Cours 12-13 Flashcards

1
Q

Stéréotype définition

A

Croyance d’une personne à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe
Pas nécessairement négatif
Auto-stéréotype : sur notre propre groupe social

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Q

Préjugé définition

A

Attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe (côté émotionnel rajouté à notre croyance)
(Préjugé peut être positif, mais on l’indique quand ce l’est : préjugé positif par exemple. Dans le cours, préjugé = négatif)

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3
Q

Discrimination définition

A

Comportement négatif dirigé contre les membres d’un groupe : action commise
Peut être un comportement subtil : gros yeux, changer côté de rue
Peut être un comportement évident : pousser
Discrimination institutionnelle : n’inclut pas de préjugé. C’est quand dans un contexte, il y a des règles et que quelqu’un fait preuve de discrimination en respectant les règles et non parce qu’elle a un préjugé

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4
Q

Endogroupe définition

A

Notre groupe d’appartenance

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5
Q

Exogroupe définition

A

Groupe auquel nous n’appartenons pas

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6
Q

Racisme

A

Groupes ethniques

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7
Q

Sexisme

A

Appartenance sexuelle

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8
Q

Xénophobie

A

Personnes étrangères

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9
Q

Antisémitisme

A

Juifs

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10
Q

Homophobie

A

Personnes homosexuelles

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11
Q

Transphobie

A

Personnes transgenres

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12
Q

Âgisme

A

Groupes d’âge

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13
Q

Capacitisme

A

Personnes ayant un handicap psychologique ou physiques

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14
Q

Origines des préjugés et de la discrimination : différentes explications : niveaux d’analyse

A

Idéologique = sociologie
Intergroupe et interpersonnel = psycho sociale sociologique
Intrapersonnel et cognitif = psycho sociale psychologique.

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15
Q

Idéologique explication associé

A

Théorie de la dominance sociale

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16
Q

Intergroupe explications associées

A
  • Théorie des conflits réels
  • Théorie de l’identité sociale
  • Théorie de la privation relative
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17
Q

Interpersonnel explications associées

A
  • Socialisation

- Influence sociale

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18
Q

Intrapersonnel explications associées

A
  • Personnalité autoritaire

- Utilisation d’un bouc-émissaire

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19
Q

Cognitif explications associées

A
  • Utilisation de catégories
  • Utilisation de stéréotypes
  • Biais de l’homogénéité de l’exogroupe
  • Corrélation illusoire
  • Prophétie qui s’autoréalise
  • Biais d’attribution et biais confirmatifs
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20
Q

Théorie de la dominance sociale

A
  • Évolution historique des relations entre deux groupes
  • À la base, il y a domination d’un groupe social par un autre groupe, créant une inégalité de pouvoir, de richesse ou de prestige
  • Le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le groupe dominé pour justifier sa supériorité
  • Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer l’exogroupe
  • Certaines idéologies persistent malgré l’évolution de la situation entre les groupes parce que ces idéologies sont ancrées dans les esprits (dans la mémoire collective, prend du temps pour que ces idées disparaissent)
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21
Q

Théorie des conflits réels bases théoriques

A

Selon Sherif, la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées (peut être un déclencheur de préjugés) est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination. L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupe détermine la qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Aisni, plus la concurrence est grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question

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22
Q

Étude à la caverne des voleurs : étude effectuée dans une colonie de vacance aux É-U, située dans le parc de la Caverne des voleurs. Chaque étude regroupait une vingtaine de garçons âgés entre 10 et 12 ans, de race blanche et de milieu favorisé. Ils ne savaient pas qu’ils participaient à une recherche pendant leur séjour à la colonie. D’unde durée de deux à trois semaines, chaque étude comportait 3 phases distinctes :

A

Phase 1 : la formation des groupes
On demandait aux groupes de trouver un nom, ils faisaient beaucoup d’activités pour apprendre à se connaître : favoriser créations de liens
Les deux groupes ne se croisaient jamais au départ, et après quelques jours : les groupes se croisaient une fois de temps en temps

Phase 2 : la compétition intergroupe
Tournoi avec toutes sorte d’épreuves : développement d’hostilité, de préjugés et de discrimination flagrante entre les deux groupes

Phase 3 : la coopération intergroupe
La phase 3 visait à comprendre si on peut intervenir sur les préjugés :
Diminution des préjugés et de discrimination (diminue, mais n’élimine jamais)

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23
Q

Étude à la Caverne des voleurs conclusion

A

La compétition et la coopération entre les groups ont des effets sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires

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24
Q

Théorie de l’identité sociale

A

p.42 : l’estime dépend de notre identité personnelle et identité sociale.
Favoritisme à l’égard de l’endogroupe = on s’organise pour que notre propre groupe paraisse meilleur :
LIRE MANUEL

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25
Q

Étude de Fein et Spencer : feeback/italienne juive

A

Demander notes de Marylie

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26
Q

Théorie de la privation relative : privation relative définition

A

Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison (ouvre la porte au développement de préjugés)

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27
Q

Théorie de la privation relative : 3 points

A
  • Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le sentiment de privation relative est fort
  • Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives (comparaison avec un groupe qui a ce que nous n’avons pas : développement sentiments négatifs : ouvre porte au développement de préjugés)
  • Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement plutôt qu’individuellement (le sentiment de privation relative rassemble les autres personnes qui ont le même point de vue)
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28
Q

Socialisation définition

A

Certains préjugés sont acquis durant l’enfance, à partir des modèles sociaux
- Très tôt, l’enfant commence à prendre conscience des différences entre les catégories sociales :
 Vers 1 an : il perçoit les différences sexuelles
 Vers 3 ans : il commence à se questionner sur les différences observables (il remarque les différences : ce ne sont pas des préjugés tout de suite, mais plutôt des stéréotypes)
(Quand l’enfant y met un affect : c’est là que ça devient un préjugé)

  • En ce qui concerne les préjugés, le jeune enfant agit au départ par imitation de ses modèles. Puis, vers l’âge de 2-3 ans, il commence à intérioriser les préjugés sexistes; et vers l’âge de 3-5 ans, il commence à intérioriser les préjugés raciaux. (L’enfant commence à croire, selon ce qu’il observe, que certains groupes sont moins bons, gentils, etc.)
    Les préjugés se renforcent graduellement jusqu’à l’âge de 7 ans environ (l’enfant est très influençable).
    Ils peuvent ensuite se maintenir ou diminuer à l’adolescence (l’adolescent peut commencer à se faire ses propres idées, alors les préjugées peuvent diminuer).
    Après, il y a souvent cristallisation (devient donc + difficile à changer).
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29
Q

Socialisation : quel type d’influence?

A
  • Il s’agit davantage d’une influence informative : la personne, à la base, fait confiance en ses modèles. Alors ++ convaincu pour les préjugés de ses modèles.
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30
Q

Influence sociale

A
  • L’influence sociale se produit par le biais de la conformité au groupe de référence (groupe de référence = groupe de gens auquel on se réfère, auquel on appartient)
  • Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe.
    (La personne affiche des préjugés pour faire comme le groupe : ça devient difficile de savoir si c’est ses préjugés ou ceux du groupe en question)
  • La pression sociale engendre la soumission publique (fait comme le groupe devant les autres). La soumission publique peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée (en répétant le comportement pour faire comme les autres, ont fini par se convaincre soi-même qu’on fait la bonne chose)
  • L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés
  • Il s’agit davantage d’une influence normative (normes de son groupes)
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31
Q

Personnalité autoritaire

A

Trait de la personnalité définit par
1- Soumission autoritaire
2- Conventionnalisme
3- Tendance à l’agression autoritaire

32
Q

Personnalité autoritaire : soumission autoritaire

A

Acceptation inconditionnelle d’une autorité morale idéalisée, accompagnée d’un profond désir d’être associé au symbole de l’autorité et de faire partie de l’endogroupe idéalisé.
(Personnes qui font tout ce que les personnes au-dessus d’eux dans le groupe hiérarchique leur disent)

33
Q

Personnalité autoritaire : conventionnalisme

A

Conformité aux traditions et aux conventions sociales, dont la nécessité d’obéir aux lois et aux règlements en place.
(Respecte les lois, n’enfreignent jamais les règlements et les normes)

34
Q

Personnalité autoritaire : tendance à l’agression autoritaire

A

Surveillance des manquements aux règlements et aux valeurs traditionnelles, puis condamnation et punition des coupables.
(Quand eux ont le pouvoir, ils vont l’exercer, ils vont surveiller. Très orienté vers l’autorité)

35
Q

Personnalité autoritaire : exemples d’attitudes et de comportements

A
  • Refus du changement
  • Rigidité intellectuelle (fermé aux nouvelles idées, difficile à faire changer d’idée, n’écoutent pas)
  • Soumission facile à l’autorité
  • Admiration inconditionnelle pour ceux qui ont du pouvoir
  • Exercice maximal du pouvoir envers les subordonnés
  • Ethnocentrisme : croyance d’une personne selon laquelle son endogroupe est supérieur aux exogroupes. Quand cette personne est avec des gens différent d’elle, elle va penser qu’elle est meilleure
36
Q

Personnalité autoritaire conclusion

A

pour ceux qui ont une personnalité autoritaire, le fait d’avoir un grand respect pour l’ordre établi et un manque d’ouverture favorisent le développement et le maintien des préjugés (complètement fermés à changer les idées qu’ils ont)

37
Q

Déplacement vers un bouc-émissaire. Bouc-émissaire définition

A

personne ou groupe de personnes à qui l’on attribue injustement la responsabilité de tous les torts, de toutes les fautes.

  • Des gens qui sont fâchés contre des situations et au lieu de s’en prendre au vrai responsable, ils vont s’attaquer aux groupes plus faibles.
  • Déplacement = fâché contre qqun, déplace sa colère vers qqun d’autre
38
Q

Bouc-émissaire exemple

A

qqun qui ne peut pas déménager pour le premier juillet : « c’est la faute des immigrants ». La personne ne peut pas s’en prendre à la vraie source du problème : alors elle attaque le groupe minoritaire.

39
Q

Étude violence raciale et conditions économiques : s’applique au conflit des groupes réels ET déplacement vers un bouc émissaire. Explications

A

Lynchages = capturer une personne noire et la pendre sur la place publique
Bonne année = récoltes et tout va bien
Mauvaise année = gens on peu d’$, + de pauvreté
+++ de lynchages dans les mauvaises années

1- Ressources limitées : augmente préjugés, augmente discrimination
2- Déplacement : ressources limitées alors les gens se défoulent sur un groupe qui peut moins se défendre
p.45 graphique

40
Q

Quand un individu ne correspond pas à une catégorie. Que se passe-t-il quand un individu ne correspond pas à une catégorie : 3 options

A

1- Nous allons changer notre façon de voir le groupe quand on voit 1 seule personne qui n’est pas identique à notre catégorie. « Je pensais que tout le monde de ce groupe était comme ça, mais je me suis trompée, alors j’ajuste ma manière de voir ce groupe ».
2- Même chose que 1, sauf que prend plusieurs individus différents avant qu’on change notre catégorie
3- Ne change pas sa catégorie, mais crée plutôt une sous-catégorie appelé « exception ». Fait preuve de rigidité cognitive : « je sais que j’ai raison, cette personne-là est une exception »
C’est ici qu’on voit le développement de préjugés

41
Q

3 options quand un individu ne correspond pas à une catégorie : différence entre 1 et 2

A
  • Différence entre 1 et 2 : à quel point nous connaissons bien notre catégorie : si on n’est pas certain : + malléable donc option 1
  • 1 et 2 sont positifs, puisqu’on accepte de changer : flexibilité cognitive
42
Q

Influence des stéréotypes étude de Allport et Postman (image d’hommes blancs et un homme noir, 1 des hommes blancs à un couteau à la main)

A

ÉTUDE : groupe de 7, on montre cette image à UNE SEULE personne.
Le premier participant mémorisait l’image et devait la décrire au deuxième participant, le deuxième au troisième, le troisième au quatrième et ainsi de suite. JUSTE LE PREMIER QUI VOYAIT L’IMAGE.

43
Q

Influence des stéréotypes étude de Allport et Postman (image d’hommes blancs et un homme noir, 1 des hommes blancs à un couteau à la main)
Résultat et ce que cette étude démontre

A

Résultat : dans + de la moitié des cas, le septième participant disait que la personne noire tenait le couteau dans sa main, et non l’homme blanc.
Cette étude a démontré que nos stéréotypes nous influencent inconsciemment à développer des préjugés

44
Q

Phénomène de reconstruction des souvenirs et développement préjugés

A

Quand on se fait décrire une scène : on ne retient pas tout. On remplace les trous manquants par des croyances. Les personnes comblent le manque d’info par des stéréotypes : la dernière personne est donc remplie de stéréotypes.
(Ressemble au phénomène des rumeurs, au jeu du téléphone aussi)
Donc, les stéréotypes qu’on utilise inconsciemment peuvent amener de fausses infos qui vont devenir des préjugés.

45
Q

Effet rebond définition

A

Phénomène mnésique qui fait qu’une pensée que l’on cherche consciemment à refouler revient amplifiée, avec encore plus de présence, dès que l’on cesse de la refouler.

46
Q

Étude effet rebond

A

Demande aux participants d’écrire un texte avec l’image vu. Premier groupe a comme instruction : faite attention de ne pas utiliser de stéréotypes
Deuxième groupe = aucune instruction
On montre ensuite une deuxième photo, les participants doivent encore écrire un texte, mais on ne donne aucune instruction
Ceux qui s’étaient retenu dans le premier texte ont utilisé +++ stéréotypes dans le deuxième : effet de rebond
image p.47.
S’empêcher d’utiliser nos stéréotypes n’est peut être pas une bonne idée

47
Q

Biais de l’homogénéité de l’exogroupe définition

A

Perception selon laquelle la variabilité entre les membres d’un exogroupe est moins grande qu’entre les membres de l’endogroupe

48
Q

Biais de l’homogénéité de l’exogroupe études

A

physiquement les membres de leur propre groupe que les membres d’un autre groupe.
Les gens on donc des descriptions moins nuancées des autres groupes, mais plus nuancées de leur propre groupe.

49
Q

Biais de l’homogénéité de l’exogroupe étude explication

A

À cause de l’exposition. Comme on connaît plus les gens de notre groupe, c’est plus facile de trouver les différences individuelles. Si on ne connaît pas un groupe : on ne voit pas les différences individuelles : on voit seulement l’ensemble.
Cela favorise donc le biais de l’homogénéité : que tout le monde est pareil.

50
Q

Corrélation illusoire définition

A

Croyance que 2 éléments covarient alors que ce n’est pas le cas

51
Q

Corrélation illusoire : lien avec développement préjugés

A

Minorité = + saillant
Négatif = + saillant
On va retenir + ce que les membres du groupe minoritaire vont faire de négatif : double saillance

C’est le résultat d’un double effet de saillance

52
Q

Prophétie qui s’autoréalise définition

A

processus par lequel les attentes de quelqu’un par rapport à une autre personne mène cette personne à se comporter de façon à confirmer les attentes initiales.

53
Q

Prophétie qui s’auto réalise étude

A

1- Chercheur donne au participant le rôle de faire une tâche banale : pendant ce temps il reçoit une image de visage subliminale : certains « voyaient » donc des visages blancs, d’autres voyaient des visages noirs : ceci amorçait les stéréotypes autant chez les personnes qui avaient vu des visages blancs que noirs.

2- Regroupé 2 par 2, dans des salles différentes (donc participants s’entendaient, mais ne se voyaient pas). 1 des deux personnes avait fait la phase 1 et l’autre non. Les deux participants devaient se poser des devinettes : ils étaient en fait évalués sur l’hostilité.

54
Q

Prophétie qui s’auto réalise étude résultat

A

Percevant = personnes exposées à des visages : eux qui avaient vu visage blanc : moins d’hostilité. Le partenaire agissait comme le percevant (niveaux d’hostilité). Donc percevant = influencé par stéréotype, et partenaire = influencé par percevant.
Nos stéréotypes nous influencent, même s’ils n’ont pas rapport dans la situation.

55
Q

Biais d’attributions et biais confirmatifs

A

Certaines personnes sont plus portées à utiliser des biais d’attribution et des biais confirmatifs lorsqu’elles jugent les membres d’un groupe social. Ces biais affectent leur interprétation des événements et contribuent à maintenir leurs préjugés

56
Q

Biais d’attributions et biais confirmatifs exemple

A

 Lorsqu’un comportement positif est adopté par une personne de l’endogroupe, l’observateur a tendance à l’attribuer à des qualités personnelles des membres de cet endogroupe;
 Lorsque ce même comportement positif est adopté par un membre de l’exogroupe, l’observateur a tendance à l’attribuer au contexte.

57
Q

Les biais d’attributions et biais confirmatifs peuvent être davantage observés dans certains contextes

A
  • Le favoritisme à l’égard de l’endogroupe;
  • La dissonance cognitive (ex. comportement discriminatoire jugé non acceptable);
  • La personnalité autoritaire;
  • La compétition intergroupe.
58
Q

Race définition

A
  • Les premières tentatives de classement de l’espèce humaine en « races » ont employé la biométrie, laquelle consiste à différencier les individus selon leurs caractères phénotypiques visibles. Des races humaines furent ainsi définies en fonction de la pigmentation, de la forme du visage et du crâne, de la musculature, etc.
  • Par la suite, des études génétiques ont tenté d’identifier précisément des gènes communs chez les membres d’un même groupe. Les analyses d’ADN montrent que tous les humains partagent le même patrimoine génétique à 99,8%. De plus, il n’est pas possible d’isoler des gènes différents entre les divers groupes sociaux. Ce qui mène à dire qu’il y a une seule race chez les humains
    Le concept de race n’existe donc pas vraiment, on regroupe les gens selon nos perceptions : selon ce que l’on voit. Donc pas de race, mais on a quand même tendance à classer les gens selon ce que l’on voit.
59
Q

Ethnie définition

A
  • C’est un ensemble de personnes qui partagent la même culture, la même langue, les mêmes traditions, les mêmes coutumes.
  • Ce concept ne fait pas consensus : comment différencie-t-on les groupes ethniques?
60
Q

Racisme traditionnel définition

A

Il s’agit d’un racisme flagrant qui s’exprime de manière ouverte

61
Q

Racisme moderne définition

A

Il s’agit d’un racisme subtil qui s’exprime indirectement et qui se fonde sur des raisons socialement acceptables.
Plusieurs stratégies peuvent être utilisées (consciemment ou inconsciemment) pour cacher des tendances racistes comme :
- Orienter les préjugés vers des objets plus neutres (au lieu de critiquer directement le groupe de personne : vont critiquer quelque chose qui appartient à ce groupe-là : ex. je n’aime pas les arabes alors je vais dire « je n’aime pas la musique arabe ».

  • Se cacher derrière des justifications socialement plus acceptables
  • Traiter les membres d’un exogroupe de manière plus favorable (discrimination inversée ou positive)
  • Exprimer du mécontentement ou de la colère à l’égard des « faveurs » accordées aux membres d’un exogroupe (racisme symbolique)
    Socialement, on sait que le racisme n’est pas acceptable, la personne va donc utiliser son racisme de manière à ce qu’il ne soit pas trop perçu.
62
Q

Exemple de racisme moderne : justification socialement acceptable

A

Quelles raisons on vous a données pour vous refuser le rôle de blanche-neige?
Y m’ont dit que j’étais trop grande

On donne une raison qui serait perçu moins négativement

63
Q

Étude de Rogers et Prentice-Dunn : chocs administrés : justification socialement acceptable et discrimination inversée

A

2 personnes qui attendaient dans la salle d’attente pour participer à la recherche. Le premier était un participant naïf, et le deuxième un complice (soit noir, soit blanc). Le complice devait agir soit amicalement, soit de manière insultante.
Donc 4 conditions expérimentales.
Ensuite, les participants étaient invités dans le laboratoire, le participant naïf jouait le rôle du professeur et le complice jouait le rôle d’élève. Le professeur avait le choix de la quantité et de l’intensité des chocs administrés à l’élève. On voulait voir comment le participant naïf allait agir en fonction des conditions expérimentales.

64
Q

Étude de Rogers et Prentice-Dunn : chocs administrés : justification socialement acceptable et discrimination inversée : résultats

A

1- Lorsque la personne était amicale : le professeur administrait des chocs moins intenses et en moins grande quantité lorsque la personne était noire : discrimination inversée : souvent, la discrimination inversée à lieu lorsque la personne a peur d’être perçu raciste.

2- Lorsque la personne était insultante : le professeur administrait + de choc quand la personne était noire : justification socialement acceptable. « Non je ne donne pas des chocs parce qu’il est noir, mais parce qu’il était insultant ».

65
Q

Discrimination inversée étude

A

Le chercheur a demandé à des participants blancs de lire et d’évaluer un texte supposément écrit soit par un étudiant blanc, soit par un étudiant noir. Le texte était en réalité écrit par le chercher et il était de pauvre qualité.
Les résultats indiquent que les participants blancs évaluent plus favorablement le texte quand ils pensent que l’auteur est noir.

66
Q

Profilage racial définition

A
  • Le profilage racial désigne toute action prise par une ou des personnes d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sûreté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différentiel.
  • Le profilage racial inclut aussi toute action de personnes en situation d’autorité qui appliquent une mesure de façon disproportionnée sur des segments de la population du fait, notamment, de leur appartenance raciale, ethnique ou Nationale ou religieuse, réelle ou présumée.
67
Q

Expérience quotidienne de micro agressions au cours des 12 derniers mois : remarque

A

Surreprésentation des autochtones et des personnes noires

68
Q

Micro agressions définition

A

affronts subtils ou traitements empreints d’insensibilité (traiter les gens différemment)

69
Q

Micro agression âge

A

Dans l’ensemble de la population, les jeunes Canadiens sont plus susceptibles que leurs concitoyens plus âgés de déclarer avoir vécu chacune des six formes de microagression

70
Q

Micro agression sexe

A

Les hommes sont un peu plus enclins à déclarer avoir été injustement arrêtés par la police tandis que les femmes sont plus susceptibles de dire que des personnes ont agi comme si elles n’étaient pas assez intelligentes. Elles sont également plus susceptibles d’affirmer qu’elles ont été ignorées/laissées pour compte ou qu’aucun service ne leur a été donné dans un restaurant ou un magasin, et/ou qu’elles ont été confondues avec une employée de service.

71
Q

Perception de ne pas être raciste : la plupart des gens sont convaincus qu’ils ne sont pas racistes. Mais…

A

 Les gens vivent des contradictions entre :
1- Leurs valeurs humanistes et égalitaires;
2- Leurs sentiments négatifs envers les membres des autres groupes ethniques.

Pour réduire ces contradictions (réduire la dissonance cognitive : le fait de savoir que ce n’est pas bien d’avoir les sentiments négatifs), ils tentent de se convaincre eux-mêmes qu’ils ne sont pas racistes.

 Aussi, il y a un effort pour ne pas manifester de comportements qui pourraient être interprétés comme racistes.

72
Q

Sexe définition

A

On réserve classiquement le terme « sexe » pour faire référence à deux catégories sociales distinctes possédant des caractéristiques biologiques féminines et masculines spécifiques (hommes et femmes)

73
Q

Genre définition

A

Ce terme est utilisé pour définir deux catégories sociales lorsque nous faisons référence aux différences psychosociales masculines et féminines (genre féminin et genre masculin).

74
Q

Sexisme traditionnel

A

Il s’agit d’un sexisme consistant à souscrire aux croyances traditionnelles relatives aux femmes et à les exprimer ouvertement (dans le temps des publicités disant que les femmes appartenaient à la cuisine, par exemple).

75
Q

Sexisme moderne

A

Il s’agit d’un sexisme subtil à l’égard des femmes qui s’exprime de manière plus indirecte :
Le sexisme moderne se manifeste à travers de comportements comme :
- Nier qu’il existe du sexisme à l’égard des femmes;
- Traiter les femmes de manière plus favorable (discrimination inversée ou positive);
- Exprimer du mécontentement ou de la colère à l’égard des « faveurs » (« faveur » = rétablir égalité) accordées aux femmes;
- Se comporter de manière plus favorable envers les femmes qui adoptent des rôles traditionnels (sexisme bienveillant)