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SEX1283 gr 50 H18 Intersectionnalité et sexualités > Cours 4 - Intersexuation > Flashcards

Cours 4 - Intersexuation Flashcards

1
Q

D’après Killermann, qu’est-ce qu’un spectre?

A

C’est une façon de représenter un problème en positionnant deux idées opposées à chaque extrémité d’une même ligne.

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Q

Que signifie “genderqueer”, d’après Killermann?

A

C’est un terme utilisé pour décrire une identité sexuelle qui est quelque part entre “homme” et “femme”, composée d’une combinaison des traits des deux.

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3
Q

Que désigne l’expression « personnes intersexuées » ?

A

Désigne l’ensemble des personnes qui dérogent aux figures développementales normatives «mâle» et «femelle» créées par la médecine, et qui sont susceptible d’être «corrigées» par celle-ci durant la tendre enfance ou à l’adolescence.

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4
Q

Que désigne l’expression

« personnes intersexes » ?

A

Représente les personnes intersectées ayant conscience de faire partie d’un groupe d’Individus ayant subi la même invalidation médicale, adaptant une vision positive et non pathologisante de leur corps et affirmant une identité politique.

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5
Q

Quelle est l’opinion de Fausto-Sterling sur la classification binaire?

A

Elle suggère que l’on instaure un système à 5 sexes pour englober le spectre complet de la sexualité humaine.

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6
Q

Quelle est l’opinion de Raz (2016) sur la chirurgie des personnes intersexuées?

A

L’insistance pour modifier le corps de ces personne met surtout en exergue l’injonction à la binarité sexuelle et son caractère auto-réalisant.

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7
Q

À quoi sert la lecture biologique non idéologique des corps sexuées (Fausto-Sterling) ?

A

Permettrait de voir la diversité de ces corps, dont le mâle et la femelle ne sont que les variantes les plus communes, et conduirait à renoncer aux chirurgies non nécessaires.

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8
Q

Définir le Cissexisme

A

Système de pensée institutionnalisé faisant de la cissexualité la norme.

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9
Q

Définir Cissexualité

A

Correspondance entre l’identité de genre d’une personnes et son sexe biologique ou assigné à la naissance.

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10
Q

Définir Cisgenre

A

Personne dont l’identité de genre correspond à l’expression de genre.

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11
Q

Définir Cissexuel.le

A

Personne dont l’identité de genre correspond au sexe biologique ou assigné à la naissance.

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12
Q

Nommez 3 exemples de manifestation de cissexisme

A
  • Au quotidien, dans la présomption de cissexualité (père trans homoparental);
  • En éducation à la sexualité (livre pour enfant cisgenre);
  • Dans les médias (exemple d’article de Denise
    Bombardier).
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13
Q

Qu’est-ce que la transphobie? (aussi dit transnegativité ou préjugé anti-trans)

A

Dégoût, haine, crainte ou rejet de la transidentité, des personnes transgenres, transsexuelles ou travesties.

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14
Q

vrai/faux

Les personnes transféminines sont à la croisé de deux axes : cissexisme et misogynie

A

Faux: cissexisme et sexisme.

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15
Q

Qu’est ce que la transmisogynie?

A

Forme de haine spécifiquement dirigée envers les femmes trans qui sont doublement marginalisées pour être des femmes et pour avoir refusé l’assignation d’homme à leur naissance.

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16
Q

Qu’elles sont les 3 types de transphobie?

A
  1. Directe;
  2. Systémique;
  3. Involontaire.
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17
Q

Donner un exemple de transphobie directe.

A

Agression, meurtre.

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18
Q

Donner un exemple de transphobie systémique.

A

Les toilettes genrées, services de santé non adapté, papier officiel, etc.

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19
Q

Donner un exemple de transphobie involontaire.

A

« Hein, ça parait pas que tu es trans! »

« C’est comment le sexe pour vous les trans? »

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20
Q

Qu’est ce que l’injustice épidémique? *

A

Frein auquel font face les groupes opprimés, en l’occurrence les personnes intersexuées, dans le développement d’un sujet réflexif ou politique.

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21
Q

Quelles sont les 2 formes d’injustices épistémiques selon Fricker?

A
  1. Testimoniale;

2. Marginalisation herméneutique.

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22
Q

Qu’est ce que l’injustice testimoniale? *

A

Survient lorsque des préjugés incitent un auditeur à attribuer un degré de crédibilité amoindri aux paroles d’un locuteur (crédibilité)

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23
Q

Qu’est ce que la marginalisation herméneutique? *

A

Désigne le peu ou l’absence de points de repère des groupes opprimés pour comprendre la totalité ou une partie de leurs expériences et conditions d’expériences (méconnaissance).

24
Q

Vrai/faux

Toutes les personnes appartenant à des groupes opprimés sont susceptibles de vivre de l’injustice épistémique.

A

Vrai.

25
Q

Que sont les approches affirmatives?

A

Une approche de la thérapie qui embrasse une vision positive des identités et des relations lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et queer et aborde les influences négatives que l’homophobie, la transphobie et l’hétérosexisme ont sur la vie des client.es LGBTQ.

26
Q

Nommez au moins 5 des 15 meilleures pratiques pour devenir un.e intervenant.e affirmatif.ve

A
  1. Réflexion sur soi;
  2. Implication;
  3. Créer un cadre +;
  4. Être ouvert;
  5. Agir comme un défenseur;
  6. Parler de sa position affirmatives LGBTQ;
  7. Défier l’oppression;
  8. Connaitre les ressources LGBTQ;
  9. Chaque personne a sa propre histoire;
  10. Différencier orientation sexuelle et identité de genre;
  11. Utiliser la terminologie appropriée;
  12. Avoir des formulaires vierges de genre;
  13. Inclure de la littérature gaie et lesbienne;
  14. S’impliquez dans la communauté LGBTQ;
  15. Formation continue.
27
Q

Vrai ou Faux: d’après Janik Bastien Charlebois, dans son texte Le sujets intersexes peuvent-ils (se) penser?, • la condition préalable de la politisation est que le sujet-acteur ait été initialement sujet social avant d’être sujet existentiel et sujet réflexif.

A

Vrai.

28
Q

Selon Janik Bastien Charlebois, dans son texte Le sujets intersexes peuvent-ils (se) penser?, qu’est-ce que l’injustice testimoniale?

A

Survient lorsque des préjugés incitent un auditeur à attribuer un degré de crédibilité amoindri aux paroles d’un locuteur. Les membres de groupes opprimés souffrent souvent d’un déficit de crédibilité là où les membres de groupes dominants jouissent d’un excès, leurs perspectives étant plus promptement considérées comme vraies, neutre, détachées et objectives. En outre, ce type d’injustice mine la confiance autorisant à suivre et à approfondir certaines pensées, ainsi que le courage intellectuel de les défendre devant l’adversité.

29
Q

Selon Janik Bastien Charlebois, dans son texte Le sujets intersexes peuvent-ils (se) penser?, qu’est-ce que la marginalisation herméneutique ?

A

Survient lorsque le sujet est placé dans une situation d’incapacité de rendre intelligible ou de communiquer intelligiblement quelque chose qu’il est dans son intérêt de rendre intelligible. Ainsi, penser réflexivement et rendre une expérience vécue est ardu, et ceux qui s’y risquent éprouvent souvent les effets d’une déflation de crédibilité.

30
Q

Selon Janik Bastien Charlebois, dans son texte Le sujets intersexes peuvent-ils (se) penser?, il y a un double frein à la subjectivation politique, causé par l’injustice testimoniale et la marginalisation herméneutique. Explique en quoi ces deux concepts causent un frein à la subjectivation politique.

A

L’injustice testimoniale cause un déficit de crédibilité au locuteur, et la marginalisation herméneutique l’empêche de rendre son expérience intelligible, ce qui a pour conséquence d’inhiber fortement la prise de parole. Ainsi, il y a un double frein à la subjectivation politique.

31
Q

Vrai ou Faux: d’après le texte de Janik Bastien Charlebois, le changement de paradigme (de celui de Hopkins vers celui du Consortium) s’est traduit par un engagement à divulguer des informations auprès des personnes traitées sous celui de Hopkins.

A

Faux: l’accès à ces informations est souvent aléatoire, voire inexistant. Ne pas obtenir toutes les informations entourant les traitements non consentis subis ne protège pas les personnes intersexuées de séquelles physiques et psychiques, ni les conséquences relationnelles et socio-économiques négatives de ces traitements.

32
Q

Vrai ou Faux: d’après le texte de Janik Bastien Charlebois, aucune législation ne reconnaît ni ne protège les droits humains des personnes intersex(ué)es.

A

Vrai.

33
Q

En vous basant sur le texte de Janik Bastien Charlebois, donnez des exemples d’obstacles que les personnes intersex(ué)es qui désirent se politiser doivent franchir.

A

Les protocoles et interventions non consenti.es, les modes de circulation des savoirs, les modes de déploiement des pouvoirs dans la société, les effets du manque de ressources herméneutiques collectives pour comprendre l’intersexuation, etc.

34
Q

D’après le texte de Janik Bastien Charlebois, qu’est-ce qui explique que les personnes intersex(ué)es existent peu comme sujet social?

A

La médicalisation et la socialisation sont parvenues dans de nombreux cas à effacer de leur conscience les traits sous lesquels elles sont nées.

35
Q

Vrai ou Faux: d’après le texte de Janik Bastien Charlebois, aujourd’hui encore, le corps médical est toujours libre d’initier de nouveaux protocoles sans faire la démonstration préalable de leur nécessité.

A

Vrai, ce qui force les sujets-acteurs intersexes à s’engager dans une vaine production constante de preuve irrecevables. À l’inverse, on impose aux activistes intersexes des standards de création de connaissances presque impossibles à saisir.

36
Q

Vrai ou Faux: d’après Killermann, l’expression de genre est l’aspect du genre qui a l’influence la plus marquante sur les interactions avec les autres.

A

Vrai.

37
Q

Vrai ou Faux: d’après Killermann, l’expression de genre détermine l’adversité à laquelle une personne devra faire face, les privilèges qu’elle expérimentera, et est souvent confondue avec la sexualité.

A

Vrai.

38
Q

D’après Killermann, l’expression de genre englobe toutes les manières dont une personne se présente et qui sont gouvernées par les normes de genre. Donne des exemples de ça.

A

Habillement, manières, démarche, voix, choix de langage, prononciation du langage, posture, hygiène, interactions sociales, etc.

39
Q

Qu’est-ce que l’expression de genre, selon Killermann?

A

L’expression de genre est une manière d’étiqueter à quel point une personne se présente ou ne se présente pas de manière traditionnellement genrée.

40
Q

Selon Killermann, qu’est-ce qui détermine l’expression de genre?

A

Énormément de facteurs, dont le désir de démontrer notre identité de genre, ou au contraire le désir de la rejeter, le désir de se conformer ou au contraire le désir de se rebeller, elle peut aussi être motivée par les désirs sexuels ou relationnels, par la rigidité ou la flexibilité de notre socialisation, etc.

41
Q

Vrai ou Faux: l’expression de genre change au fil du temps.

A

Vrai: ce que la société considère « féminin » et « masculin » change, ce qu’on essaie d’exprimer peut être interprété autrement et les étiquettes pour l’expression de genre ont une efficacité limitée.

42
Q

Selon Killermann, pourquoi l’expression de genre est-elle risquée? (3)

A
  1. L’expression de genre peut mener les autres à confondre notre identité de genre;
  2. La pression à exprimer son genre d’une façon particulière peut mener à l’anxiété et à la dépression;
  3. La pression à exprimer son genre d’une façon particulière peut mener à l’anxiété et à la dépression.
43
Q

Pourquoi Killermann affirme-t-il que l’expression de genre est la composante la plus flexible du genre?

A

Car elle n’est ni déterminée par le sens psychologique du MOI profondément ancrée en nous, ni dictée par des traits anatomiques qui sont difficiles à changer.

44
Q

Selon Killermann, qu’est-ce que l’identité de genre?

A

L’identité de genre est la manière dont nous, comme individus, donnons un sens à la façon dont de corps, personnalité, caractéristiques et prédispositions s’alignent ou ne s’alignent pas avec les rôles et les normes de genre établis.

45
Q

Quelle est la différence entre l’identité de genre et les rôles de genre?

A

Posséder certaines caractéristiques peut préDISPOSER quelqu’un à s’aligner avec une identité de genre particulière, mais cela ne le préDÉTERMINE pas.

46
Q

Vrai ou Faux: selon Killermann, l’identité de genre est une version réductrice de catégorisation de la personnalité.

A

Vrai: elle tente de classer les 7.5 milliards de personnalités uniques en deux catégories sensées mettre de l’ordre dans le chaos des relations interpersonnelles.

47
Q

Selon Killermann, quel est le problème avec la représentation en “spectre” des composantes du genre?

A

Beaucoup d’entre nous ne se trouvent pas entre deux positions opposées, mais sont une combinaison des traits des deux. Les concepts que nous plaçons comme « opposés » sur un spectre sont certes des concepts différents, mais certainement pas « opposés ». Le problème du spectre est qu’il renforce l’idée erronée selon laquelle pour être davantage (féminine, par exemple), il faut être moins (masculine, par exemple).

48
Q

Expliquez le spectre de l’identité de genre de Killermann.

A

Ce spectre met l’identité « homme » et « femme » aux extrémités du spectre, et « genderqueer » au centre. L’identification à l’extrémité homme ou l’extrémité femme dépend de la manière dont la personne adhère aux rôles, attitudes, dispositions et/ou traits de personnalités sociaux.les que la personne associe à ces identités.

49
Q

Expliquez le spectre de l’expression de genre de Killermann.

A

Ce spectre met l’expression féminine et l’expression masculine aux extrémités du spectre, et l’expression androgyne au centre. Les termes féminin et masculin sont reliés aux traditions et aux normes associées à l’identité de genre « femme » et « homme ».

50
Q

Que signifie androgyne d’après Killermann?

A

Terme qui est utilisé pour une expression de genre qui combine les expressions masculines et féminines.

51
Q

Expliquez le spectre du sexe anatomique de Killermann.

A

Spectre qui met l’appareil génital « mâle » et « femelle » aux extrémités du spectre, et « intersexe » au centre. Le sexe anatomique que nous habitons diffère parfois du sexe qui a nous a été assigné à la naissance, et pour beaucoup de personne, il diffère dramatiquement.

52
Q

Qu’est-ce qu’une personne intersexe selon Killermann?

A

Terme qui est utilisé pour décrire quelqu’un dont les caractéristiques sexuelles ne sont pas strictement mâles ou femelles.

53
Q

Expliquez le spectre de l’attraction selon Killermann?

A

Spectre qui met l’attraction envers les hommes et l’attraction envers les femmes aux extrémités du spectre, et l’attraction envers tous au centre. Il est à noter qu’il n’y a aucune place, sur ce spectre, pour les personnes qui ne sont attirées ni par les hommes, ni par les femmes, ni par quelqu’un en-dehors de la binarité homme-femme.

54
Q

Selon le tableau des réactions à la différence de Riddles, nommez et expliquer le meilleur niveau

A
  1. Cultivation

croire que la différence sont indispensable dans la société et que chacun en est le reflet

55
Q

Qu’est ce que le sexisme moderne?

A

Sentiment de ressentiment envers les femmes qui continu de revendiquer des demandes politiques et économique et dû à l’impression d’injustice envers celle qui reçoive de l’aide spécifique car elle sont des femmes

SEX1283 gr 50 H18 Intersectionnalité et sexualités (11 decks)

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