COURS 10 : Le développement cognitif à l'âge scolaire (6-11 ans) Flashcards

1
Q

Le développement physique = ?

A

*Âge scolaire : 6-11 ans

Croissance à l’âge scolaire : plus lente et constance
-Différente selon le sexe
-Tendance séculaire dans la croissance physique
-Santé des dents (caries, malocclusion)

Développement cérébral : Augmentation de la connectivité du cerveau et myélinisation (isolement, protection autour des fibres nerveuses)
-Matière blanche
-Efficacité du cortex préfrontal

Santé physique
-Enjeux liés à l’obésité : nutrition, hygiène de vie
-Myopie, énurésie nocturne (pipi au lit), asthme, enjeux liés aux maladies chroniques et impacts sur la scolarisation

Développement moteur et jeu physique
-Motricité globale : flexibilité, agilité, équilibre, force physique
-Motricité fine : calligraphie, dessins
-Jeu physique : style de jeu de « contact » et élevé en teneur physique

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2
Q

Développement cognitif selon Piaget (4) = ?

A

*Passe de la période pré-opératoire (2-7 ans) à la période opératoire concrète (7-11 ans)

Rappel :

Période sensori-motrice (0-2 ans)
⬇️
Période pré-opératoire (2-7 ans)
⬇️

Période opératoire concrète (7-11 ans) :

L’enfant démontre une pensée / raisonnement logique, mais uniquement sur des éléments / objets concrets (qu’ils peuvent manipuler ou visualiser)

À ce stade, l’enfant effectue des opérations (actions mentales logiques) (4*)
-pensée logique et mieux organisée
-Plusieurs acquis issus de leur développement du stade précédent + des nouveaux acquis à ce stade

CONSERVATION :

Comprends maintenant qu’un élément physique garde les mêmes caractéristiques même après un changement d’apparence, car il a acquis la capacité de *décentration et de *réversibilité

Ex : Olive sait que la quantité d’eau dans les 2 contenants est similaire même s’il y a un changement en apparence.

CLASSIFICATION hiérarchique :

Organisation des objets en classes et sous-classes sur la base de similitudes et de différences :
-classes subordonnées et classes supra-ordonnées.

Organismes vivants
⬇️
Oiseaux
⬇️
L’hirondelle

Ex : revient sur les fleurs bleus et rouges : est-ce qu’il y a plus de fleurs rouges ou de fleurs ?

*SÉRIATION
L’habileté à ordonner des éléments selon une dimension quantitative

Ex : Selon la longueur ou le poids
« Classe les bâtons en fonction de leur taille, plus grand au plus court ».

*Inférence transitive
(forme de sériation mentale)
-Capacité à reconnaître la relation entre 2 objets en s’appuyant sur nos connaissances de la relation existante entre chacun d’eux et un 3ᵉ objet.

Ex : On présente à l’enfant trois bâtons de différentes longueurs : A, B et C. On lui montre d’abord que A est plus long que B (A > B). Ensuite, on lui montre que B est plus long que C (B > C).
- Inférence transitive : Sans voir les trois bâtons ensemble, l’enfant déduit que A est plus long que C (A > C) en se basant sur la relation A > B et B > C.

*RAISONNEMENT SPATIAL

Inclut nos représentations mentales de notre espace (carte cognitive) et notre habileté à faire des opérations mentales sur ces représentations (ex : s’orienter)

Avant 7 ans : capacités limitées de raisonnement spatial
-Lire une carte (adaptée) dans le bon sens
⬇️
À partie de 9 ans : capacité à bien identifier des lieux notables à l’aide de repères ; de dessiner une carte organisée représentant de grands espaces
-Carte d’école
⬇️
À partir de 10 ans : capacités plus complexes de raisonnement spatial
-Saisissent les échelles

*Différences culturelles et d’âge quant au raisonnement spatial

+ Repères sociaux, - à l’échelle
= meilleur dessin de carte
VS
- Repères sociaux, + maturité cognitive
= moins bon dessin de carte

-Les personnes ne provenant pas des cultures nord-américaines utilisent davantage les repères sociaux que l’échelle. C’est aussi le cas des enfants de l’âge scolaire qui sont plus jeunes.
-Les enfants plus vieux de l’âge scolaire utilisent davantage l’échelle (maturité cognitive).
⬇️
*Les enfants plus vieux ne provenant pas d’une culture nord-américaine, utilisent-ils tout de même davantage les repères sociaux que l’échelle ? =
Selon l’étude sur des enfants qui proviennent de l’Inde, oui. Les repères sociaux semblent être préconisés par les petits et grands.

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3
Q

LIMITES de la pensée opératoire concrète (2) = ?

A

*LIMITES de la pensée opératoire concrète

*Pensée logique, organisé : 

-Éléments concrets vs abstraits
-Une logique qui n’est pas universelle

Exemple :

Jean est plus grand que Jacques, Jacques est plus grand que Guy. Qui est le plus grand ?

[Concret : car il utilise des noms familiers que l’enfant peut facilement imaginer comme des personnes réelles, lui permettant de s’appuyer sur des représentations mentales plus tangibles]

VS 

A et plus grand que B, B est plus grand que C. Qui est plus grand ?

[Abstrait : car il utilise des lettres comme symbole pour représenter des personnes, ce qui difficile pour l’enfant d’imaginer la relation entre ces éléments abstraits sans support visuel ou concret]

  *Continuum d'acquisition

-Les acquis se font tout au long de la période
-Les enfants ne maîtrisent pas toutes les tâches opératoires concrètes d’un coup
-Maîtrise graduelle

Exemple :

Tâche de conservation (nombre, taille, liquide puis masse) =

Un enfant comprend d’abord que le nombre de jetons reste le même, même si on les espace (6-7 ans). Plus tard, il réalise que la quantité de pâte reste identique même si on change sa forme (8-9 ans).

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4
Q

Conclusions sur le stade opératoire concret = ?

A

*Piaget a raison de dire que les enfants du stade opératoire concret ont une pensée plus logique et organisée.

*Le désaccord persiste quant au fait qu’il s’agisse d’acquis discontinus (stade) ou continus (graduel) :

-Les néo-piagétiens croient qu’il s’agit d’une expansion de la capacité des enfants à traiter des informations

VS

-Les chercheurs d’aujourd’hui croient qu’il s’agit d’un développement cognitif qui est tant continu que discontinu (en stade et graduel)

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5
Q

Développement cognitif : PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolutions de (3) fonctions exécutives = ?

A

*PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION
- Évolution des fonctions exécutives suivantes :

*L’ATTENTION
*LA PLANIFICATION
*LA MÉMOIRE

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6
Q

Développement cognitif : PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolutions de (3) fonctions exécutives : *L’ATTENTION = ?

A

PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolution fonction exécutive

*L’ATTENTION

-Gains considérables dans les capacités attentionnelles :
capacité de concentration s’améliore, ce qui permet d’accomplir des tâches complexes + suivre des consignes plus longues
EX : Un enfant de 7 ans peut suivre une recette simple étape par étape

-Deux grands progrès de l’attention grâce aux gains dans la capacité d’inhibition (capacité à contrôler les distractions internes / externes) :

      -Attention sélective :  Capacité de se concentrer sur une tâche / information précise en ignorant les distractions EX : un élève parvient à écouter l’enseignant même si des camarades discutent à côté

      -Attention flexible Capacité de basculer leur attention d'une tâche / critère à un autre selon le besoin EX : Un enfant peut trier des cartes par couleur, et changer de critère pour les trier par forme.

-Plusieurs tâches pour tester l’attention
EX :
« Entre une image d’une souris et d’un éléphant, lequel et le plus grand dans la vraie vie »
ou
Nommer la couleur de mot bleu écrit en rouge, ce qui demande d’inhiber la lecture automatique du mot (tâche de Stroop simplifiée)

-Différences individuelles plus apparentes : TDA

⬇️

*Le trouble du déficit de l’attention (TDA) :

Se caractérise par une difficulté à se concentrer sur une tâche qui demande un effort mental soutenu

Critères diagnostiques du TDA selon le DSM-V :
-Les symptômes (sx) doivent être présents avant l’âge de 12 ans
-Sx doivent être présents dans au moins 2 contextes (école et maison)
ET nuire au fonctionnement social ou scolaire ou familial
-Origines ? :
facteurs génétiques (tendance familiale…)
facteurs environnementaux (alcool, tabac…)
-Interventions ? : combinaisons d’interventions :
Thérapie comportementale / médication

*Selon critères DSM-V - 6/9 symptômes requis pour avoir un diagnostic :
1. Ne parvient pas à prêter attention aux détails
ex : erreurs d’inattention dans les devoirs
2. Difficulté à rester attentif
ex : se lasse rapidement d’une tâche scolaire
3. Semble ne pas écouter quand on lui parle
ex : regarde ailleurs, ne répond pas
4. Ne se conforme souvent pas aux consignes
ex : oublie des étapes d’un exercice
5. Difficultés à organiser ses travaux / activités
ex : cahier mal tenu, devoirs incomplets
6. Évite ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu
ex : lecture, résolution de problèmes
7. Perds souvent les objets nécessaires à ses activités
ex : crayons, cahiers, agenda
8. Facilement distrait par des stimuli externes
ex : bruits dans la classe
9. Oublis fréquents dans la vie quotidienne
ex : oublie son lunch ou un rendez-vous

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7
Q

Développement cognitif : PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolutions de (3) fonctions exécutives : *LA PLANIFICATION = ?

A

PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolution fonction exécutive

*LA PLANIFICATION

La capacité à établir une stratégie pour réussir une tâche ayant plusieurs étapes

Combinaison de plusieurs processus cognitifs :
-Inhiber une action pour évaluer des alternatives (supprimer ou contrôler des pensées, comportements, réponses automatiques pour se concentrer sur une tâche, objectif précis)
-Organiser une séquence d’étapes efficaces
-Maintenir les différentes étapes en mémoire
-Évaluer l’efficacité du plan à chaque étape
-Réviser au besoin

Le contexte scolaire et l’aide de l’adulte

〰️

*Planification séquentielle - Dès 4 ans
*Planification avancée = À partir de 9 ou 10 ans
-L’enfant doit placer au moins une autre planche avant de bouger celle où se trouve la balle rouge (exemple)

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8
Q

Développement cognitif : PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolutions de (3) fonctions exécutives : *LA MÉMOIRE = ?

A

PERSPECTIVE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION : Évolution fonction exécutive

*LA MÉMOIRE

À l’âge scolaire, gains au niveau de 2 éléments mnésiques (de la mémoire) :

*1. MÉMOIRE SÉMANTIQUE (sens)
-Les connaissances générales
-Devient organisée, élaborée et possède une structure hiérarchique
-Ce qui favorise l’apprentissage
EX : Un enfant apprend que les animaux peuvent être classés en différentes catégories, comme les mammifères (chien, chat) ou les oiseaux (pigeon, aigle). Cette organisation hiérarchique lui permet de retenir et de récupérer l’information plus facilement.

*2. STRATÉGIES DE MÉMOIRE
-Activité mentale délibérée permettant le stockage et le rappel d’information
-3 stratégies se développent à l’âge scolaire :

*La répétition : stratégie mnésique consistant à se répéter l’information à retenir

*L’organisation : Stratégie mnésique de regrouper des éléments similaires dans des catégories significative. Favorise la mémoire de rappel
EX : un enfant mémorise une liste de mots par catégories : les fruits (pomme, orange) et les animaux (chien, chat).

*L’élaboration : stratégie mnésique de lier des éléments n’étant pas d’une même catégorie ensemble verbalement ou visuellement
EX : Pour retenir les mots bateau et chien, un enfant imagine un chien qui conduit un bateau. Cette image mentale renforce sa mémoire.

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9
Q

La cognition sociale : Théorie de l’esprit = ?

A

*THÉORIE DE L’ESPRIT

*Développement de la pensée récursive : capacité à raisonner au sujet de ce que 2 personnes ou plusieurs pensent, croient :
*Croyance de second ordre

EXEMPLE :

A. Jason a une lettre provenant d’un ami. Lisa (enfant) veut lire la lettre, mais Jason ne veut pas qu’elle la lise. Jason met la lettre sous l’oreiller

B. Jason quitte la pièce

C. Pendant son absence, Lisa prend la lettre et la lit. Jason revient et regarde Lisa, mais Lisa ne le voit pas. Ensuite, Lisa met la lettre dans le bureau de Jason

-Où est-ce que Lisa croit-elle que Jason regardera ?
-L’enfant doit penser à ce que Lisa (personne 1) croit que Jason pense (personne 2)

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10
Q

L’intelligence = ?

A

*L’INTELLIGENCE

À l’âge scolaire, on s’intéresse davantage aux capacités mentales de l’enfant

Administration de tests d’intelligence
-Identifier le quotient intellectuel (QI) global, les difficultés d’apprentissage et les cas de douance (Rappel de la courbe : moyenne, inférieur à la moyenne (prob intellectuel), supérieur à la moyenne (surdoué)
-Biais culturels (les influences culturelles qui peuvent affecter les résultats des tests - rappel cours 7)
-Test mesurant diverses habiletés mentales (WPPSI-II ou WISC-V)

⬇️

*MESURER L’INTELLIGENCE

*Le WISC-V (Wechsler Intelligence Scale for Children) mesure l’intelligence en évaluant 5 habiletés / indices :

*L’indice de compréhension verbale
-Vocabulaire : « que signifie un chien ? »

*L’indice de raisonnement fluide
-Matrices : « Quelle forme devrait être ici ? »

*L’indice visuospatial
-Blocs : « Reproduis cette image avec ces blocs »

*L’indice de mémoire de travail
-Séquence d’image : « Quelle image avait été présentée ? »

*L’indice de vitesse de traitement
-Code : « Indique le symbole approprié dans chaque forme »

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11
Q

Élargir la définition de l’intelligence : (2) = ?

A

*Certains penseurs ont voulu élargir la conceptualisation de l’intelligence et pousser plus loin que les tests d’intelligence standards

*LA THÉORIE TRIARCHIQUE (3) DE L’INTELLIGENCE DE STERNBERG

*LA THÉORIE DES INTELLIGENCES MULTIPLES DE GARDNER

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12
Q

Élargir la définition de l’intelligence : LA THÉORIE TRIARCHIQUE (3) DE L’INTELLIGENCE DE STERNBERG = ?

A
  • LA THÉORIE TRIARCHIQUE (3) DE L’INTELLIGENCE DE STERNBERG

Considère l’intelligence comme étant le produit de forces internes et externes. Chaque intelligence est reliée pour former l’intelligence à « succès » (capacité à s’adapter et à réussir dans différents contextes de vie)

Intelligence à succès =

*Intelligence analytique :
-appliquer stratégies
ex : décomposer un problème complexe en étapes simples
-Obtenir de l’information de métacognition (connaissances et apprentissages)
ex : élève réalise qu’elle apprend mieux en relisant ses notes à voix haute et ajuste sa méthode d’étude
-autorégulation
ex : Un enfant se fixe un horaire d’étude pour terminer ses devoirs, s’arrête pour faire une pause lorsqu’il est fatigué et reprend ensuite son travail avec concentration

*Intelligence créative
-Résoudre des problèmes difficiles
ex : un enfant invente un moyen original de construire une cabane en utilisant des matériaux recyclés lorsqu’il manque d’outils
-Permet un processus automatique de certaines tâches grâce à l’entraînement et l’expérience, pour libérer la mémoire de travail pour qu’elle se contre sur des réflexions plus complexes.
ex : Un élève maîtrisant la lecture peut se concentrer sur l’analyse de l’histoire (les thèmes, les émotions des personnages) sans se soucier de déchiffrer chaque mot.

*Intelligence pratique
-S’adapter à son environnement pour répondre aux exigences du quotidien et d’atteindre ses objectifs personnels
ex : porter des écouteurs antibruit
-Transformer son environnement ou créer un nouvel environnement qui correspond mieux à ses besoins
ex : demander un changement de place dans la classe.
-Choisir des environnements qui répondent à ses objectifs personnels et aux demandes du monde qui l’entoure
ex : choisit un endroit plus calme pour étudier à la bibliothèque.

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13
Q

Élargir la définition de l’intelligence : LA THÉORIE DES INTELLIGENCES MULTIPLES DE GARDNER = ?

A

*LA THÉORIE DES INTELLIGENCES MULTIPLES DE GARDNER

Considère que chaque individu possède 8 formes d’intelligences distinctes, qui fonctionnent indépendamment ou en interaction pour accomplir des tâches complexes. Qui sont à base neurologique, reposant dans des régions spécifiques du cerveau. Et qu’une longue éducation permet la transformation de ces intelligences en potentiel brut - compétences concrètes

  1. Intelligence linguistique
    -Capacité d’utiliser le langage parlé et écrit pour s’exprimer ou comprendre les autres. Elle est essentielle pour la communication et l’apprentissage.
  2. Intelligence logique-mathématique
    -Capacité à raisonner, analyser des problèmes logiques et manipuler des concepts mathématiques.
  3. Intelligence spatiale
    -Capacité à percevoir et à manipuler mentalement des formes, des images et des espaces. Elle est liée à la créativité visuelle.
  4. Intelligence corporelle-kinesthésique
    -Capacité à utiliser son corps ou des parties du corps de façon habile et coordonnée.
  5. Intelligence naturaliste
    -Capacité à reconnaître, catégoriser et comprendre les éléments de la nature (animaux, plantes, phénomènes naturels).
  6. Intelligence musicale
    -Capacité à comprendre, créer et apprécier des motifs sonores, rythmes et mélodies.
  7. Intelligence interpersonnelle
    -Capacité à comprendre et interagir efficacement avec les autres. Cela inclut l’empathie, la communication et la coopération.
  8. Intelligence intrapersonnelle
    -Capacité à se connaître soi-même, comprendre ses émotions, ses forces et ses faiblesses. Elle favorise la réflexion personnelle.
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14
Q

Conclusions sur l’intelligence = ?

A

*Sternberg et Gardner

-Aucun outil avec une validation empirique comme les tests de QI
-Propos très théoriques

*Origines des différences quant au QI

-Influence génétique
-Influence environnementale
-Biais culturels issus des tests de QI (cours 7)
-Aisance avec la langue, références culturelles, différences culturelles quant à l’importance de mesurer l’intelligence
-Menace du stéréotype

*Stabilité du QI
-Vers l’âge scolaire, fort prédicteur du
succès académique et QI à l’âge adulte

*Effet Flynn
-Augmentation du QI à
travers les générations

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15
Q

Le milieu scolaire : Les approche éducatives (2) = ?

A

*LES APPROCHES ÉDUCATIVES

2 formes de philosophies éducationnelles répandues :

*Classes traditionnelles :
L’enseignant possède les connaissances et les enfants sont relativement passifs
-Léger avantage dans les résultats de tests
standardisés

*Classes constructivistes :
Les enfants sont des agents actifs et l’enseignant a un rôle de soutien selon les besoins (inspiré de Piaget)
-Gains en pensée critique, maturité sociale et attitude positive envers l’école

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16
Q

Caractéristiques d’une bonne classe = ?

A

*Caractéristiques de la classe :
Indices de qualité

-La cadre physique :
classe équipée pour plusieurs activités - lecture, science, mathématiques, etc

-Curriculum :
permet d’atteindre des standards académiques tout en permettant aux enfants de faire sens de leurs apprentissages

-Activités quotidiennes :
variées permettant des apprentissages individuels ou en équipe

-Interactions enseignant-enfant :
Enseignant qui favorise le progrès, offre des stratégies et soutien

-Évaluation du progrès :
Évaluations régulières de l’enfant permettant à l’enseignant de s’ajuster à lui si nécessaire

-Relation avec les parents :
Les enseignants qui maintiennent un lien régulier avec les parents des enfants

17
Q

Accommoder différents élèves (2) = ?

A

*Certains enfants ont différentes trajectoires de développement - Comment les accommoder dans le contexte scolaire ?

*Les enfants avec un trouble de l’apprentissage

-Se définit comme une grande difficulté dans une ou plusieurs sphères d’apprentissages

-Quelles classes devraient-ils avoir pour répondre à leurs besoins ? = Classes inclusives
-Pourquoi ? :
Équité et accès
Socialisation
Enrichissement collectif

*Les enfants doués

-Ces enfants démontrent des habiletés
intellectuelles exceptionnelles (QI > 130)

-3 manifestations de la douance :
Aptitudes
Créativité
Engagement

-Quel environnement scolaire devraient-ils avoir pour répondre à leurs besoins ?
Enrichissement
Accélération
Flexibilité pédagogique
Mentorat
Groupe de pairs

18
Q

Article =

A

https://studium.umontreal.ca/pluginfile.php/9833474/mod_resource/content/1/Lecture%20cours%2010.pdf

Abstract
Elementary school children between 9 and 12 years of age were interviewed on what they
believed to be the causes of learning difficulties and were invited to take part in the analysis of
the data. We achieved this with Trochim’s concept mapping approach that combines qualitative
and quantitative data analyses. Study results indicated that children were more knowledgeable
than expected. Although each participant gave relatively few ideas, they collectively generated a
list of 42 unique statements, which they categorized into a meaningful structured conceptualization. Results showed that children were competent and reliable participants in the concept
mapping process. Educational, research, and methodological implications are discussed.

Keywords
concept mapping, causes of learning difficulties, children, inclusion

Conclusions, Implications, and Future Directions

The results of our study demonstrate that children have more knowledge about the likely causes
and factors associated with the development of learning difficulties than they are able to individually verbalize. Although individual participants had few ideas, they were nonetheless able to
recognize and effectively categorize items from a peer-generated list. These findings lend support to Smith and Williams (2004), who suggested that recognition tasks may be more effective
in eliciting children’s knowledge about the origins of learning difficulties compared to openended interviews. Moreover, our study demonstrates that children can recognize the diverse origins of learning
difficulties. Clusters of statements coalesced around stress, fate, neurological and development
factors, motivation, and instruction. Other studies have found that some children understand that
learning difficulties can be associated with biological factors (Hames, 2008; Smith & Williams,
2004, 2005), fate (Goodman, 1989; Nowicki, 2007), motivation (Goodman, 1989; Nowicki,
2007; Smith & Williams, 2005), and instructional issues (Nowicki, 2007), but few studies have
shown that children are knowledgeable about all of these factors. An explanation for this reasonably well informed knowledge base is that our participants
were drawn from a school district that has successfully committed to a full inclusion model for
over two decades. Regular interaction between children with and without learning difficulties
may have fostered an environment that is conducive to understanding why some children find
learning a challenge. Children who discuss disabilities with their teachers and interact with
classmates who have disabilities can develop their understanding of disabilities (Maras &
Brown, 2000). In our study, participants’ teachers told us that informal discussions about disabilities sometimes occurred in the classroom, but formal instruction and learning about disabilities are not part of the curriculum. Children may have learned about the causes of learning difficulties at home, from their friends or older siblings, or through media outlets. However, we did not ask children to self-identify as having learning difficulties or if they had siblings with
learning difficulties; therefore, we cannot be certain if our participants’ knowledge base about
the causes of learning difficulties was influenced by their own or family experiences. Although knowledge about the causes and factors associated with the development of learning difficulties is an important part of helping children to understand the social, emotional, and academic challenges faced by some of their classmates, more needs to be done to ensure that children with disabilities are accepted at school. Evidenced-based studies support a number of
effective inclusion strategies (for reviews, see Humphrey, 2008; Nowicki & Samuels, 2010).
Strategies can be as simple as teaching turn-taking skills or other everyday social skills (Stanton-Chapman & Snell, 2011). Class-wide strategies such as positive peer reporting (Morrison & Jones, 2007) or peer tutoring (Stenhoff & Lignugaris/Kraft, 2007) have also been found to be effective, as have complex, multifaceted interventions such as school-wide programs that require the commitment of an entire school community (Brigham, Morocco, Clay,
& Zigmond, 2006). Thus, teaching children about the likely origins and characteristics of disabilities and implementing other effective inclusive practices are needed to facilitate the full inclusion of children with disabilities at school and beyond. Another positive outcome of our study was that junior-level elementary school children provided rich qualitative data and statistically sound results. One cautionary note, however, is that our participants generated 42 unique statements. Although this value is within the range of the number of statements reported in Trochim’s (1993) meta-analysis, it is approximately half of
the mean number of statements that are typical of studies with adults. Our participants were
more knowledgeable about the causes of learning difficulties than we expected, but it is arguable that their knowledge on this topic is not as informed as that of adults. It may be that quantity of unique statements is tied to experience, or to having a large store of explicit knowledge, whereas successful categorization of statements relies more on implicit knowledge. More concept mapping studies with children and adults on the same topics are needed. Nonetheless, concept mapping provides researchers with an alternate way of gaining insight into children’s beliefs and thoughts about a variety of social issues. It provides a way of exploring children’s beliefs and their deeper conceptual understanding of how these
beliefs are related. Research with children and adolescents of other ages and research that
focuses on other aspects of children’s beliefs about the world around them is needed to corroborate this conclusion. Researchers can become informed about the knowledge children have by listening to them and by inviting them to become active participants in the research process. It is important for children to be able to share their ideas with researchers in an
environment that encourages discussion and values what children have to say. It is also important for researchers to provide children with opportunities to fully demonstrate their knowledge on a topic by using open-ended and recognition tasks such as those inherent in the concept mapping process.