généralement pris en charge par l’hémisphère gauche, tandis que des aspects comme la mélodie du langage seront préférentiellement traités par l’hémisphère droit. Les deux hémisphères participent alors à la compréhension et la production du langage.
Vrai ou faux : Les tâches neuropsychologiques n’aident pas à caractériser la latéralisation des fonctions.
Faux
Qu’est-ce qu’à permi l’avancement des connaissances grâce aux études chez les patients épileptiques ?
- Les différents types de mémoire
- La localisation et la latéralisation des fonctions cérébrales
- Les fonctions des différents lobes du cerveau
- Le rôle du corps calleux et des commissures
- Les limites de la plasticité cérébrale
Comment on classe les types d’épilepsie ?
Selon leur étiologie, la région cérébrale affectée et si c’est un enfant/adulte
Les types d’épilepsie
- Épilepsie temporale : La plus fréquente (problème de mémoire car hippocampe touchée), détérioration des fonctions avec le temps, trouble de l’humeur
- Épilepsies frontale
- Épilepsies pariéto-occipitales
Rôles du neuropsychologue dans le traitement de l’épilepsie
- Identification des forces et faiblesses cognitives
- Évaluation pré et post-opératoire / suivi
- Évaluation des impact des crises épileptique et du foyer sur le fonctionnement cognitif
- Aider l’équipe technique à identifier la localisation du foyer
- Évaluation de la latéralisation des foncitons
- Contribuer à évaluer le profil clinique et la pertinence ou non de chirurgie
- Conduire des évaluations neuropsychologiques
De quoi dépendent les impacts cognitifs de l’épilepsie ?
- L’endroit du foyer épileptique
- Le type de crise
- La fréquence
- Le moment d’apparition des crises
- La présence de comorbidités
Quelles sont les deux sphères cognitives les plus souvent touchées par les crise d’épilepsie ?
- Attention
- Mémoire (verbale et visuelle)
Que faut-il prendre en compte dans l’épilepsie ?
La privation de sommeil (augmente les risques de crises)
Vrai ou faux : Les types de médications peuvent avoir des impacts cognitifs qui peuvent affecter les tâches neuropsychologiques.
Vrai
Dans quel contexte la chirurgie est-elle appropriée ?
- Épilepsie pharmacorésistante
- Dommage important fait pas les crises
- Connaissance du foyer épileptique
- Possibilité de réduction du nombre de crises
Que doit-on prendre en considération lorsqu’on considère faire une chirurgie pour un patient épileptique ?
- Latéralisation des fonctions
- Présence de troubles psychiatriques
- Ressources sociales
Callosotomie
La callosotomie est une technique qui a pour but de sectionner le corps calleux afin de séparer les deux hémisphères du cerveau. L’objectif est d’éviter la propagation de l’épilepsie dans l’hémisphère saine du cerveau.
Test à l’étomidate (WADA)
Avant d’effectuer une chirurgie pour traiter l’épilepsie, il faut identifier l’emplacement cérébral de certaines fonctions comme la parole et le langage. Il faut aussi mesurer la capacité de mémorisation de chaque côté du cerveau (hémisphère). Ces actions permettront au neurochirurgien d’effectuer la chirurgie sans affecter ces fonctions.
Afin de décider de la meilleure approche chirurgicale, le test de Wada est effectué.
Ce test consiste en « endormir » un côté du cerveau par une injection de médicament dans une des 2 artères carotides. Le médicament injecté est un barbiturique nommé étomidate.
Nommer des tâches neuropsychologiques qui aident à comprendre la latéralisation du cerveau
- Tâche verbale vs visuelle
- Tâche visuo-spatiale vs de langage
Que fait-on en intervention avec les patients épileptiques ?
Selon le profil de forces et faiblesses, travailler et compenser pour les faiblesses et renforcer les fonctions intactes.
Faits sur les tumeurs
- Grande hétérogénéité des profils neuropsychologiques selon l’endroit de la tumeur
- Impact des différents traitement sur la cognitions
- Possibilité de processus neurodégénératifs sous-jacents