Cours 5 Flashcards

1
Q

Traitement de l’information sociale : Processus de base

A

Acquisition
Emmagasinage
Récupération

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Q

Acquisition

A

perçoit → acquisition d’info par nos sens

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3
Q

Emmagasinage

A

stockage → retenir des infos en mémoire (la mémorisation = pas nécessairement une copie fidèle de la réalité)

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4
Q

Récupération

A

on récupère les infos qui ont été stockés en mémoire

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5
Q

Explication étapes du traitement de l’information

A

(Acquisition) : Stimuli en provenance de l’environnement (capté par nos sens et envoyé dans) → mémoire sensorielle (pas pour très longtemps, si on n’y porte pas attention, ce ne sera pas emmagasiner) → si ATTENTION → (Emmagasinage) Mémoire à court terme (mémoire qui est utilisée

Maintenant, pour accumuler infos nouvelles, mais aussi pour récupérer infos à l’instant même) → ensuite, mémoire à long terme → (Récupération) = prendre ce qu’il y a dans la mémoire à long terme pour aller dans la mémoire à court terme

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6
Q

Problème liés à l’attention =?

A

On manque d’info pour pouvoir porter un jugement convenable

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7
Q

Problème d’attention sélective

A

Causé par le fait de porter son attention sur un stimulus en particulier (ne porte juste pas attention aux autres stimulus)

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8
Q

Problème d’attention partagée

A

Causé par le fait de diriger son attention sur plusieurs stimuli à la fois (volontairement, la personne veut être 100% attentive à deux choses en même temps → ex. 2 conversations : on manque des infos)

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9
Q

Problème de distraction

A

Causé par l’intervention de stimuli externes ou internes (quelque chose à laquelle on ne veut pas porter attention, mais on est déconcentré quand même → essaye d’étudier et papa se fait un café, ou avoir faim)

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10
Q

Problème de vigilance

A

Causé par la rêverie, les absences psychologiques, la réflexion, la somnolence (notre esprit vagabonde, + en état de détente alors – attentif à ce qu’il y a autour

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11
Q

Processus de récupération : Rappel

A

Retrouver une information en la cherchant dans notre mémoire directement

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12
Q

Processus de récupération : Rappel sériel

A

Rappel d’informations dans un ordre précis (fausse récupération, le premier élément devient un indice pour le deuxième élément et ainsi de suite : ex. alphabet)

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13
Q

Processus de récupération : reconnaissance

A

Reconnaissance d’une information familière après y avoir été exposée (on se souvient de qqchose pcq on le voit ou on le sent)

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14
Q

Processus de récupération : amorçage

A

Activation d’associations mnésiques suite à la présentation d’un stimulus (le mot déclenche les autres autres infos à lequel on l’a associé

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15
Q

Catégories définition

A

Structures mentales qui incluent tous les objets, personnes ou événements partageant les mêmes caractéristiques typiques → ensemble des objets, personnes ou événements vont faire partie de la même catégorie parce que ces choses partagent des points en commun

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16
Q

Schémas définition

A

Structures mentales qui incluent des informations reliées entre elles → toutes les informations qu’on connaît à propos de quelque chose, de quelqu’un, liste, série d’informations qui me permette de décrire quelque chose. Un schéma peut être activé sans qu’on en soit conscient par des odeurs, des scènes dont on vient tout juste d’être témoins, ou des métaphores.

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17
Q

Caractéristiques schémas (3)

A
  • Un schéma inclut TOUT ce que je connais à propos de qqchose.
  • Nos schémas individuels vont différer des schémas des autres personnes, nous n’avons pas tous les mêmes infos sur chaque sujet
  • Certains sont simples (peu d’info) et d’autres complexes (bcp d’infos)
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18
Q

Quelques types de schémas

A
	Schémas sur le soi
	Schémas sur les personnes que nous connaissons
	Schémas sur les types de personnalité
	Schémas sur les rôles sociaux
	Schémas sur les groupes sociaux
	Schémas sur les événements
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19
Q

Utilités des catégories et des schémas (3)

A
  • Organiser et simplifier les informations dans notre mémoire à long terme
  • Guider notre attention sur certaines informations présentes dans notre environnement
  • Évaluer et interpréter plus rapidement les nouvelles informations (objets, personnes, événements)
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20
Q

Inconvénients des catégories et des schémas (3)

A
  • Sélectionner certaines informations plutôt que d’autres → biais de la confirmation d’hypothèses
  • Transformer les informations recueillies → biais de la persistance des croyances
  • Sauter rapidement à des conclusions → au lieu d’analyser, on utilise nos schémas pour se faire une idée directement

En gros : augmentation du risque d’erreur

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21
Q

Heuristique définition

A

raccourcis mentaux qui réduisent les activités mentales complexes en des jugements simples et rapides → stratégies pour réfléchir rapidement
Ces raccourcis incitent les gens à employer leurs catégories et schémas afin de traiter plus rapidement et avec moins d’efforts les informations présentes dans leur environnement → nous permettent de faire des approximations

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22
Q

Heuristique de représentativité

A

Processus par lequel il y a jumelage de l’information de notre environnement social avec des prototypes ou schémas déjà existants, afin de porter un jugement basé sur la ressemblance entre les deux : on observe un événement et on essaye de comprendre si ça correspond à ce que l’on sait déjà sur la chose. Réponse de oui ou non (seulement oui ou non)

23
Q

Heuristique de disponibilité

A

Processus par lequel l’information rapidement (accessibilité de l’info + quantité d’info) rappelée est utilisée afin de porter un jugement : l’info qu’on se rappelle rapidement sert d’amorce pour notre jugement (info + accessible, on y pense + facilement ET info en grande quantité, on y pense plus rapidement)

24
Q

Heuristique d’ancrage (et d’ajustement)

A

Processus par lequel un événement similaire est utilisé comme point de référence pour parvenir à une estimation. L’estimation est ajustée en tenant compte des particularités de la situation actuelle : ex. Est-ce que Julie est une personne sportive ? → réponse + précise et + nuancée que « oui ou non », on utilise un point de référence pour répondre et on ajuste selon le contexte

25
Q

Heuristique affective

A

Processus par lequel une réaction affective est utilisée comme point de référence pour porter un jugement : on utilise comment on se sent à cet instant précis. Cela va influencer comment on juge une personne

26
Q

Heuristique par simulation

A

Processus par lequel nous tentons de déterminer ce qui arrivera dans l’avenir ou déterminer ce qui s’est produit dans le passé en se basant sur les connaissances acquises : on imagine un scénario « il doit être arrivé tel chose ou tel chose ». Peut aussi être p/r à ce qui va se produire dans l’avenir « si tu fais ça, il va arriver cela »

27
Q

Reconstruction des souvenirs

A

Nos souvenirs ne sont habituellement pas des copies exactes de nos acquisitions et de nos expériences passées. Ils sont en partie construits au moment de l’emmagasinage et de la récupération.

28
Q

• Étude de Loftus et Palmer :
Après avoir vu un vidéo, on demandait aux participants à quelle vitesse circulaient les voitures lorsqu’elles se sont frappées/fracassées/entrées en collision/heurtées/touchées?
Résultats et explications?

A

Résultats : le mot utilisé changeait la vitesse dite : le mot a été ajouté aux infos qu’ils connaissaient et cela à influencer leur réponse
Explications :
• Lors de l’élaboration de nos souvenirs, nous utilisons inconsciemment nos connaissances et nos croyances pour combler les lacunes
• C’est parfois un produit de l’heuristique affective : manque d’infos alors on utilise comment on se sent pour combler les lacunes

29
Q

Faux consensus

A

C’est la tendance à surestimer l’ampleur avec laquelle les autres partagent nos opinions, nos attitudes et nos comportements. Exemple : « moi je trouve ça bon du poulet, alors tous mes invités devraient aimer ça »

30
Q

• Étude de Krueger et Clement :
Exemples d’affirmations incluses dans le questionnaire :
1) Je pense que plusieurs personnes peuvent mentir pour avancer
2) J’aime lire des histoires d’amour
3) J’aimerais être un chanteur
4) Je suis une personne très sociable
On a d’abord demandé aux participants s’ils étaient en accord ou en désaccord avec chaque affirmation (opinion personnelle). Puis on leur a demandé d’estimer le pourcentage d’accords dans la population générale (opinion des autres)
Résultats + explications?

A

RÉsultats diapo 19
Explications :
• C’est un produit de l’heuristique d’ancrage (et d’ajustement) → on se sert de nos points de références pour juger les autres
• C’est un produit de l’heuristique de disponibilité : nos opinions personnelles nous viennent plus rapidement et plus facilement que celles des autres
• Cela nous permet de nourrir notre image de soi → c’est valorisant de penser que les autres pensent comme nous

31
Q

Corrélation illusoire

A

croyance que deux éléments covarient alors que ce n’est pas le cas (il doit absolument y avoir 2 effets saillants
Étude diapo 21

32
Q

Erreur de combinaison des probabilités

A

Cette erreur se produit lorsque nous présumons qu’une série de conditions spécifiques est plus probable qu’une seule condition

33
Q

• Étude de Tversky et Kahneman
Linda a 31 ans, elle est célibataire, franche et très brillante. Elle est diplômée en philosophie. Lorsqu’elle était étudiante, elle était profondément préoccupée par les problèmes liés à la discrimination et à la justice sociale et elle participait aussi à des manifestations anti-nucléaires.
Qu’est-ce qui est le plus probable?
1) Linda est caissière à la banque
2) Linda est caissière à la banque et est membre active du mouvement féministe
Résultat + Explication

A

Résultat : 85% des gens ont répondu l’option #2 alors qu’en fait, l’option 1 est plus probable puisqu’il y a moins de détail. Les gens ont essayé de faire une correspondance entre l’énoncé et le choix, sans tenir compte de la probabilité
Explication : C’est le résultat de l’heuristique de représentativité

34
Q

Négligence de la ligne de base

A

Oubli de la fréquence à laquelle les choses apparaissent dans la réalité

35
Q

• Étude :
Avocats + ingénieurs → pourcentage de chaque donnée au départ, mais avec description différente, les gens ont quand même changé la proportion des gens qui pratiquaient chacun de ces métiers
Explication?

A

Explications : C’est un produit de l’heuristique de représentativité (descriptions biaisées : se sont fié à la description plutôt qu’aux chiffres)
C’est un produit de l’heuristique de disponibilité (info qu’on se rappelle + facilement. On se rappelle mieux des anecdotes que des chiffres)

36
Q

Effet de formulation et effet de contexte

A

Notre jugement est influencé par le contexte d’ou proviennent les informations et la façon dont elles sont présentées

37
Q

• Étude de Kahneman et Tversky (épidémie d’un virus asiatique inhabituel)
Deux situations avec deux choix chaque, identiques. La formulation va changer ce que les personnes vont choisir, alors que, théoriquement, c’est la même chose.
• Gravité des sentences
Influencé par le contexte → les choix de réponses nous donnent l’impression que le délit n’est pas si grave que ça
Explications ?

A
  • Nous prenons notre décision en fonction de ce qui est plus facile à justifier
  • Le contexte et la formulation servent d’amorces à des pensées ou à des schémas en particulier
  • Théorie des perspectives
38
Q

Pensée magique

A

C’est une pensée impliquant des suppositions qui ne se basent sur aucun rationnel

39
Q

3 lois de la pensée magique

A

1) L’influence sur le monde physique
2) Loi de la contagion
3) Loi de la similarité

40
Q

L’influence sur le monde physique

A

les pensées, les paroles et les actes peuvent influencer le monde physique en échappant aux lois de la physique (ex : penser être capable de changer ce qui est régis par les lois de la physique comme la température)

41
Q

Loi de la contagion

A

quand deux objets se touchent ou se trouvent à proximité l’un de l’autre, ils se transmettent des propriétés qui peuvent durer longtemps après la transmission (Naomie White qui brise les bagues avec son énergie)

42
Q

Loi de la similarité

A

les choses qui se ressemblent ont des propriétés communes

43
Q

Explications de la pensée magique

A

• Manque de réflexion
• Croyances acquises par la socialisation
• Effet du stress
(Pensées qui servent souvent à nous rassurer, pas logique : on agit sans réfléchir)

44
Q

Effet de primauté

A

Nous accordons plus de poids aux informations reçues en premier

45
Q

Étude de Asch (plus haut dans le document)

Explications?

A

Les gens souhaitent développer une vision cohérente et s’en tiennent alors aux premières impressions, ne tenant pas compte des informations subséquentes qui entrent en contradiction avec elles. La signification des nouveaux traits est alors ajustée aux informations déjà connues
Lien avec la persistance des croyances

46
Q

Effet de récence

A

Nous accordons une plus grande importance à l’information récente

47
Q

Explication de l’effet de récence

A

L’information est plus fraîche en mémoire. Elle ne subit alors pas d’interférence causée par des informations qui seraient présentées par la suite

48
Q

Effet de dilution

A

La personne reçoit une série d’informations diagnostiques (c’est-à-dire pertinentes) p/r à un jugement social. Puis une nouvelle information non diagnostique (c’est-à-dire sans lien avec les autres) est amenée. L’extrémité du jugement premier est alors diluée par cette info. L’info inutile réduit l’impact de l’info utile

49
Q

• Étude de Nisbett et al. Et de Zukier
2 situations :
- Caroline est une étudiante qui consacre environ 3 heures par semaine à étudier en dehors des cours. Quelle serait, d’après vous sa moyenne universitaire ?
- Judith est une étudiante qui consacre environ 3 heures par semaine à étudier en dehors des cours. Judith a quatre plantes dans son appartement. Durant la semaine, elle se couche vers minuit. Elle a un frère et deux sœurs. Sa plus longue période de fréquentation amoureuse a été de quatre mois. Elle se décrit comme étant souvent de bonne humeur. Quelle serait, d’après vous, sa moyenne universitaire ?
Résultats + explications

A

Résultats : les gens ont donné une moyenne universitaire plus haute à Caroline et plus basse à Judith
CONDITION POUR QUE L’EFFET DE DILUTION AIT LIEU : l’info diluante doit être dite à la toute fin
Explications :
- La communication suit des règles. Une de ces règles est que l’information communiquée doit être pertinente pour la formation de notre jugement. Si l’information n’est pas pertinente, ça nous déstabilise
- L’information devient saillante à cause de sa nature inappropriée
- En nous concentrant sur les informations inutiles, nous perdons de vue l’information cruciale

50
Q

Effet de l’humeur

A

Il existe une relation entre l’humeur et le fonctionnement cognitif. Notre humeur influence à la fois la cible de notre attention, l’emmagasinage et la récupération des informations perçues, ainsi que nos comportements. Bref, le fait d’être de bonne ou de mauvaise humeur nuance la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure

51
Q

Explication effet de l’humeur

A

Modèle d’infusion des affects (Selon ce modèle, l’influence des affects est plus grande quand l’individu s’engage dans un processus de réflexion plus approfondi → émotions seraient comme une feuille de thé : + ont réfléchi à qqchose, + nos émotions nous affectent)

52
Q

Deux mécanismes reliés à l’effet de l’humeur

A

1) Heuristique affective : nous nous servons de nos affects comme une information pour juger une personne, un événement ou un stimulus
2) Amorçage : quand nous sommes de bonne humeur, nos sentiments positifs servent d’amorces à des cognitions positives et vice vers

53
Q

Contamination mentale

A

Enfin, il est à noter que même si nous tentons de faire abstraction d’une information dans notre jugement social, nous sommes influencés par l’émotion qui y est associée

54
Q

• Étude de Edwards et Bryan
Indice de perception de culpabilité et de sévérité de la sentence : deux groupes qui ignorent ou n’ignorent pas le dossier criminel antérieure de la personne : ceux qui n’ignorent pas le dossier criminel on une émotion de provoquer avec les détails du dossier

A

Résultats : 1- ceux chez qui on avait provoqué une émotion ont trouvé l’accusé + coupable → affecte le jugement
2-ceux à qui on avait dit d’ignorer le dossier criminel on plus réagit : effet rebond