COURS 7 : Le développement cognitif à l'âge préscolaire (2-6 ans) Flashcards

1
Q

Le développement physique à l’âge préscolaire (2-6 ans)= ?

A

*Croissance importante :
-le corps s’allonge, plus mince, chute des dents primaires

*Développement cérébral se poursuit : -élagage synaptique, cortex préfrontal, connexions entre les structures
-Latéralisation se consolide (gauche/droite)

*Importance et particularités au niveau de la nutrition, du sommeil, et de la santé

*Développement moteur :
-Motricité globale (coordination, plus habile pour lancer, sauter, etc)
-Motricité fine et capacité perceptuelles (prise du crayon, dessin, lettres)

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2
Q

Le développement cognitif selon Piaget = ?

A

Période sensorimotrice
Stade pré-opératoire (2-7 ans)
Période opératoire concrète
Période opératoire formelle

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3
Q

Le stade pré-opératoire de Piaget (2-7 ans) = ?

A

*L’enfant peut représenter son monde par le biais de symboles (des éléments non observables / non-présents), mais sa pensée n’est pas encore logique.
-Ex : développe le langage et joue à « faire-semblant »

*Augmentation des capacités de représentations mentales :

*Le Langage :
-Un gain rapide des habiletés langagières facilite notre capacité à penser
-Piaget a sous-estimé l’importance du langage

*Le jeu symbolique :
-Par le jeu symbolique, les enfants pratiquent et solidifient leurs nouveaux schémas de représentation

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4
Q

Développement du jeu symbolique selon Piaget = ?

A

*1. Éloignement graduel de la réalité

Avant 2 ans :
-Utilisation d’un objet réaliste dans le jeu (ex : téléphone en jouet pour parler)
-Le jeu symbolique imite l’action des adultes (ancré dans leur réalité)
-Jeu symbolique peu flexible (ex : la banane ne peut pas être un téléphone)

Dès 2 ans :
-Jeu symbolique plus flexible : peuvent faire semblant avec des objets substituts (ex : la banane comme téléphone)
-Le jeu symbolique moins ancré dans leur réalité (utilisation de l’imaginaire)

Dès 3 ans :
-Compréhension qu’un objet substitue peut avoir des différentes fonctions selon le scénario

  *2. Jeu devient moins égocentrique 

Avant 2 ans :
-Le jeu symbolique élaboré par l’enfant est centré sur lui

Dès 2 ans :
-Les actions du jeu symbolique commencent à se diriger vers des objets

Dès 3 ans :
-L’enfant est en mesure de moins se centrer dans son jeu symbolique : Le scénario peut ne pas inclure l’enfant, mais présente une interaction entre des personnages

 *3. Jeu devient plus complexe et plus social

Avant 2 ans :
-Le jeu symbolique est un scénario simple : l’enfant ne combine pas plusieurs actions et le jeu est peu élaboré

Dès 2 ans :
-Jeu sociodramatique : jeu symbolique qui inclut plus d’un enfant et qui met en scène des scénarios élaborés et complexes qui présentent plusieurs personnages en relation. Se développe durant la seconde année de vie.

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5
Q

Les bienfaits du jeu symbolique = ?

A

*Favorise le développement cognitif
-Favorise le développement des fonctions exécutives, le raisonnement, le langage et l’alphabétisation, la mémoire, l’imagination

*Favorise le développement socio-affectif
-Favorise le développement de meilleures habiletés sociales, la coopération, la régulation émotionnelle

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6
Q

Jeu symbolique et amis
imaginaires = ?

A

*Nuisible ou sain dans le développement ?

*Les enfants avec des amis imaginaires :
-Élaborent un jeu symbolique plus complexe et imaginatif
-Décrivent mieux les états internes des autres (désirs, pensées et émotions)
-Sont plus aptes socialement avec leurs pairs

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7
Q

La pensée symbolique = ?

A

*Compréhension de la relation symbole-réalité : Pour s’engager dans la représentation symbolique et/ou le jeu symbolique, les enfants doivent réaliser que les symboles (p. ex : objets, photos, cartes, maquettes) correspondent à quelque chose de spécifique dans la “vraie vie”
⬇️
⬇️
*Représentation dualiste : la capacité de comprendre qu’un objet peut représenter sa fonction réelle (p. ex. : un bol est fait pour manger) et une fonction symbolique (p. ex. : utiliser le bol comme un chapeau)

*Facilité par le biais de ces éléments :
-Souligner les similitudes entre l’objet et la chose représentée
-Permettre à l’enfant de faire des dessins et d’identifier ce que le dessin représente

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8
Q

Les 3 Limites cognitives au stade préopératoire de Piaget = ?

A

Piaget a identifié trois limites cognitives à ce stade :

*La pensée égocentrique
*La conservation
*La classification

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9
Q

Les 3 Limites cognitives au stade préopératoire de Piaget :
*La pensée égocentrique = ?

A

*La pensée égocentrique

Incapacité à comprendre que la perspective symbolique d’autrui peut être différente de la sienne

-L’expérience des trois montagnes de Piaget
-Piaget croyait que l’égocentrisme expliquait la pensée animiste :
-La croyance que les objets inanimés ont des habiletés vivantes (ex : pensées, émotions, intentions)
*La pensée égocentrique fait en sorte que les enfants vont centrer leurs expériences dans la compréhension de leur monde. Ce faisant, s’ils vivent des émotions ou ont des pensées, ils s’attendent à ce que des choses non-vivantes aient des expériences similaires. S’il peut être triste alors un objet peut l’être, par exemple.
-Selon Piaget, l’égocentrisme limitait l’accommodation (c.-à-d., la création/révision de schèmes)

*Piaget n’avait pas tout à fait raison :

-La pensée égocentrique : Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants de 3 ans sont clairement conscients du point de vue des autres.

-La pensée animiste : À l’âge de 2½ ans, les enfants donnent des explications psychologiques aux personnes et aux autres animaux, mais rarement aux objets, et attribuent rarement des propriétés biologiques (ex : manger et grandir) aux objets.

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10
Q

Les 3 Limites cognitives au stade préopératoire de Piaget :
*La conservation = ?

A

*La conservation

Concept qui réfère à l’idée qu’un élément physique garde les mêmes caractéristiques même après un changement en apparence

-Limites cognitives quant aux nombres, la masse, les liquides et le poids
-Cette limite est due à 2 facteurs :
*La centralisation : tendance à se centrer sur un aspect tout en négligeant d’autres informations importantes
*L’irréversibilité : Incapacité à faire une suite logique mentalement, puis d’inverser son raisonnement

*Piaget n’avait pas tout à fait raison :

[Études récentes du stade pré-opératoire]
*La pensée logique :
-Lors de tâches simplifiées avec des objets familiers, les enfants d’âges préscolaires font preuve de pensée logique
-Les enfants performent mieux dans les tâches de conservation lorsqu’ils sont des agents actifs vs des observateurs

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11
Q

Les 3 Limites cognitives au stade préopératoire de Piaget : La classification = ?

A

*La classification hiérarchique

Organisation des objets en classe et sous-classes sur la base de similitude et de différences

-Limite cognitive démontrée par le problème d’inclusion de classe de Piaget
-Limite expliquée par le concept de centration et d’irréversibilité :
Ex moins de fleurs bleues / plus de fleurs rouges : Est-ce qu’il y a plus de fleurs rouges ou de fleurs ? « Des fleurs rouges ! »
-Le rouge est l’élément saillant et pas la catégorie fleurs
-Ne peut pas faire l’opération mentale groupe à sous-groupe et l’inverse (sous-groupe à groupe)

*Piaget n’avait pas tout à fait raison

*La catégorisation : Les enfants d’âge préscolaire organisent avec flexibilité leurs connaissances en catégories par l’utilisation d’informations non évidentes et perceptives
-Peuvent classer selon la fonction, le comportement, la nature (animée vs inanimée)
-Pas simplement une classification basée sur l’apparence

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12
Q

Conclusions sur le stade
pré-opératoire de Piaget = ?

A

*Piaget avait en partie raison et en partie tort
-Les enfants ont effectivement des limites cognitives, mais Piaget a surestimé ces limites
-Les tâches utilisées par Piaget étaient trop complexes :
-Trop d’informations dans les tâches
-Présence d’éléments non familiers

*Piaget contribue de nos jours aux principes éducatifs :
-L’apprentissage par la découverte
-Sensibilité aux capacités d’apprentissage de l’enfant
-L’acceptation des différences individuelles

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13
Q

Le développement cognitif selon Vygotsky = ?

A

*Théorie socioculturelle de Vygotsky

*Vygotsky :
Grande importance accordée au langage
-Permet de communiquer avec membres plus instruits de la société
-Favorise le développement cognitif

*Langage privé (soliloque)
-Se parler à haute voix pour réguler son activité cognitive ; aide l’enfant dans l’organisation de sa pensée, la guide dans la maitrise de ses actions et l’aide à résoudre des problèmes

VS

*Piaget
Langage égocentrique : les enfants parlent aux autres à leur manière sans égard à la compréhension des autres
-Piaget mettait moins d’emphase sur le langage comme outils pour le développement cognitif

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14
Q

Théorie socioculturelle de Vygotsky = ?

A

*Vygotsky :
Grande importance accordée au langage
-Permet de communiquer avec membres plus instruits de la société
-Favorise le développement cognitif

Langage privé (soliloque)
-Se parler à haute voix pour réguler son activité cognitive ; aide l’enfant dans l’organisation de sa pensée, la guide dans la maitrise de ses actions et l’aide à résoudre des problèmes

Le langage privé facilite ainsi la résolution de tâches ayant une difficulté modérée

⏭️⏭️

*L’apprentissage des enfants s’effectue dans la zone de développement proximale
*Pour favoriser le développement cognitif, l’interaction sociale doit présenter 2 caractéristiques essentielles :
-Intersubjectivité : 2 participants qui commencent une tâche avec des compréhensions différentes parviennent à une compréhension commune
-L’échafaudage (étayage) : ajuster le soutien durant l’enseignement d’une tâche selon le niveau de performance actuel de l’enfant. Comprends 3 principes =
-Segmenter l’activité en unités plus simple
-Attirer l’attention de l’enfant sur certains aspects plus fondamentaux de la tâche
-Transfert graduel de la responsabilité de la tâche à l’enfant

⏭️⏭️

*Conclusions sur la théorie socioculturelle de Vygotsky

Remise en question des idées de Vygotsky :
-Les dialogues verbaux ne sont pas les seuls moyens par lesquels les enfants apprennent
-Contrairement à Piaget, Vygotsky en dit peu sur la façon dont les compétences de base en matière de motricité, de perception, d’attention, de mémoire et de résolution de problèmes contribuent aux processus cognitifs supérieurs

Vygotsky contribue de nos jours aux principes éducatifs par la découverte assistée :
-Les enseignants guident l’apprentissage des enfants par des explications, des démonstrations et des incitations verbales
-Les enfants aux capacités diverses collaborent avec leurs pairs

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15
Q

Le développement cognitif selon la perspective du traitement de l’information (4) = ?

A

*Perspective du traitement de l’information

Étude de 4 composantes relatives aux fonctions exécutives :
-L’attention
-La mémoire
-La planification
-La résolution de problèmes

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16
Q

Perspective du traitement de l’information (4) : L’attention = ?

A

*L’attention soutenue

Plus grande attention soutenue en raison des progrès des capacités d’inhibition et de mémoire de travail
-Inhibition de leurs impulsions pour résoudre un problème
-Jeu (ex : 1,2,3 soleil) et résolution de problèmes plus complexes
-Capacité d’inhibition favorise la maturité sociale et de meilleures performances scolaires

L’étayage par l’adulte et le développement cérébral soutiennent les progrès attentionnels également

L’étude démontre des progrès importants au niveau des capacités d’inhibition à partir de 3 ans

17
Q

Perspective du traitement de l’information (4) : La mémoire = ?

A

*La mémoire

Mémoire de reconnaissance efficace, mais le rappel d’une énumération d’informations (liste) est plus limitée
-manque de stratégies de mémoire efficaces

Mémoire des expériences quotidiennes
-Mémoire épisodique vs sémantique
Épisodique : mémoire des événements spécifiques ou des expériences vécues
Sémantique : mémoire des faits généraux et des connaissances sur le monde, qui ne sont pas liés à un moment précis

Les scripts
-Description générale de la séquence d’un évènement
-Aide à prédire, soutien planification
-Ex : script de la routine du dodo (se brosser les dents…)

Mémoire autobiographique
-Mémoire des évènements de son histoire personnelle
-Ex : album photo
-Style élaboratif vs répétitif
Élaboratif : Les parents ou adultes posent des questions ouvertes et ajoutent des détails pour encourager l’enfant à réfléchir et à se souvenir. Ex : « Tu te souviens du jour où on est allé au zoo ? Quels animaux as-tu vus ? Tu as aimé le lion ? »
-Aide les enfants à mieux se souvenir des événements, à enrichir leur mémoire et à développer leurs compétences langagières.
Répétitif : Les parents ou adultes posent des questions fermées ou répètent souvent les mêmes questions sans ajouter de nouveaux détails. Ex : « On est allé où déjà ? » ou « C’était comment au zoo ? » sans approfondir.
-Moins stimulant et mène à des souvenirs plus vagues ou fragmentaires.

18
Q

Perspective du traitement de l’information (4) : La planification = ?

A

*La planification

Penser à une séquence d’actions qui permettra d’atteindre un but

Favorisée par :
-Mémoire de travail
-Attention

L’étude démontre des progrès importants au niveau de la planification à partir de 5 ans (fin de la période préscolaire)

19
Q

Perspective du traitement de l’information (4) : La résolution de problèmes = ?

A

*La résolution de problèmes

Théorie des vagues chevauchantes (overlapping-waves theory)
-Graduellement, les enfants développement une stratégie efficace (rapide + juste) pour résoudre un problème

La pratique, le raisonnement, les tâches présentant de nouveaux défis, le soutien de l’adulte et le développement cérébral contribuent à améliorer les capacités de résolution de problèmes.

L’étude démontre le processus du
développement d’une stratégie de résolution de problèmes.

20
Q

La cognition sociale = ?

A
  • La théorie de l’esprit

Théorie de l’esprit : Compréhension que les individus possèdent tous une activité mentale
-Métacognition : la capacité de réfléchir sur ses propres pensées ou sur le processus de la pensée (penser sur la pensée)
-1 an : considèrent les gens comme des êtres intentionnels qui peuvent partager et influencer les états mentaux des autres.
-2 ans : comprennent mieux les émotions et les désirs des autres
-3 ans : réalisent que la pensée est interne, mais se concentrent uniquement sur un comportement conforme aux désirs
-4 ans : les enfants réalisent que les états mentaux (ex : croyances, désirs) peuvent influencer le comportement ; ils réussissent les tâches de fausse croyance*

⏭️

*La fausse croyance :

Croyances pouvant ne pas représenter la réalité, mais pouvant influencer les comportements

La conscience explicite des fausses croyances :
-Utile pour réfléchir aux émotions et pensées (soi et autres)
-Contribue aux habiletés sociales, à la confiance sélective, à la lecture (comprendre histoire)

La tâche révèle si les enfants comprennent
que sans avoir vu que les pansements sont dans le récipient non marqué, Pam aura une fausse croyance

*Une tâche de fausse croyance est un outil classique utilisé en psychologie du développement pour évaluer la capacité des enfants à comprendre que les autres peuvent avoir des croyances qui ne reflètent pas la réalité, mais qui influencent néanmoins leurs comportements. Cette capacité fait partie de la théorie de l’esprit, qui émerge généralement vers l’âge de 4 ans.

*EXEMPLE :
- Sally a un panier, et Anne a une boîte.
- Sally place une bille dans son panier, puis elle quitte la pièce.
- Pendant que Sally est absente, Anne prend la bille et la met dans sa boîte.
- Sally revient dans la pièce.

Question posée à l’enfant : “Où Sally va-t-elle chercher la bille ?”

Réponse :
-Avant 4 ans, les enfants répondent souvent : “Dans la boîte”, car ils savent où se trouve réellement la bille et ne réalisent pas que Sally a une fausse croyance.
-Vers 4 ans, les enfants commencent à répondre correctement : “Dans le panier”, en comprenant que Sally croit toujours que la bille est dans son panier (sa croyance fausse), car elle n’a pas vu Anne la déplacer.

Illustration de la définition :
Dans cette tâche, la croyance de Sally ne représente pas la réalité (elle pense que la bille est dans le panier, alors qu’elle est dans la boîte). Cependant, cette croyance guide son comportement : Sally va chercher la bille dans le panier, parce qu’elle ne sait pas ce qu’Anne a fait pendant son absence. Ce type de tâche montre que les enfants développent la capacité de dissocier leurs propres connaissances de celles des autres, une compétence essentielle pour comprendre les perspectives et comportements d’autrui.

⏭️

*Facteurs contribuant à la théorie de l’esprit des enfants d’âge préscolaire :
-Langage et raisonnement verbal
-Fonctions exécutives
-Jeu symbolique (faire semblant)
-Interactions sociales

*TSA (trouble du spectre de l’autisme) et théorie de l’esprit

-L’autisme est associé à un déficit de la théorie de l’esprit, c-à-d à des déficits dans les capacités censées contribuer à la compréhension de la vie mentale
-2 hypothèses :
-Les enfants ayant un TSA présentent une déficience de la fonction exécutive
(Inhibition, mémoire de travail, flexibilité cognitive, planification et organisation)
-Les enfants ayant un TSA présentent un style particulier de traitement de l’information, préférant traiter les parties des stimuli plutôt que les modèles et les ensembles cohérents

21
Q

La littératie et le raisonnement mathématique : La littératie = ?

A

*La littératie (capacité de lire et écrire)

Littératie émergente :
-Les efforts actifs des enfants pour acquérir des connaissances en littératie par le biais d’expériences informelles (lire un livre, jeu avec des lettres…)

Conscience phonologique :
-La capacité de réfléchir et de manipuler les structures sonores de la langue parlée

Expériences informelles qui contribuent à une meilleure littératie :
-Souligner les correspondances lettre-son ; jouer à des jeux langage-son
(ex : faire des rimes, charades)
-Lecture interactive et activités d’écriture avec le soutien d’un adulte, axées sur la narration (ex : composer lettre ou histoire)
(a) une histoire
(b) une liste d’épicerie

⏭️

*Émergence de l’écrit à l’âge préscolaire

Entre 0 et 3 ans
-Reconnait des livres selon la couverture
-Distingue écriture et illustration
-Sait tourner une page
-Écoute histoire
-Fait semblant de lire

Entre 3 et 4 ans
-Reconnait symboles imprimés, des logos
(ex : lego)
-Sait que les lettres ont un nom
-Reconnait les rimes
-Joue avec les sons du langage

Entre 4 et 5 ans
-Reconnait et nomme lettres de l’alphabet
-Écrit son nom
-Utilise une écriture inventée pour écrire ses messages
-Est capable de segmenter les mots en syllabes

22
Q

La littératie et le raisonnement mathématique : le raisonnement mathématique = ?

A

*Le raisonnement mathématique

Dès 14-16 mois, les enfants montrent un début de compréhension de l’ordinalité
(ex : 2 > 1)
-Les relations d’ordre entre les quantités
(ex : il y en a plus / moins)

À 3 et demi à 4 ans, la plupart des enfants maitrisent les chiffres jusqu’à 10 et saisissent la cardinalité : concept mathématique selon lequel le dernier nombre prononcé lorsqu’on compte une série d’objets représente la quantité totale d’objets dans ce groupe.
-Le dernier nombre dans un dénombrement correspond à la quantité

Vers 4 ans, les enfants utilisent le comptage pour résoudre des problèmes arithmétiques simples (opérations de base)
-Compréhension de l’arithmétique de base rend l’estimation possible et facilite le calcul rapide et précis

23
Q

Le développement des aptitudes mentales (2) = ?

A

*Les tests d’intelligence

-Mesurent les habiletés verbales et non verbales (ex : vocabulaire, mémoire, connaissances, quantitatives, résolution de problème et raisonnement spatial)

-Biais culturels (les influences culturelles qui peuvent affecter les résultats des tests)

-Vers 6-7 ans : bon prédicteur du QI à un âge plus avancé et du rendement académique

*Influences du développement intellectuel

  1. L’environnement familial
    -Foyer chaleureux, stimulant, et demandes raisonnables par rapport au comportement de l’enfant
    -Rôle particulièrement important pour expliquer les scores plus faibles des enfants ayant un SSE inférieur
    (Statut Socioéconomique)
  2. Milieux éducatifs (garderie et maternelle)
    -Une emphase sur l’enseignement académique formel affecte la motivation de l’enfant et influence négativement ses accomplissements dans le futur
    -Qualité du milieu influence le développement cognitif, langagier et social, particulièrement pour les enfants avec un SSE inférieur
  3. Médias éducatifs
    -Programmes TV adaptés (lent, structure narrative facile à suivre) favorisent l’apprentissage
    -L’introduction aux activités d’apprentissage à l’ordinateur présentent des bénéfices (motivation, résolution de problème, métacognition (pensée))
    -Exposition excessive à certains médias (ex : dessins animés, jeux électroniques inappropriés) réduisent le temps passé à lire ou à interagir avec les autres, et sont associés à des résultats académiques plus faibles
24
Q

Le développement langagier = ?

A

*Expansion du vocabulaire

De 250 mots à 2 ans ➡️ 10 000 mots à 6 ans !
-Fast-mapping
(capacité cognitive des jeunes enfants qui leur permet d’apprendre rapidement de nouveaux mots après une exposition limitée)
-Objets, verbes et adjectifs

Stratégies :
-En contrastant avec les mots qu’ils connaissent déjà
-Noms d’objets : présume la catégorie de base

-Biais d’exclusivité mutuelle : tendance cognitive / stratégie ou les enfants supposent qu’un objet n’a généralement qu’un seul nom. Ce biais les aide à éviter la confusion et à restreindre les significations possibles lorsqu’ils apprennent de nouveaux mots. Ce biais pousse les enfants à associer de nouveaux mots à de nouvelles choses, facilitant l’expansion de leur vocabulaire et apprendre le langage.

-Méthode bootstrap syntaxique : stratégie utilisée par les enfants pour comprendre le sens d’un nouveau mot en s’appuyant sur sa position dans la phrase et sur les indices syntaxiques
-Indices sociaux (ex : gestes et indications de l’adulte) :
EX : Si un adulte montre une image d’un animal inconnu et dit : “Regarde, c’est un dax !”
–> L’enfant peut déduire que “dax” est un nom (un objet ou un être) en raison de sa position syntaxique dans la phrase (après “un”).

*Le développement des habiletés conversationnelles

La pragmatique du langage :
-Respecter le tour de parole
-Maintenir le sujet de conversation
-Formuler le message clairement
-Règles sociales et culturelles

Fonctions du langage se diversifient :
-Nommer, décrire, poser des questions, expliquer, répondre, raconter, négocier, etc

*Soutenir le développement du langage

Les échanges conversationnels avec l’adulte favorisent les progrès langagiers

Rétroaction bienveillante et dosée à travers :
-La reformulation en corrigeant les erreurs (expansions : ajouter des éléments supplémentaires tout en corrigeant ou clarifiant certaines erreurs grammaticales)
Ex : Enfant : “Chien courir.”
Adulte (expansion) : “Le chien court.”
-Ou l’ajout d’informations pour augmenter la complexité des énoncés (extensions : au-delà de la simple correction grammaticale, ajoute des informations supplémentaires au message de l’enfant, tout en élargissant le contexte ou en apportant des détails)
Ex : Enfant : “Chien courir.”
Adulte (extension) : “Oui, le chien court
dans le parc avec ses amis.”

Écoute attentive, élaborer sur ce que l’enfant dit en modelant une utilisation adéquate, l’encourager à utiliser le langage et à s’exprimer davantage

25
Q

Article =

A

https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/9816556/mod_resource/content/1/Lecture%20cours%207.pdf

Concluding Thoughts
Given the role of play in
language and social development, it is important for early childhood educators to understand the ages at
which different types of play develop, especially considering some of the most complex play is mastered by the time a child reaches the age of 4
years. In addition, understanding
how play develops through early
childhood allows practitioners to
plan and implement play
interventions as a place to promote
growth in both social and
communicative skills and in
enhancing the complexity of play
itself. This is particularly important
for children with autism whose
difficulties with social and
communication skills can be
exacerbated by their difficulties with
play. Using peer mediation to teach
play skills to children with autism
will support their play, language, and
cognitive growth via the use of an
evidence-based practice, and has the
potential to foster friendships
between peers who are typically
developing and their classmates with
autism.