Cours 4 - Docu La peau et les os... après Flashcards
)Quels sont, de l’avis de femmes interviewées, les expériences ou les facteurs ayant
contribué à l’apparition de troubles alimentaires (anorexie, boulimie) et de
comportements d’auto mutilation dans leur vie?
- Ne pas vouloir grandir.
- Ne pas vouloir devenir une femme. S’apercevoir que son corps change et ne pas vouloir.
- Pour une c’est une agression par des garçons dans un centre d’achat.
- Désir d’attention
- Désir de contrôle
- Honte des premières règles
- Vouloir plaire aux garçons
- Sentiment d’accomplissement lorsqu’un régime fonctionne, une d’entre elle nous explique la satisfaction qu’elle a eu. Elle en voulait dès lors plus encore.
- Tendance de compulsions depuis l’enfance qui se résulte en de l’anorexie pour une.
Existe-t-il des similarités dans l’expérience des femmes au niveau des facteurs ayant menés aux troubles alimentaires? Si oui,
lesquelles?
Oui, la peur de devenir une femme. Aussi, plusieurs d’entres elles mentionnent qu’elles voulaient contrôler leur vie. Le désir de plaire, mal-être psychologique.
Existe-t-il des différences entre les femmes au niveau des facteurs ayant menés aux troubles alimentaires? Si oui, lesquelles?
Certaines ont vécus de l’anorexie et de la boulimie, tandis que d’autres juste une des deux. Pour certaines, c’était le précurseur d’autres troubles psychologiques.
Qu’en est-il du FÉMININ au moment du début de troubles alimentaires?
La majorité d’entres elles veulent éviter cette féminité. Elles ne veulent pas devenir des femmes et son en quelque sorte dégoutées par celle-ci. Elles ne veulent pas vieillir. Leur corps est en transition et elles n’aiment pas ça.
Le corps est associé à une pression et à un désir de plaire.
Quels sont, de l’avis des femmes interviewées, les facteurs responsables du maintien
de leurs troubles alimentaires pendant toutes ces années?
- Peur des préjugés et des conséquences si elles en parlent.
- Peur de déranger en en parlant
- Pas de dialogue dans la famille. Se sentent oubliés. Une d’entre elle décrit ça comme un manque d’attention prolongée par le fait que sa mère ne s’en rendait pas compte.
- les médias et l’industrie de la beauté. Les pressions sociales.
Quels mots/émotions/ images sont utilisées pour décrire ces années difficiles où
elles sont aux prises avec leurs problèmes alimentaires?
- Une femme sous l’eau
- une femme qui creuse dans le sable
- une grillage.
- La solitude
- la honte
- la colère envers elles-mêmes.
- Culpabilité
- Souffrance
- Douleur
Quel est la place de la sexualité durant ces années de difficulté? Abordent-elles la
question du désir sexuel, de la relation interpersonnelle à l’autre sexué?
Il n’en ait pas beaucoup question. Une parle du désir de plaire, mais d’autres abordent la sexualité comme impossible puisque selon elles, personne ne peut s’intéresser à eux.
Qu’en est-il du FÉMININ au moment de la continuité de leurs troubles alimentaires?
- Femme = dégout et honte
* Leurs corps sont cachés par leurs vêtements. Ne veulent pas que personne voit leurs corps.
Quels sont, de l’avis des femmes interviewées, les expériences de vie ou les
événements ayant contribué à ce qu’elles « s’échappent » peu à peu, de l’emprise de
leurs troubles alimentaires et ou de leurs comportements d’auto mutilation?
- Pour certaines, l’hospitalisation a été très bénéfique.
- Une mentionne qu’elle était plus à l’aise dans les hôpitaux où ils la forçaient à manger une certaine quantité que quand elle devait le faire par elle-même.
- Une nous partage son expérience d’un rêve où elle y a vu une grande lumière, qui lui a fait réaliser qu’elle devait vraiment arrêter, et en se réveillant elle était convaincue que c’était la fin de ses troubles alimentaires, ce qui s’est avéré vrai.
- Une nous fait part que l’anorexie et la boulimie faisait d’une de ses phases de troubles obsessionnels compulsifs, donc avec la médication ça l’a vraiment aidé.
- La peur de mourir, qui a fait réaliser à une d’entre elles que la prochaine étape était la fin si elle ne changeait pas.
- L’arriver d’un enfant change les perspectives.
Existe-t-il des similarités dans l’expérience des femmes au niveau des evenements qui ont contribués à ce qu’elles s’échappent de l’emprise de leurs troubles? Si oui,
lesquelles?
La plupart d’entre, c’est quand elles ont pris conscience elles-mêmes de leur problème et elles-mêmes décider de changer que la guérison a commencé.
) Existe-t-il des différences dans l’expérience des femmes au niveau des evenements qui ont contribués à ce qu’elles s’échappent de l’emprise de leurs troubles ? Si oui, lesquelles?
- Oui, ce n’est pas arrivé au même moment pour chaque. Il y en d’entres elles qui ont prit beaucoup plus de temps à s’en sortir que d’autre. Une d’entre elle sentait bien au début, parce qu’elle était la vedette du documentaire, alors elle voulait continuée. Ça lui a prit beaucoup de temps réaliser.
- Certaines ont prit des médicaments pour s’aider et d’autres non.
Qu’en est-il du FÉMININ au moment du début du controle de leurs troubles?
Reprise de leur féminité. Accomplissement de devenir mère. Le plus beau des bonheurs pour certaines. Une va même jusqu’à se faire peindre nu, et elle se fait la reflexion que jamais elle n’aurait pensé que son corps puisse être source d’art.
Pour la plupart, elles sont dorénavant bien avec leurs corps de femme. Plus que jamais.
Quelle impression vous laisse le récit de ces femmes lorsqu’elles décrivent leur
Passé?
Un passé lourd, envahissant, étouffant. Ça semble être un problème qu’on ne peut pas vraiment régler, et que même si on s’en sort, ça nous habite toujours. J’ai l’impression qu’elle vive encore de la honte face à cette période dans leur vie.
lorsqu’elles comparent leur passé à leur présent, qu’en retient-on?
Un combat toujours présent. Mais la plupart ne considèrent plus qu’elles soient les mêmes que dans leur passé. Une est restée avec ses troubles obsessionnels compulsifs mais ils sont régulés avec des médicaments. La majorité se sente plus en paix avec elles-mêmes.