cours 1- intro Flashcards
A) Mythes et préjugés : les TM sont-ils réellement une cause de la criminalité ?
→i) On pourrait penser que oui…
ii) Or, ne constitue ni une cause suffisante ni nécessaire
B) Les personnes ayant un trouble mental sont surreprésentées dans le SJP
C) Stratégies de déjudiciarisation
D) Les questionnements des stratégies des déjudiciarisation
○ Les personnes présentant un trouble mental sont largement surreprésentées dans les institutions carcérales par rapport à la proportion de la population générale
○ Au niveau des homicides, les statistiques montrent également une surreprésentation des personnes ayant certains troubles mentaux.
On pourrait donc conclure que, si autant de personnes avec un problème de santé mentale, se retrouvent dans le système de justice, c’est qu’ils ont plus de chance de commettre des délits.
A) Mythes et préjugés : les TM sont-ils réellement une cause de la criminalité ?
i) On pourrait penser que oui…
→ii) Or, ne constitue ni une cause suffisante ni nécessaire
B) Les personnes ayant un trouble mental sont surreprésentées dans le SJP
C) Stratégies de déjudiciarisation
D) Les questionnements des stratégies des déjudiciarisation
• Si on y regarde de plus près, ce que la littérature scientifique nous apprend, c’est que les troubles mentaux ne constituent pas une cause suffisante de la violence
○ Environnement social désorganisé
○(individuel) présenter un trouble lié à l’usage de substances, un trouble de la personnalité antisociale et des antécédents de victimisation
•Elle ne constitue pas une cause nécessaire de la violence
○ P(I|H) En effet, « l’essentiel des homicides n’est pas dû aux malades
mentaux graves : 80 à 85 % des auteurs d’homicides sont indemnes de maladie mentale grave
○ P(H|I) Seulement 2 personnes sur 1000 présentaient un trouble mental grave et
ont commis un délit violent. Ainsi, 87% des personnes qui présentaient un trouble mental grave n’avaient pas commis de délit violent,
A) Mythes et préjugés : les TM sont-ils réellement une cause de la criminalité ?
i) On pourrait penser que oui…
ii) Or, ne constitue ni une cause suffisante ni nécessaire
→B) Les personnes ayant un trouble mental sont surreprésentées dans le SJP
C) Stratégies de déjudiciarisation
D) Les questionnements des stratégies des déjudiciarisation
•Les personnes ayant un trouble mental sévère sont tout de même largement surreprésentées au sein de la population carcérale
La criminalisation de la santé mentale, soit le fait que les personnes présentant des problèmes de santé mentale ont plus de change de faire face au système de justice, et ce, particulièrement pour les délits moins graves.
• Les personnes ayant un problème de santé mentale font l’objet d’un traitement différentiel au sein de
l’appareil pénal, et ce à travers chacun des maillons du système pénal : arrestation, mise en accusation,
condamnation, incarcération
○ On y constate que les personnes présentant un problème de santé mentale sont plus susceptibles de faire l’objet d’une décision d’arrestation que la population générale, et ce particulièrement pour les délits moins graves
○ Les personnes ayant un problème de santé mentale sont plus susceptibles de recevoir un verdict de culpabilité que la population générale.
○ Les personnes présentant un trouble mental sont plus susceptibles de recevoir une sentence d’emprisonnement que les personnes qui n’ont pas de trouble mental.
A) Mythes et préjugés : les TM sont-ils réellement une cause de la criminalité ?
i) On pourrait penser que oui…
ii) Or, ne constitue ni une cause suffisante ni nécessaire
B) Les personnes ayant un trouble mental sont surreprésentées dans le SJP
→C) Stratégies de déjudiciarisation
D) Les questionnements des stratégies des déjudiciarisation
• Plusieurs stratégies de déjudiciarisation ont été développées en Occident
1-Les comportements criminalisables des personnes présentant un trouble mental peuvent être principalement attribués à un traitement et des services inadéquats, inefficaces, inaccessibles ou absents ainsi qu’à des besoins psychosociaux non comblés
2- Il vaut mieux les traiter et répondre à leurs besoins psychosociaux non comblés
3- Pour répondre à ces besoins et offrir un traitement efficace, efficient et adéquat, il faut des services intégrés et coordonnés où sont inclus des acteurs provenant à la fois du système de la santé, des services sociaux et de la justice.
Toutes ces stratégies sont fondées sur l’idée qu’une réponse pénale ne constitue pas la solution la plus
appropriée pour prévenir la récidive et favoriser la réinsertion sociale chez les personnes présentant un
trouble mental
A) Mythes et préjugés : les TM sont-ils réellement une cause de la criminalité ?
i) On pourrait penser que oui…
ii) Or, ne constitue ni une cause suffisante ni nécessaire
B) Les personnes ayant un trouble mental sont surreprésentées dans le SJP
C) Stratégies de déjudiciarisation
→D) Les questionnements des stratégies des déjudiciarisation
•Si les stratégies de déjudiciarisation tendent à se multiplier depuis les dernières années, elles soulèvent
plusieurs questionnements auxquels la littérature scientifique n’a pas complètement répondu.
○ Si les stratégies de déjudiciarisation sont réellement plus efficaces et efficientes
que le cheminement pénal traditionnel pour prévenir la récidive et favoriser la réinsertion sociale
○ Des critères optimaux pour déterminer qui peut avoir accès à ces stratégies de déjudiciarisation : doit-on exclure les personnes qui présentent certains diagnostics, qui ont commis certains types de délits ou qui présentent certaines caractéristiques sociodémographiques?
○ Des enjeux éthiques et moraux. En effet, on peut se demander s’il existe vraiment une différence entre traiter et punir ou bien s’il s’agit simplement d’un contrôle social exercé par des institutions différentes
○droits des personnes présentant un trouble mental, notamment au niveau du droit de refuser des soins : peut-on vraiment parler de consentement lorsque l’individu doit choisir entre un traitement ou une sanction pénale?
