COURS 1 : introduction (avec texte et Forum) Flashcards

1
Q

Les 3 grands domaines du développement = ?

A

-Développement physique
-Développement socio-affectif
-Développement cognitif

*Les domaines sont liés et s’influencent

*Le développement est très dynamique mais pour l’apprentissage on les met en catégorie

*On parle principalement des développements normatifs et non des développements hors normes.

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2
Q

Développement physique = ?

A

-Habilités motrices
-La composition physique de l’enfant (poids, grandeur, etc)
-La perception : peut avoir un lien avec le développement cognitif aussi

Le développement physique peut en effet se diviser en grandes sphères, soit le développement organique, le développement sensoriel ainsi que le développement physique.

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3
Q

Développement socio-affectif = ?

A

-Développement des émotions
-Développement des liens sociaux (parents, groupe de pairs, fratrie, etc)

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4
Q

Développement cognitif = ?

A

-Habiletés intellectuelles
-Language
-Le raisonnement
-La perception peut avoir un lien aussi

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5
Q

Les 4 périodes de développement = ?

A

-Prénatale : Conception à la naissance

-Petite enfance : Naissance à 2 ans

-Âge préscolaire : 2 à 6 ans

-Âge scolaire : 6 à 11 ans

*Pouvoir distinguer les périodes de développement

*Pas de question sur les âges

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6
Q

Les 2 trajectoires développementales = ?

A

-Normatif : Presque tous les enfants vont traverser ces changements. On s’attend à ces développements normaux: marcher, parler en grandissant dans une certaine période.

-Individuel : Les particularités propres à un enfant dans son développement. Surtout les particularités de l’environnement où grandit et vit l’enfant.

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7
Q

La Courbe des trajectoires développementales = ?

A

Évaluation sur le développement du quotient intellectuel (QI).

Il va se situer dans une courbe normale, inférieur à la moyenne, ou supérieur à la moyenne.

La majorité des gens avec un développement normal vont être situé dans la moyenne, soit dans le milieu.

Les gens situés aux extrémités de la courbe sont définis comme hors norme :

-Les personnes se situant dans la partie gauche, soit inférieur à la moyenne, sont définis comme ceux avec des problèmes intellectuels.

-Et ceux situés dans la partie droite, soit supérieur à la moyenne, sont définis comme doués.

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8
Q

Les 3 spécificités du changement = ?

A

-Ordonnés
-Cumulatifs
-Directionnels

  • Cohérence développementale: les changements développementaux sont relativement prévisibles et s’effectuent selon une logique précise. L’histoire de développement d’un individu permet de comprendre son fonctionnement actuel et son adaptation future.
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9
Q

Ordonnés = ?

A

Le développement s’effectue selon une séquence logique.

*Dans la cohérence développementale : On peut quand même bien prédire le développement actuel ou présent dépendant de son environnement et de sa situation en suivant la séquence logique de l’ordonnée. Soit, se baser sur quelque chose de clair pour prédire ses comportements ou problèmes futurs.

Ordonné : Le développement se déroule selon une séquence prévisible et structurée, avec des étapes qui s’enchaînent dans un ordre logique.

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10
Q

Cumulatifs = ?

A

Les habiletés acquises
durant une période développementale forment les bases pour les apprentissages futurs. Par exemple, les gagas de bébé pour le language.

Cumulatif : Chaque nouvelle compétence ou acquisition s’appuie sur les étapes précédentes, créant une base de plus en plus complexe au fil du temps.

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11
Q

Directionnels = ?

A

Les changements développementaux ont une trajectoire spécifique. On ne régresse pas, on suit une direction vers une progression.

Directionnel : Le développement progresse dans une direction, généralement vers une plus grande complexité, organisation et adaptation, bien qu’il puisse inclure des régressions temporaires.

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12
Q

Les 2 types de changements = ?

A

-Changement qualitatif = Correspond à la transformation d’une habileté. Une modification vers une nouvelle habileté.

*La réorganisation comportementale :
Une transformation de la manière dont un enfant organise et fait usage d’une habileté. L’enfant doit réorganiser son comportement envers les individus pour acquérir une habileté, exemple s’agripper à des objets pour maintenir son équilibre.
Il modifie plusieurs types de comportements pour avoir un changement de type qualitatif. Soit le processus à travers lequel les changements qualitatifs s’effectuent.

-Changement quantitatif = Correspond à l’augmentation de la quantité d’une habileté déjà acquise. Une même habileté mais qui se complexifie.

Exemples:
-Un enfant qui rampait peut maintenant marcher = Changement qualitatif, car il y a une transition vers une habilité motrice.

-Un enfant qui disait quelques mots peut maintenant s’exprimer en faisant des phrases = changement quantitatif, car on reste dans le langage, il fait seulement se complexifier.

-Un enfant qui ne pouvait pas bien tenir un crayon peut maintenant agripper des objets = Changement qualitatif, car on passe d’une motricité globale à une motricité fine

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13
Q

Les 3 grands débats des théories du développement = ?

A

-Gène vs Environnement
-Une Voie vs Plusieurs Voies
-Continue vs Discontinu

*Les théories du développement se catégorisent en fonction de ces trois grands débats

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14
Q

Gène vs Environnement = ?

A

-Gène : l’apport héréditaire qui provient des deux parents biologiques. Réfère à un aspect plus stable. Ce n’est pas quelque chose qu’on influencerait, comme la génétique, ça comporte plus les changements biologiques

-Environnement : Nature, culture, toutes les influences provenant des milieux dans lesquels l’enfant évolue.
Réfère à la plasticité. Plus une qualité plastique, malléable, qui a plus facilement un impact sur le développement de l’enfant.

*Consensus actuel : L’épigénétique = c’est-à-dire l’interaction bidirectionnelle entre les influences génétiques et environnementales.

**Avec l’interaction des 2, Pour certain, la part gène va être plus grande que celle de l’environnement, ou le contraire. Exemple, la Méthylation : le mécanisme qui explique l’épigénétique - processus biochimique à travers lequel l’environnement peut modifier l’expression des gènes. Comme le génocide au Rwanda qui a eu un impact sur le développement des enfants = une transmission du stress maternel aux enfants.

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15
Q

Une Voie vs Plusieurs Voies = ?

A

Une voie vs plusieurs voies = Combien de chemin, combien de développement qu’il aurait. Y a-t-il une ou plusieurs façons de développement ?

-Une voie développementale = réfère à l’universalité du développement. Tout le monde suit une trajectoire, et que le développement ce fait selon une norme.

-Plusieurs voies développementales = réfère à l’unicité du développement. Le caractère plus unique dans leur développement, différentiel avec notre bagage génétique qui diffère de celui des autres.

*Consensus actuel = L’enfant dans son développement va traverser des changements universels, mais aussi des changements uniques à lui.

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16
Q

Continu vs Discontinu = ?

A

Continue vs discontinu = graduelle ou non.

-Développement Continu = Quantitatif, les changements sont graduels.

-Développement Discontinu = Qualitatif, les changements se font par stades, sont soudains et se font à un moment précis. En bref on passe d’une habileté à une autre.

*Consensus actuel = Le développement de l’enfant se déroule selon un processus continu et discontinu. C’est la coexistence entre les 2.

Exemple : maturité sexuelle, homme, femmes, les hormones et où d’un autre côté on accumule certains acquis.

17
Q

La recherche = ?

A

*C’est de là que proviennent les connaissances sur le développement - l’amplitude des connaissances sur l’étude de l’enfant. Plusieurs connaissances sur le développement de l’enfant émanent de la recherche empirique. Ces connaissances sont crédibles et diffèrent des connaissances populaires.

18
Q

Les 3 fondements en recherche = ?

A

-L’Hypothèse = un postulat testable qui permet de soutenir la validité d’une théorie. Peut être confirmée ou infirmée. Exemple : ignorer un bébé qui pleure.

-La Méthode de recherche = une approche permettant la collecte d’informations. Instrument qu’on va utiliser. Exemple : les questionnaires, les entrevues.

-Le Devis de recherche = réfère au processus scientifique permettant de concrètement tester l’hypothèse. C’est une grosse planification qui nous indique comment faire le processus.

19
Q

Les méthodes de recherche

A

-Les observations systématiques = observer l’enfant dans l’environnement où il évolue.

-Les mesures autorapportées / par questionnaires =
Exemple : biais de désirabilité: Ne pas répondre honnêtement aux réponses.

-Autres méthodes = Permet de comprendre l’enfant dans un aspect culturel ou social.
Exemple :
-Études de cas : pour les conditions plutôt rares.

-Ethnographie : Observation de culture ou groupe social distincte par entrevue, observation, etc.

20
Q

Les Devis de recherche

A

*Approche qui permet d’opérationnaliser nos recherches/hypothèses.

-Devis corrélationnel
-Devis expérimental
-Devis quasi-expérimental
-Devis longitudinal
-Devis transversal
-Devis séquentiel

21
Q

Devis corrélationnel = ?

A

Permet de tester la relation
entre deux variables, Une corrélation entre 2 variables

L’information est recueillie
sans la modifier, sans manipulation, soit mettre 2 informations existantes ensemble (exemple :
questionnaires)

La corrélation peut être
positive ou négative.
* Limite : aucune inférence
causale, ne peut pas inférer une causalité dans un corrélationnel.

*Coefficient de corrélation = On distingue la valeur, la force et la direction de la corrélation.

-La valeur du coefficient de corrélation varie de +1 à -1.

-Le chiffre indique la force de la relation entre les 2 variables = plus on se rapproche du 1 ou -1, plus elle est forte. 0 indique une absence de relation

-Le signe (pos + ou neg -) indique la direction du lien entre les 2 variables = pos si les 2 variables vont dans le même sens. Nég si les 2 variables vont dans deux sens différents.

Exemple 1 : corrélation positive. Car les 2 variables vont dans la même direction.

Exemple 2 : corrélation négative. Car les 2 variables ne vont pas dans la même direction.

*Variable tierce : Peut venir modifier ou expliquer la relation entre 2 variables.

22
Q

Devis expérimental = ?

A

Devis dans lequel il y a une manipulation de la variable d’intérêt afin d’en mesurer les impacts.

*Force : permet l’inférence de la
causalité.
*Limite : faible validité
écologique.

  • L’assignation aléatoire = permet de répartir les participants aux différents groupes de l’étude au hasard, de façon équilibre, au lieu de choisir qui va dans quel groupe.
  • Les groupes =
    -Groupe expérimental : reçoit le traitement.
    -Groupe contrôle : ne reçoit pas le traitement.
  • Les variables =
    -Variable indépendante : celle qui est manipulée par le chercheur.
    -Variable dépendante : aucune manipulation, on ne fait qu’observer. On mesure l’effet de la variable indépendante sur
    la variable dépendante

Exemple : l’effet de l’intervention sur la réduction de l’agressivité chez les jeunes.

Un groupe de jeune sont divisés en un groupe expérimental, qui reçoit le traitement, et en un groupe contrôle, qui ne reçoit rien. Si le groupe expérimental a une diminution d’agressivité et qu’il n’y a pas de changement dans le groupe contrôle. Alors on évalue et affirme que c’est à cause du traitement qu’il y a eu un changement.

23
Q

Devis quasi-expérimental = ?

A

Permet la comparaison de groupes formés naturellement - sans une assignation aléatoire, on ne peut pas inférer la causalité. Permet de tester des questions de recherches que nous ne pourrions pas tester dans des situations choisies.

Exemple : on va seulement prendre les 2 groupes de jeunes formés naturellement

*Force : validité écologique (hors
du laboratoire); permet l’étude
de questions non testables en
laboratoire. Ex : jeunes au centre

*Limite : aucune inférence
causale.

24
Q

Devis longitudinal = ?

A

L’étude d’une même question de façon répétée auprès des mêmes participants. On peut observer le parcours de leur développement sur un long lapse de temps - Fenêtre temporelle varie. Exemple : sur 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans, etc.

*Force : Permet l’étude des trajectoires de développement.

*Limites : Attrition, méthode coûteuse, effet de pratique / cohorte, biais d’échantillonnage.

-L’attrition : perte de participant à travers les différents temps de mesures, une perte de puissance dans l’échantillon.

-Effet de pratique : on observe s’il devient beau dans la tache avec la pratique ou avec le temps.

-Effet de cohorte : similitude : même génération, donc ils ont des référents identiques, soit une cohorte. Ça fait qu’on se demande si on observe les similitudes de la génération ou le processus.

Exemple d’une cohorte : Les jeunes adultes qui ont vécu la pandémie.

25
Q

Devis transversal = ?

A

Étude de participants à des âges / stades développementaux différents dans un même temps de mesure (simultanément).

Exemple : des chercheurs examinent la même question de recherche chez des enfants de 3 ans, 5 ans et 7 ans, de façon simultanée.

Même question de recherche sur différents groupes de recherches, en même temps,

*Forces : moins coûteux qu’un devis longitudinal, moins d’attrition, absence de l’effet de pratique car on fait le devis seulement une fois.

*Limites : ne permet pas l’étude des tendances développementales, effet de cohorte en raison des différences d’âge.

26
Q

Devis séquentiel = ?

A

L’examination d’une question de recherche de façon transversale ou longitudinale de façon répétée (des séquences). Il a les mêmes limites que transversal et longitudinal, mais plus facile à identifier parce qu’on les combine ensemble.

*Forces : Permet de contrôler pour l’effet de cohorte ; permet de mieux examiner les changements dûs à l’âge.

*Limites : même que les devis transversaux et longitudinaux, mais plus facile à identifier et pallier.

*Devis à la verticale = devis transversale.
-Plusieurs cohortes à des âges différents, mais étudiées durant la même année. Début en 2018 avec 3 cohortes différentes.

*Devis à l’horizontale = Devis longitudinale.
-La même cohorte étudiée sur 3 ans (2018 à 2020). Une seule cohorte grandit avec les mêmes âges.

*Devis à la diagonale = permet de vérifier l’effet de cohorte. Car avec un devis séquentiel, on observe l’étude dans différente cohorte et on doit obligatoirement posséder un devis transversal et longitudinal.
-Si les adolescents du même âge, mais de différentes cohortes ont le même score = aucun effet de cohorte. Car ils ne sont pas nés dans la même année.

27
Q

L’éthique en recherche = ?

A
  • Protection contre les préjudices psychologiques / physiques = On ne peut pas faire des études qui vont nuire le processus développemental de l’enfant.
  • Consentement libre et éclairé = de sa propre volonté. Assentiment (l’accord) pour l’enfant de moins de 14 ans.
  • Confidentialité et les limites = Parlant d’un groupe et non d’un individu fixe.
    -situation de compromission chez l’enfant : s’il est dans un environnement dangereux, il se fait maltraiter, etc.
    -Vie d’une personne en danger

*Accès aux résultats = Donner accès aux parents et enfants une fois l’étude terminé.

*Traitement accessible à tous lorsque bénéfique = Si le traitement est nommé efficace, le groupe qui n’a pas eu accès au traitement vont pouvoir y avoir accès une fois l’étude complétée et étudier et où le traitement est réussi.

28
Q

À retenir :

A
  • Nous explorons le développement normatif, mais chaque enfant a un parcours unique.
  • Les âges sont à titre indicatif et ne sont pas des absolus.
29
Q

Texte 1 :
Le développement de
l’enfant : quelques rappels
fondamentaux =

A

RÉSUMÉ
Le développement d’un enfant, d’un adolescent est multifactoriel. Certaines étapes sont relativement stables, marquées par des repères se référant à l’âge. Cependant, l’évaluation du développement d’un enfant, d’un adolescent ne peut faire abstraction de l’influence de son environnement. Les interactions entre ces facteurs et des caractéristiques génétiquement déterminées permettent de rendre compte des différences individuelles de progression, notamment dans les acquisitions nécessitant un apprentissage. Ces connaissances sont essentielles pour éclairer les pédagogues qui ont pour mission de faire apprendre chaque élève.

CONCLUSION
Lorsqu’un enfant arrive à l’école, il est donc porteur d’une histoire personnelle débutée avant même sa naissance, avec un capital de compétences innées et acquises. L’existence d’un socle minimum de compétences développementales et d’automatismes est nécessaire pour aborder les apprentissages scolaires qui vont, à leur tour, participer à l’enrichissement de ce capital. Pouvoir distinguer ce qui relève d’un simple retard d’un trouble
nécessitant des soins permet de proposer des adaptations en conséquence.