COurs 6 : théories critiques Flashcards
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
→1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
• Comme a pu le voir, le langage conceptuel que propose le DSM ainsi que les représentations sous-jacentes à ce langage constituent à présent des normes sociales quasi hégémoniques.
- Le biais théorique implicite du DSM
• rejette explicitement l’idée de séparation entre le corps et l’esprit ; puisque l’esprit et les comportements humains seraient intimement lié à la biologie humaine
• Aspect familiaux abordés sous l’angle de la génétique
• l’athéorisme n’est revendiqué que pour les troubles mentaux dont une cause
biologique n’a pas encore pu être identifiée ou démontrée. : Troubles neurodéveloppementaux fait directement référence au développement
neurobiologique
• Ce biais théorique, bien qu’il soit implicite,
a des impacts importants sur les pratiques thérapeutiques associées à la prise en charge de
la folie : réponse logique est de proposer une réponse
thérapeutique axé sur les processus neurobiologiques de l’individu : à ce que la prédominance de la psychopharmacologie dans la prise en
charge de la folie.
• Contre-argument : Pas de traitements dans le DSM : Ainsi, l’usage croissant de la
psychopharmacologie semble moins lié aux caractéristiques du DSM lui-même qu’à la
culture thérapeutique des institutions psychiatriques
• Contre-contre argument : DSM est intégré dans la culture thérapeutique des
institutions psychiatriques et qu’il s’inscrit donc dans une relation dynamique avec elle. La prédominance du modèle biomédical
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
→2. L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics
- Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
• De plus, comme toute l’attention du DSM est centrée
sur les symptômes, par défaut, la réponse thérapeutique est orientée vers la gestion et/ou la
réduction des symptômes. Après tout, si les troubles mentaux sont définis
exclusivement par leurs symptômes, c’est que le problème se situe dans ces symptômes
• la santé mentale ne se définit pas
nécessairement par une simple absence de symptômes. En effet, on peut également la voir
selon une conception positive, comme un état de bien-être où l’individu est capable de
mener une vie qui a du sens pour lui. Donc, l’obsession du
symptôme qui est induite par l’approche syndromique du DSM peut être considérée comme
réductrice.
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
→La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
La multiplication des diagnostics ou la psychiatrisation de la déviance sociale
• facilite la
psychiatrisation de la déviance sociale.
○ il suffit de produire une liste opérationnalisée de symptômes observables « objectivement » et de rattacher ces symptômes à une certaine souffrance ou à un certain dysfonctionnement. Ainsi, « dès que la société ne tolère plus un certain type de comportement, le DSM est capable d’objectiver les signes pour en définir le trouble » : légitimer l’exercice d’une forme de
contrôle social à travers l’appareil psychiatrique.
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics
→3. Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
- Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
• Critique également l’implication importante de
l’industrie pharmaceutique dans le développement des différentes éditions du DSM. Selon
lui, cette implication représente un important conflit d’intérêts
○ multiplication des diagnostics de trouble mental ou un élargissement des critères
diagnostiques, entraîne également une croissance des occasions d’affaires
○ exercer des pressions pour s’assurer que cette classification maintienne une représentation
de la folie qui concorde avec les intérêts commerciaux de l’industrie
•Relations intimes entre cette industrie et l’American Psychiatric Association constituent des
réalités démontrées. 56% des experts impliqués dans
l’élaboration du DSM-IV avaient des liens financiers significatifs avec l’industrie
pharmaceutique
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
→1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
- Le diagnostic, un raccourci réducteur
• faut se rappeler que les diagnostics, dans la plupart des cas, comprennent
plusieurs symptômes qui ne sont ni nécessaires ni suffisants. ( peut avoir symptômes sans diagnostic et diagnostic sans qu’ils soient présents )
○ 2 individus avec symptômes complètement différents, sous le même diagnostic
• Les individus n’accordent pas le même sens à leurs symptômes : impacts différents selon croyances, valeurs, histoire etc.
On peut donc dire que le diagnostic a les défauts de ses qualités. En effet, le diagnostic
facilite la compréhension d’un dossier parce qu’il réduit la complexité de l’individu à une
simple étiquette générale.
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
→2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
- Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
• les personnes psychiatrisées sont
clairement stigmatisées, en ce sens qu’elles sont associées à une identité sociale dévalorisée
et qu’elles font l’objet de stéréotypes, de préjudices et de discriminations.
○ ce groupe doit être socialement dévaluée, c’est-à-
dire faire l’objet de croyances, d’attitudes et de comportements négatifs.
• Le diagnostic agit comme stigmate, c’est-à-dire comme une caractéristique ou un attribut rattachant l’individu à une identité sociale dévalorisée
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
→3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
- La perspective antipsychiatrique
- La perspective transculturelle
- La perspective féministe
Conclusion
- Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
• Rosanvallon (1973) a cherché à savoir s’il était vraiment possible de faire la différence
entre une personne « sane » (normale, sans trouble mental) et « insane »
• Effet, malgré leurs efforts pour
démontrer leur normalité, les huit participants ont obtenu leur congé définitif de l’hôpital
avec un diagnostic de schizophrénie en rémission.
Rosanvallon, prise 2
Ne marche pas…
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
→1. La perspective antipsychiatrique
2. La perspective transculturelle
3. La perspective féministe
Conclusion
- La perspective antipsychiatrique
○ On se questionne alors sur les croyances et les
discours qui légitimisent ces institutions, ce qui conduira à une remise en question du
caractère scientifique de la psychiatrie.
• mais de pures constructions sociales visant à étiqueter certaines formes de déviance et à Légitimer le contrôle social des individus recevant ces étiquettes
○ Ethnopsychiatrie a permis de démontrer que la distinction entre normalité et folie est hautement relative à la culture et à l’époque de référence.
○ autre exemple est celui de l’homosexualité : 58% des membres de l’APA ont
voté en faveur de la dépsychiatrisation de l’homosexualité : le statut de l’homosexualité n’a rien à voir avec la science : ce n’est pas en raison de progrès scientifiques que l’homosexualité a été
psychiatrisée, puis dépsychiatrisée, mais bien en raison d’une évolution des normes
sociales : dans quelle autre discipline scientifique est-il considéré comme acceptable de
décider de la validité d’un savoir ou d’une théorie en procédant par un vote?
• non scientifique de la psychiatrie est celui de la prière
- Cette situation s’explique d’abord et avant tout par un
enjeu de préservation de l’ordre social.
- Pouvoir rapporter les paroles de cette dernière, l’individu bénéficie d’un trop grand
pouvoir : chaque fois qu’il s’exprime, il peut prétendre le faire au nom d’une divinité, soit
l’autorité suprême, supérieure à toutes les autres
• Le savoir psychiatrique : Pour Szasz, même si le
discours psychiatrique peut reposer sur des savoirs scientifiques, il ne constitue pas un
discours scientifique puisqu’il ne vise pas à produire des savoirs par une démarche
rigoureuse et méthodique, mais bien à produire des normes sociales.
• Individualisation des problèmes sociaux : manifestation de forces sociales, comme le dévoilement, à travers les individus, d’un
désordre ou d’un dysfonctionnement qui se produirait à l’échelle sociale
○ Ex : En Occident, la prévalence de dépression est en constante augmentation
depuis les dernières décennies ; Or, on se représente la
dépression comme un dysfonctionnement du système cérébral, comme une perturbation
dans la régulation de processus neurochimiques ; Si c’est une maladie comme les autres, pourquoi une augmentation ?
• Dépression aussi problème social qui se reflète dans l’individuel : à cause impératifs de néolibéral
○ En médicalisant ce phénomène, la psychiatrie invisibilise
le véritable problème
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
1. La perspective antipsychiatrique
→2. La perspective transculturelle
3. La perspective féministe
Conclusion
- La perspective transculturelle
• Le discours psychiatrique est alors utilisé pour démontrer « scientifiquement » la supériorité
de l’esprit des Européens par rapport à celui des peuples colonisés
○ Par exemple, les névroses, qui étaient assez fréquentes chez les Européens, étaient
considérées comme la preuve de la complexité et de la sophistication de leur esprit, par
opposition à l’esprit simpliste et primitif des personnes d’origine africaine
○ Les personnes européennes ayant un handicap
intellectuel présentaient en fait des caractéristiques de « races inférieures »
○ Perspective biomédicale transformerait des réactions normales
face à un contexte sociopolitique d’oppression en une forme de dysfonctionnement
individuel lié à sa constitution biologique
○ Le piblocktoq : pensait que c’était une forme de désorganisation comportementale, en fait : constituaient surtout une réaction des femmes Inuit face aux violences et à
l’exploitation sexuelle que les explorateurs occidentaux leur faisaient subir
○ « drapétomanie » : Comportement compulsif amenant l’esclave noir à ne pas pouvoir s’empêcher de s’évader et de fuir ses propriétaires
○ « syndrome des pensionnats » : diagnostic suggère que les problèmes rencontrés dans les communautés autochtones ne résultent pas de l’ordre colonial lui-même, mais de l’incapacité des
membres de ces communautés à s’adapter à leur passé traumatisant
• Biais colonialiste dans le processus de développement des savoirs.
○ Cette situation est problématique parce que le DSM est fondé sur une approche
centrée sur les symptômes et parce que la façon dont ces symptômes se manifestent varie
en fonction du contexte culturelle.
○ Cet angle mort est d’autant plus problématique dans les sociétés multiculturelles, où les
individus appartenant à des groupes culturels minoritaires doivent être traités par des
professionnels psychiatriques appartenant au groupe culturel majoritaire.
- surpathologisation
- minimisation : symptômes graves considérés comme normaux POUR le client ( pas ds cette de référence )
• Dans une perspective biomédicale, est principalement axée sur le
développement de la psychopharmacologie. Or, une telle technologie s’avère inaccessible
pour les populations vivant dans des pays où même les soins de base ne sont pas accessibles : pas de recherche adaptée au mode de vie
Partie 1 : les critiques du DSM
Introduction
1. Le biais théorique implicite du DSM
- L’approche syndromique et l’obsession du symptôme
La multiplication des diagnostics - Les liens entre l’APA et l’industrie pharmaceutique
Partie 2 : réflexions critiques par rapport au diagnostic comme outil clinique
1. Le diagnostic, un raccourci réducteur
2. Le diagnostic, une étiquette stigmatisante
3. Le diagnostic, une prophétie autoréalisatrice
Rosanvallon, prise 2
Partie 3 : Perspectives critiques à l’égard de l’approche biomédicale
1. La perspective antipsychiatrique
2. La perspective transculturelle
→3. La perspective féministe
Conclusion
- La perspective féministe
Psychiatrie participe à l’oppression des femmes
• Le premier courant considère la folie comme une étiquette socialement construite qui est
utilisée pour faciliter le contrôle social des femmes et empêcher leur émancipation des
normes oppressives dont elles font l’objet (sexualité et des rôles sociaux)
○ Hippocrate associait les comportements
déviants des femmes à leur constitution biologique
○ Femmes ont été enfermées pour cause « de nymphomanie
- Les aliénistes vont jusqu’à pratiquer
« l’amputation thérapeutique » du clitoris afin de « guérir » les femmes de leurs pratiques
sexuelles déviantes.
○Personnalité limite : genre féminin est associé à la politesse, la
gentillesse, au calme et à la douceur. Or, les femmes « difficiles », sont
régulièrement étiquetées comme ayant un trouble de la personnalité limite.
○ les femmes sont
également psychiatrisées lorsqu’elles se conforment aux normes genrées : émotivité pathologique : fragilité : orsque les femmes expriment leurs émotions ou leur souffrance, elles font davantage
l’objet d’un diagnostic psychiatrique, comme un trouble de l’humeur, un trouble anxieux
ou un trouble de la personnalité limite
• 2e Perspective féministe n’aborde pas la folie comme un
phénomène socialement construit, mais bien comme un phénomène socialement déterminé
○ amène les femmes
à vivre dans des conditions sociales pathogènes.
○ une augmentation du niveau de discriminations sexistes perçues (en termes de fréquence et d’intensité) est fortement associée à une augmentation de la détresse psychologique; salaire faible, taches domestiques, monoparentalité, violence sexuelle. → précarité, du stress et des traumas qui s’accumulent et qui finissent par produire de la détresse psychologique
○ Proche donc à l’approche biomédicale
d’invisibiliser les inégalités de genre et l’oppression des femmes en proposant un narratif
médical individualisant → des réactions tout à fait normales pour des personnes
ayant subi des traumatismes, de la maltraitance et/ou de l’exploitation.
○ invisibilisation des conséquences du patriarcat est le
trouble de paraphilie coercitive. Ce diagnostic, qui réfère à un trouble sexuel caractérisé
par des fantasmes et/ou des pulsions intenses impliquant des relations sexuelles obtenues
par la contrainte → psychiatriser les personnes
commettant des viols et que, ce faisant, il « déresponsabilise une société tolérante de la
violence sexuelle et de l’exploitation des femmes » → invisibiliser les normes sociales
qui contribuent à la victimisation sexuelle des femmes en détournant l’attention vers la
condition mentale des individus qui commettent des violences sexuelles
• Nuance : en ce qui concerne les maladies physiques, il existe des
différences significatives au niveau du genre et du sexe ; si les troubles mentaux sont réellement
liés à des processus biologiques, il est possible que les différences biologiques entre les
sexes aient un impact sur la prévalence des différents troubles mentaux.
○ Toutefois, comme on a pu le voir lors de la troisième séance, contrairement aux maladies
physiques, il n’est pas possible de confirmer la validité de la grande majorité des
diagnostics de trouble mental à partir d’un marqueur physiologique ou biologique,
○ On ne peut pas savoir avec certitude si le nombre de diagnostics
dans une population reflète vraiment la prévalence du trouble diagnostiqué.