Cours 4 Flashcards
Définition biais d’attribution
Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels
Lorsque l’attribution est faite par l’observateur :
- Erreur d’attribution fondamentale
- Biais de responsabilité injustifiée
Lorsque l’attribution est faite par l’acteur :
- Biais de complaisance
- Autohandicap
Erreur d’attribution fondamentale Définition
Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous-estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.
Une personne fait un comportement, et on se dit immédiatement que c’est de sa faute, sans prendre en compte les facteurs externes
Demande moins d’efforts cognitifs de choisir causes internes avant causes externes.
L’erreur d’attribution sera plus marquée dans les ethnies vivant en Occident, pourquoi?
La culture occidentale, individualiste et solidement en faveur du libre-arbitre, accepte mal que les actions individuelles dépendent d’autre chose que de l’individu lui-même
Explication à l’erreur d’attribution fondamentale (2)
1) Effet de saillance : une info saillante est une info qui est marquante, qui attire et retient l’attention.
Saillance perceptive : tendance à attribuer une influence plus importante aux personnes qui sont perceptiblement en évidence
2) Jugement rapide (ne tient pas compte du contexte)
Définition Biais de responsabilité injustifiée
Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle
(ce biais se produit davantage si les conséquences sont graves)
Explications biais de responsabilité injustifiée (4)
1) Assurance quant à l’impossibilité que ça nous arrive
2) Surcharge émotive qui nuit à la réflexion (émotion qui prend beaucoup de place : on réfléchit moins bien. Dans ce cas-là, lorsque la personne se calme, elle réalise et dit qu’elle ne le pensait pas réellement)
3) Croyance en un monde juste (amène à penser que cette personne méritait ce qui lui arrive)
4) Biais rétrospectif (impression de savoir quelque chose avant que ça arrive)
Définition biais de complaisance
Tendance à attribuer nos succès et nos bon comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes)
Explications biais de complaisance (4)
1) Pour protéger notre estime de soi
2) Pour faire bonne impression aux autres
3) Influence de nos attentes (explication valable seulement quand on s’attend à réussir → si réussite = correspond à ce qu’on s’attendait → interne. Si échec = correspondait pas à ce qu’on s’attendait → externe. Pas logique, mais plutôt mauvais jumelage cognitif)
4) Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire : on retient + facilement ce qui vient de nous et qui est positif)
Biais égocentrique
Biais qui amène un individu à exagérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives
Effet projecteur
Surestimer l’attention que les autres nous accordent
Biais de fausse unicité
Biais amenant l’individu à considérer comme exceptionnels ses attributs positifs (pense qu’il est spécial)
Biais de faux consensus
Biais amenant l’individu à considérer ses attributs négatifs comme plus répandus qu’ils ne le sont en réalité
Les algorithmes des réseaux sociaux nous empêchent d’avoir accès aux idées qui diffèrent des notres
Autohandicap définition
Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès
Autohandicap Revendiqué
revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche (AVERTIT les autres)
Autohandicap Comportemental
Mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche (se mettre dans une situation qui voue à l’échec → n’avertit pas les autres)
Explications autohandicap (2)
- Pour protéger notre estime de soi
- Pour faire une bonne impression aux autres
Intégration de l’information : Approche gestaltique : Théorie de la gestalt
Selon cette théorie, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments → programmé pour rapidement voir un ensemble dans des éléments séparés
Étude de Asch : 5 groupes avec listes d’adjectifs avec un mot qui diffère dans chaque liste : pour chacun des traits ensuite nommé, le pourcentage de participants qui ont indiqué que le trait caractérise la personne décrite sur leur liste varie en fonction de la liste de mot initial (en fait varie en fonction du seul mot différent sur chacune des listes).
Quelles sont les conclusions générales? (3)
- Il y a une interaction entre les traits observés (1 mot peut influencer notre interprétation des autres mots)
- Certaines caractéristiques de la personnalité de la cible ont une plus grande importance que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité (importance : dans une liste de traits, certains (les traits de centralité) pèsent plus lourds que d’autres) est observé
- L’ordre de présentation des traits influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé.
Approche associationniste définition
Faire des évaluations de chaque info séparément et ensuite on les combine
Définition : chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne)
Règle de la moyenne pondérée
fait référence à l’importance : permet le mieux de prédire une impression générale : somme des produits de l’évaluation de chaque trait par son poids (l’importance que lui accorde la personne), divisée par le nombre de traits
Facteurs influençant le poids accordé à chacun des traits dans l’approche associationniste
La source de l’info (si on fait confiance à la source → accorde plus d’importance)
La valence de l’info (valence = positif ou négatif, → si négatif, on accorde + d’importance)
La normalité de l’info (normalité = habituel ou inhabituel → + d’importance à ce qui est inhabituel : saillance)
La séquence des info recueillies (+ d’importance aux infos qu’on reçoit en premier → effet de primauté)
Approche cognitive
On obtient plusieurs infos d’une personne :
Info 1 – Info 2 – Info 3 – Info 4 – Info 5 – Info 6
On combine les détails pour se rappeler de l’important :
Info 1 + Info 2 + Info 3 = Trait 1
Info 4 + Info 5 + Info 6 = Trait 2
L’impression initiale (qui se fait avec les infos et les trait) est suivie par le passage du temps, qui est suivi par l’impression globale (Récupérations des traits)
Au final : sentiment général à propos de quelqu’un, inclusion de beaucoup d’informations