Cours 3 - Fonctions et corrélats neuroanatomiques (2) Flashcards

1
Q

Quel outil est nécéssaire pour comparer les résultats de QI d’une personne ?

A

La courbe normale

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Q

Que faut-il prendre en compte lorsqu’on utilise la courbe normale ?

A

Il faut prendre en considération différentes variables pour déterminer le score sur la courbe. On utilise aussi des normes pour caractériser la performance à une tâche par rapport au “standard”.

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3
Q

Combien d’écart avec la moyenne faut-il avoir pour diagnostiquer une douance et un déficit intellectuel ?

A

+2 et -2

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4
Q

Vrai ou faux : Les neuropsychologues ont le droit de partager les score brut de QI.

A

Faux, on partage seulement les scores interprétés pour éviter la discrimination.

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5
Q

Qu’est-ce qui vient influencer le score du patient sur la courbe normale ?

A

Son fonctionnement prémorbide et son profil cognitif global

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6
Q

Vrai ou faux : Le QI est une mesure d’intelligence.

A

Faux, c’est une mesure prédictive du succès scolaire.

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7
Q

Pourquoi est-il important, lors de l’interprétation des scores de QI, de prendre en compte les fonctions intellectuelles prémorbides ?

A

Un personne peut se situer dans la normale pour une tâche après un AVC par exemple donc on pourrait croire qu’il n’y a pas eu d’impact mais en fait, on peut constater que le fonctionnement de la personne avant était beaucoup supérieur ce qui indique une perte de capacité même si cette personne se trouve théoriquement dans la moyenne.

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8
Q

Nommer quelques indices prédictifs des fonctions intellectuelles

A
  • Âge
  • Niveau d’éducation
  • Historique d’emploi
  • Évaluations précédentes
  • Informations provenant du patient
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9
Q

Pour mesurer les fonctions intellectuelles, il est possible d’effectuer plusieurs tâches, lesquelles ?

A
  • Des tâches de raisonnement verbal et logique
  • Test d’arithmétique
  • Tâche pour mesurer la vitesse de traitement de l’information
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10
Q

Définition des fonctions exécutives

A

Elles sont nécessaires à la réalisation d’actions orientées vers un but. Les fonctions exécutives sont essentielles à tout comportement complexe chez l’humain.

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11
Q

Quelques exemples de fonctions exécutives

A
  1. Anticipation / planification / organisation
  2. Résolution de problèmes
  3. Persister à une tâche
  4. Flexibilité mentale
  5. Adaptation et ajustement
  6. Inhibition
  7. Impulsivité
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12
Q

Quelles sont les fonctions exécutives évaluées en neuropsychologie ?

A
  • Stratégies
  • Planification
  • Flexibilité mentale
  • Inhibition
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13
Q

Quelles sont les deux batteries de test utilisées en neuropsychologie ?

A
  1. D-KEFS (Delis-Kaplan executive fonction system)

2. BADS (Behavioral assissent of dysexecutive syndrome)

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14
Q

Exemple de tâches dans le D-KEFS

A
  • Trail making test
  • Tâche de stroop
  • Fluence verbale
  • Tâche de la tour
  • 20 questions
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15
Q

Tâches qui mesurent la planification

A
  • Tâche de la tour
  • Tour de Londres
  • Les labryrinthes
  • La copie de la figure de Rey
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16
Q

Tâches qui mesurent le contrôle attentionnel

A
  • Tâche de stroop

- Trail making test

17
Q

Tâches qui mesurent l’inhibition

A
  • Go/no-go
  • Troisième condition du stroop
  • Conners CPT-II
18
Q

Tâches qui mesurent le degré d’abstraction

A
  • Test de similarité WAIS

- Tâche des 20 questions

19
Q

Tâches qui mesurent la flexibilité mentale

A
  • Fluence graphique et verbale

- Quatrième condition du stroop

20
Q

Mémoire à court-terme

A

Le mécanisme de mémoire qui nous permet de retenir une quantité d’information limitée durant une courte durée. La Mémoire à court-terme retient de manière temporaire une information analysée, aussi bien si celle-ci est effacée ou envoyée à la mémoire à long terme.

21
Q

Mémoire de travail

A

La mémoire de travail est un système cognitif responsable du stockage temporaire et de la manipulation d’information.

22
Q

Mémoire à long-terme

A

La mémoire qui permet de retenir, de manière illimitée, une information sur des périodes de temps très longues (années).

23
Q

Mémoire sémantique

A

La mémoire sémantique est le système mnésique par lequel l’individu stocke ses connaissances générales : connaissances actuelles sur le monde, définitions de concepts abstraits, etc.

24
Q

Mémoire épisodique

A

La mémoire épisodique permet de se souvenir et de prendre conscience des événements qui ont été personnellement vécus dans un contexte spatial et temporel particulier.

25
Q

Mémoire autobiographique

A

Elle représente un ensemble d’informations et de souvenirs propres à chacun, accumulés depuis la naissance et qui nous permettent de construire un sentiment d’identité.

26
Q

Mémoire prospective

A

La mémoire prospective est la mémoire des intentions : elle nous permet de nous souvenir de réaliser une action dans le futur, soit en réponse à l’apparition d’un indice dans l’environnement, soit à un horaire déterminé ou à l’issue d’un certain laps de temps.

27
Q

Amnésie rétrograde

A

Perte de mémoire avant l’événement

28
Q

Amnésie antérograde

A

Incapable d’apprendre de nouvelles choses après l’événement

29
Q

Trois étapes de la mémoire

A
  1. Encodage : L’encodage est la capacité d’acquérir de nouvelles informations en provenance de nos sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Ces informations sensorielles sont alors traitées pour être mises en mémoire.
  2. Consolidation : Elle renvoie à la période durant laquelle le cerveau va répéter automatiquement, sans que l’on s’en rende compte, une information jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment ancrée dans notre mémoire pour être retenue pendant longtemps.
  3. Récupération : Processus qui permet à une information d’être extraite de la mémoire à long terme
30
Q

Quelles sont les modalités pour pratiquer la mémoire ?

A
  • Reconnaissance (reconnaitre si une chose est présente ou non)
  • Rappel libre (rappel du plus de chose possible)
  • Rappel indice (donner un indice pour se rappeler)
31
Q

Vrai ou faux : Une mauvaise récupération implique une mauvais performance au rappel libre.

A

Vrai

32
Q

Vrai ou faux : Un mauvais encodage implique une mauvaise performance dans la reconnaissance.

A

Faux, mauvaise performance dans toutes les modalités

33
Q

Fonctions sensori-motrices

A
  • Fonctions cérébelleuses

- Praxies

34
Q

Fonctions visuo-spatiales

A

La perception visuo-spatiale consiste en l’habilité d’un individu à reconnaitre l’emplacement physique d’un objet, de même que sa relation physique avec les autres objets.

35
Q

Fonctions visuo-perceptives

A

La composante visuo-perceptive conduit à la reconnaissance des objets (Irani, 2011) au moyen du repérage de la similitude (ou « constance ») des couleurs, formes et tailles et du produit de cette synthèse d’informations

36
Q

Fonctions visuo-constructives

A

Les fonctions visuo-spatiales et constructives permettent de s’orienter dans l’espace, de percevoir les objets de notre environnement, de les organiser en un ensemble cohérent et d’imaginer mentalement un objet physiquement absent.

37
Q

Autres sphères à évaluer en neuropsychologie

A
  1. Comportement et fonctionnement émotionnel
  2. Compétences sociales
  3. Évaluations psychologiques et psychiatriques
  4. Présence de symptômes dépressifs, anxieux, de troubles de personalité, d’idées suicidaires.
  5. Stresseurs particuliers
38
Q

Langage expressif

A

Discours parlé

39
Q

Langage réceptif

A

Compréhension