Cours 12-13 Flashcards
Stéréotype définition
Croyance d’une personne à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe
Pas nécessairement négatif
Auto-stéréotype : sur notre propre groupe social
Préjugé définition
Attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe (côté émotionnel rajouté à notre croyance)
(Préjugé peut être positif, mais on l’indique quand ce l’est : préjugé positif par exemple. Dans le cours, préjugé = négatif)
Discrimination définition
Comportement négatif dirigé contre les membres d’un groupe : action commise
Peut être un comportement subtil : gros yeux, changer côté de rue
Peut être un comportement évident : pousser
Discrimination institutionnelle : n’inclut pas de préjugé. C’est quand dans un contexte, il y a des règles et que quelqu’un fait preuve de discrimination en respectant les règles et non parce qu’elle a un préjugé
Endogroupe définition
Notre groupe d’appartenance
Exogroupe définition
Groupe auquel nous n’appartenons pas
Racisme
Groupes ethniques
Sexisme
Appartenance sexuelle
Xénophobie
Personnes étrangères
Antisémitisme
Juifs
Homophobie
Personnes homosexuelles
Transphobie
Personnes transgenres
Âgisme
Groupes d’âge
Capacitisme
Personnes ayant un handicap psychologique ou physiques
Origines des préjugés et de la discrimination : différentes explications : niveaux d’analyse
Idéologique = sociologie
Intergroupe et interpersonnel = psycho sociale sociologique
Intrapersonnel et cognitif = psycho sociale psychologique.
Idéologique explication associé
Théorie de la dominance sociale
Intergroupe explications associées
- Théorie des conflits réels
- Théorie de l’identité sociale
- Théorie de la privation relative
Interpersonnel explications associées
- Socialisation
- Influence sociale
Intrapersonnel explications associées
- Personnalité autoritaire
- Utilisation d’un bouc-émissaire
Cognitif explications associées
- Utilisation de catégories
- Utilisation de stéréotypes
- Biais de l’homogénéité de l’exogroupe
- Corrélation illusoire
- Prophétie qui s’autoréalise
- Biais d’attribution et biais confirmatifs
Théorie de la dominance sociale
- Évolution historique des relations entre deux groupes
- À la base, il y a domination d’un groupe social par un autre groupe, créant une inégalité de pouvoir, de richesse ou de prestige
- Le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le groupe dominé pour justifier sa supériorité
- Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer l’exogroupe
- Certaines idéologies persistent malgré l’évolution de la situation entre les groupes parce que ces idéologies sont ancrées dans les esprits (dans la mémoire collective, prend du temps pour que ces idées disparaissent)
Théorie des conflits réels bases théoriques
Selon Sherif, la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées (peut être un déclencheur de préjugés) est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination. L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupe détermine la qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Aisni, plus la concurrence est grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question
Étude à la caverne des voleurs : étude effectuée dans une colonie de vacance aux É-U, située dans le parc de la Caverne des voleurs. Chaque étude regroupait une vingtaine de garçons âgés entre 10 et 12 ans, de race blanche et de milieu favorisé. Ils ne savaient pas qu’ils participaient à une recherche pendant leur séjour à la colonie. D’unde durée de deux à trois semaines, chaque étude comportait 3 phases distinctes :
Phase 1 : la formation des groupes
On demandait aux groupes de trouver un nom, ils faisaient beaucoup d’activités pour apprendre à se connaître : favoriser créations de liens
Les deux groupes ne se croisaient jamais au départ, et après quelques jours : les groupes se croisaient une fois de temps en temps
Phase 2 : la compétition intergroupe
Tournoi avec toutes sorte d’épreuves : développement d’hostilité, de préjugés et de discrimination flagrante entre les deux groupes
Phase 3 : la coopération intergroupe
La phase 3 visait à comprendre si on peut intervenir sur les préjugés :
Diminution des préjugés et de discrimination (diminue, mais n’élimine jamais)
Étude à la Caverne des voleurs conclusion
La compétition et la coopération entre les groups ont des effets sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires
Théorie de l’identité sociale
p.42 : l’estime dépend de notre identité personnelle et identité sociale.
Favoritisme à l’égard de l’endogroupe = on s’organise pour que notre propre groupe paraisse meilleur :
LIRE MANUEL
Étude de Fein et Spencer : feeback/italienne juive
Demander notes de Marylie
Théorie de la privation relative : privation relative définition
Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison (ouvre la porte au développement de préjugés)
Théorie de la privation relative : 3 points
- Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le sentiment de privation relative est fort
- Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives (comparaison avec un groupe qui a ce que nous n’avons pas : développement sentiments négatifs : ouvre porte au développement de préjugés)
- Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement plutôt qu’individuellement (le sentiment de privation relative rassemble les autres personnes qui ont le même point de vue)
Socialisation définition
Certains préjugés sont acquis durant l’enfance, à partir des modèles sociaux
- Très tôt, l’enfant commence à prendre conscience des différences entre les catégories sociales :
Vers 1 an : il perçoit les différences sexuelles
Vers 3 ans : il commence à se questionner sur les différences observables (il remarque les différences : ce ne sont pas des préjugés tout de suite, mais plutôt des stéréotypes)
(Quand l’enfant y met un affect : c’est là que ça devient un préjugé)
- En ce qui concerne les préjugés, le jeune enfant agit au départ par imitation de ses modèles. Puis, vers l’âge de 2-3 ans, il commence à intérioriser les préjugés sexistes; et vers l’âge de 3-5 ans, il commence à intérioriser les préjugés raciaux. (L’enfant commence à croire, selon ce qu’il observe, que certains groupes sont moins bons, gentils, etc.)
Les préjugés se renforcent graduellement jusqu’à l’âge de 7 ans environ (l’enfant est très influençable).
Ils peuvent ensuite se maintenir ou diminuer à l’adolescence (l’adolescent peut commencer à se faire ses propres idées, alors les préjugées peuvent diminuer).
Après, il y a souvent cristallisation (devient donc + difficile à changer).
Socialisation : quel type d’influence?
- Il s’agit davantage d’une influence informative : la personne, à la base, fait confiance en ses modèles. Alors ++ convaincu pour les préjugés de ses modèles.
Influence sociale
- L’influence sociale se produit par le biais de la conformité au groupe de référence (groupe de référence = groupe de gens auquel on se réfère, auquel on appartient)
- Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe.
(La personne affiche des préjugés pour faire comme le groupe : ça devient difficile de savoir si c’est ses préjugés ou ceux du groupe en question) - La pression sociale engendre la soumission publique (fait comme le groupe devant les autres). La soumission publique peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée (en répétant le comportement pour faire comme les autres, ont fini par se convaincre soi-même qu’on fait la bonne chose)
- L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés
- Il s’agit davantage d’une influence normative (normes de son groupes)