Cours 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le concept de soi?

A

Ensemble des différentes perceptions qu’une personne a d’elle-même
Perception de soi = représentation de soi = description de soi
Concept de soi ≠ Estime de soi
Façon dont on se définit, se décrit dans les différentes sphères
Ex. : j’ai de la facilité à synthétiser les propos ou ça peut être plus vague aussi
Estime de soi : appréciation de notre personne, donc pas la même chose

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2
Q

Comment le concept de soi est-il multidimensionnel?

A

Multidimensionnel
Scolaire
Social
Physique
Émotionnel (régulation émotionnelle…)

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3
Q

Comment le concept de soi est-il hiérarchique?

A

Perceptions globales
Perceptions spécifiques
Entonnoir : perceptions globales -> de plus en plus spécifiques

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4
Q

Comment se développe le concept de soi?

A

Se développe à partir de :
L’interprétation qu’une personne fait de ses expériences
Et de l’importance qu’elle leur accorde
Les expériences plus marquantes sont celles liées à des domaines :
Importants à nos yeux
Valorisés par des personnes significatives
Valorisés par la société
Le concept de soi est sensible au jugement des autres et au renforcement
À force de vivre des expériences dans le même domaine, on va les intérioriser à ça va s’intégrer à notre concept de soi
Ex. : si on vit un échec, mais on est encouragé par notre entourage, vient amoindrir les effets négatifs

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5
Q

À quoi est associé un concept de soi scolaire positif?

A

Un concept de soi scolaire positif est associé à:
+ grand intérêt
+ grande motivation face aux tâches académiques,
Meilleure performance
+ grande scolarité
Si on se perçoit positivement et ça nous intéresse, on est plus motivé

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6
Q

À quoi est associé un concept de soi social négatif?

A

Un concept de soi négatif au plan social:
Prédit davantage d’anxiété sociale
Un concept de soi négatif au plan scolaire et social :
Est associé à des symptômes dépressifs

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7
Q

Comment le concept de soi est formé par comparaison externe?

A

Formé par comparaison externe
L’élève compare ses résultats à ceux de ses pairs
Effet«big-fish-little-pond» (Marsh, 1987)
La comparaison sociale a des impacts différents sur le concept de soi selon le niveau d’habiletés de la personne et en fonction de son groupe de comparaison
Si on se compare à des gens meilleurs que nous, ça peut affecter négativement le concept de soi (ex. : se comparer en psycho, tout le monde réussit très bien)
Quand on se compare à des gens moins performants, ça peut affecter positivement notre concept de soi.
BFLP : mieux d’être un bon élève dans un groupe normal qu’un bon élève dans un groupe fort.

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8
Q

Comment le concept de soi est formé par comparaison interne?

A

Formé par comparaison interne
L’élève compare ses habiletés dans différentes matières
Cherche à savoir dans quelle matière il est meilleur
Plus il excelle dans une matière, moins il se sent compétent dans une autre
Plus on excelle dans une matière, moins on se sent compétent dans une autre

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9
Q

Quelles sont les trois composantes du modèle attente-valeur?

A

Les attentes de succès = sentiment d’auto-efficacité
Croyances d’une personne quant à sa capacité de réaliser une tâche ou une activité spécifique, jusqu’à quel point je pense que je vais réussir cet examen… Si elles sont faibles, on risque de ne pas s’impliquer dans l’activité
Les perceptions de compétence
Évaluation d’une personne de sa compétence générale actuelle dans un domaine, jusqu’à quel point je me trouve bon dans les cours magistraux à l’école, au volleyball…
La valeur subjective
Attrait pour la tâche, qualité de celle-ci aux yeux de la personne, jusqu’à quel point ça nous attire. Influence nos choix -> je peux me sentir compétent dans les sciences naturelles, mais pas avoir d’intérêt envers ces matières.

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10
Q

Quels sont les 4 types de valeurs subjectives?

A

La valeur d’importance (de réussite)
La valeur intrinsèque
La valeur d’utilité
Les coûts associés

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11
Q

Qu’est-ce que la valeur d’importance/réussite?

A

Importance d’exceller dans une tâche particulière
Permet de confirmer des aspects fondamentaux des schémas personnels
jusqu’à quel point ça compte pour nous de réussir dans ce domaine (ex. : je réussis très bien en maths, mais je n’ai pas d’intérêt, donc la réussite ne compte pas tant que ça)

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12
Q

Qu’est-ce que la valeur intrinsèque?

A

Intérêt et plaisir éprouvé lors de la réalisation d’une tâche
jusqu’à quel point on apprécie une matière, à quel point on a de l’intérêt (ex. : choisir un cours qui nous intéresse vraiment)

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13
Q

Qu’est-ce que la valeur d’utilité?

A

Pertinence de la tâche pour le futur, pour l’atteinte d’un but
ex. : faire les cours obligatoires du bac pour pouvoir aller au bac

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14
Q

Qu’est-ce que les coûts associés?

A

Ce qui doit être abandonné pour la réalisation d’une tâche et les efforts anticipés pour l’achever
efforts anticipés pour l’achever (ex. : est-ce que ça vaut la peine d’étudier au lieu d’aller au 5a8…)

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15
Q

Quels sont les liens entre les différents concepts?

A

Les perceptions de compétence et les attentes de succès prédisent la performance
Les valeurs subjectives (d’importance, intrinsèque et d’utilité) prédisent les choix effectués
Les perceptions de compétence et les valeurs subjectives sont associées
On a beau se percevoir bon en maths et bien réussir, si ça ne nous intéresse pas, on ne va pas choisir des cours de maths (pas qqch qu’on valorise)
Enfants accordent de l’intérêt dans ce qu’ils se perçoivent compétents (ex. : je me perçois compétent en lecture, donc je considère que lire est qqch d’utile, que je valorise)
Le sentiment de compétence est à la base de la valeur accordée à l’activité

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16
Q

Qu’est-ce qu’une attribution?

A

Inférences permettant d’expliquer un événement ou un état psychologique
Il s’agit d’une explication, d’une cause perçue
Réponse à la question «Pourquoi?»
Entrainent des conséquences psychologiques et comportementales

17
Q

Pourquoi fait-on des attributions?

A

Pour comprendre
Les réponses à nos questions nous aident à donner un sens aux événements
Pour prédire et contrôler
Les comportements et les événements (ex. : adapter notre étude)
Pour protéger, maintenir ou augmenter l’estime de soi
Pour communiquer et tisser des liens
On peut se tromper dans nos attributions (erreurs d’attributions)
Estime : si on attribue à des causes externes, protège l’estime
Tisser des liens : demande les notes -> je me dis qu’elle a déjà une vie chargée…

18
Q

Quand fait-on des attributions?

A

De façon non-spontanée :
En réponse à la demande d’une personne
De façon spontanée :
Face à l’incertitude
Face à un échec (pourquoi j’ai poché l’examen…)
Face à un événement inattendu
Mais aussi parfois à la suite d’un succès
Non-spontané : vient de qqun qui nous questionne
Spontané : vient de nous-même, on se demande pourquoi

19
Q

Qu’est-ce que la théorie intrapersonnelle?

A

On vit ces étapes (événement…) :
Événement
Évaluation subjective de la situation (globale)
Réaction affective globale (émotion dépendante du résultat)
Attribution causale
Si événement perçu comme inattendu, inhabituel ou important
Émotions variant selon les causes identifiées et cognitions
Influencent la motivation et le comportement (peut miner la motivation selon l’émotion vécue)
Quand on fait une attribution qui nous arrive à nous
Évaluation subjective : bonne ou mauvaise nouvelle?
Réaction affective globale : si bonne nouvelle -> content, si mauvaise nouvelle -> triste. Si c’est une bonne nouvelle, je vais arrêter là pour conserver mon énergie

20
Q

Qu’est-ce que la théorie interpersonnelle?

A

On évalue ce qui arrive aux autres; les événements importants vécus par les uns sont soumis au jugement par les autres
L’observateur cherche les causes de l’événement vécu par l’acteur
Ex. : on essaie de comprendre pourquoi il y a eu un accident, pourquoi les canadiens ont perdu…

21
Q

Quelles sont les trois dimensions de la causalité?

A

Locus de causalité
Origine de la cause
Interne ou externe
Stabilité
Variabilité de la cause
Stable ou instable
Contrôle
Possibilité d’affecter la cause par la volonté
Contrôlable ou incontrôlable
Locus : interne de la personne, lié à la personne, ses attitudes (bien étudier…) ou externe (correction, examen facile…)
Notion d’effort face à une réussite = cause stable alors que face à un échec = cause instable
Contrôlable : temps d’étude
Incontrôlable : temps donné à l’examen

22
Q

Quelles sont les différentes sources des attributions?

A

Les indices environnementaux
Les facteurs personnels

23
Q

Qu’est-ce que les indices environnementaux?

A

Les informations spécifiques
L’information disponible du point de vue de l’acteur ou de l’observateur

Les rétroactions
La réaction des autres face à l’événement et face à soi à la suite de l’événement (ou face à nous-mêmes)
Rétroactions : je rapporte le char de mes parents endommagé -> ils disent tu conduis mal -> je me dis que c’était de ma faute, alors que s’ils me disent que le monde conduit mal, je vais me dire que ce n’est pas de ma faute

Les normes sociales
Un résultat similaire à celui des autres favorise les attributions externes
Un résultat qui s’éloigne de la norme suscite davantage les attributions internes

24
Q

Qu’est-ce que les facteurs personnels?

A

L’histoire personnelle et les connaissances antérieures
Les connaissances concernant le déroulement habituel des choses et les connaissances spécifiques à certains domaines
Si qqch n’arrive jamais et maintenant ça arrive, on va se demander pourquoi cette fois-là c’est arrivé
Ex. : dernière fois que j’ai eu mal au cœur, j’étais enceinte -> est-ce que je suis enceinte?

Les différences individuelles dans le processus attributionnel Le locus de contrôle (Rotter, 1966) Interne ou externe La résignation acquise Le style attributionnel Optimiste ou pessimiste

c) Les biais attributionnels
Perceptions erronées

On a une tendance à faire plus des attributions internes ou externes
Résignation acquise associée à une perte de contingence, quoi que je fasse, ça ne se reflète pas dans les résultats
Optimiste : nous protège de la résignation acquise
Pessimiste : plus associé à symptômes dépressifs, résignation acquise

25
Q

Quels sont les 6 biais attributionnels?

A

L’erreur d’attribution fondamentale
L’effet acteur-observateur
Le biais hédonique
Le biais égocentrique
L’effet du faux consensus
Les attributions de responsabilité injustifiée

26
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale?

A

Attribution du comportement d’autrui à ses caractéristiques personnelles plutôt qu’aux facteurs situationnels
Surestime nos capacités, sous-estime le contexte

27
Q

Qu’est-ce que l’effet acteur-observateur?

A

L’observateur attribue les comportements d’autrui à des dispositions personnelles stables
L’acteur de ces mêmes comportements les attribue à des facteurs contextuels
Si on voit qqun être infidèle dans un party, on va dire que cette une mauvaise personne, alors que si c’est nous qui sommes infidèle, on va dire qu’on avait trop bu…

28
Q

Qu’est-ce que le biais hédonique?

A

Tendance à s’attribuer davantage de responsabilité pour ses succès que pour ses échecs, échecs = attribution externe

29
Q

Qu’est-ce que le bais égocentrique?

A

Tendance à s’attribuer plus de mérite que les autres pour le résultat d’un projet commun (qu’il soit positif ou négatif)

30
Q

Qu’est-ce que l’effet de faux-consensus?

A

Tendance à surestimer le pourcentage de gens partageant un comportement, une opinion ou une attitude
Tendance d’une personne qui n’émet pas un comportement (ou qui ne partage pas une opinion ou une attitude) à sous-estimer l’occurrence de ce comportement chez les autres
Impression que tout le monde pense comme nous, tout le monde aime ce qu’on aime. Ex.: une personne infidèle ou qui a vécu de l’infidélité va se dire que tout le monde est infidèle

31
Q

Qu’est-ce que les attributions de responsabilité injustifiée?

A

Responsabiliser quelqu’un pour une action; tendance à blâmer la victime pour ce qui lui arrive
S’explique par l’hypothèse du monde juste
Si qqun a un cancer, on va dire que c’est parce qu’elle n’a pas des bonnes habitudes de vie, on se dit qu’on a ce qu’on mérite dans la vie, rien n’arrive pour rien
Ça nous préserve, car on se dit que si nous on ne vit pas comme ça, ça ne nous arrivera pas.

32
Q

Quelles sont les conséquences des attributions?

A

Les conséquences intrapersonnelles
Les conséquences interpersonnelles

33
Q

Qu’est-ce que les conséquences intrapersonnelles?

A

Les attentes de succès
- Dimension de la stabilité
Effets positifs sur les attentes de succès quand:
** Succès attribués à des facteurs stables
** Échecs attribués à des facteurs instables
Attentes de succès sont affectées

Les émotions et l’estime de soi
- Dimension du locus de causalité
Effets positifs sur les émotions et l’estime de soi quand :
** Succès attribués à des facteurs internes
** Échecs attribués à des facteurs externes
- Dimension de la stabilité
Émotions négatives associées à la résignation acquise quand :
** Échecs attribués à des facteurs stables (je manque d’habiletés…, mène à la résignation acquise)
- Dimension de contrôle
** Échecs attribués à des causes contrôlables entraînent de la culpabilité (pas réussi pcq je n’ai pas assez étudié)
** Échecs attribués à des causes incontrôlables engendrent de la honte (pas réussi à cause que je manque de talent)
**En situation d’accomplissement : effets différents de la culpabilité et de la honte

La motivation
- Dimension du locus de causalité
- Dimension de stabilité
- Attentes de succès
- Dimension de contrôle
- Émotions négatives
La motivation est affectée positivement ou négativement selon comme on attribue nos comportements (interne/externe…)

34
Q

Qu’est-ce que les conséquences interpersonnelles?

A

Les émotions et les comportements d’aide
- Dimension de contrôle
** Événement négatif vécu par l’acteur attribué à une cause contrôlable ou incontrôlable
** La personne est-elle responsable de ce qui lui arrive?
** Influence les émotions de l’observateur et son comportement à l’égard de l’acteur
** Stigmatisation sociale : selon ce qu’on se dit sur l’autre personne, ça influence nos émotions.